Sujet votre comparatif synthètisé sur les différents synthés que vous avez vu, (analo, VA, modulaire...)
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Bon ben, au revoir...
Oui, très intéressant, je vois aussi finalement des parcours assez similaires (j'ai aussi démarrer sous amiga et utilisé octamed pendant très longtemps en tant que séquenceur midi pour piloter mes virus, novation, clavia, etc.... vraiment eu du mal à franchir le pas vers cubase), je sens qu'on est pas mal autours de la quarentaine bien tassée
Dans tous les synthés que j'ai pu avoir, le seul que je regrette d'avoir vendu : L'Androméda A6, 'tin, 16 voix poly analos on n'a jamais fait mieux depuis
Dans le numérique celle que je regrette : l'Accelerator de radical tehcnologies, là aussi une sacrée bécane, vendue par manque de place.
chapolin
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mrmagoo
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coyote14
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erewhon
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Citation :
Disons plutôt indigeste qu'inutile, la forme n'est vraiment pas top et aller chercher l'info ici n'est pas forcément des plus pratiques.
Bon ben, au revoir...
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
[ Dernière édition du message le 22/04/2016 à 14:22:20 ]
chapolin
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kosmix
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Ma vie est un thread...
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Ah Chapolin je suis jaloux de ton Andromeda 
(et du Solaris aussi mais pour l'Andromeda je ne désespère pas d'en avoir un, un jour).
Bon je reviens sur les synthés que j'utilise actuellement :
Roland SPV-355
"Pitch to CV" une sorte de convertisseur audio/synthé précurseur (1979). On peut donc faire (en théorie) du guitar synthé, bass synthé, vocal synthé etc. En fait on branche ce qu'on veut dedans et c'est censé contrôler le VCO. Bon la technologie de l'époque n'était pas au point Heureusement il est bien plus convaincant en mode CV/gate (5 octaves de gros son analogique). Super pour les basses et c'est pour ça que je l'utilise. 1 dual VCO + sub et possibilité de detune. 3 ondes square/saw/pulse (sans PWM) pour l'unique VCO double. Enveloppe sommaire (pas de release) et aucune modulation. Le filtre sonne bien mais malheureusement la résonance entraîne une perte de volume donc j'ai un WASP Filter branché dessus en permanence (plus un LFO et un peu de disto ça ne fait pas de mal). Vous l'aurez compris la bête n'est vraiment pas polyvalente par-contre ça sonne velu comme à l'époque
Roland Juno-6, D-50 et JV-1080
Bon là c'est l'affect qui parle. Pour moi ces synthés sont incontournables, c'est comme si j'avais grandi avec eux (vous savez quand on convoite ce qu'autrui possède mais qu'on ne peut l'obtenir - ben plus tard quand c'est possible on se fait plaisir).
A noter que j'avais déjà possédé un Juno-106 mais depuis que j'ai appris (à mes dépends) que leurs voix tombaient en panne les unes après les autres (composants de mauvaise qualité qui se détériorent dans le temps) j'ai craqué pour le premier de la famille, heureusement MIDIfié. Un peu comme le SPV-355 c'est une machine simple mais efficace. On ne peut pas tout faire avec (on peut cependant déjà faire bien des choses) mais par-contre ça sonne direct. En gros quoi que j'en fasse j'ai des frissons, et si j'enclenche le chorus, alors là j'ai carrément la larme qui pointe
Le D-50 je vais le résumer en quelques mots : c'est un numérique qui a le grain d'un analogique. Pas évident à programmer (menus et sous-menus à gogo) mais avec un peu de courage on y parvient et au final il n'est pas si complexe que ça avec une architecture dérivée de la synthèse soustractive. Les possibilités sont celles d'un numérique à savoir assez vastes mais il faut oublier les sons acoustiques qui sont pitoyables années 80 oblige. Par-contre il peut faire de très bons orgues.
Le premier home-studio que j'ai vu était celui du gratteux de mon groupe en 1992. Outre un Juno-106 il possédait l'arme ultime de l'époque : un JV-1080. Pour moi c'était juste le synthé le plus puissant du monde : multitimbral 16 parts, 64 voix de polyphonie (qui peut vite tomber à 16 en raison de la complexité des patches), drumkits, multieffet intégré et cartes d'extension. C'était juste énorme, avec ça on avait vraiment un studio à la maison. Aujourd'hui je reconnais que sa qualité sonore est très perfectible mais il a un grain bien à lui, reconnaissable entre tous et la qualité des cartes SR-JV80 est son meilleur atout car les sons d'usine sont très moyens alors que les extensions sont redoutables (vintage synthesizer, techno, vocal et Special FX pour ma part).
