Sujet Synthés dans la variété française 80s ?
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Crumar BIT 99, on reconnait la forme typique des flancs:
)
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
C'est un ordinateur 8 bits Commodore SX64 posé sur un contrôleur clavier.
De "super sons" à base de SID, par le biais de programmes de synthé plus ou moins sophistiqués...
Une sorte de Fairlight du pauvre...
De "super sons" à base de SID, par le biais de programmes de synthé plus ou moins sophistiqués...
Une sorte de Fairlight du pauvre...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 14/01/2022 à 09:27:41 ]
vilak
3870
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 7 ans
T'as l'air d'adorer...
Thank you!
Thank you!
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
J'ai appris la programmation en code-machine 8510 et Z80 sur un Commodore 128, quand j'étais jeune.
Je connais la gamme par coeur, ayant longuement potassé le sujet avant d'acheter cet ordi.
Le truc sur la photo, malgré l'entourloupe, m'a tout de suite tapé dans l'oeil.
L'entourloupe, c'est que très probablement cette misérable mise en scène n'a d'autre de but que de laisser entendre que ce tocard était "à la pointe de la technologie", qu'il avait "des moyens", et qu'il utilisait.. un Fairlight, comme Peter Gabriel!
Je parie qu'il était même incapable de se servir d'un SX64 pour faire tourner PacMan...
Bref, j'ai assez dit que je considérais ces années-là comme le comble de la frime, de la posture, de la triche et du mauvais goût.
En ce temps-là, il suffisait d'avoir bonne allure, ou l'air canaille, un producteur te sautait dessus (en vrai des fois) et dégottait une armée de tâcherons du genre S. Lévy capables de singer n'importe quel tour de main lucratif.
Ensuite passage au studio photo où il était de rigueur de prendre des poses avantageuses aux commandes de bécanes dernier cri, jamais branchées, dont certaines, on le voit ici, n'étaient même pas des instruments de musique (fatale convergence numérique: le bidule qui ressemble à tout, qui sert à tout, la clé à molette totalitaire électronique comme nous en voyons l'apogée aujourd'hui à l'occasion de cette crise "sanitaire" (mon cul))).
Grâce à cette merveilleuse technologie, et à ces mentalités veules et conformistes qui trouvèrent en ces années-là leur apex, ouvrant la porte toute grande au conditionnement massif dont le monde est aujourd'hui la proie ("si si si, vous verrez comme c'est pratique!"), le 1984 d'Orwell, Le Meilleur des Mondes d'Huxley ou dernièrement Les Furtifs de Damasio quittent peu à peu l'horreur fictionnelle pour rejoindre de plus en plus nettement l'horreur quotidienne.
Bref...
Bref...
Bref...
Je connais la gamme par coeur, ayant longuement potassé le sujet avant d'acheter cet ordi.
Le truc sur la photo, malgré l'entourloupe, m'a tout de suite tapé dans l'oeil.
L'entourloupe, c'est que très probablement cette misérable mise en scène n'a d'autre de but que de laisser entendre que ce tocard était "à la pointe de la technologie", qu'il avait "des moyens", et qu'il utilisait.. un Fairlight, comme Peter Gabriel!
Je parie qu'il était même incapable de se servir d'un SX64 pour faire tourner PacMan...
Bref, j'ai assez dit que je considérais ces années-là comme le comble de la frime, de la posture, de la triche et du mauvais goût.
En ce temps-là, il suffisait d'avoir bonne allure, ou l'air canaille, un producteur te sautait dessus (en vrai des fois) et dégottait une armée de tâcherons du genre S. Lévy capables de singer n'importe quel tour de main lucratif.
Ensuite passage au studio photo où il était de rigueur de prendre des poses avantageuses aux commandes de bécanes dernier cri, jamais branchées, dont certaines, on le voit ici, n'étaient même pas des instruments de musique (fatale convergence numérique: le bidule qui ressemble à tout, qui sert à tout, la clé à molette totalitaire électronique comme nous en voyons l'apogée aujourd'hui à l'occasion de cette crise "sanitaire" (mon cul))).
