Après avoir révolutionné les batteries virtuelles en 2014 et s'être imposé comme le leader du marché, EZdrummer nous arrive dans une troisième version forcément très attendue… Voyons si Toontrack a imaginé pendant ces huit longues années pour motiver cette mise à jour...
Peu d’éditeurs peuvent se vanter d’avoir vraiment fait avancer le schmilblick avec leurs instruments virtuels. Bien évidemment, les uns comme les autres se donnent du mal pour nous proposer des émulations toujours plus qualitatives d’instruments toujours plus rares ou légendaires, et on ne tarira pas d’éloges sur telle modélisation de piano ou tel sampling de violoncelle, telle basse virtuelle ou telle trompette incroyable. En vis-à-vis de cette course au réalisme, Toontrack a toutefois fait une énorme différence à la sortie d’EZdrummer 2, comme de Superior 3 puis d’EZbass d’ailleurs. Loin de ne nous pondre une énième batterie logicielle de plus comme il en existe des centaines sur le marché, l’éditeur s’est en effet appliqué à concevoir un produit pensé pour le songrwiter.
C’est de cette volonté qu’est née avec EZdrummer 2 une fonction comme le Tap2Find qui permet de faire des recherches dans une base de données de patterns en saisissant un rythme de base… Lumineux ? Oui ! D’autant que cette idée de génie s’accompagnait dans EZdrummer 2 de quantité de choses intelligentes : la possibilité de changer simplement la « Power hand » (soit la percu sur laquelle le batteur bat le rythme), ou d’éditer un rythme pour en rendre telle ou telle partie plus complexe ou plus simple. L’éditeur avait même pensé à faire un « Song Creator » (soit un outil capable de sélectionner un ensemble de patterns susceptibles d’aller avec un groove de référence, pour l’intro, le refrain, le pont, le couplet, la fin) tandis qu’un filtre multicritère bien foutu permettait de naviguer simplement dans une énorme base de patterns…
Et EZdrummer 2 était un soft d’autant plus enthousiasmant que Toontrack n’a eu de cesse de proposer de nouvelles banques additionnelles le concernant, qu’il s’agisse de nouveaux presets ou de nouveaux patterns : du Post-rock au Folk indé en passant par toutes les couleurs du métal, du reggae, de la musique latino et des boîtes à rythmes électroniques.
Bref, sans jamais faire d’ombre à Superior Drummer 3 proposant des banques plus détaillées et encore plus d’options (notamment la gestion du surround, du mixage complet et du layering mais aussi un Grid Editor), EZdrummer est devenu la nouvelle référence du marché, devançant sans trop de peine un BFD ECO qui n’a jamais convaincu réellement, et même un Addictive Drums 2 peinant à se réinventer sur le plan fonctionnel, et à proposer de nouvelles choses sur celui des banques et des grooves…
Sur sa bonne lancée, Toontrack s’est par ailleurs fendu d’un EZbass tout aussi novateur dans son domaine puisqu’il reprenait d’une part l’excellente ergonomie d’EZdrummer et certaines de ses idées, mais poussait le bouchon un peu plus loin encore en proposant un module de reconnaissance audio > MIDI capable de transformer n’importe quelle ligne de basse vite jouée à la guitare, au clavier ou même chantée en vraie partie de basse MIDI.
Ce petit rappel fait, approchons de plus près pour voir ce qu’il en est de cet EZdrummer 3.
New Kits on the block
On commencera par râler un peu vu que Toontrack n’a toujours pas fait évoluer son Product Manager permettant d’installer le logiciel. Ce n’est pas tant que ce dernier ne fonctionne pas, mais il oblige à faire de multiples clics pour télécharger et installer les différents produits que vous possédez chez l’éditeur, que ce soit pour l’installation ou la mise à jour. On est loin de la fluidité offerte par le concurrent XLN audio sur ce point, mais comme on ne passe pas sa vie dans l’installeur, on ne s’attardera pas trop sur ce point facilement perfectible.
