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moloko1
Analogique multifonctions (sauf recherche sonore complexe) au son brut qui se détache dans le mix
Publié le 23/03/23 à 13:50J'ai acheté le jupiter 4 pour un home studio, afin d'avoir accès à un type de grain de son qui n'était pas disponible sur les machines neuves dans cette gamme de prix. Je l'ai eu pour 700 euros avec un problème de désaccord sur une des cartes et je l'ai fait remettre en état par un spécialiste qui m'a aussi installé un kit midi. C'était en 2015, donc juste avant la vague de revival de l'analogique à prix accessible chez Korg et surtout chez Behringer.
Faire de la scène avec est problématique: l'appareil pèse plus de vingt kilos, il est volumineux, et il faut lui laisser un temps de chauffage à l'allumage. Et il ne remplit évidemment pas toutes les fonctions d'un synthé plus versatile.
La...…
Faire de la scène avec est problématique: l'appareil pèse plus de vingt kilos, il est volumineux, et il faut lui laisser un temps de chauffage à l'allumage. Et il ne remplit évidemment pas toutes les fonctions d'un synthé plus versatile.
La...…
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J'ai acheté le jupiter 4 pour un home studio, afin d'avoir accès à un type de grain de son qui n'était pas disponible sur les machines neuves dans cette gamme de prix. Je l'ai eu pour 700 euros avec un problème de désaccord sur une des cartes et je l'ai fait remettre en état par un spécialiste qui m'a aussi installé un kit midi. C'était en 2015, donc juste avant la vague de revival de l'analogique à prix accessible chez Korg et surtout chez Behringer.
Faire de la scène avec est problématique: l'appareil pèse plus de vingt kilos, il est volumineux, et il faut lui laisser un temps de chauffage à l'allumage. Et il ne remplit évidemment pas toutes les fonctions d'un synthé plus versatile.
La machine est solidement batie et avec un look vintage très massif mais que je trouve élégant. Le clavier n'est pas du tout flatteur ou agréable au toucher. Ceux qui sont habitués aux claviers fatar ou ressemblants qui équipent les workstations, ou même aux petits claviers de facture récente sont généralement surpris pas le côté un peu mollasson et approximatif des claviers des machines des années soixante dix. On sent que ce sont des boutons poussoirs et on sent le ressort.
Pour l'ergonomie, c'est facile de comprendre les manipulations. Il y a un bouton par fonction, tout se déploie de gauche à droite en suivant le chemin du signal. Et il y a de plus un bandeau de commande en facade, sous le clavier, qui donne accès au différents modes de jeu (paraphonique, unisson, distributions des voies en fonction du nombre de notes appuyées), au chorus, à l'arpégiateur, et surtout aux 8 présets et 8 mémoires programmables.
Je ne vais épiloguer sur les 8 présets d'usine. Je pense qu'en raison de l'utilisation de composants électroniques discrets, le son de la machine est très massif, anguleux, ça a beaucoup de présence et ça prend beaucoup de place, même si ce n'est pas ce qu'on entend par le gros son. J'ai toujours l'impression que c'est plus primaire, pas dégrossi et que ça s'affirme plus que d'autres analogiques plus récents (je possède encore un korg minilogue et j'entends bien que l'oscillateur est mieux controlé et régulé mais il ne donne pas cette impression d'un truc qui dépasse de tous les côtés)
A l'emploi, ce que je peux dire, c'est que dans un mix, le jupiter ressort toujours, et il faut souvent le traiter pour qu'il s'intègre mieux au mix. La diversité des timbres est quand même limitée par le fait qu'on n'a qu'un oscillateur, mais le sub-oscillateur donne du corps au son, il y a deux lfos et pas mal de possibilités de modulation, un bruit blanc, et puis l'unisson. Mais ce n'est pas un "synthé de recherche", quoi que ça veuille dire.
Alors évidemment, tout ce que ce synthé avait d'attirant en 1978 (c'était le seul polyphonique dans cette gamme de prix, il avait des mémoires de scène, on pouvait arpéger, il était possible de passer de présets solo à des presets de basse et d'assurer des riffs polyphoniques et des nappes) est désuet par rapport aux possibilités des machines récentes, mais ce n'est de toute manière pas pour ces raisons que les musiciens l'achètent aujourd'hui. Je n'ai pas écouté le synthé à quatre voies inspiré du minimoog que Behringer propose mais j'imagine que ça couvre à peu près les mêmes bases.
Donc peut être qu'avec un encombrement moindre, ce serait une bonne alternative.
