Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
FR
EN

Comment travailler de manière efficace l'oreille relative ?

  • 126 réponses
  • 27 participants
  • 37 343 vues
  • 28 followers
Sujet de la discussion Comment travailler de manière efficace l'oreille relative ?
AFiennes AFiens Salut !
Il y a peut je me suis dis qu'avoir une bonne oreille relative pourrait me faire gagner en rapidité et efficatité donc m'éviter tout tatonnage quasi systematique lors de composition et repiquage a l'oreille.
Je me suis donc fait une liste qui associe intervalles et chanson (genre : tierce majeur = summertime). Et d'autre part j'ai un logiciel qui me joue des intervalles et puis a moi de deviner lequel est le bon. Je me demande donc s'il y a un ordre pour apprendre les intervalles plus évident qu'un autre, par exemple faut-il commencer par les intervalles majeur ? d'abord ascendant puis une fois qu'ils sont bien assimilés les descendant... ? Et, cette méthode est t-elle bonne ? Y a t-il mieux.
Merci :clin:
Afficher le sujet de la discussion
76

Citation de : Quentinem

 

Hors sujet :

 

Salut à tous,

Je me permet un court HS vu que plusieurs intervenants ont mentionné le logiciel EarMaster.

 

Djangologiste, si tu ne supportes pas les sons du synthé de Windows dans EarMaster, tu peux utiliser un sampleur (avec donc de l'audio samplé) en suivant ces instructions: https://www.earmaster.com/fr/support/faq.htm#sample_player . Synthfont avec la soundfont Fluidsynth sonne très bien.

 

Autrement, pour information, la notation avec Do relatif ("movable-Do sofege" comme y disent outre-atlantique), est disponible dans EarMaster au menu PARAMETRES EXERCICE>NOMENCLATURE DES NOTES. C'est un système pas très populaire en France, comme certains en ont parlé, mais assez pratique, surtout pour les musiques improvisées. :)

 

 

 

Le soucis en France on dirait que c'est parcequ'on utilise déjà les mêmes syllabes de base dans un cadre do fixe, ce qui semble plus pousser vers une culture de l'oreille absolue.

Comme les syllabes de la solmisation sont plus agréable à prononcer que A B C D E F G ou 1 2 3 4 5 6 7, on a pas vraiment de possibilité de dissocier les deux approches avec une meilleur alternative de nommage.

Concernant la transposition, c'est plus facile d'associer le nom des fonctions tonales à un nom qui n'entrera pas en conflit avec la tonalité de destination.

Par exemple penser "1 2 3 4 5 6 7" et convertir en mi fa sol la si do re, ça peut s'avérer un peu moins perturbant que convertir "do re mi fa sol la si" en "mi fa sol la si do ré".

Je me suis forcé à utiliser les chiffres pendant un moment.

Je tente de me mettre aux syllabes "do ré mi fa sol la ti do"

Avec les # "fi di si ri li"  = "fa# do# sol# ré#" la et les bemols "te me le ra se" pour "si# mi# la# re# sol#"

Ils font chier d'avoir changé Si par Ti mrgreen

 

http://www.larousse.fr/encyclopedie/musdico/solmisation/170146

Citation de Larousse :

 

 

Les deux principaux systèmes de solmisation relative sont le tonic sol-fa, proposé en Angleterre par John Curwen en 1840, et le système Kodály généralisé en Hongrie depuis plusieurs décennies. Ils sont basés sur l'analyse tonale et leur valeur formatrice s'est révélée très supérieure à celle du système en usage en France, mais ils n'ont pas su encore surmonter toutes leurs difficultés d'adaptation, et leur internationalisation se heurte à de difficiles problèmes.

 

 

[ Dernière édition du message le 07/02/2011 à 11:32:53 ]

77

Ca vient vite le "ti".

Citation :

Les méthodes utilisant le do mobile ont introduit des syllabes pour les altérations accidentelles qui demandent une gymnastique mentale importante, puisque l'exécutant doit choisir entre 17 syllabes différentes contre 7 pour le do fixe. Choisir où commence la gamme et donc où chanter un do n'est pas toujours facile, tout comme il est difficile, lors d'une modulation, de savoir exactement quand changer de référence pour le do. Cela devient même très difficile dans les musiques où on utilise beaucoup d'emprunts, de chromatismes, d'enharmonies… La méthode du do mobile devient quasiment impraticable pour chanter des musiques atonales lorsque la tonalité n'est pas forcément affirmée. Les avantages de cette méthodes sont sensiblement les mêmes que celle de la solmisation de Guido d'Arezzo : on retient facilement les intervalles et le positionnement des demi-tons, et les rôles harmoniques des notes sont facilement repérable (par exemple fa est toujours le quatrième degré de la gamme)

En gros do moblie c'est pour les jazzeux, pour l'oreille et l'impro. Et le do fixe, c'est pour les classiqueux ?

