Le Concert d'hier soir
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Rage is Walrus
994
Posteur·euse AFfolé·e
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crossroads
9943
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
Anonyme
24659
blackbollocks
6349
Je poste, donc je suis
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Anonyme
27133
I Muvrini samedi soir à l'Opéra (s'il vo pli) du Corum.
Le méchant panard. C'est la troisième fois que je les vois (deux fois sur le continent, une fois chez eux à Bastia).
Entre le premier frère, Jean-François Bernardini, le conteur envoûtant aux mots si savamment choisis et aux silences si justement calculés, aux piques acérées et aux images toujours justes, et le second, Alain Bernardini, l'incorrigible taiseux tout de noir vêtu qui ne vient sur scène, sans un seul mot, que pour chanter et se retire aussitôt après, sans aucun autre mot - mais chanteur à la voix d'or pur et au ribuccatu (cette ornementation du chant très propre au chant corse) merveilleux, entre ces deux-là donc, le premier qui élève les consciences et soulève les foules, et l'autre qui leur en arrache le souffle, l'alchimie pop rock folk avec les musiciens marche au quart de poil, mêlant l'accordéon, la cornemuse, la vielle à roue, la contrebasse, la basse, la percu, le piano, la guitare, tout ça épicé en fond, d'un video-jying sur grand écran.
Entre les morceaux, Jean-François, ce "corse qui parle", dénonce sans relâche l'impunité donnée aux politiques sans âme, la pollution du monde, l'avidité des nantis, il remue les méninges, interpelle le public sur toutes les formes de résistance: Gandhi, les Indiens d'Amazonie, Luther-King...
Et nom de Dieu, ce putain de lamentu sur la crucifixion du Christ, au rappel, "Lode di u sepolcru", le seul "vrai chant corse" du concert, entonné a capella et à quatre voix... Frissons et larmes... (vous pouvez l'écouter ici - imaginez juste prendre ça en grand format, et faisez bien gaffe au ribuccatu (l'ornementation) de la voix la plus aigüe) (tè bé, d'ailleurs, sur la même page, prenez le premier morceau, Anu lasciatu, pour savoir à quoi ressemble vraiment la voix d'Alain).
Grandiose et féérique, pour la troisième fois
hasta la vista, les mouflons. 
Le méchant panard. C'est la troisième fois que je les vois (deux fois sur le continent, une fois chez eux à Bastia).
Entre le premier frère, Jean-François Bernardini, le conteur envoûtant aux mots si savamment choisis et aux silences si justement calculés, aux piques acérées et aux images toujours justes, et le second, Alain Bernardini, l'incorrigible taiseux tout de noir vêtu qui ne vient sur scène, sans un seul mot, que pour chanter et se retire aussitôt après, sans aucun autre mot - mais chanteur à la voix d'or pur et au ribuccatu (cette ornementation du chant très propre au chant corse) merveilleux, entre ces deux-là donc, le premier qui élève les consciences et soulève les foules, et l'autre qui leur en arrache le souffle, l'alchimie pop rock folk avec les musiciens marche au quart de poil, mêlant l'accordéon, la cornemuse, la vielle à roue, la contrebasse, la basse, la percu, le piano, la guitare, tout ça épicé en fond, d'un video-jying sur grand écran.
Entre les morceaux, Jean-François, ce "corse qui parle", dénonce sans relâche l'impunité donnée aux politiques sans âme, la pollution du monde, l'avidité des nantis, il remue les méninges, interpelle le public sur toutes les formes de résistance: Gandhi, les Indiens d'Amazonie, Luther-King...
Et nom de Dieu, ce putain de lamentu sur la crucifixion du Christ, au rappel, "Lode di u sepolcru", le seul "vrai chant corse" du concert, entonné a capella et à quatre voix... Frissons et larmes... (vous pouvez l'écouter ici - imaginez juste prendre ça en grand format, et faisez bien gaffe au ribuccatu (l'ornementation) de la voix la plus aigüe) (tè bé, d'ailleurs, sur la même page, prenez le premier morceau, Anu lasciatu, pour savoir à quoi ressemble vraiment la voix d'Alain).
Grandiose et féérique, pour la troisième fois
hasta la vista, les mouflons. samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
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sylvainmoreau
1007
AFicionado·a
Membre depuis 12 ans
PRÉSENCES électronique proposé par l’Ina Grm, au CENTQUATRE ...
ou comment (et/ou pourquoi) faire une installation multicanal sous une verrière avec un sol en béton et un speaker qui grésille ... tout ça pour un réchauffé de musique concrête qui ne trouve décidément rien d'intéressant à ajouter depuis les années 40 !
(tiens c'est en l'écrivant que je me demande si ce grésillement n'était pas en fait un fil rouge comme partie de la création qui m'aurait échappé
)
ça me fait penser à cette vidéo.
ou comment (et/ou pourquoi) faire une installation multicanal sous une verrière avec un sol en béton et un speaker qui grésille ... tout ça pour un réchauffé de musique concrête qui ne trouve décidément rien d'intéressant à ajouter depuis les années 40 !
(tiens c'est en l'écrivant que je me demande si ce grésillement n'était pas en fait un fil rouge comme partie de la création qui m'aurait échappé
)ça me fait penser à cette vidéo.
[ Dernière édition du message le 06/04/2013 à 10:36:06 ]
samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
grozeil
5905
Je poste, donc je suis
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samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
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