Faire de la scène avec est problématique: l'appareil pèse plus de vingt kilos, il est volumineux, et il faut lui laisser un temps de chauffage à l'allumage. Et il ne remplit évidemment pas toutes les fonctions d'un synthé plus versatile.
La machine est solidement batie et avec un look vintage très massif mais que je trouve élégant. Le clavier n'est pas du tout flatteur ou agréable au toucher. Ceux qui sont habitués aux claviers fatar ou ressemblants qui équipent les workstations, ou même aux petits claviers de facture récente sont généralement surpris pas le côté un peu mollasson et approximatif des claviers des machines des années soixante dix. On sent que ce sont des boutons poussoirs et on sent le ressort.
Pour l'ergonomie, c'est facile de comprendre les manipulations. Il y a un bouton par fonction, tout se déploie de gauche à droite en suivant le chemin du signal. Et il y a de plus un bandeau de commande en facade, sous le clavier, qui donne accès au différents modes de jeu (paraphonique, unisson, distributions des voies en fonction du nombre de notes appuyées), au chorus, à l'arpégiateur, et surtout aux 8 présets et 8 mémoires programmables.
Je ne vais épiloguer sur les 8 présets d'usine. Je pense qu'en raison de l'utilisation de composants électroniques discrets, le son de la machine est très massif, anguleux, ça a beaucoup de présence et ça prend beaucoup de place, même si ce n'est pas ce qu'on entend par le gros son. J'ai toujours l'impression que c'est plus primaire, pas dégrossi et que ça s'affirme plus que d'autres analogiques plus récents (je possède encore un korg minilogue et j'entends bien que l'oscillateur est mieux controlé et régulé mais il ne donne pas cette impression d'un truc qui dépasse de tous les côtés)
A l'emploi, ce que je peux dire, c'est que dans un mix, le jupiter ressort toujours, et il faut souvent le traiter pour qu'il s'intègre mieux au mix. La diversité des timbres est quand même limitée par le fait qu'on n'a qu'un oscillateur, mais le sub-oscillateur donne du corps au son, il y a deux lfos et pas mal de possibilités de modulation, un bruit blanc, et puis l'unisson. Mais ce n'est pas un "synthé de recherche", quoi que ça veuille dire.
Alors évidemment, tout ce que ce synthé avait d'attirant en 1978 (c'était le seul polyphonique dans cette gamme de prix, il avait des mémoires de scène, on pouvait arpéger, il était possible de passer de présets solo à des presets de basse et d'assurer des riffs polyphoniques et des nappes) est désuet par rapport aux possibilités des machines récentes, mais ce n'est de toute manière pas pour ces raisons que les musiciens l'achètent aujourd'hui. Je n'ai pas écouté le synthé à quatre voies inspiré du minimoog que Behringer propose mais j'imagine que ça couvre à peu près les mêmes bases.
Donc peut être qu'avec un encombrement moindre, ce serait une bonne alternative.
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Airkraft
Bon mais la côte occasion c'est du délire
Publié le 08/05/19 à 14:49Preliminaire:
Afin d'éviter tout débat du genre l'analogique c'est mieux, les VA, le sampling les VST c'est numérique donc c'est moins bien, (etc...) je tiens à signaler que je suis l'utilisateur de tous les types de synthèse produits depuis 1980 jusqu'à aujourd'hui.
Tous les types de sons m'intéressent y compris les vrais analogiques tels ceux d'une guitare classique, d'une caisse claire ou des oiseaux du jardin.
Comme pour les autres synthétiseurs je rentre directement la sortie stéréo dans ma console Yamaha dont la sortie stéréo passe au travers d'un Vs880 vers des enceintes de monitoring studio Prodipe.
Je ne possède pas de matériel studio pro de haut niveau qui puisse me...…
Afin d'éviter tout débat du genre l'analogique c'est mieux, les VA, le sampling les VST c'est numérique donc c'est moins bien, (etc...) je tiens à signaler que je suis l'utilisateur de tous les types de synthèse produits depuis 1980 jusqu'à aujourd'hui.
Tous les types de sons m'intéressent y compris les vrais analogiques tels ceux d'une guitare classique, d'une caisse claire ou des oiseaux du jardin.
Comme pour les autres synthétiseurs je rentre directement la sortie stéréo dans ma console Yamaha dont la sortie stéréo passe au travers d'un Vs880 vers des enceintes de monitoring studio Prodipe.
Je ne possède pas de matériel studio pro de haut niveau qui puisse me...…
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Preliminaire:
Afin d'éviter tout débat du genre l'analogique c'est mieux, les VA, le sampling les VST c'est numérique donc c'est moins bien, (etc...) je tiens à signaler que je suis l'utilisateur de tous les types de synthèse produits depuis 1980 jusqu'à aujourd'hui.
