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Matériel et méthode pour lire la musique dans sa tête

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Sujet de la discussion Matériel et méthode pour lire la musique dans sa tête
Bonjour,

Je connais quelques rudiments de solfège, harmonie, etc. et j'aimerais apprendre à "lire la musique" dans les partitions, cad à pouvoir prendre une partition et la chanter sans l'aide d'un instrument.

J'imagine qu'il faut s'astreindre à un certain travail quotidien, mais je ne sais pas trop comment faire pour que ce soit "optimal" en termes de temps passé.
Quels méthodes me conseillez-vous ? Avec quels ouvrages, outils ou logiciels éventuellement ?

Merci d'avance pour votre aide :D:.
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101
Citation :
en faisant justement entrer en jeu des concepts musicalement compliqués comme des modulations

Ai-je parlé de modulation ?

Citation :
Je suis bien obligé d'employer des termes compliqués puisque c'est la description exacte des trucs compliqués que tu proposes !!

Par exemple ? Où ai-je parlé de tels trucs ?

Citation :
Toi ton conseil c'est de prendre une partition, de commencer par la première note, et de deviner la note suivante par la force du saint esprit,

Ah ? Où cela ?

Citation :
Là méthode que je propose est au contraire simple, puisque se base sur la gamme de do que n'importe qui peut chanter.

Oui, en introduisant les concepts de tonalité, de degrés, de résolution, de conclusion, etc.
C'est en effet à la portée du premier venu.

Citation :
Il y a pas besoin de faire du contorsionniste modulatoire et de mélanger la confiture la choucroute en pensant à des morceaux qui n'ont rien à voir.

Ai-je parlé de cela ?
Si oui, où ?
102
Citation de Arno :
Mais, je le répète, il est difficile de répondre avec certitude sans connaître ton niveau et surtout ton niveau d'autonomie.

J'insiste mais une discussion, même unique, avec un professeur pourrait être une étincelle pour toi.

Les forums, c'est bien, mais les rencontres et les échanges avec des musiciens en chair et en os peuvent te faire franchir un grand pas et provoquer un déclic dans ta façon de travailler.


et ce professeur c'est toi c'est ça ?
mdr:-D
103
Oui, prendre une partition, ça n'est pas bête du tout, ça ! Le but c'est tout de même de prendre des partitions, de les lire, de les comprendre... puis de les écrire. Si le Gorow est rempli d'exercices qui peuvent faire progresser, c'est bien, sinon j'aurai une belle théorie, une chouette méthode, mais rien pour l'appliquer ! Et pour l'instant, ce que j'en ai lu, il n'interdit pas du tout le recours aux instruments, et conseille même d'en avoir un pour différents exercices...

Bref, revenons au sujet, tout le monde a gagné, merci :bravo: !

La suggestion d'aller voir un prof : pourquoi pas, mais vous avez des conseils ? Je débarque dans le premier conservatoire venu et je demande à l'accueil le bureau du monsieur qui me tuyautera sur l'apprentissage de la lecture à vue ;) ? Vous conseillerez quoi ? Ca existe des cours de ça en leçon particulière ? Et si je dis que je ne veux prendre qu'un cours ou deux et qu'ensuite je serai autonome, ça va marcher ?

Oui, d'ailleurs, à la question : degré d'autonomie ? la réponse est : très grande !! Et capacité d'apprentissage ? très élevée. Motivation : gigantesque ! Je me donne 2 ans pour parfaire mes connaissances théoriques et faire de la composition qui ne soit plus seulement "intuitive" mais aussi raisonnée. Puis deux ans de plus pour produire des choses substantielles. Sachant que je ne suis pas complètement débutant et que le matériau de base (les idées, l'inspiration...) est là, je n'ai que le robinet à ouvrir. Et pour tout ça, j'ai besoin de passer par la partition, ça me paraît clair et limpide comme de l'eau de source...
104
Citation :
et ce professeur c'est toi c'est ça ?
mdr:-D

C'est ma foi une bonne idée.
Mais j'ignore où habite l'intéressé.
Et j'ai l'impression que tu es à bout d'arguments.
Tu es en tout cas incapable de répondre aux contradictions que je soulève dans ton argumentaire.
Qu'as-tu proposé à l'auteur du sujet ?
105
Citation de Arno :
Citation :
en faisant justement entrer en jeu des concepts musicalement compliqués comme des modulations

Ai-je parlé de modulation ?

