Sujet Editorial du 9 juillet 2022 : commentaires
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Il est très curieux ce raisonnement. et les deux paragraphes ne portent pas de corrélations entre eux alors qu'ils semblent vouloir se soutenir.
Ce qui est sûr
- l'univers n'est pas constitué de matière telle qu'on la connait, enfin à quelques % seulement (5%). L'écrasante majorité de sa constitution (donc 95%) nous échappe.
- on parle ici et là dans les post de temps et d'espace. Ni l'un ni l'autre n'existent, ce qui existe est une entité déformable appelée espace-temps, où les deux sont indissociables. Ce n'est pas de la 3D dans le temps. C'est pour cela (par exemple) que l'accélération et les vitesses change les distances et les durées.
C'est aussi pour cela que les masses déforment l'espace-temps.
On a des exemples concrets : deux horloges atomiques synchrones ne retrouve décalée si l'une est au sommet d'un immeuble ou dans un avion, et que l'autre reste au seul. Certains muons on une durée de vie en millièmes de seconde quand ils sont produits par l'interaction entre rayons cosmiques et l'atmosphere. Millieme dans leur temps propre, mais 2 secondes pour nous, ce qui nous laisse le temps de la détection. Et bien sur les ondes gravitationnelles, les lentilles gravitationnelles, l'expérience microscope qui a confirmé l'équivalence masse grave/masse inertielle à 15 décimale après le zero...
- on a trouvé sur des météorites tous les acides aminés ou presque qui constituent les proteines et les 5 bases des ARN et ADN procaryote et eucaryotes. Météorites = univers ultra ultra ultra proche. donc la probabilité est très en faveur de la vie dans notre bulle de 43 milliards d'années lumière de rayon. Environ 200 milliards d'étoiles dans notre galaxie, environ 200 à 300 milliards de galaxie dans notre bulle...
Le mot statistiquement est donc mal utilisé ici. Statistiquement, les probabilités sont en faveur de la vie (mais oui, on pourrait bien être les seuls).
Loin des pénuries de frites et de coca dans les MacDo russes, loin du sort ingrat des Premiers ministres en Angleterre ou au Japon, loin des canicules françaises et de leurs incendies, il y a l’espace, le grand, l’immense, l’infini, avec ses fantasmes de planètes habitées par des petits hommes verts ou habitables par des petits hommes comme nous… Et cet espace, on va bientôt pouvoir le découvrir comme jamais puisque le télescope spatial James-Webb devrait délivrer ses premières images. Rien que le cliché pris par le capteur de pointage est prometteur : à déguster en fond d’écran ou sur vidéo projecteur en écoutant un bon petit Shine on des Floyds…malhomme
1128
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
Citation de ripger :
. Mais, si l'univers, constitué de la matière du départ, est fini, alors, malgré le très grand nombre de galaxies et la taille gigantesque approximative de l'univers, il faut un nombre incroyablement immense de situations pour réunir les conditions suffisantes pour l'existence d'une vie ailleurs.
Et du coup, non, malgré la taille de l'univers, l'existence d'une vie ailleurs ne peut pas s'imposer aussi facilement que ça, sans aucun nombrilisme cosmique possible. C'est juste mathématique/statistique.
Certains chercheurs (fous, peut-être ?) ont estimés que l'ADN Humain donnait tellement de combinaisons possibles, qu'il n'y avait pas eu un seul être Humain avec le même ADN sur les 1000 dernières années.
Ce qui donne des chiffres effectivement très grands, mais tout petits face à l'infini
Statistiquement, on pourrait être seul dans ce petit bout d'immensité.
Il est très curieux ce raisonnement. et les deux paragraphes ne portent pas de corrélations entre eux alors qu'ils semblent vouloir se soutenir.
Ce qui est sûr
- l'univers n'est pas constitué de matière telle qu'on la connait, enfin à quelques % seulement (5%). L'écrasante majorité de sa constitution (donc 95%) nous échappe.
- on parle ici et là dans les post de temps et d'espace. Ni l'un ni l'autre n'existent, ce qui existe est une entité déformable appelée espace-temps, où les deux sont indissociables. Ce n'est pas de la 3D dans le temps. C'est pour cela (par exemple) que l'accélération et les vitesses change les distances et les durées.
C'est aussi pour cela que les masses déforment l'espace-temps.
On a des exemples concrets : deux horloges atomiques synchrones ne retrouve décalée si l'une est au sommet d'un immeuble ou dans un avion, et que l'autre reste au seul. Certains muons on une durée de vie en millièmes de seconde quand ils sont produits par l'interaction entre rayons cosmiques et l'atmosphere. Millieme dans leur temps propre, mais 2 secondes pour nous, ce qui nous laisse le temps de la détection. Et bien sur les ondes gravitationnelles, les lentilles gravitationnelles, l'expérience microscope qui a confirmé l'équivalence masse grave/masse inertielle à 15 décimale après le zero...
- on a trouvé sur des météorites tous les acides aminés ou presque qui constituent les proteines et les 5 bases des ARN et ADN procaryote et eucaryotes. Météorites = univers ultra ultra ultra proche. donc la probabilité est très en faveur de la vie dans notre bulle de 43 milliards d'années lumière de rayon. Environ 200 milliards d'étoiles dans notre galaxie, environ 200 à 300 milliards de galaxie dans notre bulle...
Le mot statistiquement est donc mal utilisé ici. Statistiquement, les probabilités sont en faveur de la vie (mais oui, on pourrait bien être les seuls).
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[ Dernière édition du message le 17/07/2022 à 17:19:28 ]
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