Matériel et méthode pour lire la musique dans sa tête
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Alexandre147

Je connais quelques rudiments de solfège, harmonie, etc. et j'aimerais apprendre à "lire la musique" dans les partitions, cad à pouvoir prendre une partition et la chanter sans l'aide d'un instrument.
J'imagine qu'il faut s'astreindre à un certain travail quotidien, mais je ne sais pas trop comment faire pour que ce soit "optimal" en termes de temps passé.
Quels méthodes me conseillez-vous ? Avec quels ouvrages, outils ou logiciels éventuellement ?
Merci d'avance pour votre aide
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Alexandre147

Bref, en l'état actuel des choses, ça ne me convient pas.
Au passage, Gorow, lui, demande de travailler aussi bien les intervalles montants que descendant et je n'ai pas encore vu qu'il préconisait de suivre ton "astuce". Peut-être qu'il en parle dans la suite du livre, mais pour le moment, tant qu'à faire les choses, je préfère continuer sur ma lancée et essayer de les faire complètement. Je ne suis pas à trois mois près dans ce travail...
[ Dernière édition du message le 28/05/2016 à 12:56:59 ]

mirak63

Ainsi si c'est do majeur, ca fait do fa, donc degré 1 puis degré 4.
Et sur partition tu lis par rapport aux lignes qui sont do pour trouver le degre de la note dans la tonalité.
Donc chanter unisson puis quarte.
De plus l'octave c'est l'intervalle le plus facile, c'est pas un probleme pour ajuster.
Il faut proceder a l'inverse de ce que tu penses.
Le referentiel c'est la tonalité donc la tonique, pas la note lambda precedente.
[ Dernière édition du message le 28/05/2016 à 18:50:32 ]

Alexandre147

Mais je vais réfléchir à tout ça. Merci.

mirak63

C'est bien ce que j'ai dit il me semble : penser degré 4 pour une quinte descendante ça fait une première gymnastique, et chercher l'octave pour ajuster, même si c'est un intervalle facile (mais pas tant que ça au début...), ça fait une seconde gymnastique.
Mais je vais réfléchir à tout ça. Merci.
Non, car on s'en fout qu'il y a une quinte descendante.
Si on est en do majeur, on est dans un contexte tonal de do.
Que do soit à l'octave ou non, do reste la tonique, donc le degré 1, et fa est le degré 4.
On chante donc les intervalles "octave de do" "quarte de do", et c'est réglé.
do fa => 8 4 => octave quarte
[ Dernière édition du message le 29/05/2016 à 19:32:26 ]

Alexandre147

 Non, c'est TA vision, je ne vois pas pourquoi tu persistes à dire : "on s'en fout" alors que je te dis : "ça m'intéresse" ??
 Non, c'est TA vision, je ne vois pas pourquoi tu persistes à dire : "on s'en fout" alors que je te dis : "ça m'intéresse" ??Bon, fini le dialogue de sourd, je ne réponds plus sur ce point. Je teste tout ça et on verra après...
[ Dernière édition du message le 29/05/2016 à 20:09:45 ]

mirak63

Non, c'est TA vision, je ne vois pas pourquoi tu persistes à dire : "on s'en fout" alors que je te dis : "ça m'intéresse" ??
Bon, fini le dialogue de sourd, je ne réponds plus sur ce point. Je teste tout ça et on verra après...
Non ce n'est pas MA vision, c'est comme ça que FONCTIONNE la musique, celle que tu veux lire.
Je dis "on s'en fout", parce-que tu mets l'emphase sur un aspect secondaire de la lecture et que tu passes à côté de l'esssentiel.
Ce que tu fais c'est comme si tu tentais de résoudre le lien entre les planètes, en te focalisant uniquement sur les distances entre les planètes, alors qu'on sait depuis plusieurs siècles que les planètes tournent autour du soleil, et qu'on a même appelé ça le système solaire, et que tu persistes à l'ignorer royalement, croyant que t'es plus malin que ceux qui ont planché là dessus depuis plusieurs siècles.
Je t'assure que c'est du même niveau par rapport à la musique.
Enfin ptetre que tu comprendras ... un jour ...
[ Dernière édition du message le 29/05/2016 à 20:57:48 ]

Anonyme

tu bosses, et pouf ça marche.