Citation :
Je suis bien obligé d'employer des termes compliqués puisque c'est la description exacte des trucs compliqués que tu proposes !!

Par exemple ? Où ai-je parlé de tels trucs ?

Citation :
Toi ton conseil c'est de prendre une partition, de commencer par la première note, et de deviner la note suivante par la force du saint esprit,

Ah ? Où cela ?

Citation :
Là méthode que je propose est au contraire simple, puisque se base sur la gamme de do que n'importe qui peut chanter.

Oui, en introduisant les concepts de tonalité, de degrés, de résolution, de conclusion, etc.
C'est en effet à la portée du premier venu.

Citation :
Il y a pas besoin de faire du contorsionniste modulatoire et de mélanger la confiture la choucroute en pensant à des morceaux qui n'ont rien à voir.

Ai-je parlé de cela ?
Si oui, où ?


c'est bien le probleme, tu sais pas de quoi tu parles en fait
quand tu proposes de trouver un intervalle en pensant à un autre morceau, tu seras obligé de moduler, cf la seconde qui débute happy birthday et la seconde qui débute au clair de la lune.
Tu ne peux peux pas penser à ces deux mélodies, dans la meme tonalité, tout en faisant en sorte que le premier intervalle soit constitué des memes notes.
Donc si tu te mets à fredonner happy birthday, puis fredonner au clair de la lune, pour vérifier que c'est bien une seconde, tu es obligé de faire un changement de tonalité.
Donc une modulation.

Donc meme si parles pas de modulation, c'est néanmoins ce que ta méthode fait éffectuer, et tout ça, toute cette contorsion non musicale, juste pour trouver un pauvre intervalle, et c'est que j'explique et argumente, mais apparemment t'as du mal à comprendre ou bien une mauvaise foi légendaire plus probablement ça doit être.


Citation de Arno :

Citation :
Là méthode que je propose est au contraire simple, puisque se base sur la gamme de do que n'importe qui peut chanter.

Oui, en introduisant les concepts de tonalité, de degrés, de résolution, de conclusion, etc.
C'est en effet à la portée du premier venu.


non, tu mens, dans le passage que tu cites ce n'est indiqué nulle part

Citation :
Moi ce que je propose c'est simple, réaliste et pratique, il y a besoin de rien, juste son cerveau et au moins une oreille.
C'est de relier la première note à la suivante en déroulant la gamme majeure.
Il y a donc qu'une chose à savoir, c'est la gamme majeure.


De plus parler de conclusion oui c'est à la portée du premier venu.
Meme ma prof de sixième en avait parlé.
106
Citation de Arno :
Citation :
et ce professeur c'est toi c'est ça ?
mdr:-D

C'est ma foi une bonne idée.
Mais j'ignore où habite l'intéressé.
Et j'ai l'impression que tu es à bout d'arguments.
Tu es en tout cas incapable de répondre aux contradictions que je soulève dans ton argumentaire.
Qu'as-tu proposé à l'auteur du sujet ?


Loul l'argumentation méthode coué maintenant.

Tu n'as relevé aucune contradiction dans mon argumentaire , j'ai au contraire fait la démonstration de la complexité de ta méthode et de son absurdité sur le plan musical.
107
Citation :
quand tu proposes de trouver un intervalle en pensant à un autre morceau, tu seras obligé de moduler, cf la seconde qui débute happy birthday et la seconde qui débute au clair de la lune.

Mais pourquoi diable tiens-tu à moduler ?

Citation :
Donc si tu te mets à fredonner happy birthday, puis fredonner au clair de la lune, pour vérifier que c'est bien une seconde, tu es obligé de faire un changement de tonalité.
Donc une modulation.

Bah non.

Et je n'ai pas parler de fredonner plusieurs airs en vrac, je propose seulement d'avoir un ou plusieurs airs de références. Ce n'est pas la même chose.

Citation :
non, tu mens, dans le passage que tu cites ce n'est indiqué nulle part


Qui a dit que je parlais d'un passage ? Je parle de l'ensemble de tes posts.

Et je repose ma question : qu'as-proposé à Alexandre ?

