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Matériel et méthode pour lire la musique dans sa tête

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Sujet de la discussion Matériel et méthode pour lire la musique dans sa tête
Bonjour,

Je connais quelques rudiments de solfège, harmonie, etc. et j'aimerais apprendre à "lire la musique" dans les partitions, cad à pouvoir prendre une partition et la chanter sans l'aide d'un instrument.

J'imagine qu'il faut s'astreindre à un certain travail quotidien, mais je ne sais pas trop comment faire pour que ce soit "optimal" en termes de temps passé.
Quels méthodes me conseillez-vous ? Avec quels ouvrages, outils ou logiciels éventuellement ?

Merci d'avance pour votre aide :D:.
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21
Citation :
Si tu ouvres le Dandelot à la page 5 et que tu jettes un œil à l'exercice n° 2, par exemple, tu constateras qu'il y a entre autres, un intervalle de 5te redoublée (soit une douzième) entre la 5ème et la 6ème note.
Pour un exercice destiné à quelqu'un qui débute (c'est l'exercice n°2) c'est un peu ardu à entendre. D'où l'absurdité d'aborder ce manuel comme étant propice à développer l'audition.
En revanche, c'est tout à fait abordable sous l'angle de la lecture car ça s'inscrit logiquement dans la méthode des points de repère dont parle ce sacré Georges.


C'est parceque tu ne vois les choses que sous l'angle intervallique et non sous l'angle des fonctions tonales.
Dans l'exercice 2 il n'y a que les fonctions tonique et dominante (do et sol en do majeur), ce qui est donc facile.
Ca permet justement de se familiariser avec le fait que la fonction tonale aura une sonorité caractéristique identique quelle que soit l'octave.

Les fonctions tonales c'est comment sonne la note dans le contexte de la tonalité.
L'intérêt est que ça simplifie la lecture en permettant une lecture plus directe, puisque l'emphase n'est pas placée sur l'écoute de l'intervalle entre les notes consécutives.

[ Dernière édition du message le 14/09/2014 à 17:00:17 ]

22
Et dans l'exercice n°6 page 6, comment abordes-tu la succession DO puis SI au dessus puis LA encore au dessus ?

Tu parles de la tonique, la sensible et la sus-dominante à celui qui apprend juste à lire ? Tu lui encombres l'esprit avec des notions qui ne sont pas indispensables à ce stade ?

Comment fais-tu avec un enfant de 6 ou 7 ans qui se débrouille très bien avec l'apprentissage de la lecture mais n'est pas forcément en âge de saisir la notion de fonction tonale ?

Le travail de lecture n'a rien à voir avec la connaissance des fonctions tonales.

Rien.

Mais alors rien.

Non, vraiment rien.

Mais alors pas du tout.

En revanche, je constate que mauvaise foi et manque d'humour sont souvent très liés.

Alors Berklee College of Music or not ?
23
Citation :
Et dans l'exercice n°6 page 6, comment abordes-tu la succession DO puis SI au dessus puis LA encore au dessus ?


je ne vois pas de quel passage tu parles, mais le principe est identique

Citation :
Tu parles de la tonique, la sensible et la sus-dominante à celui qui apprend juste à lire ? Tu lui encombres l'esprit avec des notions qui ne sont pas indispensables à ce stade ?


Une personne qui apprend à lire elle fera ce qu'on lui dit de faire, elle va pas te prendre la tête avec la difficulté d'une quinte redoublée comme tu le fais, donc il y aura pas besoin d'utiliser des termes techniques.

Parler de note numéro 1 ou numéro 5, ou tout simplement do et sol, suffira d'ailleurs amplement.

Citation :
Comment fais-tu avec un enfant de 6 ou 7 ans qui se débrouille très bien avec l'apprentissage de la lecture mais n'est pas forcément en âge de saisir la notion de fonction tonale ?


On s'en fout qu'il sache comment ça se nomme ou pas, ce qui importe c'est qu'il le perçoive, or c'est justement là dessus que se base la méthode Kodaly, et les signes Curwen.

Citation :
Le travail de lecture n'a rien à voir avec la connaissance des fonctions tonales.

lol, biensur que si, c'est justement dans ce but là que les noms de notes ont été inventées par guido arezo

De plus va dire ça envers la méthode Kodaly qui se base entièrement là dessus.

Ca parait clair que tu sais pas de quoi tu parles.
24
Citation :
On s'en fout qu'il sache comment ça se nomme ou pas

C'est toi qui en a parlé.
25
Citation :
C'est toi qui en a parlé.