78

Je ne suis pas sûr que les applications du Do non-fixe soient très nombreuses pour le classique où on se base surtout sur la lecture de partitions, contrairement au Jazz et autres musiques où l'impro est centrale, et où les adaptations se font beaucoup grâce à l'oreille et aux connaissances théoriques (et surtout au feeling  bravo)

[Edit: fautes de frappe]

[ Dernière édition du message le 08/02/2011 à 16:15:34 ]

79

Ca me parait pas très probable qu'un type hyper bon en classique n'entendent pas déjà ce que le do mobile permet d'éduquer.

Le do mobile en tant que méthode est utilisé y compris en classique, par exemple en Hongrie si on en croit les liens qui ont été postés.

Le do mobile n'est pas à priori pas une fin en soit, au final pour jouer il faut bien reconvertir un minimum dans la tonalité réelle. icon_surprised.gif

[ Dernière édition du message le 08/02/2011 à 17:21:58 ]

80

Citation :

Ca me parait pas très probable qu'un type hyper bon en classique n'entendent pas déjà ce que le do mobile permet d'éduquer.

hein ?

Citation :

Le do mobile en tant que méthode est utilisé y compris en classique, par exemple en Hongrie si on en croit les liens qui ont été postés.

 

D'accord, mais du coup je ne suis plus sur de rien. Qui utilises le do mobile pourquoi ?

Si je comprends bien c'est ce que j'ai appris. Genre t'as une partition avec 2 bemoles à la clés, je pars do, je fais le cycle des quartes do fa sib on est en sib : quand y aura un sib sur la partoche, je solfierai "do". do je solfierai "ré".

Les notes "ré" "mi" etc, deviennent des couleurs à force (9e 3rce majeur, etc). SI ce que je décris est bien le do mobile, pour moi, ca sert à se repérer par rapport au centre tonal du moment, même si la grille module. DOnc plutot pour l'impro et le jazz.

81

Je vois pas de raison de dissocier un usage.

C'est sur que lire une partition de solfège si c'est juste pour lire le nom de la note et jouer sur l'instrument en tapant la touche correspondant au nom de la note, alors en se crevant les tympans on pourrait toujours le faire.

Mais je pense qu'un intérprête de très haut niveau comprend bien ce qui se passe, voit bien où est le centre tonal, les modulations.

Quand tu vois Jean Marie Zygel, je pense pas que son niveau ai grand chose à envier en impro à des jazzman, sauf que son style c'est pas forcément le jazz.

 

Pour le do mobile c'est ça oui. En fait il existe une technique avec changement de clef.

Sib c'est la note sur la 3 ième ligne. Donc tu considères que tu es en clef de UT 3ième ligne, ce qui place le do sur la troisième ligne, et tu ignores les # et b qui sont à la clef. (mais pas les accidents). On lit direct en do, mais dans une autre clef.

C'est plus rapide que de se dire "là c'est mib en clef de sol, mais comme le sib est en fait do alors je dois dire fa".

En fait une fois que t'as un do sur la ligne du milieu, tu te dis que deux lignes noires au dessus c'est une quinte donc un sol, et deux ligne blanche au dessus c'est une quarte donc fa, etcetera.

bravosi tu veux t'amuser avec les clefs il y a le manuel Dandelot  bravo

 

Mais pour ma part je prends les difficultés une par une, j'essaie d'abord de bien m'entrainer à lire des trucs à lire en do majeur clef de fa ou clef de sol. bravo

Je me suis fait du Dandelot en clef de UT première ligne quand même cela dit (il y a toutes les clefs), mais ça m'a permis de piger quelques trucs concernant la transposition.icon_mdr.gif

 

 

[ Dernière édition du message le 09/02/2011 à 11:14:04 ]

82

Le but c'est justement de se débarrasser des valeurs absolues pour chaque note, c'est à dire un nom de note = une fréquence/sonorité, pour concevoir à la place les notes comme des fonctions dans la clé. Du coup, il me semble que la technique que tu décris va à l'encontre de ce système et transforme la nature du do non-fixe pour le rendre fixe d'une autre manière.