JohnnyG

Ne pas répondre !!!!!
Trop tard je lache:
Si la methode est pas homologué mirak63, tu va voir qu'elle vaut pas un clou....


mirak63


Mais moi au moins, je parle en ayant réellement tout testé, contrairement à la plupart ici.
Enfin comme c'est si génial d'après vous, je pourrais peut être trouver un pigeon pour me l'acheter, on sait jamais

[ Dernière édition du message le 01/06/2016 à 13:27:33 ]

Anonyme

Allez je recopie des notes du préambule:
En suivant les études de jeunes chanteurs qui avaient le privilège de travailler avec MArie Claude Arbaretaz, j'ai toujours été émerveillée des progrès qu'ils faisaient en peu de temps. Ce n'es qu'en lisant la méhode de Marie Claude Arabarétaz que je comprends pourquoi. Son livre sur l'enseignement du solfège pour les chanteurs m'a semblé si nouveau, si lucide, si plein de bon sens, que les progrès de ces jeunes chanteurs également mes élèves, ne me surprend plus du tout. Tout au plus j'ai des grands regrets que 'dans mon temps" on ne nous apprenait pas le solfège d'une façon rationnelle, car je suis convaincue qu'il est indispensable pour un chanteur professionnel de savoir lire même la musique contenporaine à "prima vista". Voilà pourquoi je recommande chaleuresement le livre de Marie Claude Arbaretaz en espérant que celui ci soit traduit dans d'autres langues.
Voici un ouvrage qui, par l'intelligence de sa conception et la clarté de sa rédaction, devrait devenir le livre de chevet des musciens en herbe dont, l'oreille demande à se parfaire.
Ne s'adressant pas aux élèves débutans il suggères néanmoins la forme d'esprit qui doit présider à l'école de l'audition chez nous les étudiants soucieux de parvenir à cette indispensable "oreille intérieure" sans laquelle il n'est pas de véritable musicien.
Ce livre remarquable sera également précieux pour les professeurs s'adresssant aux tout-débutans. Ils trouveront là, matière à réflexion sur la manière d'orienter l'école de l'oreille relative par les intervalles dans les cas où l'oreille absolue se révèleraot difficile à obtenir.
[ Dernière édition du message le 01/06/2016 à 13:26:57 ]

Anonyme

Exact, car j'ai ce bouquin, volume 1 et 2, et je n'homologue pas cette méthode.
Enfin comme c'est si génial d'après vous, je pourrais peut être trouver un pigeon pour me l'acheter, on sait jamais


mirak63

car je suis convaincue qu'il est indispensable pour un chanteur professionnel de savoir lire même la musique contenporaine à "prima vista".
Voilà, c'est dit clairement dans le commentaire, c'est un bouquin idéal pour lire de la musique atonale.
Pour de la musique tonale c'est clairement pas adapté.
De même ce bouquin parle d'oreille relative, mais nulle part il ne parle des fonctions tonales.
[ Dernière édition du message le 01/06/2016 à 13:35:59 ]

Anonyme

N'y a t-il a pas d'intervalle dans la musique tonale ? Développer des réflèxes d'intonations à la vue de certains intervalles n'est-il pas néscessaire aussi dans la musique tonale ? Les difficultés de la lecture à vue ne sont-elles que l'apanage de la musique atonale ?
Certes non.
Alexandre tu as la bonne intuition, quand on lit de la musique ou qu'on en compose, on recalcule pas à partir de la tonique de la gamme pour reconstruire la mélodie petit à petit, ça vient par réflexe comme lorsque tu lis un livre.
A ce que je sache quand tu lis ce que je suis en train d'écrire tu ne t'embête pas à d+é= dé/ c+o+m=q+on=quon (com) / p+o=po /s+e+r=z+é=zé(ser) tout ce que tu vois pour après recomposer les sons, puis le sens ? Cette mécanique est de l'ordre du réflexe pour ton esprit, et bien ça peut-être la même chose en musique et c'est ce que Arbaretaz dans ces deux bouquins cherche à faire.
Sérieusement Mirak, je ne comprends pas trop ta critique, tu dis avoir les bouquins, mais tu utilises l'une des citations que j'ai recopié pour invalider la méthode. Ce n'est pas une critique sérieuse. Venu de quelqu'un qui aurait travaillé la méthode, j'en attends plus avant de remettre en cause mon enthousiame, désolé.
Le premier livre enseigne les secondes et tierces (Majeures, mineures/ascendantes ,descendantes), quarte et quinte juste (ascendantes, descendantes). C'est sur on en voit jamais dans la musique tonale, ça ne sert vraiment à rien de savoir les chanter d'instinct.
[ Dernière édition du message le 01/06/2016 à 13:55:01 ]