Tous les types de sons m'intéressent y compris les vrais analogiques tels ceux d'une guitare classique, d'une caisse claire ou des oiseaux du jardin.
Comme pour les autres synthétiseurs je rentre directement la sortie stéréo dans ma console Yamaha dont la sortie stéréo passe au travers d'un Vs880 vers des enceintes de monitoring studio Prodipe.
Je ne possède pas de matériel studio pro de haut niveau qui puisse me permettre des comparaisons très fines donc mon avis n'a qu'une valeur relative.
Le Jupiter-4 est un analogique 4 voies et nouveauté pour l'époque il possède un processeur numérique qui lui permet de garder en mémoire 8 sons utilisateur et donne accès à 8 pressets!?
Je l'ai acquis en 1986 à une époque où plus personne ne voulait ce type d'engin pour seconder mon CS01 et mon CZ101. Il m'a coûté la somme de 1500 francs français (228€), avec en sus, pour que je me décide à faire affaire une pédale chorus aria analogique destiné à épaissir le son que je trouvait un peu fin... Le vendeur ne connaissait pas le bouton ensemble...
Le son, sans l'effet sus cité est relativement fin sauf si l'on utilise la PWM. Pour avoir un peu plus de corps l'ajout du sous oscillateur est bienvenu.
Le son polyphonique à la Jump est possible en utilisant des astuces, mettre un chouya de portamento, le générateur de bruit, peaufiner les réglages d'enveloppes et du filtre et jouer sur le potentiomètre de sortie du vca pour ajouter le niveau de saturation qui convient.
Mais là n'est pas l'intérêt de cet engin, il vaux mieux explorer les possibilités d'interactions entre le filtre, le vca, l'arpegiateur, la modulation dans le domaine audio de la fréquence de coupure, de la PWM et ajouter par dessus un soupçon de sample and hold situé dans la partie gauche avec le réglage de trig de l'arpegiateur.
Il est alors possible d'obtenir tout une variété de paysages sonores en triturants les potentiomètres grâce au bouton hold qui permet de l'utiliser en mode drone et/ou mémoire de note.
J'utilise également souvent comme départ, pour improviser, le presset bass couplé à l'arpegiateur.
En ce qui concerne les autres pressets je ne ferai pas de commentaires sur leur réalisme, par rapport à leur nom, mais il m'arrive de les utiliser en fonction du contexte sonore que je recherche.
Ce synthé n'est pas midi et il semblerait que Lazclo ait abandonné la fabrication de l'excellente interface IO que j'étais prêt à installer. Les autres modifications disponibles sont soit trop sommaire soit trop chère (Kenton).
Ce synthé est attachant, il possède son caractère propre, son LFO spécial est un plus pour décider d'un achat.
Maintenant quand je vois sa côte en occasion même midifié, par rapport au coût d'un P8rev2, d'un prologue 8 voies ou d'un Nord Lead A1 je me dis qu'il y a une certaine exagération, mais bon un SH101 à 1500€ c'est de l'abus aussi...
La musique et la speculation sont deux spécialités différentes.
Afin d'éviter tout débat du genre l'analogique c'est mieux, les VA, le sampling les VST c'est numérique donc c'est moins bien, (etc...) je tiens à signaler que je suis l'utilisateur de tous les types de synthèse produits depuis 1980 jusqu'à aujourd'hui.
Tous les types de sons m'intéressent y compris les vrais analogiques tels ceux d'une guitare classique, d'une caisse claire ou des oiseaux du jardin.
Comme pour les autres synthétiseurs je rentre directement la sortie stéréo dans ma console Yamaha dont la sortie stéréo passe au travers d'un Vs880 vers des enceintes de monitoring studio Prodipe.
Je ne possède pas de matériel studio pro de haut niveau qui puisse me permettre des comparaisons très fines donc mon avis n'a qu'une valeur relative.
Le Jupiter-4 est un analogique 4 voies et nouveauté pour l'époque il possède un processeur numérique qui lui permet de garder en mémoire 8 sons utilisateur et donne accès à 8 pressets!?
Je l'ai acquis en 1986 à une époque où plus personne ne voulait ce type d'engin pour seconder mon CS01 et mon CZ101. Il m'a coûté la somme de 1500 francs français (228€), avec en sus, pour que je me décide à faire affaire une pédale chorus aria analogique destiné à épaissir le son que je trouvait un peu fin... Le vendeur ne connaissait pas le bouton ensemble...
