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Test de la tête d’ampli basse Genzler Magellan 800 - C’est un fameux deux canaux…

9/10
Award Qualité/Prix 2017
2017
Qualité/Prix
Award

Profitant d’une distribution en France toute fraîche, c’est aujourd’hui une tête assez récente dans le paysage de la basse que nous testons pour vous : la Magellan 800 de Genzler Amplification.

À vrai dire, tout n’est pas nouveau, puisque Genz­ler Ampli­fi­ca­tion est la toute dernière marque d’un fabri­cant chevronné : Jeff Genz­ler. Ce dernier fut long­temps le PDG de feu Genz-Benz avant que la marque ne dispa­raisse. N’épi­lo­guons pas sur ce destin, la page est tour­née et loin de se repo­ser sur ses lauriers, Genz­ler pour­suit son travail pour mettre à dispo­si­tion des bassistes des inno­va­tions qui sonnent à prix contenu. Genz Benz avait été l’une des premières marques à démo­cra­ti­ser l’am­pli­fi­ca­tion en classe D, tout en propo­sant des têtes souvent très complètes en termes de poly­va­lence, et c’est dans cette lignée que semble s’ins­crire le vais­seau amiral de la nouvelle marque.

Fin comme un oiseau

Genzler Amplifications Magellan 800 : Genzler Amplifications Magellan 800 (25522)

Enchâs­sée dans une coque en alumi­nium selon la marque, la tête ne s’avère pas très métal­lique au touché, au point que l’on pense irré­mé­dia­ble­ment à du plas­tique. Si cet aspect étonne, l’am­pli se rattrappe en propo­sant, dans la pure tradi­tion des têtes en classe D des 10 dernières années, un nombre impres­sion­nant de fonc­tion­na­li­tés au centi­mètre carré. Certaines sont deve­nues des clas­siques que l’on trouve chez nombre de fabri­cants, même si Genz­ler avait été parmi les pion­niers avec ses réali­sa­tions précé­dentes, et d’autres sont propres à la tête ici testée.

Sur la face avant de l’am­pli­fi­ca­teur, les contrôles sont nombreux, mais clai­re­ment orga­ni­sés, et chaque fonc­tion ou presque dispose d’un bouton-pous­soir pour l’ac­ti­ver, avec un témoin lumi­neux asso­cié. De bâbord à tribord on a donc :

  • Une entrée jack, asso­ciée à un bouton « pad » qui permet d’adap­ter cette entrée aux basses actives ou à fort niveau de sortie (-8,5 dB), et un « mute » qui coupe la sortie de l’am­pli ;
  • Deux canaux de préam­pli­fi­ca­tion : l’un « clean » pour un son natu­rel, avec son bouton de volume en sortie de préam­pli (étran­ge­ment, le gain d’en­trée du préam­pli ne semble pas réglable), l’autre « drive » pour un son saturé à la manière des lampes, avec un réglage de gain en plus du volume de sortie du canal, ce qui permet de doser la satu­ra­tion. Le choix entre les deux canaux s’ef­fec­tue au moyen d’un pous­soir « chan­nel », et un témoin lumi­neux indique sur quel canal on se trouve. En revanche on ne peut pas mélan­ger les deux canaux ;
  • Un réglage de « contour », c’est-à-dire de tona­lité géné­rale du son. Deux types de courbes d’éga­li­sa­tion géné­rale sont propo­sées (A/B, on les détaillera plus loin) via un bouton-pous­soir. Un témoin lumi­neux donne d’ailleurs des indi­ca­tions en chan­geant de couleur (du bleu à l’am­bré en fonc­tion de la courbe sélec­tion­née), et un poten­tio­mètre permet de doser l’ef­fet de cette courbe d’éga­li­sa­tion globale, du neutre (« flat ») au « max » ;
  • Une égali­sa­tion de 3 bandes : graves (+/- 15 dB avec une action centrée à 75 Hz), médiums para­mé­triques (un bouton pour sélec­tion­ner la fréquence entre 150 Hz et 3 kHz, ce qui est un spectre assez large pour lais­ser une grande marge de manœuvre, et l’autre pour appliquer le boost ou la coupure +/- 15 dB), et aigus (à nouveau +/- 15 dB avec une action centrée à 6 kHz) ;
  • Un bouton de volume géné­ral inti­tulé « master » vient clore le tableau.

