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Sujet Editorial du 29 juin 2024 : commentaires

  • 214 réponses
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  • 7 563 vues
  • 427 followers
Sujet de la discussion Editorial du 29 juin 2024 : commentaires

Dans une ambiance à couper au couteau, il semble bien que chacun veuille sauver la France à sa manière à la fin de cette semaine : la sauver d’un bord pour les premiers, du bord opposé pour les seconds, ou de toute bordure pour les derniers. Et sans présager le moins du monde de ce qu’il va advenir de ces sauvetages contradictoires, on souhaitera surtout à la France dans son ensemble d’avoir un électorat suffisamment concerné par son devenir pour prendre vingt minutes du dimanche afin de se rendre aux urnes.


D’abord parce que des millions de personnes ont, au fil des siècles, donné leur vie pour que nous héritions de ce droit et que c’est le moindre des respects à leur témoigner que de faire son devoir civique. Ensuite parce que, suivant les petites lignes qu’on trouve sur les différents programmes en regard des slogans simplistes et tapageurs, bien des choses peuvent changer et que ce n’est pas une fois que l’aléa s’en sera allé jacter à l’est que les remords ou les regrets seront d’une quelconque utilité…


Quel que soit le lapin qui sorte du chapeau à fente, il est toutefois évident que la musique aura toujours son mot à dire pour amener calme et réflexion autour de tout cela. Gageons que certains d’entre vous sauront ainsi quoi faire du très sympathique synthé Mantis de PWM, de la non moins sympathique interface Oria d’Audient, ou du légendaire Auto-Tune…


Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.


Los TeignosFrom Ze AudioTeam



Message de modération :



Afin d’éviter tout débordement, la modération vous rappelle amicalement


- que la bonne ambiance, le respect entre membres est une valeur cardinale de ce forum.


- de respecter la loi dans vos réactions : sont ainsi des délits tout appel à la haine en raison de l’orientation sexuelle, religieuse, ou des origines d’une personne par exemple.


- que quand bien même cet édito a pour sujet l’actualité politique française, nous vous demandons d’éviter tout prosélytisme pour un quelconque parti politique.


- de même, nous vous demandons de ne pas taper à bras raccourcis sur les manifestations d’opinions politiques différentes des vôtres. Cf règles de la charte.


Nous vous souhaitons à tous bon vote demain.


La modération.



 


__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

2
Bravo Los Teignos ! Comme toujours tu sais trouver les mots justes.
3
wooo. Edito très sensible...

Comme je ne souhaite pas enfreindre les règles de la modération (même si j'ai vachement envie d'être prosélyte), je me permettrai simplement quelques conseils pour celles et ceux qui hésitent (les autres n'ont pas besoin de conseils) : n'accordez aucune espèce de crédit aux médias (surtout ceux de votre bord politique) ! Et évidemment encore moins aux influenceurs et autres trolls dans mon genre sur les réseaux sociaux. :lol:

Ecoutez plutôt les représentants des partis en lice lorsqu'ils ou elles ont l'occasion de déployer leurs idées sans être interrompus toutes les 5 secondes, écoutez pourquoi pas un débat entre plusieurs de ces représentants (même si les deux derniers débats étaient assez fades), et surtout vérifiez toutes leurs assertions en utilisant des sites généralistes et sûrs (type wikipedia). C'est la base : vérifiez tout ce que peuvent raconter les uns et les autres parce que chez tous les partis il y a des arrangements avec le réel, mais chez certains beaucoup plus que chez d'autres (je ne veux pas enfreindre les règles, mais c'est dur de ne pas dire lesquels).

Et puis bien sûr pensez à l'impact de ce que proposent ces partis pour vous, vos proches et votre pays. Référez-vous à l'histoire. Renseignez-vous sur la politique (notamment économique) qui a été appliquée pendant les 30 Glorieuses et celle qui a été appliquée à d'autres périodes moins sympa.

Je n'aurais jamais assisté à une campagne lors de laquelle autant de mensonges et de déformations médiatiques auront été proférées. Je dois dire, personnellement, que j'ai perdu absolument toute confiance (je n'en avais pas beaucoup, mais quand même) dans la décence et le caractère raisonnable des médias généralistes. Sans doute que le fait qu'ils soient la propriété d'une poignée de milliardaires, et que ces médias leur coûtent beaucoup d'argent, a quelque rôle dans cet abîme de mensongs et d'irrationnalités.
Raison pour laquelle il faut absolument se renseigner sur des sites fiable (wikipedia encore), vérifier tous les faits, lire un peu d'histoire, un peu d'économie, comparer les usages de Keynes et Milton Friedmann dans l'histoire, se poser la question des priorités politiques (pas celles qui sont imposée par les médias) etc. etc.

Bon vote ! Ne déconnons pas...

