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Technics SL-1200 MK2
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Technics SL-1200 MK2

Platine Vinyle DJ de la marque Technics appartenant à la série SL1200

Divers réglages du bras d'une sl 1200

  • 219 réponses
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  • 19 followers
Sujet de la discussion Divers réglages du bras d'une sl 1200
Bonjour à tous,

J'ai, il y a quelque jours, acheté d'occasion une technics sl 1200 mk2.
Mais en fouinant un peu sur le net et en visionnant des videos en rapport avec cette platine, j'ai voulu me documenter au niveau des réglages: hauteur, poids, antiskating.

Première chose, au niveau du mécanisme réglant la hauteur, j'ai remarqué que lorsque je tournait la bague dans un sens puis ds le contre sens cela provoque un jeu d'1 mm du socle tenant tout le mécanisme, est-ce normal?

Aussi, au niveau du bouton lock, si j'essaie de tourner la bague une fois le bonton sur lock, j'y arrive toujours, certe moins facilement mais la bague n'est pas bloquée ?!?!

Deuxièmement, Je pense changer le bras de ma platine. En fait elle est en état esthétique impecable, un minuscule coup sur une des tranches de la carrosserie mais sinon elle est nickel et l'interieur est super propre. Mais j'ai remarque que sur la tranche du mécanisme du bras il y avait une légère éraflure de la peinture. (Euh en fait je suis super maniaque mais je pense que vous l'aurez compris. :bravo: )
Donc comme je me prépare à changer de bras et que j'ai lu que le réglage des deux vis était super minutieux et précis, je me demande comment je devrai alors faire pour le régler (à moins que la vis soit déja réglée lorsque je recevrai le bras?).

Donc votre aide serait précieuse.

Je pense aussi acheter un nouveau faceplate mais une des pièces que je ne trouve pas c'est la partie inférieure de la platine en caoutchouc noir (oui il y a une petite éraflure aussi mais faut vraiment la voir, c'est plus fort que moi il faut que je la change :lol: .

En fait cette platine est pour un usage privé et HiFi c'est pour cela que je la veux nickel nickel (bien que j'avoue que l'envie me reprend de vouloir en choper une deuxième et me rmettre aux mix).



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D'avance merci de votre aide

[ Dernière édition du message le 15/10/2012 à 23:46:00 ]

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Citation de Petermaler :
Si tu la vend, je te l'achète 180e dans cet état et sans cellule, en fonction de si tu as le capot ou pas.

Je suis assez d'accord avec tout ce qui a été dit concernant l'offre et la demande de mk2 en occasion. Je trouve ça aberrant d'acheter une mk2, même d'après 2005, à 500e la platine !
Quel que soit le mythe qu'on associe à ces platines, ça n'est et ne restera qu'un moteur avec un variateur de vitesse et un bout de fer sur pivot... Certes c'est un peu réducteur comme vision, mais au final on y est. Et les gens sont près à débourser une fortune là dedans.

Tant mieux si ça fait des vendeurs et acheteurs heureux, en attendant, moi qui avait pour petite habitude depuis 3 ans d'en acheter lorsqu'une bonne occasion se présentait, pour les refaire à neuve et les revendre, je constate simplement qu'aujourd'hui ce n'est plus possible car tout les possesseurs de mk2 pourries jusqu'à la moelle en demandent minimum 200e sans capot, sans cellule, esthétiquement pourrave voire honteuse et avec souvent le pitch et le strobo + lumière plateau à remplacer...

Bref, elles sont surestimées ces derniers temps.


Euh, 180 euros? t'es tombé sur la tête? elle est dans un état esthétique impecable tout fonctionne, arriviste lol
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Bah non elles sont pas impeccables, y a 3 rayures ! mrgreen

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c'est microscopique faut arrêter, à 180 euros c'est une technics morte pour pièces lol
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Moi ca me semble assez visible, si je te l'achete j'aurais surement le bras et la coque a changer, donc techniquement je ne t'achete qu'un moteur et un plateau. 180 euros ca me semble honnete... mrgreen

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allez vous faire voir
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Heureusement que cela soit tourné à la manière humoristique mais le pire c'est que 99% des gens qui disent que tel objet ne vaut pas plus que X euros, quand il s'agit de l'acheter, n'accepteraient pas de vendre le leur à ce prix là, mais plus cher. Curieux non !?
Couinera bien qui couinera le dernier :lol: Jingle Palette amélioré sur jinglepalettereloaded.com
Une heure de mix live au vinyle sur eurodance90.fr tous les dimanches à 22H

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Citation de Couin :
Heureusement que cela soit tourné à la manière humoristique mais le pire c'est que 99% des gens qui disent que tel objet ne vaut pas plus que X euros, quand il s'agit de l'acheter, n'accepteraient pas de vendre le leur à ce prix là, mais plus cher. Curieux non !?