On prend une grande bouf­fée d’air marin et on retourne l’en­gin, à la poupe on trouve donc :

  • Une prise pour alimen­ta­tion au format IEC, avec le bouton on/off. L’ali­men­ta­tion est interne et auto­ma­tique­ment régu­lée ;
  • Deux prises pour baffles au format mixte jack/Spea­kon, avec un sélec­teur d’im­pé­dance : en mode 4/8 ohms on pourra, comme c’est courant avec les têtes d’am­pli­fi­ca­tion pour basse, utili­ser soit un baffle de 8 ohms (la tête délivre alors 400 watts au maxi­mum), soit un baffle de 4 ohms ou deux baffles de 8 ohms (la tête délivre alors 800 watts au maxi­mum). En mode 2.67 ohms, la tête pourra accep­ter trois baffles de 8 ohms, ou bien un baffle de 4 ohms et un baffle de 8 ohms, pour une même puis­sance de 800 watts ;
  • Une série de prises pour diverses options de connexion : une prise casque, une boucle d’ef­fets (envoi en sortie après le préam­pli, retour dans l’am­pli de puis­sance, niveau ligne), une sortie vers l’ac­cor­deur (qui reste active même quand la sortie de l’am­pli est coupée par le switch « mute »), une entrée auxi­liaire de niveau ligne (pour ajou­ter au son de basse n’im­porte quelle source, par exemple votre bala­deur MP3 — la prise est stéréo, mais le signal resti­tué sera mono, d’après le mode d’em­ploi), et une prise pour foots­witch (lequel n’est pas fourni) pour comman­der le chan­ge­ment de canal clean/saturé ;
  • Et enfin une sortie DI au format XLR avec à nouveau des options sélec­tion­nables : un choix pré ou post-égali­sa­tion pour le signal envoyé par la DI, un sélec­teur « ground lift » qui permet de couper la masse en cas de problème de buzz sur scène, et un choix du niveau sonore envoyé par la DI (niveau « ligne » ou « micro » selon la préfé­rence de l’ingé son).

Voilà.

Genzler Amplifications Magellan 800 : Genzler Amplifications Magellan 800 (91057)

Je ne sais pas ce que vous en pensez arri­vés à ce niveau, mais moi je suis assez ébahi : spon­ta­né­ment je dirais qu’il ne manque en fait… rien ! On dispose de 3 fonc­tions succes­sives et cumu­lables pour travailler le rendu sonore : le choix d’un canal clair ou (plus ou moins) saturé, le choix et le dosage de la courbe « contour » d’éga­li­sa­tion globale, et l’éga­li­sa­tion bande par bande. Le design, il faut à nouveau le souli­gner, est d’une limpi­dité remarquable, un bouton = une fonc­tion, des switchs pour acti­ver les diffé­rentes options, des témoins lumi­neux colo­rés et nombreux pour rappe­ler où l’on en est d’un simple coup d’œil. Les boutons ont l’air solides et tournent agréa­ble­ment sous la main, les switchs sont fermes et ont un déclic audible à l’en­clen­che­ment. La connec­tique est incroya­ble­ment complète, je n’ar­rive pas à imagi­ner de situa­tion poten­tiel­le­ment impos­sible à couvrir avec cet engin. La cerise sur la pièce montée est le sélec­teur d’im­pé­dance en mode 2,67 ohms, qui permet de s’as­su­rer de pouvoir utili­ser n’im­porte quels baffles que l’on ait sous la main, puisque la tête est utili­sable même dans le cas où l’on se trouve avec une paire mal asso­ciée d’un baffle de 4 ohms et d’un de 8 ohms, ou bien pour un stack dantesque, on peut cumu­ler 3 baffles de 8 ohms…

Le tout dans un châs­sis d’un peu moins de 3 kg, pour un format non pas de quatre cents tonneaux, mais de longueur/largeur/hauteur à peu près compa­rable à une ramette de feuilles A4. Au débal­lage on trouve dans le carton, outre la tête elle-même, un manuel d’uti­li­sa­tion en vrai papier, un câble d’ali­men­ta­tion, et un court, mais pratique câble pour HP muni de deux connec­teurs Spea­kon. On appré­cie la petite atten­tion. 

Hissez haut

Genzler Amplifications Magellan 800 : Genzler Amplifications Magellan 800 (81634)

Encore un peu submergé par ce tsunami de fonc­tion­na­li­tés, je m’at­taque à la revue de l’as­pect sonore du machin. Tout d’abord, afin de sentir le son « brut » de l’am­pli lui-même, je le connecte via sa prise DI à ma carte son pour tester les nombreux réglages offerts.

Le canal « clean » est d’un réglage simplis­sime : on tourne le bouton de gain/volume jusqu’au niveau adéquat, une LED rouge vient cligno­ter si l’on fait satu­rer le préam­pli, on redes­cend un chouia et c’est bon. Le son lui-même est neutre au sens où l’on recon­nait immé­dia­te­ment le son de la basse elle-même, mais on ne ressent pas de froi­deur exces­sive.

