réactions au dossier [Bien débuter] Introduction aux degrés
- 57 réponses
- 19 participants
- 7 661 vues
- 24 followers
newjazz
Lire l'article
Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
patrick_g75
Bien entendu, non seulement la polyphonie (telle que déterminée par les usages du contrepoint en Occident) est "dans le sujet" quand on parle d'harmonie (tonale), mais on sait que ses manifestations (de la polyphonie) ont précédé la "mise au point" de l'harmonie (tonale).
Après, de savoir s'il faut reprendre cet ordre dans les processus pédagogiques... c'est une autre histoire, non ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
newjazz
Dans ce cadre-là, je n'ai pas jugé pertinent de partir du contrepoint, qui n'est pas obligatoirement ce qui va parler le plus immédiatement aux gens habitués aux musiques actuelles.
Car, s'il est important de connaître le contrepoint pour comprendre comment est née l'harmonie tonale, il n'est en revanche que de peu d'intérêt si l'on souhaite harmoniser un morceau selon les principaux styles d'aujourd'hui.
Attention, je ne dis pas qu'il en est forcément absent des créations actuelles, ou encore moins qu'il devrait en être proscrit!
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit!
J'ai d'ailleurs également précisé que le contrepoint sera traité dans un article ultérieur.
MaiMai
Loin de moi l'idée de remettre en question les notions ici abordées.
Mais tout comme pour les articles "Bien débuter" sur les tonalités, les accords...il est trop vite sous-entendu qu'on s'adresse à des adeptes de styles d'aujourd'hui et de musiques actuelles, comme tu le mentionnes toi-même. Et on finit par oublier ceux qui pratiquent la musique classique.
Il y a beaucoup d'interprètes d'aujourd'hui qui jouent du Mozart, du Bach et autre Beethoven et qui ont besoin de connaitre les notions fondamentales de la musique classique occidentale telles que les tonalités, l'harmonie, les modulations...et qui pourraient se retrouver dans ces articles utiles, s'ils leur étaient également adressés.
moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...
Marc67270
Alors merci pour ces articles que je suis de près,et juste un truc:ça s'appelle bien débuter,ok,mais si on peut approfondir et donner des exemples musicaux concret et progressivement creuser l'affaire ,je suis preneur!
Du coup,j'attend l'article sur le contre point avec beaucoup de curiosité.
mirak63
Le Ve degré, appelé dominante, est là pour renforcer le caractère de la tonalité. En effet, par un effet psychoacoustique – en tous cas en ce qui concerne notre oreille occidentale - chaque note est « attirée » par celle se situant une quinte juste en dessous d’elle. Vous pouvez tenter l’expérience. En-dehors de tout contexte de morceau, jouez une note, n’importe laquelle, et faites-la suivre de celle située exactement une quinte juste (3 tons et demi, cf article 1) en dessous d’elle : vous obtiendrez immédiatement une sensation de résolution, de fin si vous préférez. La seconde note jouée par vous sera alors la tonique de la tonalité. La dominante sera la première note jouée.
A mon avis c'est cette invitation à vivre soit même ce qu'est le sentiment d'attraction tonale, qui devrait être la première phrase du premier article, puisque c'est la preuve de ce qu'est la note de degré I.
Il faudrait forcer à passer 1 heure à l'entendre au moins
Ça devrait précéder les explications sur les gammes, les modes, les tonalités, les accords, puisque tous ces concepts s'appuient là dessus.
Pareil pour les degrés, je sais pas pourquoi on en est arrivé à appeler les accords des degrés alors que les notes s’appelaient déjà des degrés, mais ça fait oublier aux gens que les degrés sont avant tout des notes individuelles. Les accords ont été découverts bien après les degrés.
Les degrés en tant que notes, devraient être abordé entre la découverte du degré I, et la découverte des gammes/modes/tonalité.
Pour ma part, si ça avait été expliqué dans ce sens là, j'aurais compris plus vite
[ Dernière édition du message le 22/09/2015 à 02:14:20 ]
newjazz
Pareil pour les degrés, je sais pas pourquoi on en est arrivé à appeler les accords des degrés alors que les notes s’appelaient déjà des degrés, mais ça fait oublier aux gens que les degrés sont avant tout des notes individuelles. Les accords ont été découverts bien après les degrés.
Les degrés en tant que notes, devraient être abordé entre la découverte du degré I, et la découverte des gammes/modes/tonalité.
Relis l'article 4: tu verras que chaque note d'une gamme - chaque degré - peut être harmonisée de manière précise.
L'accord résultant de cette harmonisation a la même valeur de degré que la note individuelle dont il découle.