L’installation du logiciel pose d’emblée la première évolution notable puisque d’EZdrummer 2 qui était fourni avec 2 kits pour un poids de 3,3 Go, on passe à près de 16 Go avec EZdrummer 3 qui propose désormais… 7 kits de base enregistrés dans 3 pièces différentes ! Dans la Main Room vous attendent le Studio Kit et le Singer-songwriter Kit, dans la Bright Room, le Modern Rock Kit et le Vintage Rock Kit et enfin dans la Tight Room le Tight and Punchy Kit, le Classic Pop Kit et le Hip Hop/RnB Kit. Tout cela, en plus de quelques percussions (Shaker, tambourin et claps) a été enregistré aux Studios Hansa de Berlin sous la houlette de l’ingé son suédois Michael Ilbert, un petit débutant qui affiche sur son CV les noms d’artistes inconnus : Coldplay, Adele, The Weeknd, Taylor Swift, Katy Perry, Travis, Muse, Ed Sheeran, Scorpions, Pink, Roxette, The Hives, Supergrass… Bref un mec qui sait a priori de quoi il parle en matière de sons de batterie, et dont les références sont suffisamment éclectiques pour qu’on s’attende justement à un des kits tout-terrain.
Et c’est bien le cas à l’écoute de ces derniers via les 2500 patterns fournis dans le logiciel, sachant que la façon dont sont organisés les kits est bien pensée : on choisit d’abord la pièce, plus ou moins mat ou réverbérante puis le kit, pour s’apercevoir qu’il y a vraiment de quoi aborder quantité de styles rien qu’avec les 7 kits fournis, qui sont évidemment déclinés en quantité de presets. Seul reproche toutefois : pas un seul des kits n’est proposé avec autre chose que des baguettes, et les amateurs de balais devront donc investir dans une des neuf banques additionnelles proposées par l’éditeur pour combler ce manque. Ce petit oubli mis à part, force est toutefois d’admettre qu’il y a de quoi faire avec ce qui nous est proposé.
Impossible de vous faire tout écouter, mais voici un florilège qui vous donnera un aperçu de la variété comme de la qualité de ce qui vous attend :
- mainroomSTUDIOBASIC00:24
- mainroomSEVENTIES00:24
- mainroomRADIO00:24
- brightBIGROCK00:24
- brightBIGCOMP00:24
- tightPOPCLASSIC00:24
- tightHIPHOP00:24
- tightPUNCHYAMBIENCE00:24
- tightDISTORDED00:24
- tightDISTDELAY00:24
- tightEDGY00:24
- tightFATFUNKDRIVE00:24
Bien évidemment, EZdrummer 3 est compatible avec toutes les anciennes banques EZX (dont les deux de base d’EZdrummer 2) comme avec les banques de grooves, sachant que si l’interface reprend peu ou prou les mêmes canons graphiques mêlant des teintes marrons et oranges à des aperçus photoréalistes de kits, elle n’en a pas moins évolué sur quantité de points elle aussi.
Comme celle de Superior Drummer 3, elle est en premier lieu redimensionnable et permet de détacher chaque onglet dans une fenêtre flottante qui ravira ceux qui ont de grands moniteurs ou plusieurs écrans. Elle s’avère surtout plus proche désormais d’EZbass et de Superior 3 dans son organisation : si Drums propose toujours l’aperçu du kit avec la possibilité d’accorder ou de changer chaque instrument du kit, Search et Browser sont désormais rassemblés sous le même onglet Grooves, avec un aperçu graphique de chaque pattern.
Mixer n’a quant à lui pas trop changé si ce n’est qu’il offre une représentation plus spacieuse de la table. Petite nouveauté tout de même dans ce dernier : il est possible d’un seul clic de passer d’une sortie stéréo à une sortie multicanal… Pour le reste, on retrouve les mêmes limitations d’EZdrummer par rapport à Superior : peu de contrôles sur les traitements du kit prémixé, ce qui n’empêche pas de pouvoir ajuster le niveau et le pan de tous les éléments et des micros Room et Ambiance. On reste toutefois dans une logique de presets qui satisfairont la plupart des utilisateurs…
Mais les deux plus grosses nouveautés viennent de la présence de deux nouveaux onglets, à commencer par Grid.
