la mauvaise cuisine de l'ingé-son
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Clazik
Nick Zefish
Vous soutenez que le fait de mélanger ces deux instruments là sur le même baffle va dans le sens de la lisibilité du message sonore ?
Non, personne n'a dit ça. Par contre mélanger plusieurs instruments sur le même baffle est quelque chose d'acceptable compte tenu des contraintes techniques et financières. Comme je l'ai dit au tout début du sujet, quand une production a les moyens, elle se permet d'avoir deux systèmes de diffusion à grande échelle: une grappe d'enceintes pour les instruments, l'autre pour les voix.
Ca serait bien de ne pas inventer ce que nous disons, juste pour pouvoir taper dessus.
Le mot écrêtage s'applique à la distorsion.
Ah! Ca pour le coup, ça fait à peu près sens. Disons pour être plus exact que lorsqu'il y a écrêtage, le taux de distorsion augmente fortement. Mais donc, si le filtre n'écrête pas, le taux de distorsion n'explose pas, et il n'y a aucune hérésie à filtrer.
J'ai utilisé ce terme au lieu de parler de pente et de fréquence de coupure.
Ben oui mais ça n'a absolument rien à voir. Si je parle de "conversion analogique-numérique" à la place de "amplification", si je balance des phrases du type "les convertisseurs numériques de puissance sont limités par la tension de leur rail d'alimentation", c'est normal que les lecteurs se foutent de ma gueule.
On peut vulgariser un concept en utilisant des synonymes plus communs. On peut se tromper en mélangeant des termes voisins (qui n'a jamais interverti conversion AN et conversion NA dans une discussion en tapant un peu vite ?). Mais dans ton cas, c'est juste sans rapport.
Si je parle de clarté, de lisibilité, d'articulation, suis-je compréhensible ?
Oui, on comprends un ressenti subjectif. Mais ça ne change rien au fait que tu ne comprends rien de rien au fond de l'histoire, et que tu attribues des défauts à des paramètres techniques qui n'ont rien à voir. Et par conséquent, vu que le diagnostic est mauvais, les solutions que tu proposes sont à coté de la plaque.
Avez-vous lu les considérations de Glenn Gould sur le manque d'ingéniosité des ingénieurs du son ? Pourquoi as-t-on inventé les circuits DSP, sinon pour pallier à la faiblesse des restitutions du spectre sonore ?
Non, et sortie du contexte comme ça tu peux faire dire ce que tu veux à Glenn Gould. Je me permettrait de laisser Glenn Gould reposer en paix et de considérer que ce sont tes propres propos. Sans compter qu'on peut être un musicien génial et raconter de grosses conneries. Sans compter encore que Glenn Gould, décédé en 1982, n'a pas dû voir grand chose de la sonorisation moderne.
Par contre, c'est un peu bizarre d'enchainer ces deux phrases. Dans la première, tu parles de manque d'ingéniosité. Dans la seconde, tu parles d'un système ingénieux utilisés par la plupart des ingés-sons aujourd'hui qui permet effectivement de compenser les défauts d'un système. C'est à peine contradictoire.
On a évoqué dans ce fil le caractère non linéaire du son perçu derrière des bouchons d'oreille,et de la règlementation sur le niveau du bruit en passant de 105 à 102 max. Un concert symphonique dépasse parfois les 110 db sans danger pour les oreilles. Le message musical est différencié et clair et vos oreilles n'en souffrent pas.
Désolé, mais tu racontes encore des bêtises. Attention de ne pas confondre niveau crête et niveau moyen. Si un concert symphonique avait un niveau moyen de 110dBA, il serait dangereux pour les oreilles tout autant qu'un concert de rock au même niveau. Par contre, un message musical qui a un niveau moyen modéré mais des crêtes élevées est effectivement sans danger pour les oreilles (dans une certaine limite évidemment). Ce n'est pas intrinsèquement lié au type de musique ni à la sonorisation, c'est lié aux choix de mixage, à des considérations mercantiles d'en mettre "plein les oreilles", de couvrir un bruit ambiant élevé, etc. C'est une question de choix faits par des êtres humains. Ces mêmes êtres humains qui pourraient faire d'autres choix avec exactement le même matériel.
