discussion Pourquoi l’idée d’enregistrer le son d’enceintes en binaural n’est pas terrible.
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Jan mk2
1583

AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
Sujet de la discussion Posté le 21/04/2025 à 16:25:51Pourquoi l’idée d’enregistrer le son d’enceintes en binaural n’est pas terrible.
Cette discussion fait suite à une polémique née dans une autre discussion sur AF : est-il utile d’enregistrer des enceintes Hifi dans un salon pour en montrer les capacités, et si oui, le faire en binaural est-il pertinent.
Nous pouvons croiser ici et là des vidéos d’audiophiles qui prétendent faire entendre le son de leurs enceintes dans une vidéo, notamment sur Youtube. Cette idée est (pour moi) complètement farfelue pour une bonne (et simple) raison, c’est que lorsque nous écoutons une musique reproduite sur des enceintes, ce que nous entendons c’est :
1 le son des enceintes
2 la réaction du local
3 éventuellement la sugnature sonores des éléments précédents dans la chaîne.
La proportion entre les trois est variable, mais souvent beaucoup plus importante qu’on peut l’imaginer en faveur du local.
Dans la vraie vie domestique, lorsque nous écoutons de la musique reproduite par des enceintes acoustiques placées dans notre salon, à moins d’avoir affaire à un local très pourri, ou d’être placé assez loin, nous avons l’impression d’entendre essentiellement l’empreinte du système, et notamment des enceintes. Mais ce n’est pas vrai.
Il faut introduire une première notion d’acoustique qui est celle de la distance critique. C’est la distance à la source pour laquelle le son direct et le son réverbéré par le local sont du même niveau. En bref, à cette distance, ce que vous entendez provient à 50% des enceintes, et à 50% du salon.
Dans un salon moderne avec des portes en bois ou en panneau alvéolaire, un ou deux canapés, une bibliothèque, une ou deux fenêtre ou baie vitrée avec rideaux, un tapis sur carrelage, plancher bois ou stratifié, voire une moquette, et le tout de forme plus ou moins rectangulaire et d’une surface de 15 à 30 mètres carrés, la distance critique a des chances de se trouver aux alentours de deux à cinq mètres, et souvent plus près de deux.
Alors, pourquoi n’avons-nous pas l’impression que l’acoustique du local envahit l’écoute ?
Si vous avez la possibilité de placer deux micros à l’endroit ou vous écoutez vos enceintes de salon, et si possible des omnidirectionnels, vous risquez d’être surpris par le résultat, et vous avez peu de chance de reconnaitre le son de vos enceintes tel que vous le percevez en direct.
La raison est simple : nous ne somme pas des micros. Nos oreilles se comportent à peu près comme des micros omni, mais notre cerveau joue au DSP (Digital Signal Processing), ou ici on devrait dire HSP (pour Human Signal Processing). Il utilise les lobes de nos oreilles pour déterminer la provenance des sons, et la temporalité de l’arrivée des sons pour aider à les isoler de leur contexte sonore. Ce qui produit un effet de zoom acoustique totalement réflexe et inconscient qui abaisse l’impact de l’acoustique du local dans la sensation sonore. En très bref, notre cerveau sait que lorsque nos oreilles perçoivent un son plus vite à gauche qu’à droite, c’est qu’il vient de la gauche. Et il sait aussi que s’il perçoit des répliques de ce son plus ou moins déformé, ce n’est pas la source mais une réplique acoustique. Et il sait l’atténuer, en fonction de la logueur du retard, et des proportions finies.
Une autre manifestation de cette capacité est l’effet cocktail party
On en vient donc à cette idée bizarre de faire entendre des enceintes acoustiques via un enregistrement effectué dans le salon de l’auditeur/youtubeur. L’audiophile est un amateur qui n’a souvent pas d’expérience en prise de son, peu de connaissance en acoustique, et qui trop souvent prends les connaissances en psychoacoustique pour des fake news. Du coup, le réflexe est de placer des micros au point d’écoute, ce qui risque de ne pas être très éloigné de la distance critique, pas de bol. Je vous laisse imaginer le résultat.
Un des systèmes de captation qui pourrait être le plus proche de l’oreille humaine de la vraie vie est le binaural, ceux qui ne connaissent pas pourront mettre ce mot dans un moteur de recherche. L’avantage de ce système est qu’il se fait avec des capsules omni, et une simulation de tête humaine.
Genre ça :
)
Ecouté au casque, cela permet de restituer une grande partie des informations de localisation, en trois dimensions, et de permettre au cerveau de l’auditeur de faire son travail d’escroc, au moins en partie.