[ Dernière édition du message le 16/05/2016 à 17:31:46 ]

108
Citation de Alexandre147 :
Oui, prendre une partition, ça n'est pas bête du tout, ça ! Le but c'est tout de même de prendre des partitions, de les lire, de les comprendre... puis de les écrire. Si le Gorow est rempli d'exercices qui peuvent faire progresser, c'est bien, sinon j'aurai une belle théorie, une chouette méthode, mais rien pour l'appliquer ! Et pour l'instant, ce que j'en ai lu, il n'interdit pas du tout le recours aux instruments, et conseille même d'en avoir un pour différents exercices...

Bref, revenons au sujet, tout le monde a gagné, merci :bravo: !

La suggestion d'aller voir un prof : pourquoi pas, mais vous avez des conseils ? Je débarque dans le premier conservatoire venu et je demande à l'accueil le bureau du monsieur qui me tuyautera sur l'apprentissage de la lecture à vue ;) ? Vous conseillerez quoi ? Ca existe des cours de ça en leçon particulière ? Et si je dis que je ne veux prendre qu'un cours ou deux et qu'ensuite je serai autonome, ça va marcher ?

Oui, d'ailleurs, à la question : degré d'autonomie ? la réponse est : très grande !! Et capacité d'apprentissage ? très élevée. Motivation : gigantesque ! Je me donne 2 ans pour parfaire mes connaissances théoriques et faire de la composition qui ne soit plus seulement "intuitive" mais aussi raisonnée. Puis deux ans de plus pour produire des choses substantielles. Sachant que je ne suis pas complètement débutant et que le matériau de base (les idées, l'inspiration...) est là, je n'ai que le robinet à ouvrir. Et pour tout ça, j'ai besoin de passer par la partition, ça me paraît clair et limpide comme de l'eau de source...
Citation de Alexandre147 :
Oui, prendre une partition, ça n'est pas bête du tout, ça ! Le but c'est tout de même de prendre des partitions, de les lire, de les comprendre... puis de les écrire. Si le Gorow est rempli d'exercices qui peuvent faire progresser, c'est bien, sinon j'aurai une belle théorie, une chouette méthode, mais rien pour l'appliquer ! Et pour l'instant, ce que j'en ai lu, il n'interdit pas du tout le recours aux instruments, et conseille même d'en avoir un pour différents exercices...


oui tout à fait, au tout début, mais assez rapidement il suggère de se mettre dans une autre piece que l'instrument, et d'eventuellement devoir se lever pour vérifier :-D

concernant les exercices, il donne un exercice de base, et c'est ensuite à toi de fabriquer tes exercices sur le meme principe.
Donc oui tu auras toujours besoin de trouver des trucs complémentaires comme des partitions.

J'ai un bouquin avec des exercices, plus fournis, d'un prof de Berklaid, je me rappelle plus le titre.
109
Citation :
Tu n'as relevé aucune contradiction dans mon argumentaire , j'ai au contraire fait la démonstration de la complexité de ta méthode et de son absurdité sur le plan musical.

Alors l'absurdité et la complexité sont des vertus très répandues dans ce bas monde.

Heureusement qu'il existe des notions simples comme la tonalité, le centre tonal, les degrés, Hearing and Writing Music, etc.

Nous sommes sauvés.

[ Dernière édition du message le 16/05/2016 à 17:38:54 ]

110
Citation de Arno :
Citation :
quand tu proposes de trouver un intervalle en pensant à un autre morceau, tu seras obligé de moduler, cf la seconde qui débute happy birthday et la seconde qui débute au clair de la lune.

Mais pourquoi diable tiens-tu à moduler ?

Citation :
Donc si tu te mets à fredonner happy birthday, puis fredonner au clair de la lune, pour vérifier que c'est bien une seconde, tu es obligé de faire un changement de tonalité.
Donc une modulation.

Bah non.

Et je n'ai pas parler de fredonner plusieurs airs en vrac, je propose seulement d'avoir un ou plusieurs airs de références. Ce n'est pas la même chose.

Citation :
non, tu mens, dans le passage que tu cites ce n'est indiqué nulle part


Qui a dit que je parlais d'un passage ? Je parle de l'ensemble de tes posts.

Et je repose ma question : qu'as-proposé à Alexandre ?


tu es un menteur ou tu sais pas lire, ou un mélange des deux
111
Citation :
tu es un menteur ou tu sais pas lire, ou un mélange des deux

Peut-être suis-je les deux, mais je ne permets pas de propos aussi désobligeants et catégoriques.