[ Dernière édition du message le 29/06/2024 à 07:55:51 ]

4
Ce qui m’inquiète pour cette élection c’est aussi et surtout l’avenir de la culture (et donc de la musique) surtout si l’un des extrêmes prend le pouvoir, le vivre ensemble (le jouer ensemble) les valeurs de partage de la musique ne sont telles pas en danger à très court terme ? That is the question.

Saxfred

[ Dernière édition du message le 29/06/2024 à 08:10:14 ]

5
Je suis moi-même intermittent en galère, constamment dans la difficulté à boucler mes heures depuis des années, mais franchement la culture est le cadet de mes soucis. Au pire j'irais porter des caisses dans un entrepôt, et ça sera un problème personnel. Je pense plutôt à ma fille, à l'écologie, à l'économie, à la démocratie et à la violence qui s'annonce. Il est plus important que la société dans laquelle j'essaye de vivre de ma musique soit une société apaisée, juste et prospère, plutôt que déclinante, violente et irrespectueuse des humains et de la nature mais où on continue à subventionner la culture et à me permettre d'être intermittent (et je dois dire que c'était mon sentiment ces dernières années).
Evidemment, si c'est encore pire que ça et qu'il n'y a plus ni subventions ni intermittence, ça coche toutes les cases...
Concernant la politique culturelle, qui à mon avis mériterait d'être repensée quelque soit le bord politique duquel on parle, il me semble que Bernard Stiegler a dit des choses intéressantes : il ne s'agit pas uniquement de subventions et d'intermittence. Il faut aussi veiller à ne pas transformer les citoyens en consommateurs décérébrés uniquement animés par les émotions les plus viles (colère, haine, tristesse...). Le système médiatique actuel, entretenu par les réseaux sociaux et l'immédiateté dirigée d'internet, qui sont devenus l'unique lien au réel pour une part croissante de la population, ne fait plus penser : il suscite des réactions émotionnelles immédiates, pulsionnelles, sans aucun filtre. C'est le plus court chemin vers la violence et la bêtise généralisée - et personne n'a intérêt à ça (à moins d'être capitaine d'industrie) .
L'émission d'Hanouna est un bon exemple de ça, mais c'est uniquement un exemple parmi des milliers d'autres.

Encore une fois c'est compliqué de parler de ces sujets sans faire de prosélytisme, mais nous sommes à tous les niveaux dans une situation dangereuse, et les solutions qui ont le plus d'écho chez nos compatriotes et dans les médias sont complètement déconnectées du réel (et je dis ça pour rester poli et ne pas jeter l'opprobe sur certains de mes adversaires politiques). On ne règlera pas nos problèmes en donnant à nos émotions un exutoire vers lequel on pourra se défouler pour se faire plaisir, sans réfléchir à la cause des problèmes qu'on rencontre...
A-t-on eu un seul débat sérieux sur la fiscalité ?
Un seul débat sérieux sur l'économie ? Sur l'écologie ?
Quand je parle de débat sérieux, je veux dire un débat long, qui laisse le temps de déployer des arguments, et dont les affirmations des uns et des autres sont vérifiées par les journalistes... Il nous faudrait une situation médiatique qui place ces dimensions au centre du débat, parce que toutes les propositions de tous les candidats sont en réalité conditionnées par ces 3 aspects : la fiscalité permet de financer les mesures coûteuses et conditionne la bonne marche de l'économie. L'économie conditionne la possibilité de mettre en oeuvre une politique fiscale réaliste, et permet à la société de fonctionner correctement et aux travailleurs de vivre dignement. L'écologie est une exigence vitale pour nous et nos descendants, et la transition écologique ne sera pas possible sans repenser profondément fiscalité et économie.
Dans un pays économiquement dévasté (sauf pour une petite minorité) et irrespectueux de la vie (végétale, animale et humaine), franchement je ne sais pas quelle place occuper en tant que musicien. D'autant que plus le public sera décérébré, plus je ne servirais finalement qu'à enrober avec du son de la vente de bière (c'est déjà le cas aujourd'hui, mais j'observe une aggravation de cette tendance depuis quelques années).

Est-ce que les français vont réellement départager les candidats sur la base de "X est méchant", "Y est beau gosse", "Z est flippant" ? Sans qu'à aucun moment les bases démocratiques essentielles aient été posées dans les médias pour permettre aux candidats de parler rigoureusement de leur programme... Et sans non plus permettre aux citoyennes et citoyens de notre pays de se faire une idée sérieuse de notre avenir commun...
Ça n'est pas une nouveauté que la majorité du corps électoral va glisser dans l'urne un bulletin qui va à l'encontre de leurs intérêts immédiats, mais il me semble qu'on atteint dans ce moment historique des sommets dans l'inconscience...
6
Citation :
la fiscalité permet de financer les mesures coûteuses et conditionne la bonne marche de l'économie. L'économie conditionne la possibilité de mettre en oeuvre une politique fiscale réaliste, et permet à la société de fonctionner correctement et aux travailleurs de vivre dignement. L'écologie est une exigence vitale pour nous et nos descendants, et la transition écologique ne sera pas possible sans repenser profondément fiscalité et économie.

