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Synthés analos : les mals aimés !

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Sujet de la discussion Synthés analos : les mals aimés !
Et si on se penchait un peu sur toutes ces machines dont on ne parle pas beaucoup ?
Pas fashion ou sans boutons, avec un look + ou - approximatif, ils rendent pourtant de fiers services...

Fanas de Poly 61, JX..., Alpha Juno, Trident, Poly 800, Sixtrack, Matrix 6 ....
MANIFESTEZ-VOUS !!!
Faites éclater au grand jour leurs qualités méconnues !!!!! :8)
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Hors sujet : 250 euros en frais d'envoi c'est cher mais il a choisi le mode "express" si on choisi un envoi normal le prix diminue fortement.

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Hep! les fondus frénétiques désoeuvrés!
On continue ici:
/synthe-analogique/forums/t.244604,synthes-analogiques-les-raretes.html

:P:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Citation : Je prendrais plutot exemple sur nos amis allemands qui ont toujours produits beaucoup de synthés DIY, la mode vintage est bien moins présente chez eux , car ils n'ont jamais laissé tombé l'analo pour du tout numérique , comme les blaireaux que nous sommes ...triplelol...ça c'est les dégats de l'éllitisme et le fascisme de l'ircam mais c'est une autre histoire...


Citation : Oh excusez moi , j'aurais dut parlé de l'éllitisme nauséabond et la fermeture intellectuelle de l'ircam ... je vous expliquerai pourquoi un jour et en quoi ils ont fait que les français ne produisent pas ou peu de synthé analo ...



C'est qui ce type ? "Ellitisme nauséabond, fascisme, fermeture intellectuelle de l'Ircam", allons donc. J'ai eu la chance de faire un stage de 40 jours à l'Ircam en 1981, j'ai plutôt l'impression que cela m'a ouvert l'esprit, titillé ma curiosité. Et si j'aime le tout numérique pour ses possibilités, ses contrôles, j'aime bien aussi le hardware et mélanger tout ça. Et si j'écoute Pierre Boulez ou Xénakis, j'aime toujours autant mes vieux groupes de Rock Allemand et Marquis de Sade sans oublier Jerry Lee Lewis qui s'exprime avec un seul piano.

Sinon, bravo à dajhne pour ce thread plutôt sympa.
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"Harrau sur l'art officiel!" est une posture qui correspond à ce que je pense en général (voir la catastrophe de la politique d'état dans l'acquisition d'oeuvres plastiques contemporaines...du terrorisme intellectuel ni plus ni moins).

Je suis un assidu de l'émission De Cécile Gilly sur France-culture (qui invite chaque semaine un compositeur à venir parler en détails de son travail, j'aime pas juger sans savoir, et la dame est intelligente...), et je ne peux que constater qu'en musique aussi chacun met ses pas dans ceux de Papa Boulez, Papa Henry ou Papa Xenakis :roll: , et que les surprises, ne serait-ce qu'esthétiquement parlant (on n'est pas des spécialistes, hein...) sont fort rares! :frown:

On a compris depuis longtemps que les pontifes d'aujourd'hui, et ce dans tous les domaines, ne sont autres que les avant-gardistes d'hier... :??:
Bien peu de réel et pur amour de l'art et de l'expression dans dans ces acharnés de la Karrière...
Personnellement, ma dernière véritable émotion musicale, pour ce qui est du comtemporain, c'est la découverte dans les 90's des musiques composées en quasi secret dans l'ex-bloc soviétique (pays Baltes, Pologne, Géorgie, Russie, Biélorussie...), avec une mention spéciale pour Penderezski et Arvo Part.
Depuis, nada...(à part "Nous n'Avons Fait que Fuir", de Noir Désir, que je place à la même altitude que les sus-cités ( :furieux: SSSSSSACRILEEEEGE!)


C'est pourquoi j'attends avec impatience depuis maintenant plusieurs mois la démonstration du Monsieur à propos du probable terrorisme de l'IRCAM... :roll:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Citation : Bien peu de réel et pur amour de l'art et de l'expression dans dans ces acharnés de la Karrière...


Bon, je pense que ce n'est même pas la peine de discuter tant ceci me rappelle l'anathème que l'on avait jeté sur moi à l'issue de mon stage à l'Ircam - moi modeste compositeur de musique électroacoustique mais aussi de rock - les sbires de l'atelier musical du Nord-Pas-de-Calais. A l'époque, ils étaient pro-Xénakis, alors un type qui sortait de l'Ircam, beeeurk... Le problème, c'est que je connaissais Xénakis, via Maurice Fleuret directeur du Festival de Lille, qui était bien plus ouvert que ses affidés. Et qui, c'est vrai, n'avait pas les moyens de l'Ircam.
On rencontrait quand même dans le sous-sol de l'Ircam des gens du rock et du jazz, je pense à Georges Lewis ou à Franck Zappa.
Donc quand je disais que ce n'est pas la peine de discuter, c'est que manifestement il ne peut pas y avoir accord sur la chose musicale. Je ne vois pas comment te faire comprendre - en regard de ce que tu écris : "émotion musicale avec Noir Désir" (qui ont du Talent) - que je puisse avoir du plaisir en écoutant, en découvrant sur scène la partition du "Marteau sans Maître", d'assister à la création en 1981 de "Répons", du traitement en temps réel des instruments solistes, notamment du piano partant en une myriade de sons cristallins. Comment faire comprendre le bonheur d'avoir été l'espace d'un trop court instant aux commandes - avec un assistant - de la fameuse 4X qui en puissance sonore réduit tous les analos au stade d'un jouet ?
Mon esthétique, mon plaisir musical, passent par des gens comme Xénakis, Boulez, Murail, Durieux, Cage, etc... Ce qui ne m'empêche pas aussi d'aimer le jazz - plutôt free, j'en conviens - le rock, du basique à la Chuck Berry - je suis guitariste - au rock actuel en passant par l'underground. Bref, j'ouvre grand mes oreilles et je ne jette pas d'anathèmes. Ce qui,a priori, en regard de ton dernier post, n'est pas ton cas. Je comprends parfaitement que l'on ne puisse pas aimer Boulez ou Xénakis, mais de là à s'entendre dire "terrorisme intellectuel" autour de compositeurs majeurs, il y a une condamnation qui me hérisse le poil.
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La vraie ouverture d'esprit c'est considérer que les autres peuvent etre fermés.

