Sujet L'Orgue à tuyaux et l'Organiste

Nicolas Massot : il y a bien contradiction dans mon cas. On était bien dans le cadre d'un baptême religieux, avec une marraine acceptant de l'être dans une démarche civile et d'affection et refusant de l'être dans une acception religieuse.
Il se trouve qu'on avait un curé assez spécial. Par exemple, ma frangine a été enfant de choeur. Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui, mais à l'époque, seuls les garçons étaient enfants de choeur.

Citation :

daRinze, tu as vraiment des idées toutes faites que tu généralises.

MaiMai

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sans vouloir te vexer le moins du monde, ce n'est pas la première fois que ça t'arrive : il faut que tu descendes de ton cheval parfois, et que tu acceptes qu'il y ait plusieurs degrés dans la façon de dire les choses.
Ce n'est pas la première fois que tu prends au pied de la lettre un post de moi, qui doit certainement apparaître à tout le monde comme une simple provocation ou une pointe de sarcasme acide, une attitude dont je suis coutumier.
Généralement, lorsque le smiley rouge conclut un post dans lequel il y a une pique, ou ce qui peut sembler une pique, il est de coutume d'y chercher le second degré.
En tous cas, il est clair que pour ma part, je ne vais pas me sentir obligé de souligner en gros et en rouge chaque fois que je fais une pointe d'ironie, au prétexte qu'il y en a un ou deux qui n'arrivent jamais à capter et réagissent de façon épidermique: ce serait hyper lourdingue pour les autres, et puis il n'y a rien de pire que d'expliquer une pointe d'humour, fût-il noir.
Tout ça pour te dire, amicalement certes parce qu'au fond je ne suis absolument pas fâché, mais bien franchement et une fois pour toutes, qu'il n'y a pas d'insinuation dans mon post qui tendrait à dénoncer que les prêtes montrent leur bite aux petits enfants : j'ai dit.
"les blondes sont connes, les arabades sont des voleurs et les noirs sentent mauvais." alors pardonne-moi mais a) on dit les arabes, et b) tu as oublié les chinois qui ont globalement une bite courte et molle. Mais tu as surtout pas mis de smiley : ce qui fait que, bien plus que le mien, ton post pourrait être pris au premier degré.
Merci pour ta compréhension.

Citation :

C'est le responsable de l'instrument et on comprend pourquoi il a tout intérêt à ne laisser jouer que des personnes compétentes, il en va de sa responsabilité.

Je ne peux qu'être d'accord avec ça, évidemment. Le problème est la définition des "personnes compétentes" d'une part, d'autre part le cahier des charges du poste de l'organiste. Or, je doute que celui ci comporte une rubrique "démocratisation". C'est pas tellement dans l'esprit de notre pays et encore moins dans l'esprit des circuits type conservatoire.
Donc, on peut penser qu'un organiste titulaire (même s'il est bénévole désigné titulaire-responsable) ne s'emmerde pas à permettre au plus grand nombre possible (j'insiste sur le "possible" : il ne s'agit pas d'ouvrir l'accès à tous vents) puisse prendre place au pupitre.
Et l'élitisme s'entretient. Il faut certainement piétiner de nombreuses années à la merci du bon vouloir des titulaires et décideurs pour jouer comme on veut sur un orgue. Quand on fait partie des happy fiew qui y parviennent, on a certainement plus envie d'en profiter et de se sentir enfin entré dans la Cour des grands plutôt que d'éviter aux autres le difficile parcours qu'on a eu.
Il n'y a qu'à voir les réactions dans les forums à chaque fois qu'un produit, qu'un instrument démocratisant l'accès à la musique ou sa pratique sort. Comment ? Il y a des gens qui vont pouvoir composer un morceau en quelques minutes alors qu'il m'a fallu travailler mon instrument et le solfège pendant des années ? C'est nul !

Ceci contribue probablement fortement à la ghettoïsation de l'orgue. Parce que je pense que beaucoup d'orgues sont peu joués faute de personnes ayant acquis les compétences. Celles-ci manquant, pourquoi dépenser des fortunes à entretenir des orgues ? Des orgues non entretenus deviennent injouables, etc.
De plus, rien de mieux qu'un pratiquant, même modeste amateur, pour amener des gens aux concerts, les faire s'intéresser à l'instrument. Moins il y a de pratiquants d'un instrument, moins il y a de gens pour s'y intéresser. Moins il y a de gens qui s'y intéressent, moins il y a de pratiquants...

C'est là que la démarche de DaRinze est salutaire : explications, partage de sa passion, volonté de sortir l'instrument de son cocon... ou de sa prison.