Korg Z1
Le Z1 est une usine à gaz mais je trouve qu'il est bien foutu, que l'écran est confortable et que sa structure est bien organisée. Pour le son c'est que du bonheur. Excellent VA c'est aussi une machine qui va bien plus loin dans l'expérimentation sonore (synthèse MOSS du Prophecy et de l'OASYS) avec la modélisation physique. Synthé qui sonne, bien que numérique ça a une grosse patate et ça envoie du bois si on le désire car il peut aussi être doux, fin et subtil. En plus on est gâtés côté expression avec l'aftertouch, le pad X-Y, les nombreux contrôles en temps-réel (et les potards donc 5 assignables) et son très très bon arpégiateur. Pas trop fan des sons dits "réalistes" mais ce qu'on peut en faire est très jouissif et au final on a une machine puissante, extrêmement polyvalente et originale aux capacités d'expression très inspirantes et ludiques. Que du bonheur.
Kawai K5000W
J'étais curieux de la synthèse additive. Aujourd'hui encore je la trouve très complexe mais les K5000 sont très ergonomiques, on sent que chez Kawai ils ont essayé de nous simplifier la tâche. Le problème avec ce synthé c'est que dès que je bidouille un peu les sons (je ne peux pas partir de zéro en synthèse additive il s'en suivrait dans mon cerveau un syndrome comparable à celui de la page blanche) je modifie les paramètres que je comprends à savoir le filtre, les enveloppes, modulations, effets, etc. alors que pour ceux des harmoniques (la synthèse additive est à base d'harmoniques) je suis incapable de prévoir ce qu'il va se passer. Il n'en demeure pas moins que ce synthé a un son magnifique. Pur, cristallin, complexe et subtil, il y a des sons vraiment trippants (je n'ai créé aucun son sur cette machine mais j'en ai trouvé de magnifiques). Pour moi c'est le synthé le plus numérique c'est-à-dire au son le plus droit et propre que je connaisse. Bien-sûr on peut le salir, le fait baver et hurler mais ce n'est pas là où il brillera. L'utiliser comme un (vulgaire) VA serait une erreur, il est par essence le synthé qui sonnera le moins analogique ; c'est un autre plaisir qu'il apporte, peut-être celui de la sophistication et de la clarté limpide. La partie PCM de la machine est très honorable pour l'époque mais je ne n'utilise pas lui préférant sa synthèse additive pure. A noter que le sequencer est à chier mais en revanche les effets sont de très grande qualité et mettent parfaitement bien en valeur les sonorités magnifiques de ce synthé. Je trouve ce synthé excellent pour les sons ambiants et atmosphériques et pour tout son que l'on veut pur et limpide (désolé il est difficile de décrire certaines sensations sonores et certaines idées que l'on se fait d'un moteur sonore
).
Kurzweil Micro Ensemble ME-1
Bon ce n'est pas un synthé mais un module de sons à base d'échantillons (technologie PC2R inside). Marre des sons de pianos tous pourris de mes synthés "vintages" je voulais un vrai son de piano acoustique de qualité (qui ne fasse pas rigoler). Le ME-1 est parfait, il a même de bons sons de pianos électriques et pas mal de sons tout à fait corrects (256 sons au total, très variés et même des bons kits de batterie) que je n'utilise pas car la machine ne sert qu'à jouer les sons tels quels (bien que multitimbrale 16 parts). C'est donc parfait pour le piano.
Mutable Instruments Shruthi-1
Ce synthé je l'ai acheté (en kit) juste pour le plaisir de le monter moi-même. Et c'est au final un super monophonique hybride (VFC et VCA) qui sonne super bien. Un vrai bonheur et très simple à utiliser malgré une polyvalence que lui donne son architecture complète.
MAM (Music And More) MB33 Retro
C'est plus ou moins un clone de la TB-303 Bassline mais sans clavier et séquencer. Je ne connais pas l'originale mais franchement le son il déboîte. Je ne peux plus m'en passer, ça envoie du bois et ça tabasse sévère. Simple mais efficace. Utilisée en basse ou en séquences pour doubler la basse.