Don’t worry, Drum EZ !
Comme dans Superior Drummer où l’outil est hélas bien planqué, Grid permet d’accéder à un Drum Editor tel que Steinberg l’a inventé dans Cubase il y a bien longtemps de cela. Chaque percussion du kit est représentée par une ligne et il suffit de mettre des coups pour composer facilement son rythme.
Là où cela devient intéressant, c’est qu’en dehors du kick, chaque ligne peut être dépliée pour accéder aux différentes « articulations » relatives à la percussion. Sur la caisse claire, on accède ainsi à Center, Rimshot, Edge, Sidestick, Rim Only, tandis que sur le Hi-Hat, on accède à Close Edge, Tight Edge, 6 niveaux d’Open Edge, Close Tip, Tight Tip, 6 niveaux d’Open Tip et enfin Pedal Closed et Pedal Open…
Et c’est comme cela pour tous les éléments du kit, avec toutefois moins d’articulations que pour la charley, sachant qu’on retrouve à chaque fois une ou plusieurs options « Trigger ». Depuis l’onglet Drums, vous pouvez en effet charger un sample audio pour chacune des percussions : voilà qui ouvre des perspectives réjouissantes en termes de personnalisation comme de sound design, même s’il ne faudra pas trop en attendre vu qu’il n’est pas possibile de gérer plusieurs samples pour gérer du round robin ou des couches de vélocités.
L’usage du Grid Editor est un modèle du genre, sachant que l’on peut gagner en précision en zoomant, avec un pas de quantisation au 1/64 ou 1/64T et une résolution atteignant le 1/256 ou la milliseconde, c’est selon. Mais là où ce Grid Editor s’avère bien plus intéressant que celui qu’on trouve dans nombre de séquenceur, c’est qu’il est pensé pour la batterie.
Dans l’onglet Timing, on peut ainsi jouer sur le degré de quantisation, de swing ou de randomisation, comme avancer ou reculer de quelques tics chaque élément, tandis que dans l’onglet Humanize, on pourra appliquer un feeling humain à une saisie trop carrée en agissant soit sur la vélocité, soit sur le placement avec la consigne d’être plus pushy ou laidback, en avant ou au fond du temps donc… C’est là une fonction dont on ne dispose pas dans l’éditeur de Superior Drummer et c’est bien dommage…
Avec humanize enclenché, une simple saisie a tout de suite fait de sonner plus réel, et on sent très bien que ce Grid Editor pourrait pallier le manque de tel ou tel pattern dans la banque de grooves, et ce d’autant plus qu’on dispose de fonctions qui gagnent du temps : doubler la vitesse ou la réduire de moitié pour les notes sélectionnées par exemple, ou créer une rampe de vélocités progressive vers le plus fort ou le plus faible…
Voyez les quelques exemples suivants pour vous convaincre de la pertinence d’humanize :
- Nohumanise00:04
- Humanise00:04
Seul regret concernant le grid : on ne dispose pas d’outil pour faire des roulements ou des flas simplement comme on en dispose dans BFD 3 avec les Rudiments. Même si un trait de souris en résolution élevée a vite fait de faire la blague pour peu qu’on humanise ensuite la chose, disons qu’un outil simplifierait grandement tout cela, dans le sillage de l’outil de rampe de vélocités… Et on est d’autant plus déçu que ce point négatif avait déjà été relevé à la sortie de Superior 3 en 2017…
Reste enfin à parler du dernier onglet qui s’avère le plus intriguant…
Le batteur virtuel : on y est ?
L’onglet Bandmate est d’un abord simple : c’est une fenêtre dans laquelle vous pouvez glisser n’importe quel fichier audio ou MIDI pour qu’EZdrummer vous propose une partie de batterie tout seul comme un grand ! Le genre de fonction miracle sur laquelle on peut être dubitatif, mais sachant que les gens de Toontrack n’ont pas l’habitude d’être mauvais, il nous tarde d’essayer ça !
