Archive
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vandyck
2233

AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 14/08/2003 à 13:10:22Archive
Citation : Mon top 10 :
1 Archive ("You all Look the same to me" et "Take my Head"
2 Portishead
3 Perry Blake (terriblement sombre, mais excellent)
4 Massive
5 Crustation ("Bloom" à écouter
6 Graig Armstrong "As if to Nothing"
7 Thievery Corporation
8 Red Snapper (même pas sûre que ce soit trip hop )
9 Morcheeba
10 Hooverphonic
Ben ca alors ! Je venais de faire peter Archive (le dernier) dans ma playlist, et m'apercu tout a coup que j'en entendais peu parler sur AF. Curieux je lance une recherche et pouf, je tombe sur ton post Talou. Et la, j'applaudis des 3 mains (oui j'ai une legere deformation

Bon enfin bref, tout ca pour dire que je suis super content de voir Archive number 1, et puis apres, tout plein d'excellentes references (qu'en plus je connais, et vu ma tite culture musicale, c'est plutot agreable).
J'aimerais donc savoir s'il y a beaucoup de gens qui aiment Archive ici, et puis aussi votre album favori.
A ce propos Talou, je suis surpris que tu ne cites que les 2 derniers : le 3eme est en effet excellent d'un bout a l'autre, mais le 2eme est tres tres inegal je trouve (qq cartons, et qq daubes sans nom). MAIS mais mais, il y a Londinium qui est un chef d'oeuvre absolu, magnifique d'un bout a l'autre, etc. etc. Bon les mots me manquent pour parler du permier opus d'Archive mais vous aurez compris que c'est mon favori, et il est dans mon top5 (voire top3) des meilleurs albums les plus meilleurs de l'histoire de tous les temps intergalactique...
A vous la parole.

Projet Xion
2738

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
191 Posté le 24/03/2004 à 00:09:21
Merci pour l'info virtualfred! ;)
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Anonyme
521397

192 Posté le 24/03/2004 à 00:33:50

vivement le concert


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Anonyme
521397

193 Posté le 24/03/2004 à 00:37:45
Yeahh !!!!!!!!!!! 

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vandyck
2233

AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
194 Posté le 24/03/2004 à 02:24:00
Je crois que je vais bientôt faire chauffer la carte bleue 

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Blueco
365

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 22 ans
195 Posté le 24/03/2004 à 11:10:44
Virtualfred > Assez d'accord avec toi, surout le coté léché avec un son plus rude (c'est difficile à exprimer). En tout cas le chant y tient une place plus importante (je trouve).
Faut que j'approfondisse un peu l'écoute, j'ais pas eu bcp de temps hier.
Sinon pour les bonus : y en a 2 en clip (dont Again) et 2 en live + 10mn sur le groupe en tournée, y aurais mieux à faire mais c'est toujours sympas et bon à prendre ...
Anaon > Le bonus de Muse était sympas, c'est quasiment que du studio, ils passe dans l'ordre de l'album toutes les chansons et une partie de leur création/enregistrement. Par exemple le choix d'une percu pour finalement la lire en reverse, expérimentation d'enregistrement, ... Un peu comme s'ils essayaient de démentir qu'ils n'innove pas, dans un sens ca fait un peu bizzard ...
En tout cas je l'ais trouvé bien fait.
Faut que j'approfondisse un peu l'écoute, j'ais pas eu bcp de temps hier.
Sinon pour les bonus : y en a 2 en clip (dont Again) et 2 en live + 10mn sur le groupe en tournée, y aurais mieux à faire mais c'est toujours sympas et bon à prendre ...
Anaon > Le bonus de Muse était sympas, c'est quasiment que du studio, ils passe dans l'ordre de l'album toutes les chansons et une partie de leur création/enregistrement. Par exemple le choix d'une percu pour finalement la lire en reverse, expérimentation d'enregistrement, ... Un peu comme s'ils essayaient de démentir qu'ils n'innove pas, dans un sens ca fait un peu bizzard ...