Je serais aussi très heureux que l'on m'indique un concert etc.
A une époque, j'assistais à 3 ou 4 concerts à niveau modéré par semaine... C'est moi qui faisait le son.
Personnellement, ma zone de confort est vers 80-85dBA, ce qui est largement en dessous des pratiques actuelles. Quand j'entends des mecs se plaindre qu'avec 102dB on ne peut plus jouer, je me marre.
La question des niveaux sonores est très pertinente. Il y a plusieurs sujets qui en parlent. Il y a aussi un sujet sur la baisse de la règlementation, et y'a plein de gens qui y sont plutôt favorables.
Mais encore une fois:
- ce n'est pas une question technique, c'est une question humaine
- ce n'est pas que la faute de l'ingé son. Dans une grosse orga, l'ingé son est aussi un employé qui fait ce qu'on lui dit. Dans une petite salle, le son acoustique d'une batterie ou d'un ampli guitare est un vrai problème. Ca m'est déjà arrivé de me prendre la tête avec un spectateur qui trouvait que je mixais trop fort. Je lui ait expliqué que les amplis guitares ne passaient pas en façade, et que le son trop fort, c'était les musiciens qui l'envoyaient. Dans ce genre de cas, utiliser un baffle pour chaque instrument ne change absolument rien à l'histoire. Si les mecs sur scène n'ont le groove qu'en tapant comme des brutes et amplis à fond, ça sera trop fort et puis c'est tout. C'est ENCORE une question humaine, pas une question technique.
[ Dernière édition du message le 20/10/2018 à 19:57:53 ]
Clazik
"m'est déjà arrivé de me prendre la tête avec un spectateur qui trouvait que je mixais trop fort. Je lui ai expliqué que les amplis guitares ne passaient pas en façade, et que le son trop fort, c'était les musiciens qui l'envoyaient. Dans ce genre de cas, utiliser un baffle pour chaque instrument ne change absolument rien à l'histoire. Si les mecs sur scène n'ont le groove qu'en tapant comme des brutes et amplis à fond, ça sera trop fort et puis c'est tout. C'est ENCORE une question humaine, pas une question technique."
Je comprends bien. Et on ne peut rien y redire. Le maillon final c'est le spectateur, et peut-être qu'un concert bruyant sera une source de plaisir pour les uns et de désagrément pour les autres...
Vous me condamnez car j'aime entendre clairement ce que les gars jouent sur scène. Il me faudrait un ingé son pour tenter l'expérience au réel. Le problème de ces notions est la volonté affirmée de ceux que je mets en cause de se cacher derrière le "ça va bien comme ça" Et si tu as raison, prouve le d'abord ! Au prochain concert, vous mettez une grosse enceinte large bande pour la basse, et une autre pour la batterie, et puis, vous me direz sincèrement si il n'y a pas de différence. Rien que cela.
"Ce n'est pas intrinsèquement lié au type de musique ni à la sonorisation, c'est lié aux choix de mixage, à des considérations mercantiles d'en mettre "plein les oreilles", de couvrir un bruit ambiant élevé, etc. C'est une question de choix faits par des êtres humains. Ces mêmes êtres humains qui pourraient faire d'autres choix avec exactement le même matériel.
Bien reçu et compris.
"Réciproquement, pourquoi ne pas les combiner sur un même transducteur adapté aux fréquences mises en jeu ? Ne gagneraient-ils pas en cohésion d'être associés ? Ou encore, que gagneraient-ils en clarté d'être séparés ?"