Le canal « drive » est beau­coup plus typé, avec sur le premier tiers de la course du gain, un net effet de coupure des extrêmes graves et aigus au profit de bas-médiums mis en avant. Plus on pousse le gain (en compen­sant avec le poten­tio­mètre de volume asso­cié), plus la satu­ra­tion augmente, mais même à fond, cela reste un vrai son de basse et non une bouillie satu­rée pleine d’ai­gus agres­sifs. À défaut de quali­fier ce canal de « typé lampes », ce qui ne veut rien dire en soi, je n’hé­site pas à le quali­fier de « typé vintage » avec une bande passante et une resti­tu­tion moins fidèle au son de la basse elle-même, mais qui fait merveille dès qu’elle est asso­ciée avec une batte­rie.

Dans les extraits sonores ci-dessous, je joue sur le canal Clean, puis sur le canal Drive en augmen­tant progres­si­ve­ment le gain, de modéré (envi­ron 10 h) à plus soutenu (vers 13 h) puis à fond :

ENCADRE : 

1 Clean
00:0000:41
  • 1 Clean 00:41
  • 2 Drive 01:06

Vient ensuite le réglage de Shape, très puis­sant. Il s’agit d’une courbe globale d’éga­li­sa­tion qu’on peut ajou­ter de manière progres­sive. La courbe A (indi­ca­teur allumé en bleu) est un boost des aigus et des graves asso­cié à un creux dans les médiums (la célèbre courbe en V). Ici la puis­sance du réglage est assez limi­tée et ce n’est pas plus mal, l’ef­fet est subtil sur la première moitié du poten­tio­mètre, plus nette sur la deuxième partie de la course, mais n’est jamais cari­ca­tu­ral et l’on peut envi­sa­ger de le mettre à fond sans risquer de dégra­der complè­te­ment le son obtenu.

Dans les deux extraits suivants, j’ajoute une dose progres­sive de Shape en courbe A sur le son clean (extrait 3) et sur le son Drive avec le gain modéré (envi­ron 10 h – extrait 4) :

3 Courbe A Clean
00:0001:18
  • 3 Courbe A Clean 01:18
  • 4 Courbe A Drive 01:17

La courbe B (indi­ca­teur allumé en orange) propose à l’in­verse une réduc­tion des extrêmes graves et des aigus avec un boost des bas-médiums. Dans cette confi­gu­ra­tion l’ef­fet est toujours aussi progres­sif, mais à fond, le rendu sonore est tout de même assez étouffé, en raison de la coupure des aigus qui est assez sensible. On a l’im­pres­sion de jouer sur une basse passive dont on aurait coupé la tona­lité, ou sur des filets plats bien vieillis.

Dans les deux extraits suivants, j’ajoute une dose progres­sive de Shape en courbe B sur le son clean (extrait 5) et sur le son Drive avec le gain modéré (envi­ron 10 h – extrait 6).

5 Courbe B Clean
00:0001:23
  • 5 Courbe B Clean 01:23
  • 6 Courbe B Drive 01:23
Genzler Amplifications Magellan 800 : Genzler Amplifications Magellan 800 (60956)

Enfin, on peut ajou­ter à ces réglages globaux une égali­sa­tion de 3 bandes très effi­cace. Ici pas de fiori­tures, l’éga­li­seur fait exac­te­ment ce qu’on attend de lui sans rien d’ex­cep­tion­nel à signa­ler. Notons tout de même que les aigus peuvent être pous­sés à fond sans engen­drer de souffle notable (et ça, c’est bien), mais que les poten­tio­mètres ne disposent pas d’un léger cran pour marquer la posi­tion « neutre », ce qui est dommage, car c’est pratique pour être sûr qu’on a désac­tivé l’éga­li­sa­tion, surtout lorsqu’on observe par ailleurs que l’éga­li­seur est juste­ment la seule partie de cette tête d’am­pli qui ne dispose pas d’un petit pous­soir pour l’ac­ti­ver ou non.

Dans les diffé­rentes confi­gu­ra­tions, les sons obte­nus restent assez propres même en jouant sur le canal Drive, mais la poly­va­lence de l’am­pli n’in­ter­dit pas d’al­ler taqui­ner des sons plus agres­sifs qu’on n’ima­gine pas spon­ta­né­ment avec ce type d’am­pli. En témoigne ce dernier extrait (n° 7) au média­tor, sur le canal Drive avec gain à 15 h et Shape en courbe A à mi-course.