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Anaon
11496

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 23 ans
196 Posté le 24/03/2004 à 11:15:29
Blueco > Et il dure combien de temps le making of de Muse?
Merci Virtualfred pour les impressions, ça donne envie...
Merci Virtualfred pour les impressions, ça donne envie...
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Blueco
365

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 22 ans
197 Posté le 24/03/2004 à 12:40:46
Faut que je verifie mais je pense au moins 40min
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VFred
19498

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
198 Posté le 26/03/2004 à 13:46:13
A part Rouen le 18/04 et l'Olympia le 19/04, quelqu'un a le détail de la tournée d'Archive ?
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Anonyme
521397

199 Posté le 26/03/2004 à 16:08:20
"Noise", le nouvel album d’Archive, est un instant hors du temps. Sans doute plus rugueux que son chef-d’œuvre de prédécesseur "You all look the same to me", il fait se découvrir un Archive plus minimaliste, moins sophistiqué dans la forme, plus brut sans doute mais aussi plus nerveux. Les guitares y parlent, saturent l’espace devant des rythmiques sèches et frisant le Trip Hop. Entretien avec le chanteur Craig Walker sur un disque qui amorce un virage sans bousculer les fondamentales psychédéliques présentes depuis trois enregistrements, B.O. pour "Michel Vaillant" comprise.
ObsküR[e] : Globalement, le son du nouvel album s’engage vers des choses plus noise que "You all look the same to me". Diriez-vous que vous étiez d’humeur plus angoissée, plus nerveuse pour cet enregistrement ?
- Craig Walker (chant) : Oui, définitivement. Pour "You all look the same to me", Darius et Danny voyaient les guitares émerger concrètement pour la première fois dans leur musique. Pour "Noise", j’étais là depuis le point de départ de la création et je les ai encouragés dans ce sens : ils s’intéressaient de plus en plus à la manière dont on pouvait expérimenter à partir des guitares, et je trouve moi-même qu’il y avait quelque chose de fantastique à faire cela. Le bruit peut provenir des guitares, j’aime ça et je crois que ça a influencé le fait que ce disque soit plus noisy. En même temps, c’est vrai que ce disque est plein de colère, nous sommes sans doute fatigués de voir comment le monde fonctionne, vers quoi il s’engage : tout ce qui compte ici, c’est le commerce, la vente, le produit de consommation. En Angleterre, tout est contrôlé par les corporations. Sur ce nouvel album, on essaie de dire "Do it yourself", "dites quelque chose avec votre musique". C’est la seule solution que nous ayons, en tant qu’artistes, face à une société que nous trouvons de plus en plus affreuse. Je suis persuadé que nous sommes à l’aube de changements. Les trois prochaines années sont cruciales, la colère monte de partout. Les gouvernements perdent l’adhésion du peuple.
Le précédent disque était plus centré sur les rapport humains : la mort, la relation aux autres… aujourd’hui, "Noise" recentre sur l’individu, le remet en cause, lui demande de ne pas se compromettre. C’est un disque important pour nous en ce sens là.
- Malgré le fait que les guitares soient plus fortes, j’ai eu le sentiment en écoutant le disque que vous aviez souhaité rendre le son plus simple, plus "pur" d’une certaine manière. Pensez-vous que cela se vérifie ?
- Oui, absolument. Ce sont des chansons simples, il n’est rien de complexe ici, contrairement à l’avant-dernier disque, tout y est très pur. C’est un disque très direct. Définitivement, c’est un disque qui vient du Prog Rock. L’épreuve précédente nous a énormément servi, pour nous chaque nouveau disque doit être construit en réaction au précédent. Il n’y a aucun morceau de dix sept minutes sur cet album, c’est la dernière chose que nous souhaitions faire. La chose la plus important à nos yeux, cette fois-ci, c’était de trouver des chemins qui feraient qu’on resterait intéressé par ce que nous faisons nous-mêmes. On peut délivrer un message complexe en utilisant un média accessible.
- Il y a une césure dans la discographie d’Archive au moment ou vous arrivez dans la formation. Pensez-vous que votre personne a été l’élément déclencheur de l’abordage "psychédélique" d’Archive, ou était-ce "programmé", de toute manière ?