Anonyme

De même ce bouquin parle d'oreille relative, mais nulle part il ne parle des fonctions tonales.
Parce que c'est pas le lieu, les fonctions tonales peuvent-être apprisent à côté ce n'est vraiment pas le plus difficile. La pratique et le ressenti des fonctions tonales le sera plus, mais ça s'apprend en cours d'écriture ( harmonie/contrepoint). Ces bouquins visent juste à fonder le b-a=ba. La sémantique, sens, fonction etc... peut se faire et doit se faire en parallèle.
[ Dernière édition du message le 01/06/2016 à 14:00:28 ]

mirak63

Tu racontes n'importe quoi.
N'y a t-il a pas d'intervalle dans la musique tonale ? Développer des réflèxes d'intonations à la vue de certains intervalles n'est-il pas néscessaire aussi dans la musique tonale ? Les difficultés de la lecture à vue ne sont-elles que l'apanage de la musique atonale ?
Certes non.
Bah non c'est toi qui raconte nimporte quoi, puisque je ne vois pas où je dis qu'il n'y a pas d'intervalles dans la musique tonale.
Ce que je dis c'est que ce bouquin ne s'intéresse pas aux intervalles les plus importants de la musique tonale. (et modale)
C'est à dire les intervalles des notes relativement à la tonique.
Autrement dit ce livre ne fait que la moitié du travail, et pas la moitié la plus utile.
Alexandre tu as la bonne intuition, quand on lit de la musique ou qu'on en compose, on recalcule pas à partir de la tonique de la gamme pour reconstruire la mélodie petit à petit, ça vient par réflexe comme lorsque tu lis un livre.
A ce que je sache quand tu lis ce que je suis en train d'écrire tu ne t'embête pas à d+é= dé/ c+o+m=q+on=quon (com) / p+o=po /s+e+r=z+é=zé(ser) tout ce que tu vois pour après recomposer les sons, puis le sens ? Cette mécanique est de l'ordre du réflexe pour ton esprit, et bien ça peut-être la même chose en musique et c'est ce que Arbaretaz dans ces deux bouquins cherche à faire.
Quand on lit et qu'on compose, on pense pas non plus à un morceau dans une tonalité différente juste pour trouver un seul intervalle.
Hors c'est ce que propose Arbaretaz.
A choisir un moindre mal, je pense que redérouler la gamme de la tonalité à partir de la tonique, a au moins le mérite de ne pas envoyer dans une autre tonalité, et d'assoir la conscience de la tonalité courante, ainsi que des degrés.
Et par la suite comme tu dis ça devient un réflexe.
Mais l'aquisition du réflexe par la méthode de arbaretaz est un chemin beaucoup plus éloigné, qui ne donne pas de clé pour entendre le tonal/modal.
Sérieusement Mirak, je ne comprends pas trop ta critique, tu dis avoir les bouquins, mais tu utilises l'une des citations que j'ai recopié pour invalider la méthode. Ce n'est pas une critique sérieuse. Venu de quelqu'un qui aurait travaillé la méthode, j'en attends plus avant de remettre en cause mon enthousiame, désolé.
Bah comme j'ai déjà tenté de dire, cette méthode est plus approprié pour de la musique atonale ou sérielle style shoenberg.
Quand on voit les exercices on peut comprendre pourquoi.
C'est la conclusion à laquelle j'étais arrivé déjà à l'époque, et le premier commentaire que je cite, va justement dans ce sens, car il dit que c'est un bon ouvrage pour apprendre à chanter de la musique contemporaine.
La musique contemporaine c'est justement la musique atonale, sérielle, dodécaphonique etcetera.
Donc oui quelqu'un qui peut entendre ces musiques facilement devrait se balader en tonal, mais ceux qui ont inventé la musique sérielle ont eux même forgé leur oreille par la musique tonale, pour ensuite apprendre à s'en affranchir et la contourner.
Le premier livre enseigne les secondes et tierces (Majeures, mineures/ascendantes ,descendantes), quarte et quinte juste (ascendantes, descendantes). C'est sur on en voit jamais dans la musique tonale, ça ne sert vraiment à rien de savoir les chanter d'instinct.
Bah c'est pas moins absurde que de vouloir chanter de la musique tonale sans savoir chanter la tonique à l'instinct, et en ignorant le contexte tonal.
Après tout la musique tonale s'appelle musique tonale, pas musique intervallique.