Mais la prise de son binaurale d’une paire d’enceintes dans un salon comprends l’empreinte acoustique du dit salon ? me direz-vous. Et vous aurez raison, ô combien ! Encore plus car on parle ici de capsules omnidirectionnelles obligatoires en binaural. Donc, c’est pas une idée terrible terrible. Et je ne parle pas de l’impact des capsules elles-même, ni du préampli.
Voilà voilà…
Nous pouvons croiser ici et là des vidéos d’audiophiles qui prétendent faire entendre le son de leurs enceintes dans une vidéo, notamment sur Youtube. Cette idée est (pour moi) complètement farfelue pour une bonne (et simple) raison, c’est que lorsque nous écoutons une musique reproduite sur des enceintes, ce que nous entendons c’est :
1 le son des enceintes
2 la réaction du local
3 éventuellement la sugnature sonores des éléments précédents dans la chaîne.
La proportion entre les trois est variable, mais souvent beaucoup plus importante qu’on peut l’imaginer en faveur du local.
Dans la vraie vie domestique, lorsque nous écoutons de la musique reproduite par des enceintes acoustiques placées dans notre salon, à moins d’avoir affaire à un local très pourri, ou d’être placé assez loin, nous avons l’impression d’entendre essentiellement l’empreinte du système, et notamment des enceintes. Mais ce n’est pas vrai.
Il faut introduire une première notion d’acoustique qui est celle de la distance critique. C’est la distance à la source pour laquelle le son direct et le son réverbéré par le local sont du même niveau. En bref, à cette distance, ce que vous entendez provient à 50% des enceintes, et à 50% du salon.
Dans un salon moderne avec des portes en bois ou en panneau alvéolaire, un ou deux canapés, une bibliothèque, une ou deux fenêtre ou baie vitrée avec rideaux, un tapis sur carrelage, plancher bois ou stratifié, voire une moquette, et le tout de forme plus ou moins rectangulaire et d’une surface de 15 à 30 mètres carrés, la distance critique a des chances de se trouver aux alentours de deux à cinq mètres, et souvent plus près de deux.
Alors, pourquoi n’avons-nous pas l’impression que l’acoustique du local envahit l’écoute ?
Si vous avez la possibilité de placer deux micros à l’endroit ou vous écoutez vos enceintes de salon, et si possible des omnidirectionnels, vous risquez d’être surpris par le résultat, et vous avez peu de chance de reconnaitre le son de vos enceintes tel que vous le percevez en direct.
La raison est simple : nous ne somme pas des micros. Nos oreilles se comportent à peu près comme des micros omni, mais notre cerveau joue au DSP (Digital Signal Processing), ou ici on devrait dire HSP (pour Human Signal Processing). Il utilise les lobes de nos oreilles pour déterminer la provenance des sons, et la temporalité de l’arrivée des sons pour aider à les isoler de leur contexte sonore. Ce qui produit un effet de zoom acoustique totalement réflexe et inconscient qui abaisse l’impact de l’acoustique du local dans la sensation sonore. En très bref, notre cerveau sait que lorsque nos oreilles perçoivent un son plus vite à gauche qu’à droite, c’est qu’il vient de la gauche. Et il sait aussi que s’il perçoit des répliques de ce son plus ou moins déformé, ce n’est pas la source mais une réplique acoustique. Et il sait l’atténuer, en fonction de la logueur du retard, et des proportions finies.
Une autre manifestation de cette capacité est l’effet cocktail party
On en vient donc à cette idée bizarre de faire entendre des enceintes acoustiques via un enregistrement effectué dans le salon de l’auditeur/youtubeur. L’audiophile est un amateur qui n’a souvent pas d’expérience en prise de son, peu de connaissance en acoustique, et qui trop souvent prends les connaissances en psychoacoustique pour des fake news. Du coup, le réflexe est de placer des micros au point d’écoute, ce qui risque de ne pas être très éloigné de la distance critique, pas de bol. Je vous laisse imaginer le résultat.
Un des systèmes de captation qui pourrait être le plus proche de l’oreille humaine de la vraie vie est le binaural, ceux qui ne connaissent pas pourront mettre ce mot dans un moteur de recherche. L’avantage de ce système est qu’il se fait avec des capsules omni, et une simulation de tête humaine.
Genre ça :
)
Ecouté au casque, cela permet de restituer une grande partie des informations de localisation, en trois dimensions, et de permettre au cerveau de l’auditeur de faire son travail d’escroc, au moins en partie.
Mais la prise de son binaurale d’une paire d’enceintes dans un salon comprends l’empreinte acoustique du dit salon ? me direz-vous. Et vous aurez raison, ô combien ! Encore plus car on parle ici de capsules omnidirectionnelles obligatoires en binaural. Donc, c’est pas une idée terrible terrible. Et je ne parle pas de l’impact des capsules elles-même, ni du préampli.
Voilà voilà…
Alan Parson a peut-être dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."