- Dan était dans des choses assez violentes, type Public Enemy, Run DMC. Darius s’investit davantage dans la Techno et la House Music. Lorsque je suis arrivé, c’était avec une culture ancrée dans la musique à guitares des vingt dernières années. Ils ont aimé cet apport, alors que ça leur était un peu passé derrière les oreilles auparavant (rires). Je crois que ce qu’ils aiment le plus désormais dans la musique, ce sont les vagues, les mouvements. C’est ce qui rend la musique unique. Après, même si un titre est simple, la difficulté est de rester tous trois sur le même chemin, converger vers le même but. La musique d’Archive découle de nos trois sources. Le plus excitant finalement pour nous, c’est que l’ouverture est telle qu’on ne sait jamais à quoi ressemblera la prochaine chanson. C’est très jouissif pour un artiste d’être dans cette position. A titre purement personnel, je suis très heureux d’en être arrivé à ce point précis.
- Vous venez de sortir deux albums coup sur coup, dont la B.O. pour le film "Michel Vaillant". Cela signifie-t-il que le groupe travaille de plus en plus vite ?
- Oui, absolument. Le niveau de créativité qui règne actuellement dans le groupe est probablement le meilleur que j’ai expérimenté jusqu’ici. Il s’agit d’une vraie collaboration, nous nous inspirons mutuellement. "Noise" s’est entièrement composé l’année dernière, ça a une année faste musicalement. C’était très facile à faire. Et c’est très inspirant d’être dans cette position.
- Vous vous êtes entourés des mêmes équipes en studio depuis "You all look the same to me". Participent-elles aussi au "work in progress" ?
- Non. En réalité, nous aimons garder une formule restreinte à nous trois pour poser des bases avant d’aller en studio. Ce n’est qu’ensuite que nous dégageons les besoins qui sont ceux des morceaux. La meilleure surprise que j’ai eue avec le nouvel album, c’est d’avoir réalisé à quel point nous pouvions, à nous trois, générer vraiment de la musique. Nous avons programmé les batteries, etc. … Nous avons passé un stade, nous sommes devenus un vrai groupe. C’est avec l’expérience "Michel Vaillant" que j’ai compris que nous étions capables de faire cela. Nous avions des deadlines serrées, ça allait très vite, en à peine quatre-cinq mois. Nous avons créé toute la musique rapidement. Et sur "Noise" aussi, je pense qu’on ressent un sens de l’aventure.
- Avez-vous gardé de côté des morceaux inédits tirés des sessions de "Noise" ?
- Oui, il nous reste des titres qui ne pouvaient se retrouver sur "Noise". Ils seront publiés ultérieurement, a priori sous forme d’extra-tracks figurant sur une édition limitée de l’album. Nous n’avons pas chômé, après l’enregistrement de "Noise" : nous sommes revenus en studio deux semaines et avons commencé à poser les bases de nouveaux morceaux : tout cela sonne de manière très nouvelle, c’est très enthousiasmant.
- Sur la couverture de "Noise", tous les humains ou presque sont considérés comme animaux, ou sont torturés dans leurs formes…
- Tout le monde a une bête à l’intérieur, je crois. Cette bête sommeille, elle apparaîtra sous l’effet de la drogue, la colère, l’alcool… Cette bête est à l’intérieur de nous, nous tâchons de la gouverner. Cette bête, nous la nions au maximum de nos possibilités, nous voudrions qu’elle meure.
Nous souhaitions en fait que le visuel soit très clair, direct : les humains sont programmés pour être "bons". Et le fait de conjuguer un visuel très "Pop Art" avec cette thématique de la "bête" nous semblait parfaitement correspondre à l’esprit de la musique que nous avions écrite. C’est très coloré, détaillé, flashy… et en même temps on retrouve dans le visuel quelque chose qui dérange. C’est la même chose avec la musique de l’album : pour le titre "Fuck U", il y a cette belle mélodie, et lorsque je chante le refrain, les mots sont sévères mais pas le ton.
As-tu aimé le design de l’album ?
- Oui, énormément, mais il est clair qu’il est bien plus sophistiqué que celui du disque précédent…
- Oui, absolument. C’est très coloré, très ancré dans le Pop Art. Nous avions beaucoup d’idées à la base, mais je crois que c’est celle-ci qui synthétise le mieux ce que nous voyions a priori. J’en suis très heureux.
- J’aurais souhaité terminer par un souvenir, un groupe pop extraordinaire dans lequel vous chantiez il y a dix ans : Power Of Dreams. Que gardez-vous de cette période et pourquoi le groupe s’est-il séparé ?