Le son, sans l'effet sus cité est relativement fin sauf si l'on utilise la PWM. Pour avoir un peu plus de corps l'ajout du sous oscillateur est bienvenu.
Le son polyphonique à la Jump est possible en utilisant des astuces, mettre un chouya de portamento, le générateur de bruit, peaufiner les réglages d'enveloppes et du filtre et jouer sur le potentiomètre de sortie du vca pour ajouter le niveau de saturation qui convient.
Mais là n'est pas l'intérêt de cet engin, il vaux mieux explorer les possibilités d'interactions entre le filtre, le vca, l'arpegiateur, la modulation dans le domaine audio de la fréquence de coupure, de la PWM et ajouter par dessus un soupçon de sample and hold situé dans la partie gauche avec le réglage de trig de l'arpegiateur.
Il est alors possible d'obtenir tout une variété de paysages sonores en triturants les potentiomètres grâce au bouton hold qui permet de l'utiliser en mode drone et/ou mémoire de note.
J'utilise également souvent comme départ, pour improviser, le presset bass couplé à l'arpegiateur.
En ce qui concerne les autres pressets je ne ferai pas de commentaires sur leur réalisme, par rapport à leur nom, mais il m'arrive de les utiliser en fonction du contexte sonore que je recherche.
Ce synthé n'est pas midi et il semblerait que Lazclo ait abandonné la fabrication de l'excellente interface IO que j'étais prêt à installer. Les autres modifications disponibles sont soit trop sommaire soit trop chère (Kenton).
Ce synthé est attachant, il possède son caractère propre, son LFO spécial est un plus pour décider d'un achat.
Maintenant quand je vois sa côte en occasion même midifié, par rapport au coût d'un P8rev2, d'un prologue 8 voies ou d'un Nord Lead A1 je me dis qu'il y a une certaine exagération, mais bon un SH101 à 1500€ c'est de l'abus aussi...
La musique et la speculation sont deux spécialités différentes.
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Pulsophonic
Bon vieux mammouth qui fait très bien le peu qu'il sait faire
Publié le 25/08/16 à 08:56Bonjour,
Après quelques années d'utilisation de mon "JP4", je me décide à poster un avis.
J'ai possédé aussi le Jupiter 6 et je connais très bien le Jupiter 8 que je joue régulièrement chez un ami.
Dans la série, le Jp4 est le plus ancien, il fût je crois que le premier synthétiseur analo polyphonique controlé numériquement et à mémoires (d'ou le nom de compuphonic affiché sur sa façade). Il est le seul a avoir ces 2 massifs flancs en bois et le synthé est d'une épaisseur peu commune. Il en impose !!!
Il possède 1 VCO et 1 Sub, 1 LFO, 2 filtres (PB et HP), 2 ENV (une pour le PB et l'autre pour le VCA), et un VCA en sortie. A noter qu'il a été produit avec 2 versions de filtres, une...…
Après quelques années d'utilisation de mon "JP4", je me décide à poster un avis.
J'ai possédé aussi le Jupiter 6 et je connais très bien le Jupiter 8 que je joue régulièrement chez un ami.
Dans la série, le Jp4 est le plus ancien, il fût je crois que le premier synthétiseur analo polyphonique controlé numériquement et à mémoires (d'ou le nom de compuphonic affiché sur sa façade). Il est le seul a avoir ces 2 massifs flancs en bois et le synthé est d'une épaisseur peu commune. Il en impose !!!
Il possède 1 VCO et 1 Sub, 1 LFO, 2 filtres (PB et HP), 2 ENV (une pour le PB et l'autre pour le VCA), et un VCA en sortie. A noter qu'il a été produit avec 2 versions de filtres, une...…
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Bonjour,
Après quelques années d'utilisation de mon "JP4", je me décide à poster un avis.
J'ai possédé aussi le Jupiter 6 et je connais très bien le Jupiter 8 que je joue régulièrement chez un ami.
Dans la série, le Jp4 est le plus ancien, il fût je crois que le premier synthétiseur analo polyphonique controlé numériquement et à mémoires (d'ou le nom de compuphonic affiché sur sa façade). Il est le seul a avoir ces 2 massifs flancs en bois et le synthé est d'une épaisseur peu commune. Il en impose !!!
Il possède 1 VCO et 1 Sub, 1 LFO, 2 filtres (PB et HP), 2 ENV (une pour le PB et l'autre pour le VCA), et un VCA en sortie. A noter qu'il a été produit avec 2 versions de filtres, une version assez rude avec une résonance qui gratte fort (un peu comme le SH5) et une version avec le filtre que l'on retrouve ensuite sur le JP8 (d'où le lien de parenté très fort dont on parlera plus tard).