Grâce à cette merveilleuse technologie, et à ces mentalités veules et conformistes qui trouvèrent en ces années-là leur apex, ouvrant la porte toute grande au conditionnement massif dont le monde est aujourd'hui la proie ("si si si, vous verrez comme c'est pratique!"), le 1984 d'Orwell, Le Meilleur des Mondes d'Huxley ou dernièrement Les Furtifs de Damasio quittent peu à peu l'horreur fictionnelle pour rejoindre de plus en plus nettement l'horreur quotidienne.
Bref...
Bref...
Bref...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 14/01/2022 à 09:30:02 ]
vilak
3870
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 7 ans
Merci pour ton ressenti.
Tu le sais, j'adore ta verve, et ta dent dure, même quand j'en suis victime!
------
Coyote14 a publié ça dans un topic où ça faisait HS, je le remet ici pour faire bon ordre.
J'ai adoré cet article et bien rigolé en raison du vitriol dont le rédacteur fait preuve.
Pour le matos tu as raison, c'est du bon.
Certes, il n'y a pas de clavier d'exception, mais de toute façon, ce n'est pas un soucis, et puis qu'en auraient-ils fait vu ce qu'il nous pondaient?
Démarrant son ascension en 1987 avec le contrat signé avec TF1 pour occuper 100% de ses plages jeunesses, AB productions va crescendo devenir un MONSTRE de l'audiovisuel.
Vu le matos cité, nous sommes au moins en 1991 et si la société n'est pas encore à son apex, elle a désormais une aisance financière et une puissance de communication incroyables.
Extrait de Wiki :
"En septembre 1987, la naissance du Club Dorothée sur TF1, émission vitrine fait d'AB une société majeure dans le paysage audiovisuel français. Les parts de marché du Club Dorothée sont considérables (jusqu'à 65 %) et permettent à la société de faire des profits importants. En 1993, AB déclare un chiffre d'affaires d'1 milliard de francs et devient le premier producteur français puis européen, en volume de productions7. Cette émission est restée culte plus de vingt-cinq ans après sa création, comme en atteste le succès de la soirée spéciale que lui a consacrée la chaîne D8 en décembre 2014, avec plus d'un million de téléspectateurs8.
Parallèlement au Club Dorothée, AB produit d'autres émissions : Jacky Show, Terre, Attention, Danger, Club Sciences, Des millions de copains et six prime time pour Dorothée : Dorothée Show en 1987, Le Cadeau de Noël en 1991, Le Cadeau de la rentrée en 1992 et Dorothée Rock'n'roll Show en 1993 et 1994.
À partir de 1991, la production intensive de sitcoms : Salut les Musclés, Premiers baisers, Le Miel et les Abeilles, Les Filles d'à côté, L'École des passions, Studio des artistes, mais surtout Hélène et les Garçons, en 1992 permet de battre tous les records. 25 sitcoms constituant 2 000 épisodes seront produites avec, dans l'ensemble, un grand succès (voir la liste des séries télévisées d'AB Productions). En 1991, AB produit également sa première série pour une chaîne autre que TF1 : Cas de divorce sur La Cinq, mais le dépôt de bilan de la chaîne met un terme à l'aventure.
En 1991, AB crée le label musical AB Disques et édite ses propres chansons pour Dorothée, Les Musclés, Christophe Rippert, Emmanuelle Mottaz, Anthony Dupray, Manuela Lopez… En tout plus de 1000 chansons. La société atteint son point culminant avec la réussite de la chanteuse Hélène Rollès qui devient, entre 1992 et 1995, un véritable phénomène de société, vendant 4 000 000 de disques et squattant les couvertures de magazines."
Je vous conseille aussi ce lien issu du même site que celui de Coyote14 :
https://sitcomologie.net/2016/03/17/ab-productions-lhistoire-dune-folle-entreprise/
Tu le sais, j'adore ta verve, et ta dent dure, même quand j'en suis victime!
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Coyote14 a publié ça dans un topic où ça faisait HS, je le remet ici pour faire bon ordre.