Arturia Micro Brute
Ah le petit français c'est un vrai jouet, dans le bon sens du terme. Basiquement avec son unique VCO il sonne assez fin et un peu bip bip bip... mais la bête en a dans le ventre. Les possibilités sont vraiment vastes et on s'éclate assez rapidement. Il porte bien son nom de brute, je pense qu'on peut le faire hurler comme on fait hurler un MS-20. Le filtre Steiner-Parker est vraiment génial, la fonction brute amène la sauvagerie qui sommeille dans ses composants. Je fais surtout des leads et des drones/FX avec.
Clavia Micro Modular
Je viens juste de l'acquérir, il remplace le System-1 dont je me suis séparé. Synthèse modulaire virtuelle, on fait ce qu'on veut sur le PC avec l'éditeur logiciel et on transfère le patch dans la bête. Inutile de dire que les possibilités sont gigantesques voire infinies. On peut tout faire, on sera juste limité par la puissance du DSP. Dans le meilleur des cas on a 4 voix de polyphonie mais le plus souvent c'est monophonique ça dépend de la complexité du patche. Et niveau son ça déchire. Mon premier contact avec Clavia, réputé pour ses VA notamment et je confirme que le son est à la hauteur de la réputation. J'envisage de l'utiliser comme instrument lead/FX/expérimental pour performer en live (dans mon studio je précise).
Waldorf Rocket et Streichfett
Bon le Rocket c'est un synthé hybride numérique avec filtre analo. Il sonne très bien oui mais en terme de sonorités c'est très limité (saw, square, PWM, unisson, detune). Perso je n'utilise que son filtre/LFO qui est très très bon (je branche une Dub Siren dessus avec un DigiDelay derrière et c'est l'éclate).
Le Streichfett c'est l'amour des sons de cordes synthétiques. Le chorus ensemble comme tout le reste est très bien émulé et ça sonne grave. J'aime aussi beaucoup les effets en particulier le phaser. Je l'utilise assez peu au final car c'est très typé comme sons ; moi qui suis un bassiste cold wave j'adore ces sonorités mais dans mes compos j'aurais plus tendance à utiliser le D-50 ou le Juno pour des nappes 80's bien dark. Bon j'ai celui là sous la main et à chaque fois que je l'allume je prends mon pied car en plus niveau ergonomie il est parfait on a tout directement sous la main.
Voilà voilà je savais que ça allait être long, merci à vous si vous avez tout lu
(et du Solaris aussi mais pour l'Andromeda je ne désespère pas d'en avoir un, un jour).Bon je reviens sur les synthés que j'utilise actuellement :
Roland SPV-355
"Pitch to CV" une sorte de convertisseur audio/synthé précurseur (1979). On peut donc faire (en théorie) du guitar synthé, bass synthé, vocal synthé etc. En fait on branche ce qu'on veut dedans et c'est censé contrôler le VCO. Bon la technologie de l'époque n'était pas au point
Heureusement il est bien plus convaincant en mode CV/gate (5 octaves de gros son analogique). Super pour les basses et c'est pour ça que je l'utilise. 1 dual VCO + sub et possibilité de detune. 3 ondes square/saw/pulse (sans PWM) pour l'unique VCO double. Enveloppe sommaire (pas de release) et aucune modulation. Le filtre sonne bien mais malheureusement la résonance entraîne une perte de volume donc j'ai un WASP Filter branché dessus en permanence (plus un LFO et un peu de disto ça ne fait pas de mal). Vous l'aurez compris la bête n'est vraiment pas polyvalente par-contre ça sonne velu comme à l'époque Roland Juno-6, D-50 et JV-1080
Bon là c'est l'affect qui parle. Pour moi ces synthés sont incontournables, c'est comme si j'avais grandi avec eux (vous savez quand on convoite ce qu'autrui possède mais qu'on ne peut l'obtenir - ben plus tard quand c'est possible on se fait plaisir).
A noter que j'avais déjà possédé un Juno-106 mais depuis que j'ai appris (à mes dépends) que leurs voix tombaient en panne les unes après les autres (composants de mauvaise qualité qui se détériorent dans le temps) j'ai craqué pour le premier de la famille, heureusement MIDIfié. Un peu comme le SPV-355 c'est une machine simple mais efficace. On ne peut pas tout faire avec (on peut cependant déjà faire bien des choses) mais par-contre ça sonne direct. En gros quoi que j'en fasse j'ai des frissons, et si j'enclenche le chorus, alors là j'ai carrément la larme qui pointe
Le D-50 je vais le résumer en quelques mots : c'est un numérique qui a le grain d'un analogique. Pas évident à programmer (menus et sous-menus à gogo) mais avec un peu de courage on y parvient et au final il n'est pas si complexe que ça avec une architecture dérivée de la synthèse soustractive. Les possibilités sont celles d'un numérique à savoir assez vastes mais il faut oublier les sons acoustiques qui sont pitoyables années 80 oblige. Par-contre il peut faire de très bons orgues.
