VERY OLD SCHOOL : Avec quoi avez-vous commencé vos enregistrements ?
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Ah les démos sur Amiga, que de souvenirs
Protracker pour moi, et ensuite OctaMED et Bars & Pipes pour le MIDI.
Quand je suis passé sur PC pour l'enregistrement direct-to-disk j'avais un Pentium 233 MMX avec 32Mo de RAM et un disque dur de 2 Go sous Windows 95
Ma première carte son pour PC (8 pistes, pas toujours bien synchro !) :
kosmix
46401
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
J'ai commencé moi aussi avec la technique du ping-pong. Déjà au bout de 2 overdubs bonjour la perte de qualité (qui n'était déjà pas top au départ)
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
LaGuibole
3008
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
c'est comme un confessionnal ici on avoue des trucs ... 
Moi j'ai commencé sur Amiga en 1991 je crois avec les fameux tracker (mon préféré étant Noisetracker)
je faisais parti d'un groupe de démo-maker ... on faisait danser un spite de dinosaure sur trois mouvements répétitif avec un bandeau défilant en bas de l'écran ... ou tourner un cube en 3D, ou encore évoluer une fractal ... sur de la musique ... c'était la classe ... hu hu
On changeait de pseudo trois fois par jour, ...
je ne me rappel plus le poids mémoire que me demandait mon pote programmeur ("pour la musique, pas plus de tant de Ko") mais c'était ridicule ... par contre avec les effet que l'on pouvait assigner à chaque note (sous forme hexadécimale avec une valeur de l'effet, sur la droite de chaque piste) il y avait une vrai cogitation ... j'y ai passé des heures ... ah, passé glorieux quand te reverrai-je ?
Moi j'ai commencé sur Amiga en 1991 je crois avec les fameux tracker (mon préféré étant Noisetracker)
je faisais parti d'un groupe de démo-maker ... on faisait danser un spite de dinosaure sur trois mouvements répétitif avec un bandeau défilant en bas de l'écran ... ou tourner un cube en 3D, ou encore évoluer une fractal ... sur de la musique ... c'était la classe ... hu hu
On changeait de pseudo trois fois par jour, ...
je ne me rappel plus le poids mémoire que me demandait mon pote programmeur ("pour la musique, pas plus de tant de Ko") mais c'était ridicule ... par contre avec les effet que l'on pouvait assigner à chaque note (sous forme hexadécimale avec une valeur de l'effet, sur la droite de chaque piste) il y avait une vrai cogitation ... j'y ai passé des heures ... ah, passé glorieux
quand te reverrai-je ?Koub
277
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
chapolin
10503
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Moi, pour faire court, vers 1988 j'ai commencé par enregistrer mes impros au piano sur un magnéto à cassettes. Le genre de petit magnéto format boite de chaussure mais plat avec un micro pourri mais çà marchait:
Puis j'ai maquetté du midi avec un Atari 520 qu'on avait prêté à mon colocataire (aux alentours de 1993). Découvrir et faire marcher ce truc était complètement magique. IL n'y avait pas besoin de manuel. Je comparais dans l'idée par rapport au magnéto à cassette et je me disais, "tiens çà serait super de pouvoir faire çà", je cherchais un peu et çà me le faisait ! çà répondait à mes désirs et rêves, c'était super intuitif ... c'était fou. Le jour d'avant je n'avais jamais considéré un ordinateur pour faire çà, puis cet Atari est arrivé dans la maison et j'ai plus décollé de l'écran pendant plusieurs jours. Une vrai révélation. Mais j'ai continué pendant des années avec mon magnéto à cassettes parce qu'à l'époque ce matos était super cher, il ne m'appartenait pas et je ne pouvais pas en disposer pour l'entourer d'autres instruments.
Vers 1997 je me suis fais offrir un enregistreur minidisque avec un bon micro et là j'enregistrais tout ce qui bougeait. Mes impros et les différents groupes dans lesquels je jouais. J'ai beaucoup joué en groupe à partir de ce moment là.
En 97-98 je me suis acheté pas cher un Atari 520 ste gonflé à 4 Mo avec des expandeurs (Yamaha mu90r (très cher) et un autre dont je ne me souviens plus le nom) mais très vite j'ai considéré l'audio. J'ai désiré un peu un Falcon mais du coup j'ai foncé chez Leclerc m'acheter mon premier PC. A peine je l'avais qu'on m'avait filé des logiciels et ainsi j'ai redécouvert Cubase avec l'audio et les plugins pour les instruments midi. C'est à ce moment là que j'ai aussi découvert internet et ses infinis ressources.
J'ai donc à cet instant lâché tout instrument externe et quand la carte son interne du PC fût rapidement débordée, débuta la longue quette très onéreuse vers les différents équipements qui vont bien.