[ Dernière édition du message le 01/06/2016 à 17:05:45 ]

mirak63

Citation :De même ce bouquin parle d'oreille relative, mais nulle part il ne parle des fonctions tonales.
Parce que c'est pas le lieu, les fonctions tonales peuvent-être apprisent à côté ce n'est vraiment pas le plus difficile. La pratique et le ressenti des fonctions tonales le sera plus, mais ça s'apprend en cours d'écriture ( harmonie/contrepoint). Ces bouquins visent juste à fonder le b-a=ba. La sémantique, sens, fonction etc... peut se faire et doit se faire en parallèle.
Je ne parlais pas des fonctions harmoniques, mais des fonctions de chaque note, tonique, sus tonique, médiante etcetera, autrement dit des degrés.
Qui en anglais s'appellent aussi fonctions tonales, autant pour moi.
C'est ce qui permet dans un contexte tonal donné, ce qui est toujours le cas puisqu'on écoute de la musique tonale essentiellement, de reconnaitre directement le degré de la note.
Par exemple en do, si t'entends que la note est la tierce de la tonique do, alors tu sais que c'est un mi, puis si la note suivante est la, tu entends une sixte.
Bref ce sont des intervalles aussi, mais qui donnent a priori ce qui se rapproche le plus de l'oreille absolue, mais en relatif au context tonal du morceau.
Le bouquin d'Arbaretaz ignore cela, alors que le solfège fonctionne sur ce principe. Chaque syllabe do re mi fa sol la si do représente un degré, et à l'époque do n'avait pas de hauteur absolue fixe.
[ Dernière édition du message le 01/06/2016 à 17:46:39 ]