En outre, il dispose d'un chorus que les autres Jupiter ont perdus. Ainsi que 4 petits boutons permettant de choisir les modes de fonctionnement des voix de polyphonie (2 Unisson, 2 polyphoniques).
Au niveau des possibilités, je dirais que c'est celui parmi les 3 JP qui dispose du moins de capacités de synthèse et de modulation. Les grands frères ont 2 VCO, 2 LFO, filtres multimode, des synchros, etc etc
Le JP4 n'en reste pas moins hyper intéressant comme machine car il faut prendre en compte un point très important : le son et la musicalité !!!
Je dispose de la version qui a le même filtre que le JP8, elle est "un peu plus civilisée, moins brutale, plus musicale".
Et quand on commence à jouer quelques notes, on reste étonnés de l'épaisseur du son, de la rondeur des basses, du claquant des enveloppes mais aussi de la douceur des nappes, de la noblesse des leads...
Le chorus y est évidemment pour beaucoup pense t-on ? Alors, on essaye en le déconnectant, et surprise, même si l'image stéréo est moins large, le son demeure puissant et chaleureux.
Ses points forts :
-Les basses (surtout en unisson)
-Les nappes
-Les leads
-Sa capacité à s'insérer dans un mix (je considère ce paramètre d'un importance capitale dans un synthé)
Se points faibles :
-Les nappes de + de 4 sons
-Les FX/noise (bien qu'on puisses quand même faire pas mal de choses)
-Son clavier qui a tendance si on ne l'utilise pas souvent à re-trigger les notes quand on les relâche.
Il dispose enfin d'un arpégiateur assez basique mais efficace d'autant qu'il est synchronisable avec l'entrée Gate (utilisable avec un Korg Beatstep par exemple).
Enfin, il est assez simple de le midifier, des kits permettant de le midifier sans souder existent, il suffit simplement de plugger la carte à la place d'un processeur dans le JP4, et placer les 2 prises MIDI à l'arrière. Enfantin...
Pour conclure, je dirais que le JP4 est un mammouth par sa taille mais aussi par son son. Il ne sait pas tout faire, mais ce qu'il sait faire, il le fait très bien. Je mettrais bien 5 étoiles mais le manque de possibilités de synthèse justifie la perte de sa 5eme étoile.
Ou alors, je peux faire cela :
Son : 5 étoiles
Possibilités de synthèse : 4
Facilité de programmation : 5
Fiabilité : 4
Esthétique : Cela dépend tellement des gouts et des couleurs...
Prix : 3
Rapport qualité/prix : 5
Après quelques années d'utilisation de mon "JP4", je me décide à poster un avis.
J'ai possédé aussi le Jupiter 6 et je connais très bien le Jupiter 8 que je joue régulièrement chez un ami.
Dans la série, le Jp4 est le plus ancien, il fût je crois que le premier synthétiseur analo polyphonique controlé numériquement et à mémoires (d'ou le nom de compuphonic affiché sur sa façade). Il est le seul a avoir ces 2 massifs flancs en bois et le synthé est d'une épaisseur peu commune. Il en impose !!!
Il possède 1 VCO et 1 Sub, 1 LFO, 2 filtres (PB et HP), 2 ENV (une pour le PB et l'autre pour le VCA), et un VCA en sortie. A noter qu'il a été produit avec 2 versions de filtres, une version assez rude avec une résonance qui gratte fort (un peu comme le SH5) et une version avec le filtre que l'on retrouve ensuite sur le JP8 (d'où le lien de parenté très fort dont on parlera plus tard).
En outre, il dispose d'un chorus que les autres Jupiter ont perdus. Ainsi que 4 petits boutons permettant de choisir les modes de fonctionnement des voix de polyphonie (2 Unisson, 2 polyphoniques).
Au niveau des possibilités, je dirais que c'est celui parmi les 3 JP qui dispose du moins de capacités de synthèse et de modulation. Les grands frères ont 2 VCO, 2 LFO, filtres multimode, des synchros, etc etc
Le JP4 n'en reste pas moins hyper intéressant comme machine car il faut prendre en compte un point très important : le son et la musicalité !!!
Je dispose de la version qui a le même filtre que le JP8, elle est "un peu plus civilisée, moins brutale, plus musicale".
Et quand on commence à jouer quelques notes, on reste étonnés de l'épaisseur du son, de la rondeur des basses, du claquant des enveloppes mais aussi de la douceur des nappes, de la noblesse des leads...
Le chorus y est évidemment pour beaucoup pense t-on ? Alors, on essaye en le déconnectant, et surprise, même si l'image stéréo est moins large, le son demeure puissant et chaleureux.
