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Frank zappa

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Sujet de la discussion Frank zappa
Bonjour tout le monde

J'aimerais connaitre vos reaction sur Frank zappa, qu'est ce que vous aimez/detestez chez lui?
Sinon trouvez vous pas bizarre que personne ne parle de lui, aucun hommage lors de documentaires sur la musique, il n'est jamais cité comme compositeur important, a croire que l'industrie du disque fait le forcing pour l'oulier et l'enterrer le plus possible.

Je trouve cela vraiment dommage car il a beaucoup apporté a la musique et a toujours lutté contre le show business et voila comment il est remercié!

enfin, c'est la vie me direz vous....
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191
Bon, c'est vrai que FZ n'est pas toujours génial, malgré le fait qu'il semblait le penser !
192
Citation :
FZ n'est pas toujours génial


Ce que je trouve regrettable perso, sur le morceau "The Torture Never Stops" (album Zoot Allures), ce sont ces cris qui viennent gâcher le morceau sur la longueur. En mettre un petit peu pour l'intro ou pas du tout aurait suffit :mrg:

Sinon le titre "Disco Boy" pour danser en soirée :mdr:
193
très juste: !
Pourquoi n'a-t-il pas pensé à lui mettre du doc tape sur la bouche pendant la torture !? ...
C'est parce qu'il n'était pas si génial que ça !

[ Dernière édition du message le 22/05/2020 à 00:27:55 ]

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Parfois, son humour graveleux gâche ses solos de guitares et d'autres fois ce sont les solos de guitares qui gâchent les blagues de cul
Government Stealth Warning : Don't drink from the Mainstream
196
x
Hors sujet :

[pedantic]
Le doc tape, c'est du ruban adhésif à usage medical? Pour refermer une plaie par exemple?
Le rubans adhésif pour conduits d'aération, ou duct tape, lui, est effectivement beaucoup employé par les techniciens et musiciens, sur scène notamment.
[/pedantic]


Je ne sais pas si FZ se pensait génial ou pas.
Mon impression a toujours été qu'il prenait la musique très au sérieux et qu'il avait donc des exigences à la hauteur de ses ambitions musicales. Le fait qu'il ait cherché à être le plus indépendant possible de l'industrie ne pouvait qu'exacerber cette exigence d'excellence.

Resistance is not futile... it's voltage divided by current

197
Ceci dit, les cris et autres onomatopées ne me gênent pas dans The Torture Never Stops, ces morceaux dans lesquels il détourne les standards du rythm and blues (Torture, Illinois Enema Bandit, Whipping Post, etc.) font justement partie de ce que je préfère dans son répertoire: il y a la technique, la virtuosité et bien plus de second degré que dans ses compositions où il va chercher du côté de la musique classique, même si j'adore des morceaux comme Strictly Genteel ou Alien Orifice.

Resistance is not futile... it's voltage divided by current

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+1 avec tes deux posts aaB.

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Wham Bam Jazz

199
Citation :
Le fait qu'il ait cherché à être le plus indépendant possible de l'industrie ne pouvait qu'exacerber cette exigence d'excellence.


petit bémol quand même ! il n'a pas cherché au début à être indépendant, il voulait que l'industrie musicale de l'époque l'aide a mieux promotionner sa musique ! il ne comprenait pas qu'on mette des sommes folles sur certains groupes et pas sur le sien ! Par la force des choses il prendra son indépendance et sa seule issue viable sera de tourner inlassablement pour faire connaitre sa musique , payer ses musiciens, faire de nouveaux albums ...

[ Dernière édition du message le 22/05/2020 à 12:20:58 ]

200
Oui, mais c'est pas comme si sa vision du monde avait changé entre la période où il cherchait à se faire produire (donc financer) et le moment où il s'est dit que la seule manière était de faire ça lui-même.
Au fond, c'était un authentique libéral qui croyait à une société marchande dans laquelle on crée de la valeur avec du travail.
Et je pense que c'est ça qu'il refusait de comprendre: si on crée de la valeur avec le travail, alors celui qui travaille beaucoup doit être mieux récompensé.
Pourtant l'industrie, quelle qu'elle soit, récompense généralement le retour sur investissement rapide plutôt que le travail qui vise la plus haute qualité possible et donc récompense ce qui se vend vite et beaucoup, peu importent les qualités intrinsèques du produit.
En ce sens, il avait raison quand il critiquait la disco en disant que ça n'était pas de la musique mais qu'il saluait son utilité sociale où, en tant que "produit musique", elle permettait à des gens d'aller dans des endroits de consommation de ce "produit musique", ce qui leur donnait l'opportunité de se rencontrer et de sociabiliser et d'avoir, entre autres, une vie sexuelle épanouie.

La recherche d'indépendance était dans la continuité de ses ambitions musicales: pour faire la musique qu'il voulait faire, il ne pouvait pas compter sur l'industrie pour le financer.
Il devait donc devenir businessman et avoir les mêmes exigences d'excellence au business que celles qu'il avait pour la musique.
Malgré tous ses discours très critiques sur la société et l'incompétence des dirigeants, c'était pas un anarchiste, juste un libéral qui ne tolérait pas l'incohérence.

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