Anonyme

Quand on lit et qu'on compose, on pense pas non plus à un morceau dans une tonalité différente juste pour trouver un seul intervalle.
Hors c'est ce que propose Arbaretaz.
Comme tu le reconnais par la suite, ce n'est que le début de l'apprentissage c'est l'étape 0, les exercices qui suivent, permettent de distinguer par transposition l'intervalle de la tonalité d'origine, mais aussi de le séparer de la fonction qu'il avait dans l'exemple mnémotechnique, après se fonde le réflexe oeil/voix.
Mais l'aquisition du réflexe par la méthode de arbaretaz est un chemin beaucoup plus éloigné, qui ne donne pas de clé pour entendre le tonal/modal.
Je ne comprends pas où tu veux en venir.
Alexandre dit "Je connais quelques rudiments de solfège, harmonie, etc. et j'aimerais apprendre à "lire la musique" dans les partitions, cad à pouvoir prendre une partition et la chanter sans l'aide d'un instrument."
On ne parle pas du tout de devéloppement de la l'oreille harmonique là, il veut juste être sur de ce qu'il chante.
Après en ce que les intervalles harmoniques, souvent trahissent la couleur d'un accord et donc sa probable fonctionnalité et que les intervalles mélodiques sont parfois assez éloquent quand à la direction que prend la tonalité, la méthode que je recommandais devrait réussir à terme ( et oui parce que c'est long) développer de manière solide les deux: c'est à dire la conscience mélodique mais aussi harmonique de la musique.
Donc oui quelqu'un qui peut entendre ces musiques facilement devrait se balader en tonal, mais ceux qui ont inventé la musique sérielle ont eux même forgé leur oreille par la musique tonale, pour ensuite apprendre à s'en affranchir et la contourner.
Mais je ne vois pas en quoi la méthode d'arbaretaz empêcherait de developper le sentiment tonal, elle permet juste d'être solide.
Après tout la musique tonale s'appelle musique tonale, pas musique intervallique.
Qu'appelles tu le "sentiment tonal" d'ailleurs ? La conscience de la tonique de la tonalité dans laquelle tu joues/chantes. Tu veux me faire croire que c'est plus simple d'avoir conscience du changement de tout le matériel harmonique d'une mesure à l'autre, dans les modulations frénétiques et ininterrompues de la musique tonale, plutôt que de savoir bêtement intonner des intervalles? D'ailleurs je ne vois pas comment tu peux développer ton audition interne(harmonique) en ayant une mauvaise conscience intervallique. Chaque chose en son temps je pense, il est dangereux de bruler les étapes, non ?
( je viens de lire ta réponse de 17:43, merci pour l'explication des fonctions tonales, mais quand même quand tu chantes du schumann où ça module parfois à la croche, je vois pas trop en quoi cette conscience tonale pourrait te servir à quelque chose. )