Voilà la question de fond. Mon impression nette est qu'ils doivent être séparés : mais je n'ai trouvé aucune étude sur le sujet qui irait dans la confirmation ou l'infirmation de cela car c'est une question de ressenti. Il en est ainsi des mythes sur l'acoustique. Exemple : on a longtemps cru que les basses ne devaient être reproduites qu'avec de gros HP. Phil Jones a démontré que la reproduction correcte des transitoires sans interférence était plus important pour la qualité du résultat. Et il a fabriqué des baffles pour guitare basse avec de tous petits HP mais nombreux, très lourds, car le poids et la taille de l'aimant sont des élément décisifs. Pareil pour les théories fumeuses qui font croire à une reproduction correcte des infras dans un faible volume, ou les résistances sur les câbles...
Je ressens dans vos explications et vos réponses un besoin d'avoir raison. Ce n'est pas mon but. Je constate le caractère très m....que de la grande majorité des prestations, et offre une solution d'y remédier. Faites l'expérience. Cela fait tant d'années et tant de spectacles dans "votre" configuration et dans la mienne que cela me parait axiomatique. C'est évident que des messages exigeant de la puissance et des montées ne puissance instantanée doivent être séparés. Et ce n'est pas faute d'avoir cherché ! Personne ne peut donner la définition scientifique d'articulation, de clarté, d'intelligibilité. Beau jeux pour les fanfarons de ce post de me demander de les définir ! C'est subjectif. Mais de là à considérer que je ne comprends rien et que cela n'est pas un problème technique, cela me fait penser à ce coureur cycliste qui était drogué à l'insu de son plein gré. ET puis, s'il vous plaît, arrêtez de sortir une phrase du contexte pour ratiociner.
Sinon, je peux faire pareil :
"c'est de l'acoustique dans des tuyaux, pas spécialement applicable à une salle de spectacle."
Et je peux alors vous objecter que c'est bien ce qu'on entend dans la plupart des salles de spectacles ! Un son qui sort d'un égout. Des rats qui se battent, un égoutier perdu qui appelle à l'aide ?
Le son n'est pas linéaire : il se déplace en fonction de la température de compression décompression des ondes. Et plus on augmente les puissances, plus on agit les fréquences graves, plus le phénomène est quantifiable.
Problème humain : 100% d'accord
Que les ingé-son n'y soient pour rien : moins d'accord.
Et, une fois de plus, les communistes achètent l'Humanité plutôt que minute, et quand vous avez un marteau, tout aura une tête de clou. Donc j'ai compris que vous n'êtes pas encore prêts pour admettre la réalité et tenter d'autres solutions. Dommage.
Merci de vos combatives réactions. J'ai beaucoup appris. J'émets le vœux que vous réfléchissiez. Un excellent ami, décédé depuis certain temps affirmait que les spécialistes, quand ils se trompent, le font beaucoup plus profondément que le commun des mortels.
Benou (Macrocosme)
Je lui ait expliqué que les amplis guitares ne passaient pas en façade, et que le son trop fort, c'était les musiciens qui l'envoyaient
Dans ce cas tu positionnes les baffles à cour et jardin tournés vers le centre du plateau, problème réglé. Et en plus pas besoin d'envoyer de gratte à balle dans les retours...
Dr Pouet
Vous me condamnez car j'aime entendre clairement ce que les gars jouent sur scène.
Heu non. Moi aussi j’aime beaucoup entendre clairement ce que les gars jouent sur scène !
Mon impression nette est qu'ils doivent être séparés : mais je n'ai trouvé aucune étude sur le sujet qui irait dans la confirmation ou l'infirmation de cela car c'est une question de ressenti.
Voilà. C’est juste une impression.
Alors face à un truc qui est régulièrement testé avec satisfaction, il faut des résultats d’expériences et une théorie un peu costaude. Sinon c’est comme prétendre que la terre est plate.
oboreal
Pour citer quelques problèmes communs qui expliquent que parfois, le rendu n'est pas à la hauteur :
- L'acoustique du lieu est mauvaise (à mon avis c'est la cause d'au moins 50 % des concerts où le son est mauvais). Dans ce type de contexte, l'ingénieur du son sauve les meubles s'il est bon et que tous les autres paramètres sont au vert mais le son ne sera jamais réellement bon.
