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Comment travailler de manière efficace l'oreille relative ?

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Sujet de la discussion Comment travailler de manière efficace l'oreille relative ?
AFiennes AFiens Salut !
Il y a peut je me suis dis qu'avoir une bonne oreille relative pourrait me faire gagner en rapidité et efficatité donc m'éviter tout tatonnage quasi systematique lors de composition et repiquage a l'oreille.
Je me suis donc fait une liste qui associe intervalles et chanson (genre : tierce majeur = summertime). Et d'autre part j'ai un logiciel qui me joue des intervalles et puis a moi de deviner lequel est le bon. Je me demande donc s'il y a un ordre pour apprendre les intervalles plus évident qu'un autre, par exemple faut-il commencer par les intervalles majeur ? d'abord ascendant puis une fois qu'ils sont bien assimilés les descendant... ? Et, cette méthode est t-elle bonne ? Y a t-il mieux.
Merci :clin:
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Oui.

Mais quand j'écoute un morceau, j'entends pas encore clairement les degrés. Je suis obligé de chanter dans ma tête. C'est pas automatique. 

[ Dernière édition du message le 17/09/2014 à 16:46:51 ]

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J'pensais à ce topic hier. J'ai répété avec un pote, on chante énormément de reprises à deux voix, et je me suis vu galérer à faire un arpège majeur (avec lui à la sixte en-dessous). C'est dans le morceau Master Blaster de Stevie Wonder, on reprend les cuivres au début du morceau (avant que le chant ne commence, 0'42).
Un autre exemple qui me donne du mal, c'est de siffler la tierce du thème au début de Don't Worry be Happy de Bobby McFerrin. Je n'arrive pas entendre la justesse de mon propre sifflement quand mon pote siffle en même temps : mon sifflement résonne dans ma boîte crânienne et le sifflement du pote prend tout l'espace sonore extérieur qu'il me reste à entendre, aka je ne m'entends pas siffler, aka je suis à l'aveugle avec pour seul repère mon resssenti physique au niveau de la gorge / bouche.

Deux exemples où on n'est pas dans l'écoute passive, mais dans la reconnaissance de ce qu'on produit sans un espace sonore extérieur vide ou compressé (il est vachement plus simple de chanter la tierce d'un morceau en mp3 que d'accompagner une personne en vrai). C'est super intéressant de travailler à deux, c'est un truc que je conseille pour taffer l'oreille afin de ne pas se faire influencer par ce qu'un autre fait en direct. Ça aide pour la scène aussi, quand on ne s'entend pas. L'exercice c'est de réussir à chanter ce qu'on veut peu importe les influences extérieures. Et une clef pour moi c'est de ne pas refuser ces influences mais de les associer à ce que je chante.

Par exemple, pour Master Blaster sur l'accord qui me fait chier, je chante les intervalles 4te > 3ce > 3ce alors que mon pote chante 3ce > 3ce > 4te. Ça me pose pas de problèmes sur les autres accords, mais celui-là mon cerveau a du mal à faire le premier intervalle.

Un autre truc sympa avec son instru, c'est de chanter la tierce ou 4te ou etc... d'une impro qu'on fait. Sur guitare, c'est très usuel de chanter sa propre impro, mais c'est moins fréquent de l'harmoniser, et pourtant je pense pas que ce soit bcp plus difficile (perso j'ai aucun problème), et ça permet un peu comme avec un partenaire vocal de s'habituer à associer des intervalles entre eux. La clef ici c'est de laisser l'instrument leader pour que ce soit notre voix qui suive, parce-que le travail n'est pas vraiment de chercher les notes sur son manche mais de tester l'oreille, et la voix est l'instru le plus directement connecté à l'oreille.

[ Dernière édition du message le 08/11/2014 à 14:05:46 ]