J'ai simplement proposé à Alexandre une méthode qui a fait ses preuves pour faire un travail auditif progressif, efficace et productif, sans le besoin de recourir aux modulations, structures tonales, degrés, tonalité, etc.

On peut en effet chanter juste un intervalle en se servant d'un morceau existant dans la mémoire collective, sans moduler ni faire appel au directeur de la Royal Academy of Music.

C'est aussi simple que cela.

C'est toi-même qui a introduit des concepts avancés faisant appel à la connaissance de la tonalité. C'est inutile ici, en tout cas dans les premiers temps de l'apprentissage.

C'est indispensable pour faire des études musicales sérieuses, mais c'est complètement hors de propos et prématuré au stade qui nous intéresse ici.

Je ne vois pas comment exprimer les choses de manière plus limpide.

On peut lire et entendre des choses simples sans connaître certaines notions abstraites; il faut arrêter d'effrayer les gens; ça fait beaucoup de mal à l'ensemble des élèves et des profs !

En tout cas, c'est ce qui ressort de ton discours qui cite constamment tonique, tonalité, degrés, etc.

Peut-être as-tu besoin de tout cela pour te rassurer...
112
Mefci aux deux tetes de noeud de service d'avoir rendu le sujet illisible...

C'est quoi vos vies pour que vous ayez besoin d'imposer ce que vous pensez etre la verite a tout le monde?

Vous kiffez les dictatures, les bourrins et les etroits d'esprit? Vous essayez de leur ressembler?

J'exagere un peu parce que vous avez quand meme donne des pistes et nourri la discussion mais a un moment fermez la, suivez votre methode puisque c'est la meilleure, et laissez les gens lire ce sujet tranquillement nom d'une pipe!

https://soundcloud.com/abbaon

 

113
Le probleme c'est quand des types comprennent meme pas que le solfege lui meme EST la Methode.
Il y a sept notes a gerer avec comme moyen mnemotechnique la gamme de do.
Quand tu trouves pas une note, tu te rechantes la gamme de do et ca te trouve la note que tu cherches.

Le probleme, c'est que toi meme, en venant affirmer qu'il s'agit de debats de methodes, tu viens en fait par ton inculture rajouter une couche pour noyer le fait que le solfege EST la methode.


Dans les pays anglos saxons qui ont a b c d e f g comme noms de notes, eux meme utilisent le solfege do re mi fa sol la si do, dans son but originel, pour apprendre a chanter ou entendre des partitions.

Apres t'a un bolos cmme Arno Jules qui vient pretendre que mentionner les noms des inventeurs des methodes utilisées mondialement depuis plusieurs siecles, ou meme mentionner l'inventeur du solfege, c'est faire du name dropping.
Faire ca c'est de la pure désinformation.
Ca serait comme expliquer la gravité a quelqu'un en mentionant galilée et qu'un autre pretende que c'est du name dropping, c'est totalement con. icon_facepalm.gif
114
Citation de Arno :
Citation :
tu es un menteur ou tu sais pas lire, ou un mélange des deux

Peut-être suis-je les deux, mais je ne permets pas de propos aussi désobligeants et catégoriques.

J'ai simplement proposé à Alexandre une méthode qui a fait ses preuves pour faire un travail auditif progressif, efficace et productif, sans le besoin de recourir aux modulations, structures tonales, degrés, tonalité, etc.

On peut en effet chanter juste un intervalle en se servant d'un morceau existant dans la mémoire collective, sans moduler ni faire appel au directeur de la Royal Academy of Music.

C'est aussi simple que cela.

C'est toi-même qui a introduit des concepts avancés faisant appel à la connaissance de la tonalité. C'est inutile ici, en tout cas dans les premiers temps de l'apprentissage.

C'est indispensable pour faire des études musicales sérieuses, mais c'est complètement hors de propos et prématuré au stade qui nous intéresse ici.

Je ne vois pas comment exprimer les choses de manière plus limpide.

On peut lire et entendre des choses simples sans connaître certaines notions abstraites; il faut arrêter d'effrayer les gens; ça fait beaucoup de mal à l'ensemble des élèves et des profs !

En tout cas, c'est ce qui ressort de ton discours qui cite constamment tonique, tonalité, degrés, etc.

Peut-être as-tu besoin de tout cela pour te rassurer...