- Les musiciens ne maitrisent pas leur son. C'est probablement le plus répandu. Ça va du chanteur avec une voix hyper agressive au batteur dont la frappe est totalement inconstante, en passant par le guitariste ou le bassiste qui ne savent pas régler leur ampli et jouent trop fort... Quand tu accueille des groupes en tant qu'ingé, il arrive fréquemment, dans une même soirée, sur un même système son d'avoir un son HIFI proche d'un album, et un son à peine acceptable juste parce qu'un groupe sonne bien et l'autre non...
- De mauvais choix techniques. Souvent des choix de micro inadaptés. Par exemple, le joueur de oud de mon groupe a un micro miniature DPA qui sonne superbement en solo ou sur des scènes avec un faible niveau sonore, mais utilisé avec mon groupe dans lequel il y a une batterie et une trompette, sa sensibilité fait qu'il reprend autant la batterie que le oud et pourrit le son de tout le groupe. A l'inverse, l'AKG C411 qui est un micro beaucoup moins fin dans la restitution ne capte que le oud et donne du coup un rendu global bien plus clair et défini. Ce cas de figure est vraiment très répandu, surtout dans les petits groupes qui n'ont pas d'ingénieur du son attitré.
- Un manque de temps : les balances pour un live vont souvent très vite. L'ingé son a moins d'une heure pour régler le son de tous les instruments, corriger les problèmes de résonance, ajuster les effets comme il se doit, et régler les retours pour chaque musicien sans provoquer de larsen ni trop détériorer le son façade. Et ça c'est quand tout va bien... Des balances écourtées ou non faites parce qu'il y a eu un souci organisationnel, sur des grosses soirées ou des festivals ça arrive tout le temps...
Un mauvais système de diffusion, inadapté à la jauge et au style de musique ou mal calibré, cela arrive aussi fréquemment sur les petits concerts et c'est effectivement très problématique.
En revanche, quand les musiciens sont bons et maitrisent leur son, que l'acoustique est correcte, que les choix techniques sont cohérents, qu'on a pu faire de bonnes balances et que le système de diffusion est de qualité alors le son sera bon. Mais il faut bien garder en tête qu'on parle ici probablement d'à peine la moitié des concerts "pro". Reste au spectateur à sélectionner les lieux où il va voir les concerts, parce que comme l'a bien dit Dr Pouet, si on va déjà dans un lieu avec une bonne acoustique, un bon système de diffusion bien calibré et une organisation solide, on minimise grandement les risques de se retrouver avec un son pas top pour peur que le technicien et les musiciens qui jouent soient bons.
Bref, ta préoccupation de la répartition des sources sur différents HP est extrêmement marginale sur la qualité qui sera finalement perçue par l'auditeur. J'ajoute qu'elle pose aussi de nombreux problèmes de mise en oeuvre, ne serait ce que pour disposer correctement les hauts parleurs dans l'espace pour garder une image sonore cohérente, sans que ce soit moche ou que ça produise trop de son parasite sur le plateau.
[ Dernière édition du message le 20/10/2018 à 23:33:37 ]
Spacionot (ex Cola Verde)
[ Dernière édition du message le 20/10/2018 à 23:35:21 ]
Jimbass
Il me faudrait un ingé son pour tenter l'expérience au réel.
Je te suggère de te rapprocher d'Augmented Acoustics. C'est des copains, et ils développent un super système de "concert hi-fi", sur lequel tu peux personnaliser le volume, le mix, et l'EQ du son d'un concert. Ca répond à une bonne partie de tes préoccupations (mais avec une méthode qui n'a rien à voir). J'ai pu tester, ca fonctionne et c'est réellement bluffant.
https://fr.audiofanzine.com/augmented-acoustics/news/
Mon impression nette est qu'ils doivent être séparés : mais je n'ai trouvé aucune étude sur le sujet qui irait dans la confirmation ou l'infirmation de cela car c'est une question de ressenti.