Pour la Hongrie, c'est la méthode Kodaly. C'est très populaire en Hongrie bien sûr, mais aussi ailleurs. Par contre plutôt outsider en France et dans les autres pays de langue latine où on utilise une solmisation fixe (=risque de confusion avec do non-fixe). Il semblerait que cette technique est plus populaire dans les pays où on utilise les lettres comme dans les pays anglophones ou germanophones, car il est plus facile de différencier els deux systèmes. Les cours de ear training (travail de l'oreille) à Berklee par exemple, c'est beaucoup de chant avec le do-non fixe.

83

Citation de : Quentinem

Le but c'est justement de se débarrasser des valeurs absolues pour chaque note, c'est à dire un nom de note = une fréquence/sonorité, pour concevoir à la place les notes comme des fonctions dans la clé. Du coup, il me semble que la technique que tu décris va à l'encontre de ce système et transforme la nature du do non-fixe pour le rendre fixe d'une autre manière.

Pour la Hongrie, c'est la méthode Kodaly. C'est très populaire en Hongrie bien sûr, mais aussi ailleurs. Par contre plutôt outsider en France et dans les autres pays de langue latine où on utilise une solmisation fixe (=risque de confusion avec do non-fixe). Il semblerait que cette technique est plus populaire dans les pays où on utilise les lettres comme dans les pays anglophones ou germanophones, car il est plus facile de différencier els deux systèmes. Les cours de ear training (travail de l'oreille) à Berklee par exemple, c'est beaucoup de chant avec le do-non fixe.

la substitution de clef permet de tout lire en do majeur

Après c'est sur que si il y a une modulation passagère et que l'armature ne reflète pas le changement vers cette nouvelle tonalité ( et qu'on a juste mis des accidents temporaires ), il va falloir réaliser par soi même qu'il y a bien eu modulation et qu'on devrait solmiser en do avec le nouveau centre tonal.

 

Pour nous qui lisons déjà en solmisation c'est plus compliqué de lire mi et se dire qu'il faut dire do, qu'un anglo saxon qui lit E, et qui doit penser que c'est do. Avec la substitution de clef on peut lire directement en do sans convertir.

 

 

 

 

[ Dernière édition du message le 09/02/2011 à 11:42:01 ]

84

icon_up.gif

Je travaille avec ear master pro (ca marche bien ce truc là quand même)icon_redface2.gif, et je mets du temps à trouver la quinte (pourtant c'est elle que j'ai le plus travaillé en faisant de la lecture solfiée ?!) alors que la 13e, puisqu'elle est colorée et que j'entends l'envie de faire "ti do" pour résoudre, je l'ai instantanément.


En fait la quinte, pour moi, elle est caractérisé par son absence de couleur, du coup j'ai plus de mal à la remettre que les autres... comme si je procédais  par élimination... Ca vous (a) fait ça à vous ? Trop stable la quinte.

85

Pareil, j'hésite toujours un peu avec les intervalles justes.

Pense au générique d'X-Files ou bien à Ainsi Parlait Zarathoustra (Strauss) (ascendante), et au générique des Flintstones ou bien à Carmen (Bizet) "L'A-MOUR est enfant......" (descendante).

Moi ça m'aide bien :)

86

Pour moi l'ascendant c'est Dallas, et pour le descendant, c'est ce que fait la basse, sur V I !  redface2

Ca me rassure je suis pas le seul !

87

mmm, pourquoi tu parles de 13ième et de Ti Do ? mrgreen

tu parles de la quinte entre mi et ti ???

88

Nan, je parle de la 13e (la par dessus do) et je pressens ti do pour résoudre. bravo On dit 6e ?

 

89

ha ok, oui rejoindre do ça aide quelque soit la note

j'utilisais cette technique au début, je l'ai vue sur ce site https://www.miles.be/articles/7-ear-training-a-direct-and-logical-path

il y a un logiciel de ear training gratuit dessus d'ailleurs

90

Hello,

J'avais un peu lâché le travail spécifique de l'oreille, mais avec 2h de train par jour, je m'y remets !

En ce moment, outre chanter des modes, des intervalles, je fais l'exercice suivant : Je prends une mélodie que je connais bien, et j'écris dans le train la mélodie. Le soir, je la joue pour voir si ce que j'ai relevé est correct. Je me rends compte que sur un morceau sans modulation, j'ai pas trop de soucis, par contre, sur des morceaux où il y a des modulations, je me perds.