DocK'S
2275

AFicionado·a
Membre depuis 2 ans
71 Posté le 23/04/2025 à 11:37:37
Je pense qu'on est raccord Noisey, et puis mon désaccord avait un p'tit côté provoc assumé 
Et puis ça n'est que mon opinion, dans la continuité de ce que j'avais écrit plus tôt, à savoir que pour moi les enceintes c'est ce qu'il y a de plus compliqué à comparer, en ajoutant le terme "objectivement" car c'est pas anodin.
Pour les comparatifs à outrance, je te rejoins aussi, à un moment on peut de toute façon pas passer sa vie à comparer tout ce qui existe dans toutes les conditions possibles et sans biais, sinon on fait jamais de choix.
Là où je peux tiquer par contre, c'est sur les forums, les blogs, chaînes YouTube ou tout ce qu'on veut, où si on communique sur les supposées qualités ou performances de tel élément, on se doit d'avoir un protocole carré.

Et puis ça n'est que mon opinion, dans la continuité de ce que j'avais écrit plus tôt, à savoir que pour moi les enceintes c'est ce qu'il y a de plus compliqué à comparer, en ajoutant le terme "objectivement" car c'est pas anodin.
Pour les comparatifs à outrance, je te rejoins aussi, à un moment on peut de toute façon pas passer sa vie à comparer tout ce qui existe dans toutes les conditions possibles et sans biais, sinon on fait jamais de choix.
Là où je peux tiquer par contre, c'est sur les forums, les blogs, chaînes YouTube ou tout ce qu'on veut, où si on communique sur les supposées qualités ou performances de tel élément, on se doit d'avoir un protocole carré.
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Jan mk2
1583

AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
72 Posté le 23/04/2025 à 11:40:03
Citation :
L'argument massue réside, pour moi,
Je trouve que l'argument massue, c'est toi qui l'a donné, mais je n'arrive pas à le retrouver dans les discussions (peut-être nettoyé accidentellement ?). L'argument était : mixerais-tu en écoutant une prise de son d'une paire d'enceinte ? La réponse me semble limpide.
Citation :
Juste écouter une enceinte in situ est insuffisant. Entre l'état de fatigue auditive du jour, dont on a plus ou moins conscience, les limites de la mémoire auditive, le placement pas forcément idéal...
Pour cette raison je précisais "de préférence" avec d'autres enceintes pour référence.
Mais j'ai aussi déjà écrit dès le 1er post que je ne crois pas à cette affaire de tout tester et comparer et je n'en vois pas l'intérêt.
Je suis d'accord avec ça, et il faut ajouter qu'un technicien un peu expérimenté n'aura pas besoin de comparer des dizaines de monitors pour faire son choix. D'abord il aura eu l'occasion de se faire une idée d'un certain nombre de produits qu'il aura croisés, et donc de la "philsophie" des marques qui les concoivent. Ensuite il a un cahier des charges, avec un budget. Entre ces deux aspects, l'affaire est déjà très avancée. Un gars qui veut s'acheter une berline familiale ne va pas essayer une Twingo.
Dans le cas de l'amateur audiophile, il peut avoir l'expérience de pas mal de produits en visitant des auditoriums, et les installations d'audiophiles rencontrés ça et là (surtout là). Mais ça risque de se faire dans des conditions assez variables, sur un temps toujours trop long et peut-être pas avec une expérience d'écoute critique aussi avancée que celui qui le fait 40 heures par semaines.
Tout ça pour dire que je suis d'accord avec le fait qu'un pro n'aura pas besoin de convoquer 20 paires d'écoutes pour faire son choix, car il sait ce qu'il cherche. Quand j'ai acheté mes PSI A17, je ne suis pas allé écouter des Genelec 1030 (que je connaissais de toutes façons). Quand je suis passé aux A21, je savais que je ne serais pas déstabilisé, et correspondaient totalement à ce que je recherchais.
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Alan Parson a peut-être dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."

kYZmar
5448

Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
73 Posté le 23/04/2025 à 11:40:42
Citation :
Pour revenir à la proposition des enregistrements d'enceinte. L'argument massue réside, pour moi, depuis le début, dans les sérieuses difficultés de réplicabilité, a fortiori dans le monde des réseaux sociaux.
Maintenant si les fabricants commencent à filer leur enceintes à une même boîte indépendante (EASE par exemple..) qui effectueraient des mesures et, au passage, enregistrerait avec un même protocole une playlist identique. Pourquoi pas.. tant qu'on à en tête ce comment notre système d'écoute limite nos comparaisons.
Oui.
Dans une certaine mesure, on retrouve cette demarche sur Audio Science Review ou l'administrateur, Amir, teste a peu pres tout ce qu'il peut avec SON banc de mesure (plutot propre, avec une machine a 50ke je crois)
Les valeurs ont donc la meme reference d'une enceinte a l'autre.
C'est la branche 'pragmatique-scientifique' de l'audiophilie et c'est vraiment interessant comme demarche.
J'adore ASR mais on se rend compte malgre tout en y passant du temps, des limites de la demarche.
Au meme titre que les autres methodes, elle n'eclaire qu'une petite partie de la verite.
L'idee que j'ai soumise pourrait s'apparenter aux comparaisons cote-cote des lesnumeriques.com
Celle-ci presente aussi ses limites, mais c'est quand meme vraiment pas mal non ?
Surtout en comparaison avec ce que l'on a : c-a-d rien.
Beaucoup recoivent les modeles pour des tests : AF, YT,...
Le cout de mise en place ne serait pas forcement excessif.
1

Jan mk2
1583

AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
74 Posté le 23/04/2025 à 11:50:56
Citation de DocK'S :
Là où je peux tiquer par contre, c'est sur les forums, les blogs, chaînes YouTube ou tout ce qu'on veut, où si on communique sur les supposées qualités ou performances de tel élément, on se doit d'avoir un protocole carré.
Je ne vois pas comment on peut fournir, dans un papier ou une vidéo, autre chose de carré que des caractéristiques mesurables, si possible bien mesurées. C'est pour moi la limite de l'exercice. Le reste c'est de la sodomie de diptère. Comment mesurer la ductibilité du message sonore, ou la qualité du silence entre les notes ?
Mais d'une part, dans le monde audiophile je pense que le public visé ne sait pas forcément comprendre les mesures données par le contructeur, qui de toutes façons sont très limitées et pas forcément honnètes.
Chez les constructeurs pros sérieux, on a droit à une liste nettement plus conséquente, probablement plus fiable, et surtout avec des trucs qui ont un vrai intérêt.
Pour ne prendre qu'un exemple simple, le constructeur pro donnera la pression acoustique maximum alors que le constructeur Hifi nous donnera la puissance admissible maximum, donnée pouvant aider à vendre au gogo, mais qui n'a aucun intérêt.
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Alan Parson a peut-être dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."