Encore une fois, c'est la methode que tu proposes qui implique de faire des modulations, donc c'est bien toi qui introduit des concepts avancés.
Ce qui implique donc d'utiliser des termes tels que degrés tonique modulation pour refuter la pertinence de cette methode icon_facepalm.gif




115
Citation :
Encore une fois, c'est la methode que tu proposes qui implique de faire des modulations,


Non.
116
Exemple basique :
Sol sol la sol do si : happy birthday en do majeur
On veut vérifier d'oreille que happy birthday débute par une seconde majeure.
On pense à la chanson au clair de la lune, dont on sait qu'elle débute par une seconde majeure.
Sol sol la si la sol si la ma sol.
On pense donc à un morceau en sol majeur.

On pense/chante/joue donc successivement une melodie en do majeur, puis une mélodie en sol majeur.
On a donc fait un changement de tonalité.
Donc une modulation.



117
Citation :
On pense donc à un morceau en sol majeur.


Citation :
On pense/chante/joue donc successivement une melodie en do majeur, puis une mélodie en sol majeur.


Mais pourquoi, à ce stade, penser à une tonalité ?

C'est loin d'être indispensable pour entendre et/chanter des intervalles.

Tout comme il n'est pas indispensable de connaître la grammaire pour parler.

Il est inutile de compliquer les choses.

Je le répète, la technique qui consiste à se servir de mélodies d'un répertoire personnel pour identifier des intervalles est une excellente technique. Ce n'est pas la seule mais il est inutile de vouloir dissuader et/ou dégoûter celles et ceux pour qui ça marche de s'en servir.

Je me demande quelle est la motivation d'une telle démarche.
118
Citation de Arno :
Citation :
On pense donc à un morceau en sol majeur.


Citation :
On pense/chante/joue donc successivement une melodie en do majeur, puis une mélodie en sol majeur.


Mais pourquoi, à ce stade, penser à une tonalité ?

C'est loin d'être indispensable pour entendre et/chanter des intervalles.

Tout comme il n'est pas indispensable de connaître la grammaire pour parler.

Il est inutile de compliquer les choses.

Je le répète, la technique qui consiste à se servir de mélodies d'un répertoire personnel pour identifier des intervalles est une excellente technique. Ce n'est pas la seule mais il est inutile de vouloir dissuader et/ou dégoûter celles et ceux pour qui ça marche de s'en servir.

Je me demande quelle est la motivation d'une telle démarche.

Pourquoi penser à une tonalité ?

C'est absurde comme question.

Quand une mélodie tonale est jouée ou pensée elle va naturellement créer une attraction vers un point central.
C'est l'essence même de la musique non atonale.
Qu'on le veuille ou non, qu'on le perçoive consciemment ou inconsciemment, c'est ce qui se passe.

Et proposer une technique qui est orthogonale à cette tendance naturelle et à l'essence même de la musique non atonale, ça n'a pas de sens, c'est faire un détour considérable plutot qu'aller droit au but.
119
Citation :
Quand une mélodie tonale est jouée ou pensée elle va naturellement créer une attraction vers un point central.
C'est l'essence même de la musique non atonale.
Qu'on le veuille ou non, qu'on le perçoive consciemment ou inconsciemment, c'est ce qui se passe.


Certes, mais ce n'est pas ce qui nous intéresse ici.

Je le répète, il est inutile d'encombrer l'esprit de celles et ceux qui souhaitent juste entendre des intervalles avec des concepts plus avancés comme celui de tonalité. J'ai appris à entendre les intervalles sans même savoir ce qu'était une tonalité, une conclusion, un résolution, une droite orthogonale, Guido d'Arezzo ou Busby Berkeley.

Pour rester sur une note positive et constructive, j'encourage vivement celles et ceux qui veulent travailler leur oreille à utiliser cette astuce. Je ne cherche pas à l'imposer et à l'ériger comme solution unique mais je fais part simplement ici de son existence et de son utilité. Point de dénigrement, chacun fait comme il l'entend. Ha ! Ha ! Ha !

J'ai utilisé moi-même cette aide et je l'utilise avec mes élèves et ça donne d'excellents résultats, à long terme. Alors, pourquoi s'en priver en s'effrayant avec des concepts théoriques inutiles à ce stade ? Je ne comprends pas.

Personnellement, je cesse là ma participation à cette discussion.

Ami(e)s musicien(ne)s, éclatez-vous avec les intervalles, leurs noms, leurs couleurs et vos standards favoris ! Et ne vous laissez pas décourager par les théoristes réactionnaires !

