à quoi voyez vous que c'est une quinte ?
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miles703

Voila j'ai acheté un livre sur le solfège pour m'instruire un peu.
J'ai attaqué le chapitre des intervalles, et il y a un exemple d'un phrasé mélodique sur lequel une mesure m'intrigue :
Il y a écrit : "dans cette mesure il y a une quinte"
Alors moi je veut bien mais je voit pas ou ! C'est pour ça que je fait appel à vous, si vous pouviez m'expliquer ça serait super.

Merci


gromeul



Anonyme

Citation :
un petit récapitulatif des intervalles:
[...]
Approche très dangereuse, source de confusions graves par la suite, d'autant qu'elle répond à un honorable débutant !
De même qu'après avoir énoncé cette phrase lue ailleurs "tierce majeure = toujours 2 tons", il serait prudent d'ajouter que la réciproque est fausse, bien sûr : qui n'a jamais rencontré la quarte diminuée III->VII en mineur, valant, elle aussi, 2 tons ?

Il faut absolument bien asseoir le principe du nom des intervalles, pas seulement de leur valeur !

Gloomyseb

je m'incruste mais, Katogan,
nous sommes sur de la construction d'accord (ou d'intervalles), on s'en fout de la tonalité général .
comment construis tu un accord ?
ex pour un accord de DO Majeur
tu prends une note DO pour l'exemple
tu ajoutes une tierce pr rapport au DO(majeur ou mineur selon que tu veuille un accord majeur ou mineur) ici un MI
on remet une quinte (toujours par rapport au DO) donc un SOL .
Et voilà un magnifique accord de DO Majeur de base . Tu as besoin de savoir la tonalité pour faire ça ?
Si tu as besoin de connaître la tonalité d'un morceau pour construire un accord t'es dans la merde .
rien que dans les accords à 3 sons, pour l'harmonisation d'une gamma majeur, tu as 3 accords majeurs et 4 mineurs dont un avec une quinte bémol ( dit : diminué ).
N'as-tu jamais entendu parlé d'un accord à quatre son appelé mineur 7 quinte bémol ?
Celui crée à partir du dernier degrés de la gamme . En tonalité de DO majeur, c'est le SI m7b5 .
A quoi correspond le b5 ? non, non, non pas au SOL bémol, mais au FA .
Restons sur la tonalité de DO majeur,
comment vas tu me construire un sol majeur ?
On est bien d'accord que SOL majeur est un accord inclu dans l'armonisation de la gamme de DO majeur ? Il en est même le 5éme degrés .
Attention , c'est une question piège, je pourrai te demander ensuite de me construire un SOL majeur mais en partant de la gamme de SOL majeur, ou pire, à partir d'une gamme de RE majeur, je t'épargne les relatives mineurs et différents modes . Imagines un sol majeur à partir d'un mode de MI phrygien ... la galère !


En espérant t'avoir fait prendre conscience de ton erreur .

Anonyme

Citation : On peut sauter une note pour avoir un intervalle ?
A ce compte là on pourrait vite trouver n'importe quel intervalle dans n'importe quelle mesure (si je saute 2 mètres puis 3, vais-je me vanter d'en avoir sauté 5 ?)
Non, la question était claire : dans cette mesure, il y a un endroit et un seul où deux notes successives sautent d'une quinte [descendante], c'est bien ce qui t'a été répondu Mi -> descente-> La.
Le seul petit piège est d'avoir omis descendante dans la question.
Lorsqu'on ne précise pas, il est sous-entendu qu'on énonce les notes de bas en haut, c'est pourquoi il est bon ici de préciser quinte descendante.

Anonyme

Citation :
déterminer qu'un intervalle représente bien une quinte n'a rien à voir avec la tonalité,
Oui !
Citation :
cela n'a à voir qu'avec l'intervalle qui sépare 2 notes
Faux, à cause du "qu'"
Cela dépend aussi du nom des notes : Fa# -> La# est une tierce (majeure), mais Fa# -> Sib est une quarte (diminuée) !