Quand je relève ma mélodie, quand j'ai un doute sur une note, je fais comme si c'était l'avant dernière note du morceau et je reviens à do, puis à la note qui me pose problème, puis à do, jusqu'à ce que je sois certain de l'intervalle, et donc de la note que je cherche à relevé. Ca fonctionne très bien sur les morceaux qui ne modulent pas, mais sur les morceaux qui modulent, je me perds.

Alors je ne sais pas trop comment passer ce cap. Avez vous des conseils à me donner ?

Merci !

91
Pour entrainer l'oreille, rien de mieux effectivement de relever, relever, relever.... Le chant aussi ça peut aider, mais bof... moins que la dictée. Mais entendons-nous bien, pas la dictée telle qu'elle se pratique dans les classes de FM... Pour ma part, c'est une grosse partie de mon travail de relever de la musique, parfois atonale et orchestrale, pas toujours enregistrée dans de bonnes conditions, et/ou des enregistrements anciens... Il faut y aller progressivement : commencer par des mélodies, puis on ajoute les basses, il faut faire ça tout le temps, on doit être obsédé. Je me rappelle dans ma jeunesse que chaque musique que j'entendais (radio, supermarché.....) je décortiquais tout dans mon esprit !

Site officiel et boutique en ligne du Studio Delta Sigma https://www.studiodeltasigma.com

92
Flag

En latin "euqisum al eviv"

93

Merci pour ta réponse. mais par rapport  aux changement de tona, comment procèdes tu ? Toujours par rapport à la tona générale du morceau ? Ou par rapport à la tona du moment (quand il y a une modulation passagère) ?

94
je prends la conversation en cours de route j'ai pas tout lu avant
la question de django est intéressante

personnellement je crois qu'il faut prendre ref à la tonalité du morceau car toutes les notes et les intervals sont jugés par notre cerveau sur la base de la tonalité principale

les mêmes intervals dans une même tonalité seront jugés différemment

cependant je reconnais pour ma part que j'ai une grosse lacune pour l'écriture directe sur papier sauf si c'est très simple
par contre je peux suivre ,avec la guitare dans les mains, très ou assez facilement m'importe quel air entendu a la radio quelque soit la tonalité
j'ai pas du tout l'oreille absolue j'entends tout par rapport à la tonalité de base
pour la releve j'ai encore un gros boulot devant moi :((( :((

95

Pleurons ensemble alors car j'en suis au même point.

Par contre, je pense que par défaut, en cas de modulation passagère, je me réfère à la tona de base (j'en suis même pas certain, je "sens" simplement la note sur laquelle j'ai envie de reposer, mais est ce la tonalité générale ou la tonalité passagère ?)  et pourtant quand ça module, je suis à l'ouest. Je sais pas il y a une connexion qui ne se fait pas dans mon cerveau... facepalm

96
A mon avis il faut pas voir les modulations passagères comme des vraies modulations.
Il faut voir "modulation passagère" comme une sorte d'abus de langage.
On utilise le terme modulation quelque chose, parce-que ça ressemble à une modulation.
Un peu comme le terme "dominant secondaire", qui contient le mot dominant, mais le seul rapport avec le vrai dominant, c'est que ça imite le vrai dominant, mais sans en être réellement un, donc il faut pas chercher à l'entendre comme on entendrait un vrai dominant, parce-que c'est pas ce qu'on est censé entendre, donc il faut l'entendre pour ce qu'il est, un dominant secondaire.

Et c'est pareil avec ce qu'on pourrait appeler modulation passagère et qui est lié généralement aux dominants secondaires.
Il faut pas chercher à l'entendre comme une vraie modulation, ou une vraie tonalité comme la tonalité principale.

C'est en fait plus à rapprocher d'un chromatisme, qui va apporter de la tension, ou faire une transition, rompre la monotonie, que comme une tonalité autonome.

Donc voilà, dans la pratique, et c'est ce qui m'a aidé, c'est de se forcer à conserver autant que possible le souvenir de la tonalité principale, jusqu'à arriver à percevoir le dominant secondaire et la modulation passagère comme une sorte de chromatisme de la tonalité principale et non comme un changement de tonalité.

Le terme utilisé c'est "tonicisation" d'ailleurs, et non modulation, pour bien indiquer que oui, on fait quelque chose qui ressemble quelque part à une modulation, mais qui n'en est en fait pas vraiment une non plus.

Les vraies modulations ne sont en fait pas si fréquentes, et ce qu'on pense être des modulations c'est souvent juste des moyens de faire des transitions vers d'autres degrés de la même tonalité, tout comme on ferait pour une mélodie avec des chromatismes pour relier ou illustrer certaines notes.