Enjoy !
120
Citation de Arno :
Citation :
Quand une mélodie tonale est jouée ou pensée elle va naturellement créer une attraction vers un point central.
C'est l'essence même de la musique non atonale.
Qu'on le veuille ou non, qu'on le perçoive consciemment ou inconsciemment, c'est ce qui se passe.


Certes, mais ce n'est pas ce qui nous intéresse ici.

Je le répète, il est inutile d'encombrer l'esprit de celles et ceux qui souhaitent juste entendre des intervalles avec des concepts plus avancés comme celui de tonalité. J'ai appris à entendre les intervalles sans même savoir ce qu'était une tonalité, une conclusion, un résolution, une droite orthogonale, Guido d'Arezzo ou Busby Berkeley.


Et je te répète que c'est ta méthode qui encombre l'esprit inutilement avec le concept de modulation et de changement de tonalité, non pas parce que ta méthode mentionne le terme modulation et tonalité, mais parce-que ta méthode fait concretement effectuer des modulations et des changement de tonalité.

Donc ta méthode applique concretement le concept de modulation dont tu te targues de ne pas parler. On pourrait appeler ça l'hôpital qui se fout de la c'est quand même la charité.


Et j'ai aussi appris à entendre des intervalles sans savoir ce qu'était une tonalité, pour me rendre compte par la suite de l'inefficacité flagrante de cette méthode par rapport au travail direct sur la gamme de do majeur.

[ Dernière édition du message le 24/05/2016 à 15:36:38 ]

121
x
Hors sujet :
Il y a des MPs pour ça les gens. On a compris que vous étiez pas d'accords
122
123
Citation de mirak63 :
Quand tu trouves pas une note, tu te rechantes la gamme de do et ca te trouve la note que tu cherches.


Non ! Si c'est pour en arriver à rechanter la gamme de do parce qu'on ne trouve pas le nom d'une note, alors ce n'est pas la méthode qui m'intéresse ! Les compositeurs (de Bach à l'illustre inconnu qui vit de nos jours) ne rechantent pas la gamme de do dans leur tête pour trouver le nom de la prochaine note de la symphonie qu'ils sont en train d'écrire sur la partition. J'espère en tout cas :oo: !

Pour en revenir à cet aspect tonal, je confirme ce que j'ai senti dès le départ et qui va plutôt dans le sens de mirak63 sur ce point précis (sur le reste, je ne me prononce pas). Par exemple si je me mets à chanter tout de suite une note puis à chercher la quinte (comme c'est demandé dans les premiers exercices de Gorow puisqu'il fait commencer par la quinte et non par la seconde), je peux y arriver facilement, voire même chanter l'accord majeur I-III-V-VIII, par exemple Do-Mi-Sol-Do. Si maintenant je fais cela en descendant, je chante V-I sans problème puisque j'ai les notes en tête. Par contre, si je me concentre sur I et que je cherche de quelle note plus basse c'est la quinte (autrement dit si je me dit en chantant le Do : maintenant je chante un degré V, quel est le degré I correspondant ?), eh bien c'est nettement plus dur. Je suis attiré tout de suite vers l'octave inférieure, je mélange avec la quarte ou bien je n'entends rien du tout !
Pourquoi ? Effectivement j'imagine parce qu'en chantant I-III-V-VIII, je me mets dans une certaine tonalité (celle de I), et que chercher maintenant le I' qui ferait I'-V' en faisant jouer au rôle de I précédent celui de la quinte maintenant (soit en faisant I=V'), eh bien ça fait que je ne suis plus dans la même tonalité, alors que mon cerveau lui entend toujours la tonalité de I... (C'était clair, non :bravo: ?)

Bref, il y a du boulot !!!
Alors concrètement, je continue tous les jours, plusieurs fois par jour, à chanter une note (disons une hauteur) quelconque dans ma tête, et à chercher vers le haut ou vers le bas la quinte. Ça vient, même si j'ai encore souvent besoin de passer par l'accord majeur.
(Note au passage pour les guitaristes : j'ai fait pas mal de guitare, et comme souvent on a des renversements avec cet instrument quand on joue en accords, on entend plus souvent du I-IV-VI, alors j'ai cet enchaînement dans la tête qui vient aussi facilement que le I-III-V. Donc attention aux automatismes ! Concrètement : dans un Do avec Sol sur la corde de mi, les trois cordes les plus graves donnent Sol-Do-Mi, soit I-IV-VI en Sol, alors qu'en fait on joue un renversement de Do, donc du V-I-III... Grrr ! :x:).