- Je n’étais pas majeur quand nous avons créé Power Of Dreams. Je jouais avec mon frère, qui était aussi dans le groupe, c’était beaucoup de fun en réalité. C’est une période de ma vie où j’ai dû bouger vers Londres, les autres sont restés en Irlande. C’est un projet que je qualifierais d’adolescent, c’était très agréable à vivre. Je suis très fier de ce que nous avons fait à ce moment. Très fier.
Lien
ObsküR[e] : Globalement, le son du nouvel album s’engage vers des choses plus noise que "You all look the same to me". Diriez-vous que vous étiez d’humeur plus angoissée, plus nerveuse pour cet enregistrement ?
- Craig Walker (chant) : Oui, définitivement. Pour "You all look the same to me", Darius et Danny voyaient les guitares émerger concrètement pour la première fois dans leur musique. Pour "Noise", j’étais là depuis le point de départ de la création et je les ai encouragés dans ce sens : ils s’intéressaient de plus en plus à la manière dont on pouvait expérimenter à partir des guitares, et je trouve moi-même qu’il y avait quelque chose de fantastique à faire cela. Le bruit peut provenir des guitares, j’aime ça et je crois que ça a influencé le fait que ce disque soit plus noisy. En même temps, c’est vrai que ce disque est plein de colère, nous sommes sans doute fatigués de voir comment le monde fonctionne, vers quoi il s’engage : tout ce qui compte ici, c’est le commerce, la vente, le produit de consommation. En Angleterre, tout est contrôlé par les corporations. Sur ce nouvel album, on essaie de dire "Do it yourself", "dites quelque chose avec votre musique". C’est la seule solution que nous ayons, en tant qu’artistes, face à une société que nous trouvons de plus en plus affreuse. Je suis persuadé que nous sommes à l’aube de changements. Les trois prochaines années sont cruciales, la colère monte de partout. Les gouvernements perdent l’adhésion du peuple.
Le précédent disque était plus centré sur les rapport humains : la mort, la relation aux autres… aujourd’hui, "Noise" recentre sur l’individu, le remet en cause, lui demande de ne pas se compromettre. C’est un disque important pour nous en ce sens là.
- Malgré le fait que les guitares soient plus fortes, j’ai eu le sentiment en écoutant le disque que vous aviez souhaité rendre le son plus simple, plus "pur" d’une certaine manière. Pensez-vous que cela se vérifie ?
- Oui, absolument. Ce sont des chansons simples, il n’est rien de complexe ici, contrairement à l’avant-dernier disque, tout y est très pur. C’est un disque très direct. Définitivement, c’est un disque qui vient du Prog Rock. L’épreuve précédente nous a énormément servi, pour nous chaque nouveau disque doit être construit en réaction au précédent. Il n’y a aucun morceau de dix sept minutes sur cet album, c’est la dernière chose que nous souhaitions faire. La chose la plus important à nos yeux, cette fois-ci, c’était de trouver des chemins qui feraient qu’on resterait intéressé par ce que nous faisons nous-mêmes. On peut délivrer un message complexe en utilisant un média accessible.
- Il y a une césure dans la discographie d’Archive au moment ou vous arrivez dans la formation. Pensez-vous que votre personne a été l’élément déclencheur de l’abordage "psychédélique" d’Archive, ou était-ce "programmé", de toute manière ?
- Dan était dans des choses assez violentes, type Public Enemy, Run DMC. Darius s’investit davantage dans la Techno et la House Music. Lorsque je suis arrivé, c’était avec une culture ancrée dans la musique à guitares des vingt dernières années. Ils ont aimé cet apport, alors que ça leur était un peu passé derrière les oreilles auparavant (rires). Je crois que ce qu’ils aiment le plus désormais dans la musique, ce sont les vagues, les mouvements. C’est ce qui rend la musique unique. Après, même si un titre est simple, la difficulté est de rester tous trois sur le même chemin, converger vers le même but. La musique d’Archive découle de nos trois sources. Le plus excitant finalement pour nous, c’est que l’ouverture est telle qu’on ne sait jamais à quoi ressemblera la prochaine chanson. C’est très jouissif pour un artiste d’être dans cette position. A titre purement personnel, je suis très heureux d’en être arrivé à ce point précis.
- Vous venez de sortir deux albums coup sur coup, dont la B.O. pour le film "Michel Vaillant". Cela signifie-t-il que le groupe travaille de plus en plus vite ?