Bien résumé, on devrait être sages, en songeant que c'est de sérieux gestionnaires et comptables dont le pays a besoin, au risque sinon, de sérieuses déconvenues...
Petit pays dans cette mondialisation, ou la finance est le nerf de la guerre commerciale et financière, il suffit que les taux d’intérêts montent,
pour que ça sente le brûlé.
Une dette, bonne ou pas, nous met à la merci des prêteurs, dont on ne sait pas qui ils sont ( au passage ),
peut être aussi nous mêmes, pour une petite partie au travers de nos comptes d'économies, livret A, ldd etc...
Savez-vous qu'en Europe, ces placements représentent environ 35000 milliards d'euros, oui vous avez bien lu.
Un beau bas de laine dont certains seront tentés de taper dedans, fiscalement, mais à quelle hauteur?
C'est arrivé à la Grèce (et à Chypre il me semble), pendant leur crise financière...à méditer...
Mais le seront nous, sages? Rien n'est moins sur...
Et quand on voit les sujets traités durant cette courte campagne..., en oubliant l'écologie au passage, et tout ces " petits noms d'oiseaux".
Les, énervés, déçus, blasés (et autres au choix)..., sont un peu dans la panade pour choisir vraiment, moi le premier...

Après, ce n'est "que" pour une période de deux ans, avant la présidentielle, sauf blocage total du gouvernement, donc restons calmes et sereins, comme même.
:fou:

(-;  Be Funky  ;-)

Soundcloud

7
Citation de Los Teignos :
D’abord parce que des millions de personnes ont, au fil des siècles, donné leur vie pour que nous héritions de ce droit et que c’est le moindre des respects à leur témoigner que de faire son devoir civique.

Invoquer les morts pour servir un discours, aussi louable qu'il puisse paraître, m'a toujours laissé un peu perplexe, parce qu'il ne sont plus là pour confirmer.
Je pourrai tout autant me hasarder à un peu de cynisme et leur faire dire: "tout ça pour ça"
Des tas de gens se sont battus et sont effectivement morts pour un tas de choses, et dans le cas présent il me semblerait plus prudent qu'on dise que c'est pour que nous puissions avoir le choix. Et ne pas voter peut être un choix.
Bon, tout ça pour dire que personnellement je suis bien embêté, parce qu'encore une fois je ne sait pas trop quoi faire, tiraillé entre cette "pression civique" ou on attend de moi que je ne réfléchisse pas trop parce que l'enjeux ne serait pas tant d'élire des gens capables que d'éviter que certains n'accèdent aux responsabilités d'une part et d'autre part mon profond rejet des politiques tels que je les perçois depuis des décennies. :?!:

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8
Pour ceux qui pensent que ne pas voter peut être un choix mais qui ont toutefois leur mot à dire, il existe heureusement le bulletin blanc.

Citation :
Le vote blanc véhicule un message politique. Un électeur qui se déplace aux urnes et qui décide de voter blanc souhaite signifier qu'aucune des options qui lui sont proposées ne lui convient. Par cet acte, l'électeur entend manifester son mécontentement vis-à-vis d'une élection.

Le Ka  ♦  Jean Azarel & Herold Yvard  ♦ Hermon de Vinon sur Soundcloud ♦ Hermon de Vinon sur Dailymotion

9
Tout à fait !

Citation :
Et ne pas voter peut être un choix.

Ne pas voter et voter blanc sont pour moi deux choses très différentes, quand bien même le système actuel ramène cela à une même comptabilité, sans doute par crainte que le vote blanc paralyse les élections. Il y a dans le vote blanc une contestation du choix proposé, ce qui est un positionnement en soi, quand l'abstention de vote est un refus de choix, une façon de dire : votez les lois que vous voulez, je m'en fous. Et j'imagine bien que cette ligne est plus compréhensible lorsqu'on est dans la marginalité complète, mais pour peu que l'on interagisse un tant soit peu avec la société, qu'on y contribue comme on bénéfice de ses bienfaits (l'accès aux services publiques notamment), ça me semble parfaitement déraisonnable. Pour le dire en d'autres termes, la seule chose qui puisse justifier pour moi l'abstentionnisme, c'est la complète autonomie, soit la capacité à se nourrir, se soigner, s'éduquer, se déplacer, se protéger, produire son énergie, tout seul comme un grand sans avoir à recourir aux services publiques. Et je ne pense pas qu'il existe beaucoup de se genre de zébres. :clin:

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 29/06/2024 à 11:08:48 ]

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Bravo pour cette utilisation d'IA générative (Midjourney, Dall-E, ?) dans la photo d'accompagnement de ton édito, qui a elle seule, porte sensiblement le message ...