Je me suis également trouvé comme j'avais dit plusieurs méthodes de solfège pour débutant, et je suis les exercices très simples pour l'instant directement sur la partition, en essayant de chanter (pas le nom des notes, mais leur hauteur) en même temps que je joue sur mon appli clavier de téléphone portable les notes pour vérifier...

Comme je l'ai expliqué plus haut, j'envisage ce travail sur plusieurs mois avant de me sentir vraiment à l'aise, notamment par rapport à l'exercice d'écriture sur portée. En effet, ce travail se fait en plusieurs années et de façon transparente en cours de solfège, alors ce n'est pas en deux ou trois semaines que je vais arriver à un résultat similaire.
Mais si vous avez des trucs et astuces pour améliorer l'efficacité de ce travail, je suis toujours preneur !

[ Dernière édition du message le 26/05/2016 à 17:13:36 ]

124
Le but est bien evidement a terme de trouver directement la bon degré de la gamme majeure.
Mais tu peux y aller direct avec les degres.
Par contre derouler une gamme permet de verifier sans instrument ni appli android, en attendant d'etre famillier avec la couleur de chaque degré.

[ Dernière édition du message le 26/05/2016 à 18:21:02 ]

125
Citation de Alexandre147 :
Pour en revenir à cet aspect tonal, je confirme ce que j'ai senti dès le départ et qui va plutôt dans le sens de mirak63 sur ce point précis (sur le reste, je ne me prononce pas). Par exemple si je me mets à chanter tout de suite une note puis à chercher la quinte (comme c'est demandé dans les premiers exercices de Gorow puisqu'il fait commencer par la quinte et non par la seconde), je peux y arriver facilement, voire même chanter l'accord majeur I-III-V-VIII, par exemple Do-Mi-Sol-Do. Si maintenant je fais cela en descendant, je chante V-I sans problème puisque j'ai les notes en tête. Par contre, si je me concentre sur I et que je cherche de quelle note plus basse c'est la quinte (autrement dit si je me dit en chantant le Do : maintenant je chante un degré V, quel est le degré I correspondant ?), eh bien c'est nettement plus dur. Je suis attiré tout de suite vers l'octave inférieure, je mélange avec la quarte ou bien je n'entends rien du tout !
Pourquoi ? Effectivement j'imagine parce qu'en chantant I-III-V-VIII, je me mets dans une certaine tonalité (celle de I), et que chercher maintenant le I' qui ferait I'-V' en faisant jouer au rôle de I précédent celui de la quinte maintenant (soit en faisant I=V'), eh bien ça fait que je ne suis plus dans la même tonalité, alors que mon cerveau lui entend toujours la tonalité de I... (C'était clair, non :bravo: ?)


Le truc c'est de penser autant que possible en contexte. ( Tonal )
Par exemple t'as pas besoin de te dire qu'en do majeur fa est la quinte descendante de do et de nécessairement penser à une quinte descandante, quand tu sais que fa sera toujours et sonnera toujours comme la quarte du contexte tonal.

Donc quand tu enchaînes do fa, ré fa, mi fa, tu va pas te dire do puis quinte descandante, puis ré puis sixte descandante, puis mi puis septième majeure descandante.
Tu te dis plutôt do puis quarte de la tonalité, ré puis quarte de la tonalité, mi puis quarte de la tonalité.
Quelque soit l'octave la quarte de la tonalité sonnera comme la quarte de la tonalité. C'est à dire comme une quarte par rapport à la tonique.
Ainsi tu perçois ton fa non pas comme un intervalle qui dépend de la note précédente, ( 6 montants et 6 descendants, ça fait 12 façon de percevoir ton fa), mais comme un seul intervalle fixe dans le contexte tonal avec ajustement à la bonne octave.

Donc comme il y a 7 notes dans la tonalité, ça fait 7 intervalles à mémoriser par rapport à la tonique.

Bien-sûr rien empêche de s'aider avec intervalles montants et descendants mais ça fait 12 façons de percevoir chacune des 7 notes, donc pas judicieux d'en faire le moyen de reconnaissance principal, alors qu'on a une mini oreille absolue relative avec les 7 intervalles de la tonalité.