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Sujet Lien puissance/volume perçu sur un ampli

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Sujet de la discussion Lien puissance/volume perçu sur un ampli
Voilà, la question est simple: existe-t-il une relation entre la puissance que développe un ampli et le volume perçu? On lit tellement de conneries ou de discours pseudo-scientifiques fantaisistes sur le sujet sur les forums qu'il semble qu'un thread dédié ne serait pas superflu.

Une discussion avait commencé sur ce thread, mais MF oblige elle a été interrompue. Il en ressort que si dans certaines plages de fréquences on peut apparemment appliquer la loi de Weber-Fechner et considérer que la réponse est fonction du logarithme de l'excitation, ceci n'est pas vrai partout, et qu'une sombre histoire de courbes isosoniques serait à l'origine du problème. Si quelqu'un d'un peu plus compétent que moi pouvait nous en dire plus...
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Ouais je vois ce que tu veux dire :clin: Pourtant on se réfère constamment à ce type de calculs en parlant de perception logarithmique... On nous aurait encore roulé. Arf.
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Je remet pas en question le bien fondé de ces calculs.

Mais s'ils ont leur place pour décrire la perception par rapport à un stimulus donnés et mesurables, je pense pas qu'un solo de Kirk Hammet (au hasard bien sûr ;) y avait pas un post avec l'hypothèse que toute les conversations finissent par parler de metallica?) sur un ampli à lampe ou un ampli à transistor soit un stimulus facilement quantifiable pour ce genre d'exercice...

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple...
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Citation : les harmoniques paires et impaires peuvent aussi bien être généré par des transitors que par des lampes, ça c'est purment une légende.
De nombreux ampli à transistor le font... la série Transtube chez Peavey, les performer (ou les lampes sont utilisés comme des diodes d'écrêtage) chez Fender. Et pourtant il ne sonnent pas comme des ampli lampe.



Oui mais là tu touches à un autre problème: comment faire une saturation sur un ampli transistor?

or ici la question est de savoir pourquoi un tout lampe à puissance RMS égale est plus puissant qu'un ampli transistor.

simplement un ampli transistor, si tu ne considères que la partie de puissance, on ne le fait pas saturer (la saturation est obtenue au niveau du préampli, souvent par un clipping à base de diode (deux diodes en parallèles mise tête-bêche, ça exploite le fait que les diodes au une tension de seuil)).

à noter tout de même que le certain transistor on un comportement proche d'une triode (les fet par exemple) et que l'on peut obtenir des saturations intéressantes en faisant saturer des transistor.
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Citation :
or ici la question est de savoir pourquoi un tout lampe à puissance RMS égale est plus puissant qu'un ampli transistor.



Ca devrait même être plutot l'opposé puisque traditionnellement les ampli à lampe ont un THD supérieur aux ampli à transistor donc qui dit THD élevé dit perte d'efficacité due à l'énergie répartie sur les harmoniques de distorsion.
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Citation : Ca devrait même être plutot l'opposé puisque traditionnellement les ampli à lampe ont un THD supérieur aux ampli à transistor donc qui dit THD élevé dit perte d'efficacité due à l'énergie répartie sur les harmoniques de distorsion.



il est nécessaire de redéfinir les choses:

ici la question est "pourquoi à puissance RMS égale un ampli lampe sonne plus fort qu'un ampli transistor"

au final pour une THD égale un ampli lampe fourni pratiquement la même puissance qu'un ampli transistor (pratiquement seulement car la distorsion ne se produit pas la même façon).

Seulement Dans le cas d'un ampli transistor on évite d'avoir une THD élevée car pas agréable à entendre.

Au final que la puissance se répartisse sur les harmoniques ne change rien au final c'est de la puissance qui arrive au HP et qui est restituée d'un point de vu sonore (à part peut être si on prend en compte les harmoniques très élevées au delà de 20KHz, mais à mon avis, c'est complètement négligeable).

d'ailleurs si on prend en compte que l'oreille n'est pas un capteur linéaire, au final avoir plus de puissance dans les harmoniques fait que l'ampli s'entend plus
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Citation :
Au final que la puissance se répartisse sur les harmoniques ne change rien au final c'est de la puissance qui arrive au HP et qui est restituée d'un point de vu sonore (à part peut être si on prend en compte les harmoniques très élevées au delà de 20KHz, mais à mon avis, c'est complètement négligeable).



Erreur, les harmoniques transportent de l'énergie (incluse dans la puissance active) et l'opposition entre harmoniques paires/impaires n'est vrai qu'à la saturation ce qui n'implique pas nécessairement que ce soit le cas hors saturation càd en régime linéaire.
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C'est quoi ce charabia?

Au final on a bien toute la puissance qui arrive au HP (harmoniques ou pas).

Je suis pas sûr que tu saches ce que signifie harmonique ici.

tout signal périodique peut se décomposer en séries de de Fourrier (enfin pour le physicien, pour le matheux, c'est moins sûr...)

Qu'est ce que ça veut dire?

ça veut dire qu'un signal de fréquence "f" se décompose en somme de signaux sinusoïdaux.



au final, ça donne ça:



par exemple sur ce graphe, le signal réel est en bleu et on ajoute progressivement la fondamentale, puis les harmoniques 1, puis 2...

au final pour le calcul de la puissance, on somme la puissance de toutes les harmoniques (par le somme de calcul de puissance de sinusoïde).
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Merci pour le cours mais tu ne m'apprends rien que je ne sache déjà. :clin:

Rappel:

P = Um*Im + Σ[1, n](Uk*Ik*cos(φk))

avec P la puissance active d'un signal périodique composé de n harmoniques et Um, Im les valeurs moyennes des grandeurs correspondantes.

S = √(P² + Q² + D²),

S la puissance apparente, P la puissance active (ou réelle) consommée par le récepteur, Q la puissance réactive et D la puissance déformante
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J'ai du mal à voir ceux que sont les puissances Q et D?
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Citation :
J'ai du mal à voir ceux que sont les puissances Q et D?



La puissance réactive Q peut être vu comme une puissance qui n'est pas consommée en produisant un effet réel tel que la chaleur produite par une résistance mais comme une puissance de "passage" tel que celle stockée par une inductance ou un condensateur puis libérée.

La définition S = √(P² + Q²) = U*I était suffisante lorsque l'on ne s'intéressait qu'à des tensions et courants alternatifs cependant lorsque l'on mesure P, Q, U, I sur des tensions et courants périodiques autre que de forme sinusoïdale on s'est apperçu que S > √(P² + Q²) d'où l'introduction la puissance déformante D attribuée à l'apparition d'harmoniques en tension et|ou courant. C'est pour cela que l'on dit que cette puissance est "transportée" par les harmoniques sans pour autant produire d'effet réel, je passe les détails mathématiques de la chose.