Anonyme

La question du bouquin (et relancée par Miles703) est :
Citation : Il y a écrit : "dans cette mesure il y a une quinte"
Alors, je sais pas vous, mais moi, je vois sur la portée que le ré est la quinte du sol, que le mi est la quinte du la et que le la est la quinte du ré (ceci dit sans tenir compte des hauteurs respectives des notes). Autrement dit, il y a au moins trois quintes mais dans ce bouquin, pris au pied de la lettre, on dit qu'il y en a une. Donc moi, avec mon sens de l'humour bien connu, je dis que "c'est aussi con que d'affirmer que dans un ciel nuageux, il y a un nuage". Mais comme Potikinawah n'a pas mon humour, il me renvoie à l'étude du solfège.
Et c'est le début d'un débat houleux auquel je veux bien me livrer. Alors, continuons
Citation : Katogan->chut! N'insulte pas les autres,
Ai-je insulté quelqu'un ? Ah zut alors

Citation : La notion de quinte n'a rien à voir avec celle de tonalité, on peut jouer des quintes dans une musique atonale.
Merci, je sais ce que c'est qu'une quinte et aussi ce qu'est la musique atonale. Dans une structure non dodécaphonique, c'est à dire chromatique (et on peut supposer que c'est le cas ici), une quinte est lié à sa fondamentale parce qu'il existe une hiérarchie des degrés . Si je me réfère à la question du bouquin, on cherche une quinte mais il n'est pas précisé par rapport à quoi. Ce qui est une erreur. Une quinte est toujours une quinte par rapport à une note et dans une gamme fixée (c'est à dire où la fondamentale est fixée), la quinte est située 3 ton 1/2 au dessus de cette fondamentale. Point barre. Sans connaissance de cette gamme (puisque la tonalité n'est pas fixée ici) n'importe quel intervalle de 3T1/2 constitue une quinte. Mais alors pourquoi dire "il y a une quinte" et pas, plus simplement :"dans cette mesure il existe des notes séparée d'une quinte, trouvez lesquelles" ? Ne serait-ce pas plus didactique ? Oui ? Non ? Ah...
Citation : Rhaaa mais il est tétu!!!!!!!!!! la quinte de quoi? une quinte se fait par rapport à une note, ce n'est pas une relation harmonique, juste un intervalle, une distance, un nombre de demi-ton fixe d'une note à une autre. Point! Tu confond la notion de quinte (distance entre deux notes) et celle de dominante (fonction harmonique tonale).
Non, pas du tout. Je ne confonds rien. Je me place dans le cadre d'une relation ordonnée (c'est à dire non dodécaphonique) à fondamentale et tonalité fixées. Ça me paraissait pourtant évident.
Citation : ça fait 10 ans que je fais de la musique et je suis en licence de musicologie où on nous enseigne un niveau de solfège du niveau 3°cycle de conservatoire...
Je crois que ça nous avancerait à rien de faire étalage de nos expériences respectives en musique et ce n'est pas tant sur le solfège que je discute que sur la logique de la question initiale du thread ; logique qui t'a semble-t-il échappé ou que, plus exactement, tu as repris à ton compte puisque tu justifies la position de l'auteur. Je comprends parfaitement que l'on puisses uniquement raisonner sur des intervalles de quintes mais je trouve, pour ma part, complètement idiot de sortir ces intervalles d'un contexte de gamme. Dire que dans do mi sol si il y a deux quintes est très perturbant pour un débutant à qui on expliquera, plus tard, que do mi sol si constitue les notes de l'accord de CM7 et que, dans cet accord, sol est la quinte. Le si ne devient alors la quinte du mi que dans un renversement de cet accord.
Hors sujet : Citation : Si il reste accidentel, car il n'y a toujours qu'un # à clé, le fa. Le mode mineur mélodique ascendant est très très très utilisé, il n'y a bien qu'en jazz et en blues qu'on augmente pas la 7° note d'un demi ton, et encore pour plein de phrasé on va trouver cette sensible.
Je sais bien qu'en Em, on a simplement un fa# à la clé. Je voulais simplement expliquer à Potikinawah que le ré# ne pouvait s'appliquer, dans un contexte non accidentel, donc voulu, que sur un Em mélodique ascendant ou mineur harmonique. Et, pour être complet, en jazz ou en blues on prend bien en compte la 7ème majeure dans l'harmonisation mais le fait de descendre (et non augmenter) la 7ème majeure pour jouer le 7ème mineure est une caractéristique d'évitement d'une dissonance sur le EmM7. Mais comme tu le dis, on est un peu HS.
Citation : Vieux et têtu l'ADT, j'abandonne, j'aurais pensé qu'avec l'âge on apprenait l'humilité, et que se contenter d'avouer une méprise pour repartir sur de bonnes bases serait moins difficile
Il n'y a pas à être humble dans un contexte comme celui-ci. J'ai expliqué mon point de vue, mon analyse et je t'ai répondu sur le ton qui a été le tient (voir ta première réponse). Si tu veux changer de ton, il n'y a pas de problème.
Gloomyseb > Merci pour tes indications. Je vais réfléchir à tout ça à tête reposé. C'est vrai que j'ai un peu de mal avec les constructions des accords majeurs. Aujourd'hui, j'apprends la quinte. Demain, je passe à la sixte