Le premier home-studio que j'ai vu était celui du gratteux de mon groupe en 1992. Outre un Juno-106 il possédait l'arme ultime de l'époque : un JV-1080. Pour moi c'était juste le synthé le plus puissant du monde : multitimbral 16 parts, 64 voix de polyphonie (qui peut vite tomber à 16 en raison de la complexité des patches), drumkits, multieffet intégré et cartes d'extension. C'était juste énorme, avec ça on avait vraiment un studio à la maison. Aujourd'hui je reconnais que sa qualité sonore est très perfectible mais il a un grain bien à lui, reconnaissable entre tous et la qualité des cartes SR-JV80 est son meilleur atout car les sons d'usine sont très moyens alors que les extensions sont redoutables (vintage synthesizer, techno, vocal et Special FX pour ma part).
Korg Z1
Le Z1 est une usine à gaz mais je trouve qu'il est bien foutu, que l'écran est confortable et que sa structure est bien organisée. Pour le son c'est que du bonheur. Excellent VA c'est aussi une machine qui va bien plus loin dans l'expérimentation sonore (synthèse MOSS du Prophecy et de l'OASYS) avec la modélisation physique. Synthé qui sonne, bien que numérique ça a une grosse patate et ça envoie du bois si on le désire car il peut aussi être doux, fin et subtil. En plus on est gâtés côté expression avec l'aftertouch, le pad X-Y, les nombreux contrôles en temps-réel (et les potards donc 5 assignables) et son très très bon arpégiateur. Pas trop fan des sons dits "réalistes" mais ce qu'on peut en faire est très jouissif et au final on a une machine puissante, extrêmement polyvalente et originale aux capacités d'expression très inspirantes et ludiques. Que du bonheur.
Kawai K5000W
J'étais curieux de la synthèse additive. Aujourd'hui encore je la trouve très complexe mais les K5000 sont très ergonomiques, on sent que chez Kawai ils ont essayé de nous simplifier la tâche. Le problème avec ce synthé c'est que dès que je bidouille un peu les sons (je ne peux pas partir de zéro en synthèse additive il s'en suivrait dans mon cerveau un syndrome comparable à celui de la page blanche) je modifie les paramètres que je comprends à savoir le filtre, les enveloppes, modulations, effets, etc. alors que pour ceux des harmoniques (la synthèse additive est à base d'harmoniques) je suis incapable de prévoir ce qu'il va se passer. Il n'en demeure pas moins que ce synthé a un son magnifique. Pur, cristallin, complexe et subtil, il y a des sons vraiment trippants (je n'ai créé aucun son sur cette machine mais j'en ai trouvé de magnifiques). Pour moi c'est le synthé le plus numérique c'est-à-dire au son le plus droit et propre que je connaisse. Bien-sûr on peut le salir, le fait baver et hurler mais ce n'est pas là où il brillera. L'utiliser comme un (vulgaire) VA serait une erreur, il est par essence le synthé qui sonnera le moins analogique ; c'est un autre plaisir qu'il apporte, peut-être celui de la sophistication et de la clarté limpide. La partie PCM de la machine est très honorable pour l'époque mais je ne n'utilise pas lui préférant sa synthèse additive pure. A noter que le sequencer est à chier mais en revanche les effets sont de très grande qualité et mettent parfaitement bien en valeur les sonorités magnifiques de ce synthé. Je trouve ce synthé excellent pour les sons ambiants et atmosphériques et pour tout son que l'on veut pur et limpide (désolé il est difficile de décrire certaines sensations sonores et certaines idées que l'on se fait d'un moteur sonore
).Kurzweil Micro Ensemble ME-1
Bon ce n'est pas un synthé mais un module de sons à base d'échantillons (technologie PC2R inside). Marre des sons de pianos tous pourris de mes synthés "vintages" je voulais un vrai son de piano acoustique de qualité (qui ne fasse pas rigoler). Le ME-1 est parfait, il a même de bons sons de pianos électriques et pas mal de sons tout à fait corrects (256 sons au total, très variés et même des bons kits de batterie) que je n'utilise pas car la machine ne sert qu'à jouer les sons tels quels (bien que multitimbrale 16 parts). C'est donc parfait pour le piano.