Au fur et a mesure du temps il me faut des trucs un peu plus compliqués pour que ça me paraisse imbitable, donc de mon point de vue ça marche de procéder comme ça.
petit à petit

[ Dernière édition du message le 26/07/2013 à 18:51:30 ]

97
je suis complètement d'accord avec mirak63

c'est la notion de tonalité qui est à revoir ,j'ai d 'ailleurs travaillé sur la théorie depuis plusieurs années et établit le concept de tonalité globale qui englobe toutes les notes dans l'octave
en do par exemple do# mib fa# sol# et sib ne sont plus exclus , les degrés correspondant ont leur fonction particulière ,la notion de note étrangère ou de passage ou d'emprunt s'évanouit

C'est évidemment vrai que ces notes ou les accords de ces notes vont apporter de plus grosses tensions , mais globalement tout reste dans la tonalité principale
98

j'ai pas de connaissance en théorie musicale, mais ça fait 19 ans que je joue de la guitare, mon ressenti par rapport à la recherche d'oreille est que la tonalité peut changer d'un accord à l'autre, c'est souvent le cas en jazz rock. Les accords sont dissonants entre eux mais il s'agit de changement de tonalité. Selon moi, votre raisonnement (blaise et mirak63) ne tient pas, sinon c'est super tendu.

Quand je compose avec mon groupe actuel ou dans d'autres groupes passés, nous avions pas mal de changement de tonalités au cors d'un morceau. Mais plus simple: par exemple: the clairvoyant d'Iron Maiden est en Dm, mais il y a un passage vers la fin (reprise du refrain) où il y a une modulation en Cm (meme mélodie, mais tout le monde 1 ton + bas). ça choque à l'oreille, et rechercher les intervalles par rapport au D fait que tu te retrouves en D locrien (dernier mode de la gamme majeure non altérée si je ne m'abuse).

Cet exemple est un peu extreme mais pour ma part j'essaie toujours de trouver la tonique du passage puis le mode (tierce et 7ème); après je sais où je mets les pieds.

playlist de l'album démo de mon ancien groupe (rock prog instrumental)

Mon univers musical bercé entre pink floyd, dream theater, Satriani, etc...

99

Bah tu mets les pieds sur (enfin, tu "deterres") un topic qui ne parle pas du tout de cela.

Sinon, ton post n'est pas hyper clair. En fait c'est quoi, c'est une réponse ? C'est une question ?

 

 

 

Moi, je retravaille l'oreille en ce moment :
- je chante des arpèges
- je chante des gammes
- je chante des cadences (Dm7 G7 C C et Dm7b5 G7 Cm Cm)
- je "relève" des mélodies que je connais par coeur
- je chante des mélodies que je connais tout en chantant aussi les notes de la basse (hey jude : Sol mi (I), mi sol la ré (V), etc.

Avez-vous d'autres exercices ?

C'est lent la progression... J'aimerai tout entendre direct, j'en suis loin.
-

100
Citation de McREMY :
j'ai pas de connaissance en théorie musicale, mais ça fait 19 ans que je joue de la guitare, mon ressenti par rapport à la recherche d'oreille est que la tonalité peut changer d'un accord à l'autre, c'est souvent le cas en jazz rock. Les accords sont dissonants entre eux mais il s'agit de changement de tonalité. Selon moi, votre raisonnement (blaise et mirak63) ne tient pas, sinon c'est super tendu.
Quand je compose avec mon groupe actuel ou dans d'autres groupes passés, nous avions pas mal de changement de tonalités au cors d'un morceau. Mais plus simple: par exemple: the clairvoyant d'Iron Maiden est en Dm, mais il y a un passage vers la fin (reprise du refrain) où il y a une modulation en Cm (meme mélodie, mais tout le monde 1 ton + bas). ça choque à l'oreille, et rechercher les intervalles par rapport au D fait que tu te retrouves en D locrien (dernier mode de la gamme majeure non altérée si je ne m'abuse).
Cet exemple est un peu extreme mais pour ma part j'essaie toujours de trouver la tonique du passage puis le mode (tierce et 7ème); après je sais où je mets les pieds.


Ce qui est dit, c'est qu'il n'y a pas obligatoirement changement de tonalité quand un accord possède des notes hors de la gamme de la tonalité, pas qu'il n'y a jamais de changement de tonalité dans ce cas là.

Le message s'inscrit quand même dans le contexte d'une discussion.

[ Dernière édition du message le 29/10/2013 à 23:09:23 ]