alpiso

Citation : J'ai attaqué le chapitre des intervalles, et il y a un exemple d'un phrasé mélodique sur lequel une mesure m'intrigue :
Il y a écrit : "dans cette mesure il y a une quinte"
Donc, dans l'apprentissage que suit miles703, nous sommes au chapitres des intervalles (sous-entendu,écart de notes successives) et l'on doit trouver une quinte.
J'vais faire diverger le débat, mais faut bien comprendre le français: le une sous-entend qu'il y a une quelconque quinte. Soit, la précision que certains ont noté: quinte descendante.
Quant à dire qu'il y a besoin d'une gamme (enfin tonalité) pour indiquer un écart entre 2 notes:

Ca reviens à dire que 5 mètres à Paris sont différents de 5 mètres à Marseille.... 5 mètres restent 5 mètres.... parce que mètre.
Et puis, faut se dire une chose: on apprend. Si l'on devait tenir compte de tous les termes exacts pour poser une question, on n'aborderais jamais les choses. On a d'abord besoin de savoir ce qu'est une quinte avant de pouvoir la qualifier de descendante ou montante.
Petit rappel: En primaire, on apprend d'abord les chiffres positifs, puis les chiffres négatifs. Et lors des cours sur les positifs, on ne mentionne jamais les chiffres négatifs, pourtant ils existent! On "omet" certains détails pour apprendre.
Donc, il y a une progression dans l'apprentissage, ne brulons pas les étapes, etc... et tout ce que vous voulez, mais il faut débuter... Après, il est bien (et plus que correct) de préciser les choses, de toute façon, dans l'apprentissage cela viendra

Hors sujet : Allez, pour détendre l'atmosphère: Quelle était la plus grande île avant que l'Australie soit découverte??

Anonyme

Citation :
Alors, je sais pas vous, mais moi, je vois sur la portée que le ré est la quinte du sol, que le mi est la quinte du la et que le la est la quinte du ré
Refais la manip avec une mesure contenant 16 double-croches, tu vas trouver pas mal d'intervalles

Allons allons, un peu de sérieux


RaphRaymond

Citation : Mais alors pourquoi dire "il y a une quinte" et pas, plus simplement :"dans cette mesure il existe des notes séparée d'une quinte, trouvez lesquelles" ? Ne serait-ce pas plus didactique ? Oui ? Non ? Ah...
Parce que "quinte" et "note séparée d'une quinte" sont des expressions absolument synonymes. Ici il fallait trouver la quinte descendante mi->la.
Ensuite effectivement dans un accords il y a une fondamentale et une quinte, seulement ce n'est pas reciproque, toute quinte ne participe pas forcément à faire un accords dont l'autre note est la fondamentale. Si je reprends mon exemple de DO7M "do mi sol si" il y a bien une quinte entre le do et le sol, mais il y en a aussi une entre le mi et le si, pourtant le mi n'est pas fondamentale de l'accord de DO7M.
Il faut différencier le nom des notes de l'accord et les intervalles qui le compose.
do=fondamentale
mi=tierce majeure
sol=quinte
si=septième majeure
Mais ces noms viennent en fait du nombre de demi-ton depuis la fondamentale de l'accords car on peut aussi écrire:
do/mi tierce majeure
mi/sol tierce mineure
sol/si tierce majeure
Tout ça pour dire qu'il faut differencier la fonction de la note dans un accords et juste un intervalle entre deux notes mais tout celà vaut pour une analyse harmonique (vertical), hors ici on recherche un écart mélodique (horizontal).
Quinte juste = 7 demi-ton entre deux notes, peut importe les notes et celles qui sont autour, il n'y a pas de contexte harmonique ou tonal...
Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr

Anonyme

Citation :
Et puis, faut se dire une chose: on apprend. Si l'on devait tenir compte de tous les termes exacts pour poser une question, on n'aborderais jamais les choses.
Dans mon esprit au moins, aucune remarque ne visait le questionneur ; par contre ça me paraît essentiel de ne pas dire ou induire de bêtises dans une réponse.

Anonyme

Bon, je ne vais pas m'étendre sur les raisons qui m'ont poussé à intervenir et sans doute ai-je eu tort de réfléchir sur la base de la tonalité. Comme je le disais plus haut (et que je recopie parce que ça a dû passer inaperçu puisque je l'ai rajouté avant d'avoir pu lire les réponses suivantes): "Je comprends parfaitement que l'on puisse uniquement raisonner sur des intervalles de quintes mais je trouve, pour ma part, complètement idiot de sortir ces intervalles d'un contexte de gamme. Dire que dans do mi sol si il y a deux quintes est très perturbant pour un débutant à qui on expliquera, plus tard, que do mi sol si constitue les notes de l'accord de CM7 et que, dans cet accord, sol est la quinte. Le si ne devient alors la quinte du mi que dans un renversement de cet accord (edit : où mi serait la fondamentale).".
J'arrête là ma participation sur ce thread. Désolé d'avoir insisté.

Anonyme

Je prends la tierce pour rester simple.
Tu tournes le dos au piano.
Je te joue une toute petite phrase en Si majeur, puis je te fais écouter un intervalle Fa# La#, et tu réponds évidemment que c'est une tierce majeure.
Même manip mais en commençant par une phrase en Sol mineur ; non seulement tu répondras que c'est une quarte diminuée (Fa# Sib), mais tu auras même un peu de mal sur le coup à l'imaginer comme une tierce majeure.
Donc, oui, toi aussi tu as mis en évidence un fait important :-)
Il y a donc, en fait, 3 aspects AMHA : la valeur d'un intervalle, son nom, éventuellement son rôle dans une tonalité (considération évidemment obsolète en dehors de la musique tonale, merci Mr de la Palisse).
Je crois que c'est important de distinguer valeur et nom, faute de quoi par la suite on ne peut comprendre la surprise apportée par la réinterprétation enharmonique d'un intervalle (tout comme certains jeux de mots échappent forcément à ceux qui ignorent l'orthographe).
Bon mais c'est vrai qu'on parlait de quinte


miles703


Désolé une ligne a disparue et je ne sais pas pourquoi !
VOILA CE QU'IL Y A ECRIT :
Citation : Analysez d'abord les différentes phrases. Elles commencent pas une note différente de la tonique mais sont toutes conclues pas celle-ci. Les phrases sont des extraits de la gamme (Mi mineur) et on parfois brisé l'ordre des notes comme dans la mesure 4 ou la mesure 6. Dans cette dernière, on a introduit une quinte, un intervalle de plus grand taille. Rythmiquement, le phrasé est basé sur une alternance de schémas en croches et de notes de plus longue durée (noires, blanches, rondes).
J'ai tout réécrit texto.
Alors voila se que moi je vois : (en 6e mesure)
Ré -> Mi = une seconde majeur
Mi -> La = une quarte juste
La -> Sol = une septième majeur
Sol -> Mi = une sixte majeur
Mi -> Ré = une septième mineur
Après je doit forcement me planté par ce que si vous me dites qu'il n'est pas possible de sauté une note pour avoir un intervalle tel qu'une quinte alors je vois trop ou elle peu être !

