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sonicsnap
« Un synthé avec de larges horizons.. »
Publié le 05/05/13 à 21:45
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Installation et autorisation simple et sans problème.
Au premier coup d'œil, Predator a des petits airs d'usine à gaz. Ce n'est qu'une impression due d'une part au fait qu'il y a beaucoup de réglages possibles pour chaque oscillateur (glop!) et d'autre part, à ce que l'assignation des contrôleurs n'est pas un modèle de rationalité (pas glop, quoique rien de bien grave.)
Donc, pour chacun des trois oscillateurs: 128 formes d'onde possibles (excusez du peu), contrôle de symétrie, accordage (par "semi" et par "cent"), "sub" (ajout d'une onde square placée à un octave sous l'accordage), "spread" (une sorte d'unison détunable par oscillateur), Pulse Width Modulation (qui agit sur toutes les formes d'onde, pas seulement les "square", cette PWM est soumise à une sinusoïde dont on peut régler la vitesse) et enfin réglage de niveau. Aux oscillateurs 2 et 3 seulement, on peut assigner une modulation FM ou en anneau.
On trouve ensuite deux filtres avec un grand choix de types. Seul le premier est résonant, possède une saturation, sa propre enveloppe et son propre LFO, ainsi que tous les réglages possibles (keytrack, sensibilité à la vélocité et à la molette de modulation.)
Pour finir avec le haut de l'interface, on trouve encore l'enveloppe d'amplitude, le réglage de volume général, celui de sa sensibilité à la vélocité et un panoramique.
En bas, on a un LFO dédié au pitch, deux enveloppes ADSR et deux autres LFOs assignables à n'importe quel paramètre (tout ça aurait peut-être pu être simplifié) plus huit voies de modulation permettant de contrôler tout paramètre via midi. Ici, on peut aussi paramétrer la molette de pitch bend.
Par ailleurs, en cliquant sur "arp", on ouvre une grande fenêtre permettant de régler l'arpégiateur (16 pas).
Ce n'est pas tout: On a encore les effets (21 sortes de bonne qualité) avec leur propre assignation de contrôle par midi (deux voies, oui ce n'est pas très simple.)
Reste encore le choix du "play mode" (Poly, Mono 1 et 2, Legato, Arp et Unison 2 à 6 voix), le portamento, l'accès aux très nombreux présets d'usine et le "morphing" permettant de mélanger deux présets pour en créer d'autres.
Enfin, en cliquant sur "adv" on ouvre une petite fenêtre comportant des réglages d'ordre généraux (oversampling, global tuning, analog drift - pour faire dérailler les oscillateurs à la manière d'un vieil analogique -, etc.)
ADÉQUATION/PERFORMANCE
Predator a toujours fonctionné sans le moindre problème sur Mac Book Pro avec MacOS 10.7.5 et Digital Performer. Il est peu gourmand en ressources CPU en mono, mais sitôt qu'on joue des accords un peu fournis, la consommation s'accroit rapidement. Ce n'est pas un problème sur les ordinateurs actuels, mais sur une machine un peu ancienne on peut assez vite arriver à saturer le processeur.
AVIS GLOBAL
Je possède Predator depuis de nombreuses années. Pourtant, je l'ai longtemps sous utilisé car je le considérais comme strictement orienté techno-dancefloor. Le fait est que les presets fournis sont essentiellement dédiés à ce genre. J'ai donc mis longtemps à réaliser qu'avec toutes les formes d'onde et tous les paramètres offerts (dont certains assez originaux) Predator a d'énormes possibilités qui permettent de s'éloigner largement de cette vocation. En fait, je peux maintenant le dire: Oui, Predator est un synthé polyvalent. Par ailleurs, on peut obtenir assez facilement des sons chauds.
D'autre part, même si l'interface aurait pu être simplifiée en ce qui concerne les enveloppes, LFOs et autres contrôleurs, ce n'est pas du tout un instrument difficile à programmer. Tous les réglages sont très efficaces: dès qu'on touche à un potard, on entend immédiatement ce qu'on fait.
Malgré ses sept ans d'âge, Predator reste tout à fait d'actualité. Il est efficace dans tous les types de sons leads, pads, stabs et je trouve ses basses particulièrement intéressantes.
Dans ma "synthotèque", Predator est en concurrence avec deux autres synthés à table d'ondes: Massive de Native Instruments et Gladiator de Tone 2. Mais je dirais que les trois se complètent très bien.