DocK'S
2275

AFicionado·a
Membre depuis 2 ans
75 Posté le 23/04/2025 à 11:58:44
Citation de Jan :
Je ne vois pas comment on peut fournir, dans un papier ou une vidéo, autre chose de carré que des caractéristiques mesurables, si possible bien mesurées.
Yes, et j'inclus les statistiques dans les outils de mesure viable, si bien réalisées.
Et je précise, je parlais matos en général, pas spécifiquement des enceintes.
Pour les enceintes en particulier, j'invite ceux que ça intéresse à lire ou visionner ce qu'en dit Patrick Thévenot dans son approche de "l'acoustique systémique".
Il définit clairement les paramètres mesurables (5 de mémoire) d'une enceinte dans une pièce et fait la correspondance entre ces mesures et les sensations d'écoute associées définies sur 3 critères : largeur, profondeur et relief.
1
[ Dernière édition du message le 23/04/2025 à 12:03:30 ]

iktomi
16321

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 6 ans
76 Posté le 23/04/2025 à 12:00:36
Pendant longtemps le saint Graal recherché, même dans des cercles audiophiles (enfin se disant... et en Limousin
), c'était le Watt RMS... la "vraie puissance"...
Si en plus les 3 voies tweeter mediums graves étaient séparés, c'était largement suffisant.

Si en plus les 3 voies tweeter mediums graves étaient séparés, c'était largement suffisant.
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kYZmar
5448

Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
77 Posté le 23/04/2025 à 12:03:56
Citation :
Je ne vois pas comment on peut fournir, dans un papier ou une vidéo, autre chose de carré que des caractéristiques mesurables, si possible bien mesurées. C'est pour moi la limite de l'exercice.
Dans une video, il y a generalement une piste sonore.
Citation :
Chez les constructeurs pros sérieux, on a droit à une liste nettement plus conséquente, probablement plus fiable, et surtout avec des trucs qui ont un vrai intérêt.
ATC ne se donne meme pas la peine de presenter une courbe de reponse en frequence.
Pour les autres, je suis alle verifier et aucun n'indique ne serait-ce que le smoothing de la mesure.
Et c'est pour ca qu'elles ressemblent toutes a des traits. Ce n'est pas tres fiable.
Et evidemment, si on s'interesse au protocole de la mesure, ce qui serait la BASE d'un debut de demarche rigoureuse, on ne trouve RIEN. Chez personne.
Ne serait-ce que le labo qui a mesure (sauf PSI qui font chez eux et au vu des photos, ca fait pas tres 'state-of-the-art' en matiere anechoide)
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Anonyme

78 Posté le 23/04/2025 à 12:26:31
@kYZmar, le même Glen Fricker demontre que l'importance des doigts du guitariste n'a pas d'incidence pour le metal.
La difference entre HP de guitare se justifie parce que ces HP sont volontairement coloré car focalisé dans le medium et sont destiné a etre repris par un/des micros pour la scene et le studio de manière coherente avec le style musical du musicien. Du coup, le enregistrer avec un/des micros communement utilisé as du sens car tu les enregistre "dans leurs usage".
Les HP de hifi sont intrinsequement conçu dans un but de restitution finale la plus neutre possible, et ce afin de restituer au plus proche l'enregistrement que l'on souhaite ecouter. Si il y a autant de difference entre deux enceinte hifi qu'entre un greenback et un vintage 30, il y a un probleme de conception.
L'exemple plus tot de la television est pertinente car tu ne peut pas ajouter a ton systeme de reproduction final des frequences qu'il ne peut pas faire, donc in fine une video youtube n'apportera pas grand chose comme tu reproduit un systeme voulu comme final sur ton propre systeme final.
Simplement, comme pour Gran Turismo 7, tu peut avoir la toute meilleur reproduction d'une GT3 et de Spa possible, avec le PSVR2, un casque avec son 3D et un volant a retour de force, ça ne sera jamais comme etre a Spa avec une GT3, sinon je serait pilote pro depuis longtemps.
La difference entre HP de guitare se justifie parce que ces HP sont volontairement coloré car focalisé dans le medium et sont destiné a etre repris par un/des micros pour la scene et le studio de manière coherente avec le style musical du musicien. Du coup, le enregistrer avec un/des micros communement utilisé as du sens car tu les enregistre "dans leurs usage".
Les HP de hifi sont intrinsequement conçu dans un but de restitution finale la plus neutre possible, et ce afin de restituer au plus proche l'enregistrement que l'on souhaite ecouter. Si il y a autant de difference entre deux enceinte hifi qu'entre un greenback et un vintage 30, il y a un probleme de conception.
L'exemple plus tot de la television est pertinente car tu ne peut pas ajouter a ton systeme de reproduction final des frequences qu'il ne peut pas faire, donc in fine une video youtube n'apportera pas grand chose comme tu reproduit un systeme voulu comme final sur ton propre systeme final.
Simplement, comme pour Gran Turismo 7, tu peut avoir la toute meilleur reproduction d'une GT3 et de Spa possible, avec le PSVR2, un casque avec son 3D et un volant a retour de force, ça ne sera jamais comme etre a Spa avec une GT3, sinon je serait pilote pro depuis longtemps.
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[ Dernière édition du message le 23/04/2025 à 12:27:40 ]