Puis j'ai maquetté du midi avec un Atari 520 qu'on avait prêté à mon colocataire (aux alentours de 1993). Découvrir et faire marcher ce truc était complètement magique. IL n'y avait pas besoin de manuel. Je comparais dans l'idée par rapport au magnéto à cassette et je me disais, "tiens çà serait super de pouvoir faire çà", je cherchais un peu et çà me le faisait ! çà répondait à mes désirs et rêves, c'était super intuitif ... c'était fou. Le jour d'avant je n'avais jamais considéré un ordinateur pour faire çà, puis cet Atari est arrivé dans la maison et j'ai plus décollé de l'écran pendant plusieurs jours. Une vrai révélation. Mais j'ai continué pendant des années avec mon magnéto à cassettes parce qu'à l'époque ce matos était super cher, il ne m'appartenait pas et je ne pouvais pas en disposer pour l'entourer d'autres instruments.
Vers 1997 je me suis fais offrir un enregistreur minidisque avec un bon micro et là j'enregistrais tout ce qui bougeait. Mes impros et les différents groupes dans lesquels je jouais. J'ai beaucoup joué en groupe à partir de ce moment là.
En 97-98 je me suis acheté pas cher un Atari 520 ste gonflé à 4 Mo avec des expandeurs (Yamaha mu90r (très cher) et un autre dont je ne me souviens plus le nom) mais très vite j'ai considéré l'audio. J'ai désiré un peu un Falcon mais du coup j'ai foncé chez Leclerc m'acheter mon premier PC. A peine je l'avais qu'on m'avait filé des logiciels et ainsi j'ai redécouvert Cubase avec l'audio et les plugins pour les instruments midi. C'est à ce moment là que j'ai aussi découvert internet et ses infinis ressources.
J'ai donc à cet instant lâché tout instrument externe et quand la carte son interne du PC fût rapidement débordée, débuta la longue quette très onéreuse vers les différents équipements qui vont bien.
[ Dernière édition du message le 20/10/2017 à 15:43:55 ]
the ephemeral
1698
AFicionado·a
Membre depuis 9 ans
En ce qui me concerne j'ai commencé mes premiers enregistrements sur un Tascam Porta 03 MkII gentiment offert par mes parents au début des années 90. C'était vraiment un outil simplissime à l'utilisation, et 4 pistes c'était le bonheur ! Je pouvais (enfin) doubler mes parties de guitares (classique et/ou électrique), puis chanter par dessus, et même brancher mon arrangeur de l'époque pour les parties rythmiques 
Un peu plus tard j'ai laissé tomber les enregistrements sur cassettes pour aller vers le monde digital ! Je me suis alors offert un Boss BR-8 qui gravait directement mes compos sur disques Zip
Et puis encore un peu plus tard, je suis retourné chez Tascam ... jusqu'à ce jour
Un peu plus tard j'ai laissé tomber les enregistrements sur cassettes pour aller vers le monde digital ! Je me suis alors offert un Boss BR-8 qui gravait directement mes compos sur disques Zip
Et puis encore un peu plus tard, je suis retourné chez Tascam ... jusqu'à ce jour
kosmix
46401
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
Citation de LaGuibole :
Moi j'ai commencé sur Amiga en 1991 je crois avec les fameux tracker (mon préféré étant Noisetracker)
je faisais parti d'un groupe de démo-maker ...
Ah les démos sur Amiga, que de souvenirs
Protracker pour moi, et ensuite OctaMED et Bars & Pipes pour le MIDI.
Quand je suis passé sur PC pour l'enregistrement direct-to-disk j'avais un Pentium 233 MMX avec 32Mo de RAM et un disque dur de 2 Go sous Windows 95
Ma première carte son pour PC (8 pistes, pas toujours bien synchro !) :
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 20/10/2017 à 20:33:54 ]
chapolin
10503
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Cà me rappelle le Korg D12 que j'ai eu à un moment, j'avais fait installer un graveur de CD :
J'ai directement commencé avec Windows 98, mon dieu que çà plantait ... puis 2000 pendant pas mal de temps (globalement beaucoup plus stable mais qui plantait quand même de temps en temps). Mais dès mon premier PC très rapidement j'ai formaté le disque dur pour installer et tester des Linux en dual boot. C'était franchement génial de découvrir Linux , une impression de respirer mais aussi la liberté de découvrir un monde très riche. Cela dit en 1998 j'ai échoué à faire de la musique avec. Pour la musique j'étais sous Windows et tout le reste sous Linux. Après un moment j'ai eu un PC portable que j'utilisais en groupe avec une tascam us 122. Là aussi dual boot avec une Linux Slackware que j'ai mis des mois à musicaliser et un jour bingo ! çà tournait comme une horloge avec Ardour 2 et un kernel temps réel. De plus j'arrivais à utiliser la plupart des dll de plugins windows. j'ai continué encore un petit moment avec les deux systèmes et un jour j'ai décidé d’effacer complètement Windows.
Ardour 2 :
Les premières versions d'Ardour avaient des gros bugs. L'un d'eux m’effaçait tous les fichiers waves de la session dans certaines conditions ... mais avec des tests on finissait par savoir ce qu'on pouvait faire et ne pas faire et tout se passait bien au bout du compte. Ceci mis à part çà ne plantait jamais et là où j'ouvrais difficilement 30 pistes audios avec leurs plugins sous Windows, j'en ouvrais 40 sous Linux. J'avais des sessions sans le moindre plantage pendant des semaines ... Les problèmes de latences étaient réduits à leur plus simple expression. Franchement passer de Cubase 5 puis Sx à Ardour 2 ne m'a pas le moins du monde frustré. Niveau possibilités c’était complètement similaire.