Citation de coyote14 :
Analyse de la section clavier des musclés. Rigolez pas, y’a du contenu.
https://sitcomologie.net/2016/01/26/la-section-claviers-en-live-et-sur-le-plateau-du-club-do/
J'ai adoré cet article et bien rigolé en raison du vitriol dont le rédacteur fait preuve.
Pour le matos tu as raison, c'est du bon.
Certes, il n'y a pas de clavier d'exception, mais de toute façon, ce n'est pas un soucis, et puis qu'en auraient-ils fait vu ce qu'il nous pondaient?
Démarrant son ascension en 1987 avec le contrat signé avec TF1 pour occuper 100% de ses plages jeunesses, AB productions va crescendo devenir un MONSTRE de l'audiovisuel.
Vu le matos cité, nous sommes au moins en 1991 et si la société n'est pas encore à son apex, elle a désormais une aisance financière et une puissance de communication incroyables.
Extrait de Wiki :
"En septembre 1987, la naissance du Club Dorothée sur TF1, émission vitrine fait d'AB une société majeure dans le paysage audiovisuel français. Les parts de marché du Club Dorothée sont considérables (jusqu'à 65 %) et permettent à la société de faire des profits importants. En 1993, AB déclare un chiffre d'affaires d'1 milliard de francs et devient le premier producteur français puis européen, en volume de productions7. Cette émission est restée culte plus de vingt-cinq ans après sa création, comme en atteste le succès de la soirée spéciale que lui a consacrée la chaîne D8 en décembre 2014, avec plus d'un million de téléspectateurs8.
Parallèlement au Club Dorothée, AB produit d'autres émissions : Jacky Show, Terre, Attention, Danger, Club Sciences, Des millions de copains et six prime time pour Dorothée : Dorothée Show en 1987, Le Cadeau de Noël en 1991, Le Cadeau de la rentrée en 1992 et Dorothée Rock'n'roll Show en 1993 et 1994.
À partir de 1991, la production intensive de sitcoms : Salut les Musclés, Premiers baisers, Le Miel et les Abeilles, Les Filles d'à côté, L'École des passions, Studio des artistes, mais surtout Hélène et les Garçons, en 1992 permet de battre tous les records. 25 sitcoms constituant 2 000 épisodes seront produites avec, dans l'ensemble, un grand succès (voir la liste des séries télévisées d'AB Productions). En 1991, AB produit également sa première série pour une chaîne autre que TF1 : Cas de divorce sur La Cinq, mais le dépôt de bilan de la chaîne met un terme à l'aventure.
En 1991, AB crée le label musical AB Disques et édite ses propres chansons pour Dorothée, Les Musclés, Christophe Rippert, Emmanuelle Mottaz, Anthony Dupray, Manuela Lopez… En tout plus de 1000 chansons. La société atteint son point culminant avec la réussite de la chanteuse Hélène Rollès qui devient, entre 1992 et 1995, un véritable phénomène de société, vendant 4 000 000 de disques et squattant les couvertures de magazines."
Je vous conseille aussi ce lien issu du même site que celui de Coyote14 :
https://sitcomologie.net/2016/03/17/ab-productions-lhistoire-dune-folle-entreprise/
doudou26
816
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
vilak
3870
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 7 ans
Push-Pull
19876
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Citation de vilak :
c'est quoi le deuxième synthé blanc au fond là?
Crumar BIT 99, on reconnait la forme typique des flancs:
vilak
3870
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 7 ans
synthwalker
12080
Rédacteur·trice
Membre depuis 21 ans
kosmix
45214
Ma vie est un thread...
Membre depuis 18 ans
Oui les années 80 ce sont les années du pognon affiché comme vertu avec cynisme et pornographie, d'ailleurs le sexe était omniprésent dans les 80' la palymate de Collaro s'affichait librement en fin d'émission juste avant le 20 heures, c'était cool, c'était moderne, c'était la liberté (artistique) et l'impertinence. Ah que de bons souvenirs (Ory franchement t'es aigri, t'aimais pas Dorothée ou quoi ? )
(Ory franchement t'es aigri, t'aimais pas Dorothée ou quoi ? )Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
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