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réactions à la news La nouvelle génération du MIDI se confirme

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Sujet de la discussion La nouvelle génération du MIDI se confirme
Matériel MIDI
Ce pourrait bien être l’un des sujets les plus discutés et commentés dans les allées du NAMM 2019, nous parlons du MIDI 2.0.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'une news pour ce produit. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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Citation de alex.d. :
Une négociation, ça suppose du bidirectionnel, donc un connecteur forcément différent du MIDI 1, non ?


On a tous eu le cas de périphériques MIDI qui exigeaient une connexion IN et OUT pour passer en mode handshake. Le connecteur DIN historique ne fait là rien à l'affaire, il en faut juste deux.

« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)

42
Citation de ZeeByeZon :

La norme MIDI spécifie que tu ne peux relier un câble que d'un out à un in, pas de câble en Y.
Lorsque tu chaînes des device, tu dois utiliser le MIDI thru, qui se connecte APRES l'optocoupleur. Il réamplifie donc le signal.

Tout à fait.
Pourquoi?
Que se passe-t-il si on fait un câble en Y?
Disons que les optocoupleurs sont identiques (d'ailleurs la norme va jusqu'à conseiller un modèle).

Les deux IN sont en parallèle, l'émetteur doit donc être capable de sourcer deux fois plus de courant pour transmettre les mêmes données.
Rien que ça, d'un point de vue technique, ça devrait te faire grincer des dents.

Citation de ZeeByeZon :

Ce principe fonctionnerait de la même manière sans optocoupleur.

Non.
J'y viendrais après, commençons par:

Citation de ZeeByeZon :

L'intérêt de l'optocoupleur est bien d'éviter les boucles de masse. C'est tout. Et c'est déjà bien nécessaire :-D

D'une part, la liaison MIDI n'est très probablement pas la seule liaison entre les appareils, l'isoler ne garantit donc aucunement qu'on élimine les potentielles boucles de masse.
On doit concevoir un appareil sans connaître le contexte exact de sa mise en oeuvre (l'installation particulière de chaque utilisateur final).
Spécifier l'optocoupleur pour éviter les boucles de masses revient, en gros, à ne pas résoudre un problème dont on ne sait pas s'il existe.
D'un point de vue ingénierie, on a vu plus efficace.

Revenons au second point:
Citation de ZeeByeZon :

Ce principe fonctionnerait de la même manière sans optocoupleur.

Pourquoi c'est faux?
Parce que, tout simplement, sans optocoupleur on se trouve avec une architecture où tous les récepteurs se trouvent en parallèle.

Pour N appareils, on a, de fait, un câble en Y à N branches, ce que la norme interdit, et pas pour rien.

Dans cette configuration, l'émetteur devrait donc être capable de sourcer suffisamment de courant pour une charge arbitraire (on ne peut pas présumer de comment l'utilisateur final va brancher son installation).
Si le but est de faire adopter un nouveau protocole par l'industrie, commencer par lui dire qu'elle ne pourra pas faire de budget de puissance pour dimensionner ses alimentations n'est pas la meilleure façon de procéder.
Avec les optocoupleurs, on garantit que chaque sortie (OUT ou THRU) ne devra fournir que le courant nécessaire à la communication avec un et un seul récepteur.
Du coup, on peut dimensionner convenablement les alimentations, et on garantit que, si la longueur des cables est correcte pour le baudrate spécifié, il n'y aura pas de perte de données.

Resistance is not futile... it's voltage divided by current

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Pour une raison ou pour une autre, cet optocoupleur fait partie de la norme midi actuelle. Je serai curieux de voir ce qu'on a (ou aura) dans le norme 2.0.
44
x
Hors sujet :

Pour en finir quand même avec cette histoire de photocoupleur, relisez la spec:


Citation :
To avoid ground loops, and subsequent data errors, the transmitter circuitry and receiver circuitry are internally separated by an opto-isolator


Il apparaît donc que vous aviez tous les deux raison...

45
citation: y'a un truc que je comprend pas c'est 32 bits pour les CC avec le même nombre de valeurs (128) comment ca peut marcher ça ?!