mirak63

Citation :Quand on lit et qu'on compose, on pense pas non plus à un morceau dans une tonalité différente juste pour trouver un seul intervalle.
Hors c'est ce que propose Arbaretaz.
Comme tu le reconnais par la suite, ce n'est que le début de l'apprentissage c'est l'étape 0, les exercices qui suivent, permettent de distinguer par transposition l'intervalle de la tonalité d'origine, mais aussi de le séparer de la fonction qu'il avait dans l'exemple mnémotechnique, après se fonde le réflexe oeil/voix.
Ok, mais ça fait 2 étapes, transposition et changement de la fonction, deux étapes qui en musique ne sont en fait pas des tâches triviales pour l'oreille.
Citation :Mais l'aquisition du réflexe par la méthode de arbaretaz est un chemin beaucoup plus éloigné, qui ne donne pas de clé pour entendre le tonal/modal.
Je ne comprends pas où tu veux en venir.
Alexandre dit "Je connais quelques rudiments de solfège, harmonie, etc. et j'aimerais apprendre à "lire la musique" dans les partitions, cad à pouvoir prendre une partition et la chanter sans l'aide d'un instrument."
On ne parle pas du tout de devéloppement de la l'oreille harmonique là, il veut juste être sur de ce qu'il chante.
Après en ce que les intervalles harmoniques, souvent trahissent la couleur d'un accord et donc sa probable fonctionnalité et que les intervalles mélodiques sont parfois assez éloquent quand à la direction que prend la tonalité, la méthode que je recommandais devrait réussir à terme ( et oui parce que c'est long) développer de manière solide les deux: c'est à dire la conscience mélodique mais aussi harmonique de la musique.
Je ne parle pas de développement de l'oreille harmonique.
Une mélodie tonale va toujours implicitement définir une tonique, que même des non musiciens parviennent à sentir, en sachant par exemple anticiper le conclusion d'une mélodie.
Sachant que la tonique est l'objectif ultime d'une mélodie, alors l'intervalle entre une note de la mélodie et la tonique sur laquelle on finira par conclure, est en fait tout autant horizontal.
La difficulté étant en effet de développer la conscience de l'existence de cette tonique, plus reconnaitre l'intervalle avec la tonique.
Citation :Donc oui quelqu'un qui peut entendre ces musiques facilement devrait se balader en tonal, mais ceux qui ont inventé la musique sérielle ont eux même forgé leur oreille par la musique tonale, pour ensuite apprendre à s'en affranchir et la contourner.
Mais je ne vois pas en quoi la méthode d'arbaretaz empêcherait de developper le sentiment tonal, elle permet juste d'être solide.
Bah la méthode n'offre aucune clef pour le développer, et cet absence peut faire penser que c'est négligeable ou inutile.
Donc quelqu'un qui de la chance le saisira par lui même, mais je vois pas de raison de laisser cela à la chance, alors qu'il existe des méthodes qui permettent de l'apprendre.
Citation :Après tout la musique tonale s'appelle musique tonale, pas musique intervallique.
Qu'appelles tu le "sentiment tonal" d'ailleurs ? La conscience de la tonique de la tonalité dans laquelle tu joues/chantes. Tu veux me faire croire que c'est plus simple d'avoir conscience du changement de tout le matériel harmonique d'une mesure à l'autre, dans les modulations frénétiques et ininterrompues de la musique tonale, plutôt que de savoir bêtement intonner des intervalles?
Justement c'est plus facile, car la tonique est le repère fixe le plus durable.
Trouver des intervalles entre une note durablement fixe et une note qui change tout le temps, c'est plus facile que de trouver les intervalles entre une note qui change tout le temps et une note qui change tout le temps. (intervalle entre notes consécutives d'une mélodie)
D'ailleurs je ne vois pas comment tu peux développer ton audition interne(harmonique) en ayant une mauvaise conscience intervallique. Chaque chose en son temps je pense, il est dangereux de bruler les étapes, non ?
Bah c'est justement le but de l'invention du solfège avec les syllabes do re mi fa sol la si.
La note de base, la tonique c'est do.
Si t'as besoin de trouver sol, alors tu chantes "do re mi fa sol", et tu as ton intervalle de quinte.
L'idée du solfège est qu'utiliser toujours la même syllabe pour un même intervalle, va aider à mémoriser la sonorité de l'intervalle.
En fait le solfège est en lui même une méthode pour développer l'oreille.
( je viens de lire ta réponse de 17:43, merci pour l'explication des fonctions tonales, mais quand même quand tu chantes du schumann où ça module parfois à la croche, je vois pas trop en quoi cette conscience tonale pourrait te servir à quelque chose. )
Le truc c'est qu'en fait très souvent ce ne sont pas des modulations.
Ce sont des chromatismes, dominants secondaires, ou des effets de styles, avec le compositeur qui s'amuse à troubler le centre tonal, le rendre ambigus ou diffus, mais pas forcément au point de le changer et de moduler.
L'exemple extrême c'est la musique atonale de schoenberg, qui implique paradoxalement d'avoir une perception très fine du centre tonal, pour justement éviter sa création.
Donc si on est pas entrainé on peut se demander parfois où est la tonalité, mais c'est justement là toute la balezitude des compositeurs qui eux ont une perception extrêmement fine de tout ça, et qui savent en jouer pour créer de l'art tout simplement


Anonyme

Ce sont des chromatismes, dominants secondaires, ou des effets de styles, avec le compositeur qui s'amuse à troubler le centre tonal, le rendre ambigus ou diffus, mais pas forcément au point de le changer et de moduler.
Par exemple: V de V 65barré en do, le fa# à la basse tu le trouve comment ? Tu fais do ré mi fa fa#? Donc ca présuppose de savoir intonner un demi ton ca ! Me dit pas que tu penses VIIe degré de solM quand on est DoM comème !
Par contre d'accord avec le fait que ce sont pas de vrai modulation, ca prend la fonction d'un II ou d'un IV quoi.
Confondre les nom de note avec les degrés même si c'est pour ca que cela aurait été inventés, n'est-il pas troublant quand tu chantes autre chose que du DoM ou Dom ?
J'entends bien par contre l'intérêt de developper la conscience de la tonique, étant effectivement la raison finale d'un paquet de morceau. Je reste cependant sceptique quand à l'intérêt lors d'un déchiffrage, le calcul que tu es obligé d'opérer relativement à la tonique est colossale, d'autant plus quand tu n'es pas en do. Du coup tu bosses ta solmisation en partant de chaque note ?
Du coup tu perds pas la conscience modale ? Ou tu changes de clef, (à l'ancienne !)? Et là soit tu connais toutes tes clefs, soit tu lis par intervalle...
[ Dernière édition du message le 01/06/2016 à 23:45:21 ]