Bien vu
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Autant pour moi, évidement les RIAA se baladent dans les consoles, pas dans les 1200 ! Je parlais juste du circuit de connections entre les câbles cellule et la sortie modulation...

Au passage, petit truc utile à faire lors d'un entretien : point de colle sur l'axe l'inter rotatif principal (on/off). Ce maudit truc est juste emboîté et il n'est pas rare qu'il se déboîte. Le bouton vous reste dans la main tandis que le mécanisme disparaît à l'intérieur. Quand c'est en position "on" ce n'est pas génial, mais quand c'est sur "OFF" la platine est inutilisable.

Quant à l'aspect audiophile, la SL1200, comme toutes ses soeurs à entrainement direct, elle ne devrait pas constituer le choix idéal au premier abord. Quoi qu'en s'y penchant un peu, je finis par penser qu'elle est peut être une solution parmi tant d'autres. Sa transmission en effet, n'est pas si directe que ça et la place un peu "hors catégorie".

La plupart connaissent, mais je m'explique pour les autres. Il existe trois principaux modes d'entrainement pour les lecteurs vinyle.

-entrainement par courroie
-entrainement par galet
-entrainement direct

La qualité du diamant et du convertisseur (cellule) sont bien sur importants. Le lestage du bras également, car il détermine à la fois l'angle de pénétration du diamant dans le sillon, mais aussi la profondeur à laquelle ce diamant descend. En effet la gravure de sillon n'est pas uniforme. Les fréquences basse sont situés près de la surface du disque, les médiums de part et d'autre du "V" en respectant le champ stéréo, et les aiguës au fond. En soit, c'est logique : la pointe du diamant est plus à même d'entrer en résonance avec les hautes fréquences, que le bord supérieur plus épais donc rigide plus approprié aux vibrations marquées des basses.

Au passage, c'est l'une des raisons pour lesquelles il était déconseillé de graisser les disques en les manipulant à main nue : La graisse finissait par saturer le bas du sillon provocant une perte de fréquences aiguës. La poussière accumulée en surface atténuait souvent les graves, avec pour résultat une globale écoute médium qui passait pour de l'usure. Pour les graves, une simple brosse antistatique suffit. Pour récupérer les aiguës la solution est un chiffon imbibé d’alcool à brûler.

Je vous passe les détails de la battle de l'époque, entre les partisans du bras en "S", ceux du bras droit léger, et les intégristes du bras tangentiel qui a équipé les premières platines verticales B&O.

Ces détails sont anecdotique face aux vrais préoccupations sonores de l'époque.

En effet, l'ennemi historique des fabricants a toujours été le phénomène de "rumble" interne = vibrations du moteur transmises au plateau, donc à la cellule, et générant un bruit de fond qui nuit au signal.

Je reviens donc vers les différents types d'entrainement.

Pour ceux qui n'ont pas connu le galet, il s'agissait d'une roue caoutchouc fixée à l'axe moteur. Le moteur placé au bord entraînait le plateau par dessous à la manière d'un Solex.

Sur ces platines à galet, les fabricants déployaient une panoplie de ressorts pour minimiser les vibrations (souvent sans succès). De plus ces galets étaient impérativement en caoutchouc le plus mou possible, donc jamais parfaitement circulaires durant la rotation ce qui entraînait une irrégularité dans la vitesse de lecture. Ce principe a été abandonné en même temps que l'électrophone.

Pendant longtemps, la solution est resté l'entrainement par courroie. Le moteur était lesté puis isolé par silent bloc. La seule communication avec le plateau était une courroie très souple amortissant les vibrations. Le résultat était parfait sur des platines haut de gamme tel que Thorens ou Audio Linear. Un plateau lourd régulait à peu près la vitesse.

Les limites du principe étaient l'usure de la courroie et son patinage éventuel. Plus cet élément était "mou", plus il amortissait le rumble mais au prix d'une manipulation difficile et d'une fragilité évidente. Le scratch était naturellement impossible avec ce genre d'appareil, plus destiné aux radios ou aux salles à manger. Le fabricant Barthe a tenté d'améliorer les performances mécaniques en durcissant et crantant ses courroies, puis en doublant le plateau (contre plateau muni d'un frein pour démarrage instantané). Mais une courroie plus dure devenait un pont vibratoire, sans parler du mode "pause" dans lequel le léger frottement entre les deux plateaux provoquait un bruit important. Le frein piloté par électro aimant générait un gros claquement lors de sa libération, interdisant le mode "potar ouvert" en radio. Si le démarrage était effectivement instantané, le bruit engendré impliquait une ouverture de tranche décalée. A moins d'un calage "quart de tour", l'auditeur loupait systématiquement la première mesure.