Anonyme

1) d'abord la tournure qui pouvait laisser penser qu'il y en avait qu'une alors qu'il y en a plusieurs (sauf si on considère uniquement la-mi parce qu'il n'existe pas de note intermédiaire, mais je trouve que cette interprétation soulevée par (12ax7)² un peu tirée par les cheveux.
2) le fait que si, bien sûr, la quinte est un intervalle, il faut que cet intervalle repose sur un repère. Quand je dis qu'entre si et mi il y a une quinte, il ne faut pas oublier de dire que c'est bien si qui est la quinte de mi et non mi qui est la quinte de si. Ceci montre clairement (et ça me permet de répondre aussi à alipso qui a l'air de dire qu'un intervalle, c'est une distance dans un structure de nombres réels) qu'il existe non seulement une notion d'intervalle (cad de distance) mais aussi un sens. La quinte, c'est bien de mi vers si et non de si vers mi. Dans l'autre sens, c'est une quarte. Donc, dire simplement que la quinte est un intervalle mérite un petit approfondissement. Pour le moins.
3) Enfin, que l'on sorte la quinte d'une structure de gamme et de tonalité. Pour moi, une gamme est une échelle où les barreaux sont les notes. Une note peut être au hasard notée 1. On sait que 7 barreaux plus haut, on aura une note notée 5. C'est donc très important à mon avis de situer la quinte par rapport à une fondamentale et donc introduire la notion de tonalité.
Pour finir, j'ai un peu eu l'impression, sur ce thread, sans doute parce que je suis un newb au compteur, de passer pour un demeuré insultant. Ce qui me connaissaient sous mon ancien pseudo savent que je sais, en général, de quoi je parle et que j'ai rarement, voire jamais, été insultant. C'est juste une petite mise au point, sans importance, mais j'y tenais. Voilà, j'ai dit que je ne posterai plus sur ce thread mais l'exception confirme la règle


gromeul

Citation : Dans cette dernière, on a introduit une quinte...
Très mal formulé je trouve car il s'agit bien d'une quinte mais ascendante et A->G est un intervalle de 7° mineure et non Majeure.


zub37



RaphRaymond

Citation : Alors voila se que moi je vois : (en 6e mesure)
Ré -> Mi = une seconde majeur
Mi -> La = une quarte juste
La -> Sol = une septième majeur
Sol -> Mi = une sixte majeur
Mi -> Ré = une septième mineur
Ré -> Mi = une seconde majeur oui
Mi -> La = une quinte majeure! on se déplace de 7 demi ton vers le grave soit une quinte.
La -> Sol = une seconde majeure
Sol -> Mi = une tierce mineure
Mi -> Ré = une seconde majeure
Attention de bien compter dans le sens de la mélodie! si la mélodie descend il faut compter en négatif...
Pour t'expliquer je met des chiffres correspondant aux octaves. J'appelle do3 le do en bas de la clé de sol, do4 le do en haut de cette même clé. On trouve alors si la clé de sol les note do3 ré3 mi3 fa3 sol3 la3 si3 do4 ré4 mi4 fa4...
Bon, partant de là reprenons les premières notes.
ré4->mi4 on monte d'un ton, d'une seconde majeure tout va bien.
mi4->la3 on ne monte pas, vu qu'il y a 7 note dans la gamme la distance n'est pas la même dans un sens et dans l'autre. Si on faisait mi4->la4 oui on ferait une quarte donc 5 demi ton, or on fait mi4->la3, on descend donc de 7 demi tons soit une quinte.
Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr

gromeul




RaphRaymond

Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr

gromeul




RaphRaymond

Qu'on monte ou qu'on descende les barreaux, la distance "le nombre de barreaux" reste le même..
ré3->mi3 = seconde majeure montante
mi3->ré3 = seconde majeure descendante
Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr

gromeul




RaphRaymond

Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr

zub37

LA si do ré MI=5 notes d'où le nom de Quinte
c'est tout

gromeul



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