Il faudrait des infos un poil plus factuelles pour convaincre la profession de changer ses pratiques, pas seulement ronchonner sur un forum.
Je ressens dans vos explications et vos réponses un besoin d'avoir raison. Ce n'est pas mon but. Je constate le caractère très m....que de la grande majorité des prestations, et offre une solution d'y remédier. Faites l'expérience.
Pour l'instant tu offres de l'"impression" et du "ressenti".
Pourquoi ne pas organiser une démo de ta méthode ?
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts
TomA SL
Clazik
Ce concept va au-delà du rêve : laisser le spectateur libre de son choix acoustique.
J'ai toujours joué dans de trop petites formations avec des sonos exclusives pour les voix, et une batterie jazz, plutôt discrète,et son ampli dédié, pour pouvoir mettre en œuvre une démo convaincante. Et puis il y a des jours avec et des jours sans. Il faudrait un grand concert pour cela. Et plus je vieillis, moins je joue fort...
Merci aussi Oboreal, ta mise en perspective est impressionnante. Tout est dit.
Je regrette presque d'avoir été aussi vache. J'ai fait un Ctrl C de ton texte et le garde en mémoire pour les jours où je devrais fuir un mauvais concert, et ne plus pester inutilement. Ce que je lis c'est que quand le son est m...ique, l'ingé son en est conscient, et que c'est pas de sa faute, et le fait de séparer les voies de sortie, même si cela pouvait s'envisager, n'est que marginal.
Je ne regrette toutefois pas de vous avoir provoqué, car je relis le fil avec plaisir et il est bourré d'informations.
alphacentaury
Mais c’est vrai qu’il serait loin d’etre Idiot d’imaginer un consortium de manufacturers hardware avec par exemple une table de mixage dont chaque tranche est d’une marque différente, avec son étage d’entree Son ampli EQ et sa compression différente de celle des autres. Mais à qui reviendrait la sortie master ? Chacun des constructeurs voudrait avoir le dernier mot.
Ce genre de délire est possible dans le modulaire en architecture ouverte mais pas à ma connaissance sur les machines (de vagues partenariats pour les effets numériques mais pas pour chaque étage d’entrée ou de sortie). Quelque chose à creuser peut être pour l’avenir du west coast industrialisé en une machine avec un gain de place ? Ça laisse songeur .
clem B- software to hardware in my wishlist
[ Dernière édition du message le 21/10/2018 à 02:23:44 ]
Anonyme
Mais c’est vrai qu’il serait loin d’etre Idiot d’imaginer un consortium de manufacturers hardware avec par exemple une table de mixage dont chaque tranche est d’une marque différente, avec son étage d’entree Son ampli EQ et sa compression différente de celle des autres. Mais à qui reviendrait la sortie master ? Chacun des constructeurs voudrait avoir le dernier mot.
Format API 500... Il existe des consoles basées sur ce format. Je me vois mal me trimballer une 32 canaux avec ce format.... Poids prix... Etc.
Je tourne beaucoup avec des groupes en tant qu ingé son. Les principaux problèmes, très bien expliqués par oboreal, sont toujours les mêmes... L acoustique du lieux, sono calculée trop juste avec un manque puissance ( pas pour jouer plus fort mais pour avoir une bonne marge avant distorsion)... Une sono bien réglée à l' eq est primordiale. La console peut aussi être une source de problème, des mauvais préamplis, des eq qui pourrissent le son, plus qu il ne lameliorent.Pour ma part j emmène mon set de micros et di en tournée. Ainsi j ai une constance d un soir à l' autre.
Les paramètres qui ont une influence et qui sont indépendants de la volonté de l Inge le lieux et la sono font que parfois il faut sauver les meubles... Sincèrement je me vois mal trimbaler une sono pour chaque instrument... Avec 32 canaux utilisé il me faudrait un camion et des heures de montage pour un résultat sûrement bof. Il faut aussi de la place pour monter tout ça.... ... Bref très très loin de la réalité.
Anonyme
- De mauvais choix techniques. Souvent des choix de micro inadaptés.
