Sujet de la discussionPosté le 30/03/2019 à 01:50:05Editorial du 30 mars 2019 : commentaires
Tandis que Theresa et Emmanuel s’embourbent de chaque côté de la Manche dans leur Brexit et leurs gilets jaunes, le champ libre est laissé aux GAFAM pour façonner le monde de demain. C’est ainsi que Google annonce que son labo de robotique va se concentrer sur le Machine Learning tandis qu’Amazon évoque la possibilité de donner un corps à Alexa, l’intelligence artificielle qui équipe déjà ses produits. Désireux de rassurer tout le monde sur ses recherches, la firme de Larry Page et Sergey Brin se dote même d’un comité d’éthique « pour surveiller ses propres recherches sur l'IA », ce qui n’a rien de très rassurant en définitive de la part d’une société dont l’éthique a été plusieurs fois mise en question.
Que peut-on dire d'assez général au sujet de l'intelligence ?
Qu'elle est déterminée par la capacité d'un organisme à réagir correctement à telles situations données ?
Alors, en effet, il n'y a pas d'intelligence intransitive, 'en soi'. Il ne peut y avoir d'intelligence que de ceci ou cela - l'intelligence de telle ou telle situation particulière, dans telle activité spécifique, etc.
Par ailleurs, si elle est celle d'un organisme donné, il y a une intelligence humaine, une intelligence animale, et aussi, alors, pourquoi pas, une intelligence machinale ?
Il reste encore à considérer le troisième élément de notre proposition préalable : que peut bien signifier "réaction correcte"...
Si on ne pense pas ensemble ces trois déterminations de l'intelligence - qui serait dit intelligent, et dans quelle situation le serait-il, et en fonction de quelle qualité de comportement -, il me semble vain de se demander si elle peut être 'artificielle' ou 'naturelle'.
A suivre.
Ou pas.