Anonyme

Donc voila alexandre, reste curieux et fouille tu trouveras ton bonheur !
[ Dernière édition du message le 01/06/2016 à 23:41:19 ]

Anonyme

En tout cas c'est drôle que parlant d'intervalle personne ne m'entionne Arbaretaz.

mirak63

Citation :Ce sont des chromatismes, dominants secondaires, ou des effets de styles, avec le compositeur qui s'amuse à troubler le centre tonal, le rendre ambigus ou diffus, mais pas forcément au point de le changer et de moduler.
Par exemple: V de V 65barré en do, le fa# à la basse tu le trouve comment ? Tu fais do ré mi fa fa#? Donc ca présuppose de savoir intonner un demi ton ca ! Me dit pas que tu penses VIIe degré de solM quand on est DoM comème !
Par contre d'accord avec le fait que ce sont pas de vrai modulation, ca prend la fonction d'un II ou d'un IV quoi.
Là c'est pas très clair ce que tu décris pour moi, il faudrait que je le vois écrit ou entendu.
Le fa# c'est la quinte diminué ou quarte de la tonalité, après suivant le contexte, si c'est un mouvement chromatique descendant on peut le penser plus facilement comme le demi ton sous sol par exemple.
T'éssayes de retourner complètement les choses, car je ne dis pas qu'il faut jamais penser aux intervalles entre notes consécutives, je dis que j'aime pas la méthode avec mémorisation de chansons sans aucun lien avec le contexte tonal, et que l'emphase devrait être mis bien plus sur l'intervalle avec la tonique.
Déjà rien que par le fait que c'est généralement totalement ignoré par les gens, car pas compris, à peu près n'importe qui peut bénéficier d'un gros boost d'oreille en mettant l'emphase là dessus.
Confondre les nom de note avec les degrés même si c'est pour ca que cela aurait été inventés, n'est-il pas troublant quand tu chantes autre chose que du DoM ou Dom ?
C'est pas plus troublant que ceux qui doivent transposer à vue pour jouer.
Pour chanter, il y a la technique du do mobile.
Par exemple un truc en sol majeur clef de sol, ça revient à lire du do majeur en clef de ut seconde ligne. Cf Dandelot.
Sinon si tu as peur de t’emmêler les pinceaux, et préfère garder do re mi fa sol la si exclusivement comme échelle absolue, tu peux chanter 1 2 3 4 5 6 7 à la place de do ré mi fa sol la si.
Maintenant je décris des techniques, je peux pas lire et jouer en tranposant à vue, je m'entraine pas pour ça, par contre lire dans ma tête une partition pas trop compliquée en do mobile je peux.
J'entends bien par contre l'intérêt de developper la conscience de la tonique, étant effectivement la raison finale d'un paquet de morceau. Je reste cependant sceptique quand à l'intérêt lors d'un déchiffrage, le calcul que tu es obligé d'opérer relativement à la tonique est colossale, d'autant plus quand tu n'es pas en do. Du coup tu bosses ta solmisation en partant de chaque note ?
Du coup tu perds pas la conscience modale ? Ou tu changes de clef, (à l'ancienne !)?
En fait c'est pas compliqué.
Un morceau en mi majeur clef de sol, il suffit de penser qu'on est en do majeur clef de ut première ligne, et d'ignorer les altérations à la clef et ajuster mentalement celles sur la portée si besoin.
Après c'est facile, tu sais que 2 lignes au dessus c'est la quinte, donc sol, 3 lignes et un interligne tu retrouves do à l'octave, etcetera
Il y a pas besoin d'apprendre 15 clefs différentes, c'est juste une histoire de décalage, et ne plus voir la portée et clefs clef comme quelque chose d'absolu.
Du coup ça permet de solmiser toujours en do pour pas se compliquer, et donc entendre vite fait ce qui est écrit.
Solmiser mentalement direct en mi majeur je m'étais entrainé à le faire, mais je le fais plus, et je ne suis pas à l'aise, et de comme mon but c'est pas de lire des partitions pour jouer, mais de lire pour entrainer l'oreille, ça me suffit de pas me faire chier.
Ca c'est une personne de la berklee américan school de paris qui me l'avait expliqué, et j'ai du mettre quelques semaines à percuter ^^
[ Dernière édition du message le 02/06/2016 à 00:12:32 ]