De plus, si les performances mécanique étaient bonnes, la qualité du son était diminuée.
La manipulation sportive du disque était très délicate, car dans ce cas le contre plateau -juste posé sur un petit axe- sortait régulièrement de son logement, le patin du frein ainsi libéré brutalement se disloquait parfois. Bref, ce n'était pas l'idéal.

D'autres, comme Technics ou Dynacord(pour certain modèles de la série IST) tentaient de résoudre les défauts de l'entrainement direct. Ce mode d'entrainement ne jouit d'aucune démultiplication et impose un moteur puissant risquant d'autant plus de vibrer. L'axe moteur chargé de transmettre la rotation au plateau, l'intégralité des vibrations internes se retrouvait irrémédiablement amplifiée car les premiers axes étaient métalliques, matière fortement conductrice.

Il a donc fallu améliorer sensiblement la qualité des moteurs, disposer des roulements à billes, et travailler sur de nouvelles matières moins vibratiles (composites chez Dynacord) pour fabriquer des axes qui soient à la fois solides et non ferreux. Si Dynacord a été précurseur en la matière, la piste ne devait pas être la bonne car ils ont étés purement réduits au néant par l'arrivée de la 1200.

Chez Technics, les ingénieurs sont partis dans une direction différente, assez révolutionnaire, qui consistait à diviser le moteur en deux : une partie bobinage dans le corps de la platine, une partie aimant solidaire du plateau. La seule transmission s'effectuait donc par champ magnétique entre le bobinage et l'aimant sans qu'il n'y ait plus aucune correspondance mécanique. L'axe, abandonné dans son rôle historique de transmission devenait un simple centreur, parfaitement isolé du corps de la platine. Les problèmes de choix et de fragilité de matière s'en trouvaient résolus. Le rumble est alors devenu négligeable car ayant un taux capable de rivaliser avec de nombreuses platines à courroies sans en avoir les tares.

Cette amélioration a été révolutionnaire sur les premières platines de la série SL. Le faible taux de bruit conceptuel à autorisé le montage d'un moteur gigantesque 24 poles biphasés (pour les amateurs) et d'un bras SME extrêmement précis, quoique plus robuste que ses aînés, et l’énorme couple moteur régulé par quartz a permit la mise en place d'un contrôle de vitesse fiable et précis. Pour ceux qui ne sont pas des acharnés de moteurs électrique, je rappelle rapidement que le nombre de pôles est comparable au nombre de cylindres d'un moteur de voiture. Plus vous avez de cylindres, plus vous aurez de souplesse et moins le moteur vibrera. Le fait d'étaler un grand nombre de pôles de surcroît alimentés positif-négatif (attirance/ répulsion) a permit à Technics d'obtenir un mécanisme ne générant qu'une infinité de vibrations, immédiatement absorbées par la base lourde de la platine. La transmission magnétique et la parfaite isolation de l'axe ont complété le dispositif.

C'était la naissance de la SL1200. Je n'ai pas vu mieux depuis. Aucune pièce en mouvement, aucune usure interne, bruit faible...
L'arme absolue qui a provoqué la fermeture d'ateliers comme Barthe, et du département platine chez Dynacord.

Sans être à proprement parler destinée aux audiophiles, équipée d'une cellule et d'un diamant autre que les mauvais trucs "concorde" pour DJ's (les portes coquille trop longs faussent en plus les performances du bras SME), cette platine jouit de plusieurs qualités importantes qui justifient sa présence fréquente dans les auditoriums.

Pour ma part je ne classifierais pas la SL1200 dans les appareils à entrainement direct puisqu'il s'agit d'un entrainement magnétique. Or sa classification "entrainement direct" par son propre constructeur Technics a du lui interdire la porte de nombreux puristes, audiophiles pleins de certitudes et qui n'ont pas pris le temps d'étudier cette platine révolutionnaire.

Si en tout cas vous avez des enfants tripoteurs à proximité, c'est le modèle à privilégier pour l'usage domestique exigeant.



60
Amen :o:

Sacré post !


Sinon Couin, les dernières mk2 en date que j'ai vendu : 300e avec capot et cellule, en parfait état, 250e pour la dernière, avec cellule d'origine mais sans capot, en parfait état (révisée avant la vente etc...).

Je trouve ça plutôt raisonnable moi, non ? ;)

Sachant que moi, je les achète entre 80 et 150e l'unité en fonction de l'état (celle a 80 était entièrement pourrie) et que j'y passe en moyenne une 20ène d'heures de travail en rénovation électronique et cosmétique (sans parler du prix des pièces usées à remplacer).