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Sujet VERY OLD SCHOOL : Avec quoi avez-vous commencé vos enregistrements ?

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Sujet de la discussion VERY OLD SCHOOL : Avec quoi avez-vous commencé vos enregistrements ?

S'lut tout le monde !

On va parler d'un temps que les moins de 20 (j'arrête là pour pas avoir d'ennuis avec le super-grand Charles), donc : on va causer d'une l'époque où le GPS ou l'internet étaient strictement réservés aux armées, et le portable une douce utopie à laquelle accédaient seulement les chefs d'état, les (vraies) stars et les émirs.

Je propose ici d'énumérer nos galères ou nos réjouissances et moult autres anecdotes lors de nos premiers enregistrements amateur, époque 70-80 où il était parfaitement impensable de s'enregistrer dans de bonnes conditions at home ! Seuls les pros fréquentaient les studios, où avaient lieu des sénaces de coupe de bande tremblantes pour être certain de cutter au bon endroit sinon toute la prise était à refaire.
Enfin, toutes LES prises : rappelons en effet, pour se faire une idée, qu'il fallait avoir un nom comme les Beatles ou Presley pour pouvoir accéder aux premiers QUATRE pistes, début-milieu des années '60 si je ne raconte pas de bêtise. Avant ça, tout le monde jouait ensemble : un seul instru déconnait, et tout le monde devait reprendre.

Si l'humain est par nature de + en + exigeant (l'a pas totalement tort, du reste), il semble bon de rappeler parfois aux générations actuelles que leurs "grands frères" (modestie inside; just fraterie) ont démarré avec des bouts de ficelle sans être pour autant de la génération de Néanderthal !

... Et on y arrivait !
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351
Citation :
Sinon côté matos: premières séquences sur Atari 1040STE avec un logiciel qui s'appelait Track24


Mes premières émotions de "compositeur" était aussi sur les trakers (pour moi noisetracker) sur Amiga 500, avec un module extérieur qui servait à riper (récupérer) les sons utilisés sur les zics des jeux vidéo et des démos ... le roi du pétrole quoi ...
352
Meme chose ici, un Atari 1040STE avec Cubase (je regrette encore l'IPS) qui pilotait un S950 et une paire de synthes Roland (un Alpha Juno 2 et un truc en rack dont je ne me rappelle plus le nom), puis un pote a acheté un sampler Korg qui permettait nettement plus de choses que l'Akai...

Mis avant ça, adolescent, je m'amusais a passer une Boss DR550 dans une fuzz puis dans l'ampli guitare (un des trucs pourris de 15W mentionnes plus haut)... pas tres glorieux mais c’était rigolo.

Resistance is not futile... it's voltage divided by current

353
Perso j'avais écrit en Code-Machine Z80 un synthé 3 voix (utilisant le fameux SID) avec séquenceur 1500 notes sur mon Commodore 128. Je l'avais baptisé "SYNTH128". Je m'étais tarti une superbe page de présentation...:-D

J'avais bricolé un pédalier avec du contre-plaqué, des languettes de cuivre et des tronçons de stylo feutre. Le bidule fonctionnait comme un pédalier basses d'orgue de salon et envoyait des signaux sur les deux prises joystick...
En récupérant la sortie audio de l'ordi et en la passant dans l'ESP du MS20, je pouvais contrôler mes autres synthés (MS20, CS15, MP4).

C'était vers 1984... J'ai ressorti ce bordel il y a une dizaine d'années, pour rire.
La prog des sons à l'écran était un peu ouilla-ouilla, mais ça marchait encore!:bravo:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 30/10/2018 à 09:44:01 ]

354
Citation :
Perso j'avais écrit en Code-Machine Z80 un synthé 3 voix


alors ça, c'est respect :8)

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

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Et bien comme d'autres apparemment j'ai fais mes classes sur Amiga et les tracker. J'ai commencé avec soundtracker et ses 4 pistes mono et ses sons 8 bits ! des limitations techniques qui oblige à être imaginatif et malin, je me rappelle d'un remix de Just can't get enough de DM ou les pistes étaient presque complètements remplies lol. Puis passage à Octamed, 8 pistes, avec achat d'une interface MIDI pour piloter le SY22 Yamaha, le grand luxe ! Et enfin achat d'un PC (le début des emmerdes :lol:), carte son Guillemot (une belle arnaque ce truc) avec séquenceur Acid, plus de possibilité mais pour autant pas plus de plaisir de créer au final ;)
357
Citation :
alors ça, c'est respect :8)

:boire: Merci à toi JM mais le mérite est assez faible: C'était du 8 bits, et le Z80 était doté d'un jeu d'instructions très complet et assez facile à maîtriser. Le gros du boulot résidait dans une bonne connaissance de la machine, variables-système et carte de la mémoire.
Il y avait un mode d'adressage particulièrement relou du processeur graphique en mode haute-résolution, via deux ports sous-dimensonnés: Fallait décomposer le second octet et passer le restant sur l'instruction suivante. Une horreur.

J'avais fait mes classes sur ZX-81, un régal de simplicité!:humm:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Balaise quand même ! Avec l’électronique et l’interfaçage du pédalier... ça a dû te demander pas mal de taf. Belle motivation, bravo !
:bravo:
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Zéro électronique, et zéro interfaçage: Mon pédalier, branché sur les deux ports joystick, générait basiquement des contacts électriques comme le faisaient les joysticks rudimentaires de l'époque: Un système purement électro-mécanique... Les contacts étaient récupérés sur les deux ports joystick sous forme de zéros et de uns, tout bêtement. Il suffisait d'aller régulièrement (plusieurs centaines de fois par seconde) y "lire" les valeurs à l'aide d'une boucle logicielle basée sur des interruptions.
C'était facile l'informatique à l'époque! J'adorais cette sensation de pouvoir plonger au plus profond de la machine, que l'on connaissait comme sa poche... Du point de vue du sentiment, curieusement, ça se rapprochait assez de la spéléo, que je pratiquais un peu à l'époque...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 30/10/2018 à 15:12:47 ]

360
Citation de oryjen :
C'était facile l'informatique à l'époque! J'adorais cette sensation de pouvoir plonger au plus profond de la machine, que l'on connaissait comme sa poche...


C'est le genre de truc qu'on peut retrouver avec des microcontrôleurs comme Arduino.