mirak63

Je viens de revenir en arrière dans le topic, on dirait que tu l'aimes pas la méthode de lecture intervallique hahaha !
En tout cas c'est drôle que parlant d'intervalle personne ne m'entionne Arbaretaz.
Je viens de rejeter un oeuil aux 2 volumes dans ma bibliothèque.
Et je suis tombé sur un autre bouquin que j'ai préféré par contre, https://www.amazon.com/Sight-Sing-Melody-Instantly-Mark-Phillips/dp/1575605147?ie=UTF8&qid=1464819362&ref_=la_B001H6GVD6_1_50&refinements=p_82%3AB001H6GVD6&s=books&sr=1-50
qui met l'emphase sur la mémorisation des degrés de la gamme, plutot que les intervalles
Il y a pas mal de chanson populaire, ça peut servir pour s'entrainer aux trucs simples
[ Dernière édition du message le 02/06/2016 à 00:19:35 ]

Anonyme

Do mobile
Les méthodes utilisant le do mobile ont introduit des syllabes pour les altérations accidentelles qui demandent une gymnastique mentale importante, puisque l'exécutant doit choisir entre 17 syllabes différentes contre 7 pour le do fixe. Choisir où commence la gamme et donc où chanter un do n'est pas toujours facile, tout comme il est difficile, lors d'une modulation, de savoir exactement quand changer de référence pour le do. Cela devient même très difficile dans les musiques où on utilise beaucoup d'emprunts, de chromatismes, d'enharmonies… La méthode du do mobile devient quasiment impraticable pour chanter des musiques atonales lorsque la tonalité n'est pas forcément affirmée. Les avantages de cette méthodes sont sensiblement les mêmes que celle de la solmisation de Guido d'Arezzo : on retient facilement les intervalles et le positionnement des demi-tons, et les rôles harmoniques des notes sont facilement repérable (par exemple fa est toujours le quatrième degré de la gamme)
Le do fixeModifier
La méthode du do fixe peut être utilisée comme en France avec seulement sept syllabes, ce qui complique dans un premier temps le travail de l'oreille pour placer les demi-tons, puisqu'un fa dièse est chanté de la même façon qu'un fa bécarre. Il est possible de chanter également les noms des notes sous forme de lettre (A, B..) et également possible, dans le cadre du do fixe, de chanter des syllabes différentiant les altérations. Ce type de solfège s'adapte parfaitement à tout type de musique, puisqu'il ne nécessite pas de connaître la tonalité. Il permet de découvrir plus facilement les aptitudes dues à l'oreille absolue. Mais cette méthode, utilisant les syllabes « do ré mi… », a à la fois effacé la culture des notes nommées par des lettres, et compliqué l'usage d'une méthode à do mobile, puisqu'il n'est pas évident de passer d'une méthode à l'autre en continuant d'utiliser les mêmes syllabes dans des usages différents.
[ Dernière édition du message le 02/06/2016 à 00:39:25 ]

mirak63

Wiki présente les inconvénients de chaque technique c'est plutôt honnête non?
Oui, et ça montre bien qu'il faut comprendre et bosser les deux.
Parceque même si on chante pas en do fixe et car le morceau ne le nécéssit pas ou qu'on a pas l'oreille absolue, et bien comme on joue aussi d'un instrument il faudra bien penser en notes fixes à un moment ou un autre et transposer.
Et à priori comme peu de monde peut développer l'oreille absolue, ça sera plus abordable de développer l'oreille relative avec le do mobile.
[ Dernière édition du message le 02/06/2016 à 11:50:02 ]
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