Anonyme

79 Posté le 23/04/2025 à 12:37:05
Oui Jan,
Tout à fait d'accord.
En fait je me rends compte qu'un hiatus réside dans le public visé.
Les professionnels ont pour une bonne partie l'occasion d'entendre du matériel que ce soit en accueil, en tournée, en passant chez un collègue dans le cadre d'une étape font on a pas la charge et parce qu'on a des copains dans le métier.
De ce fait, comme tu le dis, la plupart des pros ont une culture des marques et outils, entre ça et le cahier des charges. Le choix se restreint déjà assez pour ne pas tergiverser des années.
Pour un public amateur il peut en être autrement. M Sauf que ce ne sont pas forcément les plus conscients des limites de telles écoutes comparatives...
Bref, mes réserves quant à ce projet ne sont pas théoriques en premier lieu, elles sont très pragmatiques.
Tout à fait d'accord.
En fait je me rends compte qu'un hiatus réside dans le public visé.
Les professionnels ont pour une bonne partie l'occasion d'entendre du matériel que ce soit en accueil, en tournée, en passant chez un collègue dans le cadre d'une étape font on a pas la charge et parce qu'on a des copains dans le métier.
De ce fait, comme tu le dis, la plupart des pros ont une culture des marques et outils, entre ça et le cahier des charges. Le choix se restreint déjà assez pour ne pas tergiverser des années.
Pour un public amateur il peut en être autrement. M Sauf que ce ne sont pas forcément les plus conscients des limites de telles écoutes comparatives...
Bref, mes réserves quant à ce projet ne sont pas théoriques en premier lieu, elles sont très pragmatiques.
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DocK'S
2275

AFicionado·a
Membre depuis 2 ans
80 Posté le 23/04/2025 à 12:44:56
Citation de Noisey Houtan :
et je ne crois pas que les mesures, courbes et waterfall soient inutiles pour ça
Tiens, je reviens sur le waterfall parce-qu'il me semble que vous avez été plusieurs à en parler et à regretter leur absence de la part des constructeurs.
Mais un truc doit m'échapper car je ne comprends pas bien ce que ça apporterai de plus qu'une courbe de réponse en fréquence.
La 3ème dimension donnant le Decay / Release, en chambre anéchoïque je ne vois pas ce que ça apporte, et en studio ça nous informe sur la pièce, pas sur les enceintes.
Pour moi le watterfall n'a d'intérêt que pour vérifier/ corriger sa propre acoustique, mais comme je l'ai dit, y'a sûrement un truc qui m'échappe.

Pour ATC ils donnent la bande de linéarité à +/- 2dB et la bande passante à -6dB, alors ok y'a pas la courbe mais l'info est là quand même.
Pour PSI, je ne sais pas pour les photos mais donnent tout leur protocole de mesures ICI
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[ Dernière édition du message le 23/04/2025 à 12:45:47 ]
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