Je dis peut-être une grosse couennerie, est-ce que ça ne serait pas possible que le midi2 gère des pas intermédiaires (subdivisions) entre les 128 valeurs? de sorte qu'on garde les 128 en midi1 , et on passe à plus fin avec le midi2.
Avis des spécialistes?

...non, rien....

46
C’était une proposition pour passer les CC en 14 bits il y a quelques années.
Le byte fort est lu par tout le monde et, au niveau du device, on peut choisir d'utiliser ou non le byte faible pour ajouter de la précision entre les valeurs du byte fort.

La spécification de MIDI2 n'est pas encore publique (réservée aux membres de la MMA, mais un draft trainait sur gdocs il y a encore quelques mois, je vais essayer de retrouver le lien), on aura les réponses a ces questions dans quelques semaines/mois.

Resistance is not futile... it's voltage divided by current

[ Dernière édition du message le 24/01/2019 à 07:03:46 ]

47
CC en 32 bits c'est parfait ! Plus d'effet escalier sur le cutoff, ça c'est top !
Après j'éspere également, qu'il vont augmenter les nombre de piste midi, parce que 16... C'est un peu limite des fois, si tu te met 4 pistes de drum, ben ya plus que 12 autres pistes... Ca se fait, mais bon... J'espere que ça va être augmenté aussi.
Et j'espere également un nouveau connecteur à la gameboy d'autrefois, ou du type des ports usb des imprimantes, ou encore mieux, qu'on garde ce bon vieux cables midi un truc facile à brancher, increvable parce que le mini jack qu'on voit arrivé, ya mieux quand même et le port micro usb c'est pas top non plus...

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Citation de yoyz2k :
CC en 32 bits c'est parfait ! Plus d'effet escalier sur le cutoff, ça c'est top !

En supposant que les constructeurs aient une meilleure résolution en interne. Les DSI utilisent déjà ~160 valeurs différentes en interne pour le cutoff, et non directement 127. Avec un MIDI 2 sur 32 bits, ils utiliseront sans doute encore leur encodeur à 160 valeurs possibles. Chez Moog, sur le Minitaur en tout cas, on peut déjà dépasser 127 valeurs différentes en MIDI avec les NRPNs.
Bref, dans le problème des escaliers sur le cutoff, le MIDI est loin d'être le facteur limitant.
49
160 c'est mieux que 128.
Sur les xxxlogue de Korg, il y a bien plus de valeurs que ça (ils sont peut-être déjà sur 32 bits) en interne.

[ Dernière édition du message le 24/01/2019 à 14:46:42 ]

50
Citation de alex.d. :

Chez Moog, sur le Minitaur en tout cas, on peut déjà dépasser 127 valeurs différentes en MIDI avec les NRPNs.
Bref, dans le problème des escaliers sur le cutoff, le MIDI est loin d'être le facteur limitant.


Ouais, mais les NRPN, c'est juste pas du tout pratique aujourd'hui, donc pour moi ça compte pas.
Au final, même quand j'utilisais un PC, j'ai fini par plus les utiliser, car trop chiant.
Pour moi le midi, c'est les CC, les MMC et la CLOCK. Le reste, c'est de mon point de vue du bricolage.

Citation de alex.d. :

Les DSI utilisent déjà ~160 valeurs différentes en interne pour le cutoff, et non directement 127. Avec un MIDI 2 sur 32 bits, ils utiliseront sans doute encore leur encodeur à 160 valeurs possibles.


La dessus, je comprend pas l'idée... Si tu as un potentiomètre, c'est analogique, et du coup, se retrouver avec un echantilloneurs à 160 valeurs, c'est... La plus part des microcontrolleurs sont capable d'avoir des ADC à 10, 12 bit, du coup le 160, ça doit être la puce pas chère qui te permet de placer plein de potard et pouvoir chopé leur mesure.
Ouaip, dans ce cas, ça va surement resté cette limitation.

Après dans un environnement full soft, ya aucune raison qu'il puisse pas en tiré parti direct et donc d'avoir des millions de valeurs entre disons 64.001 et 64.999, ce qui sera déja bien top pour résoudre les escaliers et avoir du super précis et le faire très très lentement comme un lfo !

[ Dernière édition du message le 24/01/2019 à 15:59:45 ]