Ses points forts :
-Les basses (surtout en unisson)
-Les nappes
-Les leads
-Sa capacité à s'insérer dans un mix (je considère ce paramètre d'un importance capitale dans un synthé)
Se points faibles :
-Les nappes de + de 4 sons
-Les FX/noise (bien qu'on puisses quand même faire pas mal de choses)
-Son clavier qui a tendance si on ne l'utilise pas souvent à re-trigger les notes quand on les relâche.
Il dispose enfin d'un arpégiateur assez basique mais efficace d'autant qu'il est synchronisable avec l'entrée Gate (utilisable avec un Korg Beatstep par exemple).
Enfin, il est assez simple de le midifier, des kits permettant de le midifier sans souder existent, il suffit simplement de plugger la carte à la place d'un processeur dans le JP4, et placer les 2 prises MIDI à l'arrière. Enfantin...
Pour conclure, je dirais que le JP4 est un mammouth par sa taille mais aussi par son son. Il ne sait pas tout faire, mais ce qu'il sait faire, il le fait très bien. Je mettrais bien 5 étoiles mais le manque de possibilités de synthèse justifie la perte de sa 5eme étoile.
Ou alors, je peux faire cela :
Son : 5 étoiles
Possibilités de synthèse : 4
Facilité de programmation : 5
Fiabilité : 4
Esthétique : Cela dépend tellement des gouts et des couleurs...
Prix : 3
Rapport qualité/prix : 5
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spookyman
Publié le 26/08/14 à 13:13
Je ne vais pas trop entrer en détail dans le descriptif de ce synthé vu que l'on peut trouver toutes les informations essentielles sur le net. C'est le premier synthé polyphonique de la firme Roland, sorti en 1978, en même temps que le Prophet 5. Ce dernier va plus loin au niveau des possibilités de modulation, il possède un clavier 5 octaves de meilleure qualité, une polyphonie de 5 voies, plus de mémoires, raison pour laquelle il a rencontré un succès nettement supérieur au Jupiter 4.
Mais il y a quand même certains aspects que j'apprécie particulièrement sur le Jupiter 4:
- il est équipé de sorties stéréo (les Jupiter 8 et 6 n'ont pas cela)
- il possède un LFO très rapide (jusqu'à 80...…
Mais il y a quand même certains aspects que j'apprécie particulièrement sur le Jupiter 4:
- il est équipé de sorties stéréo (les Jupiter 8 et 6 n'ont pas cela)
- il possède un LFO très rapide (jusqu'à 80...…
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Je ne vais pas trop entrer en détail dans le descriptif de ce synthé vu que l'on peut trouver toutes les informations essentielles sur le net. C'est le premier synthé polyphonique de la firme Roland, sorti en 1978, en même temps que le Prophet 5. Ce dernier va plus loin au niveau des possibilités de modulation, il possède un clavier 5 octaves de meilleure qualité, une polyphonie de 5 voies, plus de mémoires, raison pour laquelle il a rencontré un succès nettement supérieur au Jupiter 4.
Mais il y a quand même certains aspects que j'apprécie particulièrement sur le Jupiter 4:
- il est équipé de sorties stéréo (les Jupiter 8 et 6 n'ont pas cela)
- il possède un LFO très rapide (jusqu'à 80 Hz)
- il existe de nombreux kits midi qui apportent des améliorations non-négligeables (plus de mémoires, contrôle complet via midi, etc...)
- le chorus est juste sublime, il ajoute une délicieuse largeur spatiale au son, sans le dénaturer comme sur le Juno 60, bref un chorus subtile mais efficace.
- des enveloppes qui "claquent" bien, permettant d'obtenir des basses très sèches, ou encore des sons percussifs.
Sinon j'aime beaucoup la possibilité d'appliquer un petit delay au LFO, le fait de pouvoir attribuer le VCO, VCF ou le VCA à la molette, ce qui permet de faire des sons très expressifs, malgré le manque d'aftertouch quand il est joué via le clavier.
UTILISATION
Voilà à quoi devrait ressembler un synthé analogique polyphonique. Des potards rotatifs et linéaires, un layout très clair, des mémoires pour enregistrer les sons que l'on a programmés. On pourrait critiquer le manque d'écran LCD comme sur d'autres synthés, mais pour ma part je trouve que c'est justement ce qui le rend si simple d'utilisation.
SONORITÉS
La deuxième machine à presets de Roland, après le SH-2000 que j'ai également eu quelques années dans mon arsenal sonore. Les noms situés juste en dessous des boutons multi-colores sont tout sauf représentatifs du son pré-mémorisé par Roland dans les années 70.
