Le gain est un plateau complètement découplé des vibrations ambiantes. Donc une absence de vibration, le tout flanqué d'un entrainement sérieux qui réduit à son minimum le pleurage et le scintillement. Sur le papier, c'est juste idéal pour que l'aiguille aille pêcher des infos dans les meilleures conditions possibles.
Cette table d'ailleurs, a été "développée sous contrat" par clearaudio. Boite allemande très friande de ce procédé.
Oui, on pourrait dire que c'est un amortisseur par sustentation (moi aussi j'ai besoin de chercher mes mots quand on en arrive à des délires techniques de ce genre ).
Non, il n'est pas nouveau. On voyait déjà diverses marques avec ce procédé à la fin des années 70 (luxman PD-444). J'avais vu un truc du genre en occase dans une boutique, ou le plateau était posé sur des pattes magnétiques, déjà vieux lui aussi, mais autrement plus élégant. Mais comme tu le dois t'en douter, ça reste une technique très peu répandue, hier comme aujourd'hui.
Hors sujet :
D'ailleurs je me demande ce qui se passe avec la platine une fois que les aimants ont perdu de leur force.
Vu le sujet du dernier post, un modèle m'est revenu en mémoire, la ONKYO PX-100M de 1982...
Le plateau est découplé par répulsion magnétique (Aimants en opposition de poles) Et l'entrainement fonctionne de la meme façon. Pas de frictions, pas de frottements, c'est le rapport signal/bruit qui s'en porte mieux. -78dB sur disque test non pondéré...
Le galet visible n'est là que pour le démarrage, ensuite il se débraye.
Pour la ONKYO, le plateau en cuivre joue le role d'écran anti magnétique. Ils ont pensé à tout! mais sinon il s'agit bien d'électro aimants, mais je vous laisse imaginer le sérieux de l'alimentation électrique qui doit etre d'une stabilité exemplaire... Et cela date de 1982, ne l'oublions pas, belle performance!
Admettons. Reste à prouver que ce découplage est réellement audible. Il y a tant d'éléments variables sur une platine TD qui impactent le son d'avantage.