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Citation : Sinon, bravo à dajhne pour ce thread plutôt sympa



... ;) merci, c'est gentil... mais les derniers posts sont fort éloignés du sujet, n'est-il pas ?
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Hors sujet : Je ne parlais que de la posture des suiveurs, et non de la valeur des compositeurs cités que j'apprécie (en particulier Cage d'ailleurs, les autres me paraissent assez "datés" d'une époque où selon moi l'on s'occupait beaucoup trop du message "politique" de l'art, et où il s'agissait parfois trop de "faire école"...bref...).
Et d'ailleurs, parlons plutôt de la valeur des oeuvres, non?

Citation : qui était bien plus ouvert que ses affidés


C'est souvent là, j'en conviens, que le bât blesse: les sous-fifres, qui ne sont pas à l'origine de la chose (qui souvent les enthousiasme sincèrement, n'en doutons pas), et ne s'en remettent pas, cherchent tout de même leur place en son sein, et commence le cirque des influences, orthodoxies et anathèmes (pour le coup... :??: ), manoeuvres et autres prébendes...
Beurk!

Citation : d'assister à la création en 1981 de "Répons", du traitement en temps réel des instruments solistes, notamment du piano partant en une myriade de sons cristallins. Comment faire comprendre le bonheur d'avoir été l'espace d'un trop court instant aux commandes - avec un assistant - de la fameuse 4X qui en puissance sonore réduit tous les analos au stade d'un jouet ?



Je te crois volontiers! Il n'était pas question de ça. Je ne discute ni la valeur des oeuvres, ni celle des moyens.

Tu vois, à l'époque où j'étais aux Beaux Arts pour mes études, moi qui, sortant du lycée, me passionnais pour la peinture, il ne fallait pas peindre: "ringard et dépassé". Il y avait une très nette pression de la part d'une bonne partie de l'équipe enseignante, et quelques visites à d'autres écoles m'ont montré que nous n'étions pas les plus mal lotis en ce domaine: partout, la vague du "conceptuel", de "l'installation", et autres courants "novateurs" déferlait, nivelant tout sur son passage, et donnant mauvaise conscience à quelques jeunes coupables de sincérité.
Sache qu'aux dernières nouvelles, dans cette "école" (mais qui à l'évidence en est bien une, au sens partisan du terme), l'"art" repose douillettement au sein des disques durs.
Merde!
Mais après tout, pourquoi pas? Je rejette le procès que tu me fais, un peu facile, et comme tu le révèles issu aussi de souffrances passées: Que des gens essaient de détourner l'ordinateur de sa fonction administratrice, normative, socialement castratrice, et patati et patata, pour en faire un outil de l'art, pourquoi pas? Il en sortira peut-être des choses passionnantes, au moins de l'esprit de ceux qui en seront à l'origine...
Mais tout un troupeau d'élèves soudain "préoccupés" par la même et uniforme problématique?
Comme par le passé, toutes les écoles de France soudain investies du devoir sacré de propager la bonne nouvelle situationniste?
Foutaises.
Propagande.
Confort et paresse intellectuelles.
Et, paradoxalement, chez les autoproclamés champions de la tolérance tous azimuths: refus de la diversité.

Le temps triera, comme toujours. Derrière Boulez, Xenakis, Cage, combien de petits clones carriéristes ayant saisi la balle au bond, ayant su "se placer" dans l'orthodoxie du moment, laisseront aussi leur empreinte?
Pas un, comme il se doit.
Redire n'a aucun intérêt: la flamme précise, adéquate, alpha et oméga de la FORME Boulézienne, seul Boulez l'a eue, au bon moment.
Les autres suivent et répandent médiocrement les effets de leur médiocrité; perpétuent le modèle qui les nourrit.

Je ne dis pas non plus que l'Etat n'a pas à se mêler de soutenir, diffuser, accompagner la création artistique.
Je dis qu'il le fait comme un gros con borné, qu'il exerce en ces matières un choix indigent, parceque étriqué.
Je dis qu'il est incapable de se montrer concerné, ou ne serait-ce que touché, par la nécessaire diversité des formes d'expression.
Dépassé.
Donc brutal, fruste, stupide, par le bras armé des ses agents.

Désolé, djahne...sans provocation ultérieure, j'en ai terminé.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Hors sujet : :clin: no soucy...

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