Mais on achète pas un Roland Jupiter 4 pour en jouer uniquement les presets. Comme les 4 VCO du Jupiter 4 ne sont que rarement parfaitement accordés (même après un calibrage), il y a pratiquement toujours un léger drift des oscillateurs qui épaissit le son de manière radicale. Même sans utiliser le chorus stéréo (nommé "ensemble" sur le JP4), un simple son basé sur une PWM modulée de façon lente par le LFO, et l'on obtient déjà des nappes bien larges. On peut toujours encore y ajouter le sub-oscillateur et le chorus si cela ne devait pas suffire.
Pour ma part, je trouve que le Jupiter 4 excelle dans les nappes, les basses (en mode unison), les leads, et même les FX grâce au LFO qui permet d'obtenir des sons relativement proches d'un ring-modulator.
Le VCF est digne des Roland période SH, très musical, presque un peu "moogish" selon le réglage de la résonance.
J'ai également un Roland SH-2. En jouant du Jupiter 4, j'ai souvent l'impression qu'il correspond presque à 4 Roland SH-2 utilisés avec uniquement un VCO et le sub-oscillateur.
Je possédais également un Jupiter 6, que j'ai revendu il y a environ 5 ans. Les possibilités étaient fabuleuses sur le JP6, mais j'avais plus de peine au niveau sonore. J'ai toujours trouvé que le Jupiter 6 sonnait plus agressif, plus incisif avec une forte présence de fréquences medium, alors que le Jupiter 4 a un caractère beaucoup plus rond, plus vintage.
AVIS GLOBAL
J'ai la chance d'avoir ce Jupiter 4 (équipé du kit midi IO, qui permet entre autre d'éditer les presets, qui ajoute 64 emplacements mémoires, LFO supplémentaire, etc...) depuis maintenant 2 ans. Comme cité plus haut, j'avais déjà un Jupiter 6, mais je l'ai revendu. Par contre, ce Jupiter 4 n'est pas prêt de partir.
Je l'aime surtout pour son grain sonore, l'épaisseur sonore que l'on arrive à obtenir avec seulement un VCO par voix, son fameux chorus qui souffle un peu, son VCF très musical et bien cuivré, et dernièrement aussi pour sa fiabilité.
Ce que j'aime un peu moins, c'est le clavier enclin aux doubles contacts et le manque de polyphonie (4 voix seulement).
Le rapport qualité/prix de nos jours n'est plus très raisonnable. Alors qu'il coûtait aux environ de CHF 3'000 (un peu plus de 2'000 Euros) lors de sa sortie en 1978, que l'on en trouvait pour quelques centaines de francs il y a quelques années, le prix est vite grimpé à 1'200 - 1'500 Euros, tout dépend l'état de l'instrument, et encore plus dès qu'il est équipé d'un kit midi digne de ce nom.
Mais je crois que je referais ce choix sans hésiter, tellement il a une personnalité attachante et un son incroyable.
Mais il y a quand même certains aspects que j'apprécie particulièrement sur le Jupiter 4:
- il est équipé de sorties stéréo (les Jupiter 8 et 6 n'ont pas cela)
- il possède un LFO très rapide (jusqu'à 80 Hz)
- il existe de nombreux kits midi qui apportent des améliorations non-négligeables (plus de mémoires, contrôle complet via midi, etc...)
- le chorus est juste sublime, il ajoute une délicieuse largeur spatiale au son, sans le dénaturer comme sur le Juno 60, bref un chorus subtile mais efficace.
- des enveloppes qui "claquent" bien, permettant d'obtenir des basses très sèches, ou encore des sons percussifs.
Sinon j'aime beaucoup la possibilité d'appliquer un petit delay au LFO, le fait de pouvoir attribuer le VCO, VCF ou le VCA à la molette, ce qui permet de faire des sons très expressifs, malgré le manque d'aftertouch quand il est joué via le clavier.
UTILISATION
Voilà à quoi devrait ressembler un synthé analogique polyphonique. Des potards rotatifs et linéaires, un layout très clair, des mémoires pour enregistrer les sons que l'on a programmés. On pourrait critiquer le manque d'écran LCD comme sur d'autres synthés, mais pour ma part je trouve que c'est justement ce qui le rend si simple d'utilisation.
SONORITÉS
La deuxième machine à presets de Roland, après le SH-2000 que j'ai également eu quelques années dans mon arsenal sonore. Les noms situés juste en dessous des boutons multi-colores sont tout sauf représentatifs du son pré-mémorisé par Roland dans les années 70.