J'ai été voir le groupe de jazz gogo-penguin semaine dernière, et j'ai halluciné de la différence qualitative sonore entre leur première partie et eux même.
Première partie, le son était 20 fois trop fort, brouillon, bordélique, à la ramasse. Sans déconner on aurait dit un concert de métal d'ados, sonorisé par Gégé juste avant qu'il aille à la convention Haute-marnaise sur Johnny Halliday.
L'acoustique du lieu était à rayer de la liste des suspects, c'était salle Poirel à Nancy, qui a une acoustique irréprochable.
Du coup, déformation professionnelle oblige, j'ai maté leur matos : j'avoue avoir pas bien compris le choix de micros à rubans sur la batterie pour un concert, additionnés par des micros statiques large membrane (des AKG 414) placés bien peu judicieusement (bien trop proches de certains éléments, et utilisés en lieu et place de micros dynamiques).
La batterie avait un son qui bouffait absolument tout le reste, impossible de dustinguer la moindre note du sax, qu'on entendait uniquement parce que ça crache, et que le son non amplifié passait mieux que le son amplifié...
Ensuite sont arrivés les gogo-penguin, avec du matos totalement académique : micros cigares qui m'ont semblé être des AT 4041 sur le piano, en OH batterie, quelques dynamiques ici et là, et le son réglé a minima...
Clazik
Dans un premier temps vous allez passer le son des deux instruments mélangés dans vos deux baffles, puis avec le même niveau sonore,(db mesurée svp) vous allez faire passer chaque instrument dans un baffle séparé.
Et si vous n'entendez pas la différence, je ne peux rien pour vous, le problème c'est bien vos oreilles.
J'ai convié mes amis à écouter cette manip : tout le monde, musiciens, mélomanes ou cyclistes, ils entendent tous une NETTE différence.
Je rappelle ici que j'ai bien compris que le son d'un concert est le résultat de très nombreux problèmes que doit gérer l'ingé-son, et l'on m'a reproché que je n'avais que des impressions à vous opposer et pas de preuve. Maintenant si. J'attends donc vos retours. ET faites bien écouter à d'autres que vous, qui avez des idées fixées par des années de pratique. Ma thèse est qu'il ne faut jamais solliciter un même transducteur
pour des impulsions voisines à fortes transitoires ( kick et basse ou même clavier ) Encore une fois, je parle d'une interférence que produit le mélange des instruments dans les fréquences basses, celles où il faut le plus de puissance.
TomA SL
Anonyme
LeFourmilier
Effectivement le son soit être spatialisé pour ne pas que les fréquences se rentrent dedans.
Maintenant pour suivre ton idée, matériellement, qui peut faire passer chaque instrument dans une baffle séparée ?
Anonyme
Anonyme
https://www.dbaudio.com/global/en/applications/other-applications/the-new-front-of-house/
https://fr.audiofanzine.com/sono/forums/t.663405,d-amp-b-soundscape.html?q=soundscape
Will Zégal
Clazik, je ne suis pas ingé son, mais musicien. Mais je choppe depuis toujours toute occasion de me former et d'étendre ma culture technique (comme musicale). J'étais donc il y a quelques semaines à des journées de formation organisées par un important prestataire, distributeur et loueur, formations en partie dédiées aux nouveaux équipements qu'il a acquis.
Je me suis donc retrouvé en compagnie d'ingés sons, dont une bonne partie qui m'avaient auparavant sonorisé et fort bien. Il y avait différents ateliers portant sur des sujets aussi variés que les nouveaux micros HF numériques, le son en réseau, le MIDI en réseau, le fonctionnement de consoles, les enceintes colonne, les traitements acoustiques éventuellement applicables au contexte scénique, le test de systèmes de diffusion...
Certains ateliers étaient animés par des représentants des constructeurs du matos, d'autres par des ingés sons ou acousticiens qui étaient parfois eux-mêmes stagiaires dans d'autres ateliers. Tout faisait l'objet de questions, d'échanges, de discussions, parfois de désaccords sur les méthodes. C'était un peu vertical et surtout très horizontal.