J'en ai parlé parce-que tu as dit que la quinte redoublée était un problème difficile, et j'ai voulu montrer qu'il y avait une façon plus simple et naturelle d'aborder de tels écarts, et que c'était donc un faux problème.

Les termes tonique et dominante peuvent paraitre complexes, mais on peut aussi les appeler note numéro 1 et note numéro 5 du ton.

Pour le lien entre do re mi fa sol la si do, et les fonctions tonales le voilà :


Puisque c'était destiné à du chant, la hauteur absolue n'avait pas d'importance, et ce qui comptait c'était de désigner les notes de façons relative par rapport au ton, or les fonctions tonales c'est ça.
Ce n'est que plusieurs siècles après que do re mi fa sol la si do a été associé à des hauteurs absolues.

[ Dernière édition du message le 14/09/2014 à 18:23:48 ]

26
Citation :
Les termes tonique et dominante peuvent paraitre complexes, mais on peut aussi les appeler note numéro 1 et note numéro 5 du ton.

Mais lorsqu'on lit (lorsqu'on travaille la lecture) c'est inutile.
27
Citation :
Mais lorsqu'on lit (lorsqu'on travaille la lecture) c'est inutile.

C'est pas plus inutile que de solmiser en lisant.
Lire une partition en chantant le numéro de degré de la note ça se fait, c'est pas inutile comme exercice.

Curwen a poussé l'idée jusqu'à l'utilisation de signes de la main pour mieux mémoriser et localiser le son des fonctions tonales.

Cette vidéo en est une bonne illustration


C'est pour ça que je dis que le nom que l'on donne n'a pas d'importance, car ce qui compte c'est de saisir musicalement à quoi ça correspond.
Les noms, les gestes, les signes, les chiffres, ce ne sont que des aides pour mieux entendre et cerner le concept musical, et aucune de ces aides n'est inutile pour apprendre la lecture.

En plus sexy :bravo:

[ Dernière édition du message le 14/09/2014 à 20:02:51 ]

28
Citation :
je ne vois pas de quel passage tu parles, mais le principe est identique

Peut-être ne possèdes-tu pas l'ouvrage dont on parle.
29
Citation :
C'est parceque tu ne vois les choses que sous l'angle intervallique et non sous l'angle des fonctions tonales.

Ah bon ?
Comment arrives-tu à déduire cela ?
30
C'est drôle parce que, au départ, la discussion porte sur le travail de l'oreille.

Puis bobycat cite le livre de Georges Dandelot; ce à quoi je réponds que ce livre n'est pas un ouvrage dédié à ce travail spécifique. C'est en effet un manuel de lecture.

Et là, tu interviens en citant toutes sortes de noms dans une éspèce de name dropping incessant, de Guido d'Arezzo au Berklee College of Music, en écorchant les noms au passage, ce qui tendrait à prouver que tu parles de choses que tu ne connais pas.
Balancer Kodaly et ses confrères à tout de bras ne constitue pas un argumentaire en soi.

En outre, tu ne réponds jamais aux questions précisément mais tu préfères éluder (c'est une technique dialectique comme une autre) en orientant vers des vidéos qui n'ont pas de grand rapport avec la dichotomie lecture/audition qui est l'objet du litige ici.

On peut très bien apprendre à lire la musique (savoir reconnaître les signes sur la portée) sans savoir ce que recouvre le concept de fonction tonale. Tout comme on peut reconnaître un "a" sans connaître la grammaire.

Tu n'as toujours rien opposé de valable à l'exemple du Dandelot où l'on franchit un intervalle de 13ème (mais le nom de l'intervalle n'est pas important ici) plutôt difficicle à entendre et à chanter pour un débutant mais facile à lire avec la "méthode" Dandelot. De surcroît, cet intervalle est franchi en 2 fois (une septième majeure puis une septième mineure) ce qui n'est pas facile non plus. Pourtant, les 3 notes en jeu ne sont pas difficiles à lire.

On peut très bien lire la musique sans connaître les intervalles, sans entendre et sans comprendre la grammaire musicale.
Tout comme on peut très bien lire un texte sans connaître l'ordre alaphabétique.
Evidemment, c'est très bien si ça vient par la suite mais ce n'est pas une condition sine qua non.

De même, on peut très bien travailler l'oreille sans savoir lire ni travailler la lecture de notes.

Le jour où ces 2 notions se rencontrent c'est génial et quasi-indispensable mais ce sont 2 apprentissages différents et il est totalement contre-productif de les mélanger prématurément et sans discernement.

[ Dernière édition du message le 14/09/2014 à 21:45:40 ]