Si je l'ai découvert avec un peu de retard, c'est maintenant un synthé que je suis très content d'avoir.
Au premier coup d'œil, Predator a des petits airs d'usine à gaz. Ce n'est qu'une impression due d'une part au fait qu'il y a beaucoup de réglages possibles pour chaque oscillateur (glop!) et d'autre part, à ce que l'assignation des contrôleurs n'est pas un modèle de rationalité (pas glop, quoique rien de bien grave.)
Donc, pour chacun des trois oscillateurs: 128 formes d'onde possibles (excusez du peu), contrôle de symétrie, accordage (par "semi" et par "cent"), "sub" (ajout d'une onde square placée à un octave sous l'accordage), "spread" (une sorte d'unison détunable par oscillateur), Pulse Width Modulation (qui agit sur toutes les formes d'onde, pas seulement les "square", cette PWM est soumise à une sinusoïde dont on peut régler la vitesse) et enfin réglage de niveau. Aux oscillateurs 2 et 3 seulement, on peut assigner une modulation FM ou en anneau.
On trouve ensuite deux filtres avec un grand choix de types. Seul le premier est résonant, possède une saturation, sa propre enveloppe et son propre LFO, ainsi que tous les réglages possibles (keytrack, sensibilité à la vélocité et à la molette de modulation.)
Pour finir avec le haut de l'interface, on trouve encore l'enveloppe d'amplitude, le réglage de volume général, celui de sa sensibilité à la vélocité et un panoramique.
En bas, on a un LFO dédié au pitch, deux enveloppes ADSR et deux autres LFOs assignables à n'importe quel paramètre (tout ça aurait peut-être pu être simplifié) plus huit voies de modulation permettant de contrôler tout paramètre via midi. Ici, on peut aussi paramétrer la molette de pitch bend.
Par ailleurs, en cliquant sur "arp", on ouvre une grande fenêtre permettant de régler l'arpégiateur (16 pas).
Ce n'est pas tout: On a encore les effets (21 sortes de bonne qualité) avec leur propre assignation de contrôle par midi (deux voies, oui ce n'est pas très simple.)
Reste encore le choix du "play mode" (Poly, Mono 1 et 2, Legato, Arp et Unison 2 à 6 voix), le portamento, l'accès aux très nombreux présets d'usine et le "morphing" permettant de mélanger deux présets pour en créer d'autres.
Enfin, en cliquant sur "adv" on ouvre une petite fenêtre comportant des réglages d'ordre généraux (oversampling, global tuning, analog drift - pour faire dérailler les oscillateurs à la manière d'un vieil analogique -, etc.)
ADÉQUATION/PERFORMANCE
Predator a toujours fonctionné sans le moindre problème sur Mac Book Pro avec MacOS 10.7.5 et Digital Performer. Il est peu gourmand en ressources CPU en mono, mais sitôt qu'on joue des accords un peu fournis, la consommation s'accroit rapidement. Ce n'est pas un problème sur les ordinateurs actuels, mais sur une machine un peu ancienne on peut assez vite arriver à saturer le processeur.
AVIS GLOBAL
Je possède Predator depuis de nombreuses années. Pourtant, je l'ai longtemps sous utilisé car je le considérais comme strictement orienté techno-dancefloor. Le fait est que les presets fournis sont essentiellement dédiés à ce genre. J'ai donc mis longtemps à réaliser qu'avec toutes les formes d'onde et tous les paramètres offerts (dont certains assez originaux) Predator a d'énormes possibilités qui permettent de s'éloigner largement de cette vocation. En fait, je peux maintenant le dire: Oui, Predator est un synthé polyvalent. Par ailleurs, on peut obtenir assez facilement des sons chauds.
D'autre part, même si l'interface aurait pu être simplifiée en ce qui concerne les enveloppes, LFOs et autres contrôleurs, ce n'est pas du tout un instrument difficile à programmer. Tous les réglages sont très efficaces: dès qu'on touche à un potard, on entend immédiatement ce qu'on fait.
Malgré ses sept ans d'âge, Predator reste tout à fait d'actualité. Il est efficace dans tous les types de sons leads, pads, stabs et je trouve ses basses particulièrement intéressantes.
Dans ma "synthotèque", Predator est en concurrence avec deux autres synthés à table d'ondes: Massive de Native Instruments et Gladiator de Tone 2. Mais je dirais que les trois se complètent très bien.
Si je l'ai découvert avec un peu de retard, c'est maintenant un synthé que je suis très content d'avoir.