Mutable Instruments Shruthi-1
Ce synthé je l'ai acheté (en kit) juste pour le plaisir de le monter moi-même. Et c'est au final un super monophonique hybride (VFC et VCA) qui sonne super bien. Un vrai bonheur et très simple à utiliser malgré une polyvalence que lui donne son architecture complète.
MAM (Music And More) MB33 Retro
C'est plus ou moins un clone de la TB-303 Bassline mais sans clavier et séquencer. Je ne connais pas l'originale mais franchement le son il déboîte. Je ne peux plus m'en passer, ça envoie du bois et ça tabasse sévère. Simple mais efficace. Utilisée en basse ou en séquences pour doubler la basse.
Arturia Micro Brute
Ah le petit français c'est un vrai jouet, dans le bon sens du terme. Basiquement avec son unique VCO il sonne assez fin et un peu bip bip bip... mais la bête en a dans le ventre. Les possibilités sont vraiment vastes et on s'éclate assez rapidement. Il porte bien son nom de brute, je pense qu'on peut le faire hurler comme on fait hurler un MS-20. Le filtre Steiner-Parker est vraiment génial, la fonction brute amène la sauvagerie qui sommeille dans ses composants. Je fais surtout des leads et des drones/FX avec.
Clavia Micro Modular
Je viens juste de l'acquérir, il remplace le System-1 dont je me suis séparé. Synthèse modulaire virtuelle, on fait ce qu'on veut sur le PC avec l'éditeur logiciel et on transfère le patch dans la bête. Inutile de dire que les possibilités sont gigantesques voire infinies. On peut tout faire, on sera juste limité par la puissance du DSP. Dans le meilleur des cas on a 4 voix de polyphonie mais le plus souvent c'est monophonique ça dépend de la complexité du patche. Et niveau son ça déchire. Mon premier contact avec Clavia, réputé pour ses VA notamment et je confirme que le son est à la hauteur de la réputation. J'envisage de l'utiliser comme instrument lead/FX/expérimental pour performer en live (dans mon studio je précise).
Waldorf Rocket et Streichfett
Bon le Rocket c'est un synthé hybride numérique avec filtre analo. Il sonne très bien oui mais en terme de sonorités c'est très limité (saw, square, PWM, unisson, detune). Perso je n'utilise que son filtre/LFO qui est très très bon (je branche une Dub Siren dessus avec un DigiDelay derrière et c'est l'éclate).
Le Streichfett c'est l'amour des sons de cordes synthétiques. Le chorus ensemble comme tout le reste est très bien émulé et ça sonne grave. J'aime aussi beaucoup les effets en particulier le phaser. Je l'utilise assez peu au final car c'est très typé comme sons ; moi qui suis un bassiste cold wave j'adore ces sonorités mais dans mes compos j'aurais plus tendance à utiliser le D-50 ou le Juno pour des nappes 80's bien dark. Bon j'ai celui là sous la main et à chaque fois que je l'allume je prends mon pied car en plus niveau ergonomie il est parfait on a tout directement sous la main.
Voilà voilà je savais que ça allait être long, merci à vous si vous avez tout lu
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 23/04/2016 à 03:44:50 ]
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Jx3
3139
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Citation de Jx3 :
L'un des meilleurs thread depuis des lustres, tranches de vies et musique, good vibes.
Oui, très intéressant, je vois aussi finalement des parcours assez similaires (j'ai aussi démarrer sous amiga et utilisé octamed pendant très longtemps en tant que séquenceur midi pour piloter mes virus, novation, clavia, etc.... vraiment eu du mal à franchir le pas vers cubase), je sens qu'on est pas mal autours de la quarentaine bien tassée
Dans tous les synthés que j'ai pu avoir, le seul que je regrette d'avoir vendu : L'Androméda A6, 'tin, 16 voix poly analos on n'a jamais fait mieux depuis
Dans le numérique celle que je regrette : l'Accelerator de radical tehcnologies, là aussi une sacrée bécane, vendue par manque de place.
[ Dernière édition du message le 23/04/2016 à 09:26:39 ]
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