Voyez ce que ça donne sur les fichiers suivants :
- simplerock-nodrums00:14
- simplerock-defaultbandmate00:14
- simplerock-metal00:14
- simplerock-discodrums(2)00:14
- simplerock-fusion00:14
Avouons-le : la proposition de base de Bandmate n’a rien de bien captivant, mais il a le mérite de se caler correctement. En parcourant les différentes propositions, on trouve en outre des choses plus intéressantes : la routine Disco fonctionne bien, et on sent un potentiel dans le groove fusion…
De manière plus générale, Bandmate s’en sort avec les honneurs tant qu’on ne lui propose pas des choses trop compliquées. Le fichier doit être bien carré si on veut qu’il parvienne à détecter le tempo et aligner ses beats, et dans ce cas, sachant qu’on peut indiquer un genre musical de prédilection et qu’on peut naviguer entre plusieurs variantes, il peut nous trouver un beat relativement basique qui va faire l’affaire et qu’on pourra plus ou moins complexifier en définissant la densité de jeu de chaque partie.
L’intérêt de la chose, c’est a priori qu’on peut utiliser ce beat de base pour ensuite faire une recherche dans le Tap2Find, sur les grooves similaires ou encore avec le song creator, étant entendu qu’une fois glissé le pattern dans la partie basse de l’interface, on peut aussi éditer le style de jeu ou faire sa tambouille dans le grid.
N’en espérez pas trop toutefois : l’algo n’est pas suffisamment sophistiqué pour distinguer un couplet d’un refrain ou une intro d’un pont, il ne gère pas les fills et il aura vite fait d’être largué si vous le mettez face à quelque chose d’un peu trop complexe dans le placement. Voyez l’exemple suivant :
- originedelachute-NoDrums02:17
- originedelachute-BandmateFail02:17
- originedelachute-PersonnalDrums02:17
Rien que sur le riff de base, le soft est à la rue, et ça ne s’arrange pas en avançant dans le morceau, Bandmate se contentant de dérouler son tchackpoum linéaire quoi qu’il se passe autour de lui. Inutile de dire qu’on est loin d’une programmation faite à la main par un cerveau humain… Avouons-le : la chanson est piégeuse et on obtiendrait sans doute des résultats plus exploitables en travaillant section par section, mais cette démarche fastidieuse réduirait l’intérêt de l’outil qui est a priori là pour nous faire gagner du temps… Et c’est sans parler du fait que le logiciel aura du mal à retrouver ses petits à la moindre signature rythmique un peu trop olé-olé, aux changements de tempos ou sur les musiques pas calées à la perfection…
Bandmate ne sera donc pas le Bonham ou le Mike Mangini qui trouvera quoi faire de votre Black Dog ou qui vous suivra sur les mesures impaires et les contretemps de votre Math Rock. On aurait souhaité l’aider un peu plus dans sa proposition en lui expliquant quoi est quoi dans ce qu’il écoute en termes de structure. Or ce n’est hélas pas possible et on en revient bien souvent à un tchackpoum qui fonctionne si le contexte est simple, mais n’emmènera pas votre morceau dans une direction ni folle ni incroyablement pertinente…
En l’état, il faut donc moins voir Bandmate comme l’arrangeur que certains espéraient car on est loin des choses incroyables qu’un Jamstix est capable de faire en termes de composition. Disons que nous sommes plus face à une sorte de boîte à rythmes adaptive qui n’a pas besoin qu’on lui saisisse quoi que ce soit pour produire une base de travail : un peu comme le font les softs Izotope en somme, ce qui induit qu’il n’y a pas vraiment d’intelligence artificielle derrière tout ça… En revanche, l’idée a un réel potentiel et on espère que Toontrack aura à cœur de l’exploiter…
J’entends en tout cas les batteur·euse·s pousser un ouf de soulagement. Rassurez-vous : on va avoir encore besoin longtemps de vos petits bras et de vos petites jambes musclés, mais surtout de votre tête, et de la musicalité qui se loge entre vos deux oreilles… Ce qui n’empêche pas EZdrummer 3 d’avoir encore quelques surprises à nous réserver…
Click2find
On l’a dit : Tap2Find était l’une des brillantes inventions de Toontrack apportée avec EZdrummer 2 et elle l’est d’autant plus que l’éditeur l’a encore améliorée dans cette version 3. S’il fallait auparavant forcément jouer un groove pour effectuer une recherche, on dispose désormais en sus d’une grille permettant de saisir kick et caisse claire, comme cela se fait dans Addictive Drums avec une précision bien supérieure : la saisie peut en effet se faire sur deux mesures avec une résolution à la triple croche et il est possible de rajouter autant de lignes qu’on veut : tom, ride, crash, etc. L’amélioration est d’autant plus pertinente qu’on ne dispose pas forcément d’un contrôleur MIDI au moment de programmer sa batterie et que c’est là une façon plus simple de saisir un pattern.