En même temps le concepteur d'Ardour n'a jamais lâché les utilisateurs et il a fait progresser sa daw. On en est à Ardour 5 et les dernières versions sont un bonheur à utiliser.
Citation :
Quand je suis passé sur PC pour l'enregistrement direct-to-disk j'avais un Pentium 233 MMX avec 32Mo de RAM et un disque dur de 2 Go sous Windows 95
J'ai directement commencé avec Windows 98, mon dieu que çà plantait ... puis 2000 pendant pas mal de temps (globalement beaucoup plus stable mais qui plantait quand même de temps en temps). Mais dès mon premier PC très rapidement j'ai formaté le disque dur pour installer et tester des Linux en dual boot. C'était franchement génial de découvrir Linux , une impression de respirer mais aussi la liberté de découvrir un monde très riche. Cela dit en 1998 j'ai échoué à faire de la musique avec. Pour la musique j'étais sous Windows et tout le reste sous Linux. Après un moment j'ai eu un PC portable que j'utilisais en groupe avec une tascam us 122. Là aussi dual boot avec une Linux Slackware que j'ai mis des mois à musicaliser et un jour bingo ! çà tournait comme une horloge avec Ardour 2 et un kernel temps réel. De plus j'arrivais à utiliser la plupart des dll de plugins windows. j'ai continué encore un petit moment avec les deux systèmes et un jour j'ai décidé d’effacer complètement Windows.
Ardour 2 :
Les premières versions d'Ardour avaient des gros bugs. L'un d'eux m’effaçait tous les fichiers waves de la session dans certaines conditions ... mais avec des tests on finissait par savoir ce qu'on pouvait faire et ne pas faire et tout se passait bien au bout du compte. Ceci mis à part çà ne plantait jamais et là où j'ouvrais difficilement 30 pistes audios avec leurs plugins sous Windows, j'en ouvrais 40 sous Linux. J'avais des sessions sans le moindre plantage pendant des semaines ... Les problèmes de latences étaient réduits à leur plus simple expression. Franchement passer de Cubase 5 puis Sx à Ardour 2 ne m'a pas le moins du monde frustré. Niveau possibilités c’était complètement similaire.
En même temps le concepteur d'Ardour n'a jamais lâché les utilisateurs et il a fait progresser sa daw. On en est à Ardour 5 et les dernières versions sont un bonheur à utiliser.
[ Dernière édition du message le 21/10/2017 à 00:58:43 ]
Hit !
22517
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Génial... (géniaux?) tous ces témoignages
Mais donc personne ici n'a-t-il jamais "enregistré" son pote "choriste" qui suit le texte collé au sparadrap sur la porte de la penderie, alors qu'il tente de guitaristiquer en même temps sans la cogner ?
Mais donc personne ici n'a-t-il jamais "enregistré" son pote "choriste" qui suit le texte collé au sparadrap sur la porte de la penderie, alors qu'il tente de guitaristiquer en même temps sans la cogner ?
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Quand j'ai acheté mon MS20, puis mon CS15 et mon MP4 vers 16 ans, pour compléter le magnifique Antonelli 2565 Solista2 acheté par Maman au Mammouth l'année d'avant, j'avais un vilain magnéto mono qui ressemblait tête coupée au Brandt posté plus haut, mais de marque Philips.
J'avais bricolé une entrée LINE qui marchait en soudant juste deux fils. J'avais bricolé aussi un horrible multiple passif avec du contre-plaqué et plein de jacks femelles reliés entre eux.
C'était tout pourri (chaque fois que j'ajoutais une entrée ça modifiait l'impédance générale et le volume de sortie baissait de moitié) mais ça n'abîmait pas trop le son ---> et HOP! tout ça rentrait à l'entonnoir dans mon entrée mono à la one-again sur le magnéto, et vazypaulette, c'est comme ça que j'ai enregistré des kilomètres de musiques à la con, vaguement pompées sur Jean-Michel Cruche et Vange-Hélices.
J'avais bricolé une entrée LINE qui marchait en soudant juste deux fils. J'avais bricolé aussi un horrible multiple passif avec du contre-plaqué et plein de jacks femelles reliés entre eux.
C'était tout pourri (chaque fois que j'ajoutais une entrée ça modifiait l'impédance générale et le volume de sortie baissait de moitié) mais ça n'abîmait pas trop le son ---> et HOP! tout ça rentrait à l'entonnoir dans mon entrée mono à la one-again sur le magnéto, et vazypaulette, c'est comme ça que j'ai enregistré des kilomètres de musiques à la con, vaguement pompées sur Jean-Michel Cruche et Vange-Hélices.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
MaiMai
1772
AFicionado·a
Membre depuis 14 ans
Maintenant, Cruche, il a pris d'la bouteille.!! 
moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...
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