J'ai passé une partie de l'après-midi à essayer des systèmes de diff sur le parking de la boîte. Avec les ingés sons présents, on a essayé plein de trucs, changé des configurations, testé à faible et forte puissance, en proximité et au loin, essayé différents réglages de filtrages, de puissances de caissons, d'orientation des enceintes, tenté des trucs pas prévus par le constructeur pour voir ce que ça donnait, etc
Tout ça avec des échanges où les gens tombaient d'accord et d'autres fois pas. J'ai vu notamment un désaccord conséquent sur une question qui m'a semblée très théorique (j'avoue que ça dépassait largement mes compétences) entre deux ingés sons que je sais aussi bons et efficaces l'un que l'autre puisqu'ils avaient sonorisé mon groupe avec le même talent. Ils n'en discutaient pas moins et échangeaient leurs arguments de façon humble et avec écoute réciproque, ce que tu ne fais pas.
Donc, ta vision des ingés sons autistes, bloqués sur des certitudes ou voulant faire LEUR tambouille sans recherche du meilleur résultat possible, non seulement elle est insultante pour la profession, mais elle n'est que le fruit de tes propres préjugés et d'une ignorance crasse du milieu.
Elle est forcément vraie pour quelques mauvais, comme il en existe dans toutes les professions. Mais la réalité est que le domaine du son et notamment en live a énormément évolué et évolue énormément et que les ingés sont en permanente formation, remettent à niveau leurs connaissances, sont attentifs aux nouvelles techniques, etc. Bref, sont tout sauf des gens campés sur leurs certitudes et ronronnant dans leurs habitudes.
Tu as le droit d'avoir tes petites certitudes ne reposant sur rien. Tu as même le droit d'écrire des grosses conneries techniques sur des forums, mais par pité, fais preuve d'un peu de respect envers des gens que tu ne connais pas et que tu juges d'une place, avec un état d'esprit et des compétences qui ne te donnent aucune légitimité pour le faire, bien au contraire.
Si tu trouves le son majoritairement mauvais en live, pose toi la question du type de concerts que tu vas voir et dans quels lieux. Pour ma part, je ne vais par exemple jamais à des grands concerts en salle (type Bercy) pour cette raison et quand je vais voir un concert dans une halle, je ne m'attends pas à ce que le son soit bon.
Clazik
Traumax
puisqu'il ne s'agit pas du même message
Dans un monde ideal et fantasmé, tu aurais raison. Dans la vraie vie, la repisse du plateau, rien que dans les mics de la batterie, donne raison a jaggi.
Ce que tu expérimentes avec deux pistes enregistrées n'a rien a voir avec les conditions d'un plateau live. Faut vraiment jamais avoir foutu les pieds sur une scène pour pas le voir.
Chris Kazvon
Edit: Traumax a tué le lol de mon post en intercalant sa réponse
Chris Kazvon
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[ Dernière édition du message le 23/10/2018 à 08:59:06 ]
Clazik
En tant que musicien, seulement 20 ans, avec la même exigence. séparer.
En tant qu'ingé son, jamais. C'est peut-être là le problème.
à bout d'argument, toujours une phrase blessante.
Alors, à mon tour : quand on montre la lune, l'idiot regarde le doigt.
Si l'expérience est reproductible sur bande, elle est encore plus évidente en live.
Mais surtout n'essayez pas !
Traumax
Si l'expérience est reproductible sur bande, elle est encore plus évidente en live.
Non, en fait.
Benou (Macrocosme)
https://agi-son.org/nl/ok-pour-un-decret-son-qui-ne-mette-pas-la-scene-ko-45
ça regroupe un paquet d'acteurs du milieu et y a même une pétition sur change.org.
En tant qu'organisateur d'un festival (et aussi à la régie en accueil) l'application stricte de ce décret me file des sueurs froides. Et pourtant on est très gentils sur la diff...
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