00:0000:00

Tiens bon la vague

Genzler Amplifications Magellan 800 : Genzler Amplifications Magellan 800 (38747)

Mon ampli sous le bras, je suis parti en répet pour confron­ter ces premières impres­sions aux flots sonores d’un duo de guita­ristes et d’un batteur vigou­reux dans une config pop-rock plus ou moins éner­vée. J’ai amarré l’en­gin à un 12" Ampeg qui, s’il n’est pas le plus neutre des baffles, est en géné­ral assez repré­sen­ta­tif des quali­tés (et défauts éven­tuels) des têtes que j’y branche. Pour l’oc­ca­sion j’ai même remonté le niveau du twee­ter afin d’avoir le spectre de resti­tu­tion le plus large possible.

À l’usage, la poly­va­lence de l’am­pli est plus que confir­mée. Le canal clean profite agréa­ble­ment de la légère colo­ra­tion du baffle Ampeg et en ressort moins neutre tout en restant très repré­sen­ta­tif du son de la basse elle-même. Un léger coup de filtre en courbe A ou B selon les morceaux m’a permis de trou­ver le son complé­men­taire aux guitares sur les morceaux calmes ou éner­vés. En canal Drive, c’est vite exces­sif en situa­tion de groupe sauf si l’on a l’ha­bi­tude de jouer saturé de toute façon, mais ce canal prend tout son sens si on l’uti­lise comme l’équi­valent d’une pédale de satu­ra­tion, pour soute­nir un passage en parti­cu­lier. D’ailleurs, à mon goût, à fort volume en situa­tion de groupe le complé­ment idéal de ce canal saturé en termes de filtre « Shape » n’est pas la courbe B typée vintage, mais la courbe A et son creux dans les médiums qui permet de « calmer » le côté agres­sif de la satu­ra­tion. À l’in­verse, le canal A parfois un peu trop lisse béné­fi­cie agréa­ble­ment du coté « touche vintage » de la courbe B du filtre. 

J´en ramè­ne­rai plusieurs lingots

Bah oui, des amplis comme ça, ça vaut de l’or, surtout qu’il n’en a pas le prix (970 € eu France, frais de port inclus). Que ce soit sur le plan de la poly­va­lence tech­nique (fonc­tion­na­li­tés et connec­tique) ou des possi­bi­li­tés sonores (du plus neutre au très typé), je ne vois guère de situa­tion où cet ampli ne saurait s’en sortir brillam­ment.

Alors oui, on pour­rait lui repro­cher un look qui sacri­fie l’ori­gi­na­lité au profit de la lisi­bi­lité (le blanc sur gris métal­lisé, un charme désuet qui fleure bon le sous-marin russe plutôt que la marine à voile), même si les nombreuses LED témoins aux couleurs variées rehaussent un peu l’en­semble. On pour­rait aussi arguer qu’un ampli qui veut faire tout, au final ne fait rien de spéci­fique. Mais, même si cet ampli est remarqua­ble­ment poly­va­lent, il ne tombe pas pour autant dans l’écueil du « moyen partout, bon nulle part ». Il sait produire de nombreux types de sons et les propose de manière crédible et utili­sable, plutôt que de manière cari­ca­tu­rale et stéréo­ty­pée.

La perti­nence de cette poly­va­lence est à mettre en rapport avec l’usage attendu. Si vous ne jouez qu’avec un seul type de son, vous pour­rez proba­ble­ment trou­ver ce son dans cet ampli, mais passe­rez peut-être à côté de son prin­ci­pal inté­rêt, qui est la multi­tude d’autres options qu’il offre. Si en revanche vous évoluez dans plusieurs styles, recher­chez une grande variété de sons de basse, ou si vous êtes mobiles et devez fréquem­ment vous adap­ter à des confi­gu­ra­tions aléa­toires en répé­ti­tion ou sur scène (avec ou sans baffles, et sans choi­sir le ou les baffles), la souplesse de cet ampli est sans conteste un atout. La multi­tude d’op­tions tech­niques, connec­ti­vi­tés et fonc­tion­na­li­tés peut aussi être un sérieux argu­ment même si on choi­sit de ne pas exploi­ter entiè­re­ment le spectre sonore. Sans grande hési­ta­tion, cette tête se voit décer­ner un Award « Qualité/Prix » (et une grande rasade de rhum pour fêter ça).

La bonne nouvelle en tout cas est que ces têtes Magel­lan, mais égale­ment les baffles tradi­tion­nels et « line array » propo­sés par M. Genz­ler, sont désor­mais dispo­nibles en France. Le débarque­ment de toute cette flotte est attendu de pied ferme !

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Notre avis : 9/10

Award Qualité/Prix 2017
2017
Qualité/Prix
Award
  • Un incroyable niveau d’équipements et de fonctionnalités rassemblés dans la même tête
  • Polyvalence, dans le vrai sens du terme : elle sait faire vraiment plein de sons
  • Et un prix même pas cher en plus !
  • Chipotage : l’égaliseur sans switch on/off ni cran central sur les boutons
  • Un design orienté fonction plutôt que look…

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