Mais on achète pas un Roland Jupiter 4 pour en jouer uniquement les presets. Comme les 4 VCO du Jupiter 4 ne sont que rarement parfaitement accordés (même après un calibrage), il y a pratiquement toujours un léger drift des oscillateurs qui épaissit le son de manière radicale. Même sans utiliser le chorus stéréo (nommé "ensemble" sur le JP4), un simple son basé sur une PWM modulée de façon lente par le LFO, et l'on obtient déjà des nappes bien larges. On peut toujours encore y ajouter le sub-oscillateur et le chorus si cela ne devait pas suffire.
Pour ma part, je trouve que le Jupiter 4 excelle dans les nappes, les basses (en mode unison), les leads, et même les FX grâce au LFO qui permet d'obtenir des sons relativement proches d'un ring-modulator.
Le VCF est digne des Roland période SH, très musical, presque un peu "moogish" selon le réglage de la résonance.
J'ai également un Roland SH-2. En jouant du Jupiter 4, j'ai souvent l'impression qu'il correspond presque à 4 Roland SH-2 utilisés avec uniquement un VCO et le sub-oscillateur.
Je possédais également un Jupiter 6, que j'ai revendu il y a environ 5 ans. Les possibilités étaient fabuleuses sur le JP6, mais j'avais plus de peine au niveau sonore. J'ai toujours trouvé que le Jupiter 6 sonnait plus agressif, plus incisif avec une forte présence de fréquences medium, alors que le Jupiter 4 a un caractère beaucoup plus rond, plus vintage.
AVIS GLOBAL
J'ai la chance d'avoir ce Jupiter 4 (équipé du kit midi IO, qui permet entre autre d'éditer les presets, qui ajoute 64 emplacements mémoires, LFO supplémentaire, etc...) depuis maintenant 2 ans. Comme cité plus haut, j'avais déjà un Jupiter 6, mais je l'ai revendu. Par contre, ce Jupiter 4 n'est pas prêt de partir.
Je l'aime surtout pour son grain sonore, l'épaisseur sonore que l'on arrive à obtenir avec seulement un VCO par voix, son fameux chorus qui souffle un peu, son VCF très musical et bien cuivré, et dernièrement aussi pour sa fiabilité.
Ce que j'aime un peu moins, c'est le clavier enclin aux doubles contacts et le manque de polyphonie (4 voix seulement).
Le rapport qualité/prix de nos jours n'est plus très raisonnable. Alors qu'il coûtait aux environ de CHF 3'000 (un peu plus de 2'000 Euros) lors de sa sortie en 1978, que l'on en trouvait pour quelques centaines de francs il y a quelques années, le prix est vite grimpé à 1'200 - 1'500 Euros, tout dépend l'état de l'instrument, et encore plus dès qu'il est équipé d'un kit midi digne de ce nom.
Mais je crois que je referais ce choix sans hésiter, tellement il a une personnalité attachante et un son incroyable.
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Extraits audio
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Fiche technique
- Fabricant : Roland
- Modèle : Jupiter-4
- Série : Jupiter
- Catégorie : Claviers synthétiseurs analogiques
- Fiche créée le : 08/04/2004
Année de Sortie: 1978
Fin de Production: 1981
Type: Analogique
Synthèse: Soustractive
Oscillateurs: 1
Formes d'Ondes: Pulse, Pulse Variable, Dent de scie descendante (Saw Down), Dent de scie ascendante (Saw Up), Sinusoïdale, Carrée (Square), Triangle
Modulation: Fader, Bouton, LFO
Enveloppes: 2
Paramètres d'Enveloppe: Attack, Decay, Sustain, Release
Filtres: 2
Types: Passe-haut, Passe-bas, Résonance
LFO: 1
Paramètres LFO: Dent de scie ascendante (Saw Up), Dent de scie descendante (Saw Down), Sinusoïdale, Carrée (Square)
Polyphonie & Tuning
Polyphonie: 4
Multi-Timbralité: 1
Tuning: Standard
Modes: Mono, Polyphonique
Patchs RAM: 1
Arpégiateur: Un arpegiateur, with a choice of up, down, up/down, or random mode
Effets: Ensemble/Chorus
Type: Clavier
Contrôles: Faders, Manette, Potentiomètres
Clavier: 49 touches, Bois
Poids: 19kg
Sorties Audio: Prise Jack 6.35mm (1/4")
Nb Sorties Audio: 3
Puissance: 30w
Distribué par rolandcentraleurope
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Manuels et autres fichiers
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Autres dénominations : jupiter 4, jupiter4