A mon avis c'est cette invitation à vivre soit même ce qu'est le sentiment d'attraction tonale, qui devrait être la première phrase du premier article, puisque c'est la preuve de ce qu'est la note de degré I.
Tu n'as pas tort.
Mais c'est tout le challenge de la théorie harmonique: tout découle de tout. Tout peut servir de point d'entrée.
[ Dernière édition du message le 22/09/2015 à 07:14:19 ]
newjazz
+1 newjazz
Loin de moi l'idée de remettre en question les notions ici abordées.
Mais tout comme pour les articles "Bien débuter" sur les tonalités, les accords...il est trop vite sous-entendu qu'on s'adresse à des adeptes de styles d'aujourd'hui et de musiques actuelles, comme tu le mentionnes toi-même. Et on finit par oublier ceux qui pratiquent la musique classique.
Il y a beaucoup d'interprètes d'aujourd'hui qui jouent du Mozart, du Bach et autre Beethoven et qui ont besoin de connaitre les notions fondamentales de la musique classique occidentale telles que les tonalités, l'harmonie, les modulations...et qui pourraient se retrouver dans ces articles utiles, s'ils leur étaient également adressés.
J'essaie de faire en sorte que cette série d'articles s'adresse à tous les musiciens.
Qu'est-ce qui te fait supposer, concrètement, que les musiciens classiques - dont je fais partie, même si pas uniquement - en seraient exclus?
[ Dernière édition du message le 22/09/2015 à 07:58:23 ]
MaiMai
Si si, c'est toujours comme ça en harmonie classique (mais plus forcément en rock, par exemple).
L'idée pédagogique, telle que je l'ai évoquée au début de cet article, est de donner les outils, à ceux qui le souhaitent, d'harmoniser leurs propres créations - et éventuellement de mieux comprendre les morceaux qu'ils interprètent.
Dans ce cadre-là, je n'ai pas jugé pertinent de partir du contrepoint, qui n'est pas obligatoirement ce qui va parler le plus immédiatement aux gens habitués aux musiques actuelles.
Car, s'il est important de connaître le contrepoint pour comprendre comment est née l'harmonie tonale, il n'est en revanche que de peu d'intérêt si l'on souhaite harmoniser un morceau selon les principaux styles d'aujourd'hui.
moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...
newjazz
Oui, sauf que mon post complet était le suivant:
Citation de : newjazz
Si si, c'est toujours comme ça en harmonie classique (mais plus forcément en rock, par exemple).
Mais ici, il s'agissait juste de montrer les accords dans leur forme fondamentale, pour que ce soit plus simple.
Et je répondais à ton message précédent:
Citation de MaiMai
Euh, moi, au conservatoire, on m'apprenait quand même à éviter absolument d'harmoniser ( même sommairement ) en faisant des quintes et des octaves parallèles!!
Ce n'est plus comme ça aujourd'hui??
pour dire que non, aujourd'hui, ce n'est plus forcément uniquement comme ça, ça dépend du style.
Quand à la seconde citation que tu relèves:
Citation de newjazz
L'idée pédagogique, telle que je l'ai évoquée au début de cet article, est de donner les outils, à ceux qui le souhaitent, d'harmoniser leurs propres créations - et éventuellement de mieux comprendre les morceaux qu'ils interprètent.
Dans ce cadre-là, je n'ai pas jugé pertinent de partir du contrepoint, qui n'est pas obligatoirement ce qui va parler le plus immédiatement aux gens habitués aux musiques actuelles.
Car, s'il est important de connaître le contrepoint pour comprendre comment est née l'harmonie tonale, il n'est en revanche que de peu d'intérêt si l'on souhaite harmoniser un morceau selon les principaux styles d'aujourd'hui.
elle signifie juste que ceux qui pratiquent les musiques dîtes actuelles - à qui ces articles s'adressent également - risquent de ne pas s'y retrouver.
J'ai jugé, peut-être à tort, que je risquais plus de "faire fuir" ces personnes-là en parlant tout de suite du contrepoint que de frustrer les musiciens classiques, pour lesquels les règles que je cite restent totalement applicables.
Surtout que - là je me permets de citer l'article:
C’est justement là qu’intervient l’harmonisation, avec son arme de prédilection : les accords (nous n’aborderons pas le contrepoint tout de suite).
Donc, cela fera l'objet d'un article à venir.
Maintenant, s'il y a dans ce que j'écris quoi que ce soit qui ne soit pas applicable à la musique classique (encore faudra-t-il définir laquelle), et sans que je l'ai précisé par avance, fais-le moi savoir, et j'effectuerai les ajustements nécessaires.
[ Dernière édition du message le 22/09/2015 à 10:34:46 ]
- < Liste des sujets
- Charte