- Oui, absolument. Le niveau de créativité qui règne actuellement dans le groupe est probablement le meilleur que j’ai expérimenté jusqu’ici. Il s’agit d’une vraie collaboration, nous nous inspirons mutuellement. "Noise" s’est entièrement composé l’année dernière, ça a une année faste musicalement. C’était très facile à faire. Et c’est très inspirant d’être dans cette position.
- Vous vous êtes entourés des mêmes équipes en studio depuis "You all look the same to me". Participent-elles aussi au "work in progress" ?
- Non. En réalité, nous aimons garder une formule restreinte à nous trois pour poser des bases avant d’aller en studio. Ce n’est qu’ensuite que nous dégageons les besoins qui sont ceux des morceaux. La meilleure surprise que j’ai eue avec le nouvel album, c’est d’avoir réalisé à quel point nous pouvions, à nous trois, générer vraiment de la musique. Nous avons programmé les batteries, etc. … Nous avons passé un stade, nous sommes devenus un vrai groupe. C’est avec l’expérience "Michel Vaillant" que j’ai compris que nous étions capables de faire cela. Nous avions des deadlines serrées, ça allait très vite, en à peine quatre-cinq mois. Nous avons créé toute la musique rapidement. Et sur "Noise" aussi, je pense qu’on ressent un sens de l’aventure.
- Avez-vous gardé de côté des morceaux inédits tirés des sessions de "Noise" ?
- Oui, il nous reste des titres qui ne pouvaient se retrouver sur "Noise". Ils seront publiés ultérieurement, a priori sous forme d’extra-tracks figurant sur une édition limitée de l’album. Nous n’avons pas chômé, après l’enregistrement de "Noise" : nous sommes revenus en studio deux semaines et avons commencé à poser les bases de nouveaux morceaux : tout cela sonne de manière très nouvelle, c’est très enthousiasmant.
- Sur la couverture de "Noise", tous les humains ou presque sont considérés comme animaux, ou sont torturés dans leurs formes…
- Tout le monde a une bête à l’intérieur, je crois. Cette bête sommeille, elle apparaîtra sous l’effet de la drogue, la colère, l’alcool… Cette bête est à l’intérieur de nous, nous tâchons de la gouverner. Cette bête, nous la nions au maximum de nos possibilités, nous voudrions qu’elle meure.
Nous souhaitions en fait que le visuel soit très clair, direct : les humains sont programmés pour être "bons". Et le fait de conjuguer un visuel très "Pop Art" avec cette thématique de la "bête" nous semblait parfaitement correspondre à l’esprit de la musique que nous avions écrite. C’est très coloré, détaillé, flashy… et en même temps on retrouve dans le visuel quelque chose qui dérange. C’est la même chose avec la musique de l’album : pour le titre "Fuck U", il y a cette belle mélodie, et lorsque je chante le refrain, les mots sont sévères mais pas le ton.
As-tu aimé le design de l’album ?
- Oui, énormément, mais il est clair qu’il est bien plus sophistiqué que celui du disque précédent…
- Oui, absolument. C’est très coloré, très ancré dans le Pop Art. Nous avions beaucoup d’idées à la base, mais je crois que c’est celle-ci qui synthétise le mieux ce que nous voyions a priori. J’en suis très heureux.
- J’aurais souhaité terminer par un souvenir, un groupe pop extraordinaire dans lequel vous chantiez il y a dix ans : Power Of Dreams. Que gardez-vous de cette période et pourquoi le groupe s’est-il séparé ?
- Je n’étais pas majeur quand nous avons créé Power Of Dreams. Je jouais avec mon frère, qui était aussi dans le groupe, c’était beaucoup de fun en réalité. C’est une période de ma vie où j’ai dû bouger vers Londres, les autres sont restés en Irlande. C’est un projet que je qualifierais d’adolescent, c’était très agréable à vivre. Je suis très fier de ce que nous avons fait à ce moment. Très fier.
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fruitcake
8880

Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
200 Posté le 26/03/2004 à 17:59:30
Merci Bounet !
Qu'est ce que ça m'agace, ça
, ceux qui aiment vraiment et qui achète les albums à leur sortie se font toujours baisés si vous m'excusez le terme !

Citation : Oui, il nous reste des titres qui ne pouvaient se retrouver sur "Noise". Ils seront publiés ultérieurement, a priori sous forme d’extra-tracks figurant sur une édition limitée de l’album.
Qu'est ce que ça m'agace, ça

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