Les préférences du logiciel proposent également bien plus d’options, avec la possibilité de paramétrer les raccourcis-clavier propres à EZDrummer, de régler avec précision son métronome ou la fonction de sauvegarde automatique… Bref, il y a quantité de petits détails qu’on aperçoit çà et là et qui attestent d’une belle évolution du soft.
Du coup, à la question « la mise à jour vaut-elle le coup par rapport à EZdrummer 2 ? », la réponse est indubitablement oui. Tandis que pour les autres, EZdrummer conserve haut la main sa place de leader de marché sur ce secteur de prix. Quant à savoir si les possesseurs de Superior Drummer 3 ont un intérêt à investir dans son petit frère, disons que le bénéfice est nettement moins évident car il ne tient en définitive que dans l’amélioration du Tap2Find, à l’accès simplifié au Grid Editor et aux fonctions d’humanisation. Et on croise les doigts bien fort pour que Toontrack se fende d’une mise à jour de Superior 3 sur ces points…
Conclusion
Face à un BFD sorti en 2013 et à l’avenir incertain, un Addictive Drums 2 datant de 2014 et dont le suivi manque de dynamisme, et face à de nombreux concurrents loin derrière fonctionnellement (Slate Drums comme quantité de batteries dispo sous Kontakt), il va sans dire que cet EZdrummer 3 n’avait de vrai rival que son prédécesseur qu’il surpasse logiquement sur tous les plans, en intégrant des fonctions de Superior Drummer 3 comme en apportant quelques nouveautés très appréciables.
Sans que l’interface semble plus complexe, cette troisième mouture propose en effet bien des fonctionnalités supplémentaires, de la moins essentielle Bandmate à des choses qui changeront le quotidien lorsqu’il s’agira de produire des parties de batterie : un éditeur de groove très bien foutu avec des fonctions d’humanisation efficaces, la possibilité d’importer des samples externes et 7 kits enregistrés dans 3 pièces très complémentaires, en plus de tout ce qu’on appréciait déjà dans EZdrummer 2 : le Tap2Find ici bien amélioré, l’éditeur Play Style, et un catalogue de banques et de grooves additionnels parmi les plus riches et diversifiés du marché (55 banques pour l’heure, et 107 packs de grooves en sachant que des éditeurs de tierce partie en proposent). Le son est là, l’ergonomie aussi et il ne fait aucun doute que la mise à jour est conseillée pour les anciens utilisateur·trice·s comme l’acquisition est conseillée pour ceux qui souhaiteraient acquérir une batterie virtuelle sur ce segment de prix.
Bien sûr, il y a plus détaillé, plus complet sur la partie mixage comme sur la gestion du multicanal ou du Drum Replacement avec Superior Drummer 3, mais on n’est plus du tout au même prix et force est de constater qu’à 165 euros, EZdrummer demeure la meilleure option qui soit. Comme on dit chez les Grands Bretons : Toontrack nailed it!