Sujet Peux on vivre de la creation de salles de repetitions ?
- 130 réponses
- 27 participants
- 14 300 vues
- 8 followers
Afficher le sujet de la discussion
les tarifs bas doivent correspondre à des structures associatives car
salles fournies par une mairie
subventions
bénévoles
sinon, c'est effectivement tarifs élevés + bcp de salles + être bien situé pour rentabiliser une affaire et payer des salaires ...
je rajouterais que mon calcul de CA ~20kF/an correspond à
une seule salle
petite ville (donc peux de "clientèle")
80F/h (le bas de la fourchette de ce que j'ai pus payer dans les salles où je répéte)
et que ça ne rembourse même pas le matos ...
donc, sans être naïf et avoir fixé des conditions irréalistes, il y a des situations où ce n'est pas rentable ... alors ?? ...il reste toujours les associations (là où les bonnes intentions gouvernent ? même pas sur !) ...
Boum92|
9505
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
Anonyme
521410
Anonyme
6527
Pour être pragmatique, en droit commercial, l'apport est -la partie que l'associé "accèpte de perdre"- !!!
Anonyme
521410
Mister H-Pi
1816
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
R1100s
1
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 20 ans
Bonjour sergiogibson , j'ai le meme age que toi 2 enfants aussi et j'ai eu la même idée de monter ds studios de repet en 1989 , il y avait deja a l'epoque une penurie terrible en ile de france .
voila mon histoire.
Etape 1
Le plus important c'est le local c'est la clé du succés
-pres d'un metro ou RER
- grand parking
- accès avec monte charge
- de preference en sous sol
- faible loyer
on avait trouvé la perle rare , a montreuil ... on allait niquer les studios + et autres structures en place a l'époque.
Etape 2:
Montage du dossier complet ... previsionnel sur 6 ans ! mon pere est expert comptable il nous met en forme le projet c'est nickel !
4 studios + 1 stud d'engistrement/scene + vente de matos d'occase + restauration (bar sans alchool) pizza hamburgers.
a l'époque avec trois personnes pour le faire tourner (mon frangin , un pote et moi même) on se payait (en previsionnel) le smic sur les 3 premières années si ma mémoire est bonne.
Etape 3:
On rencontre tous les fournisseurs potentiels (batterie ampli micros ...) on negocie des volumes d'achat a l'année (il faut faire tourner le matos et le revendre dés qu'il est amorti)
Etape 4: le tour des banques
démoralisant a l'époque ! trop jeunes ! pas de garanties ! mais finalement
une banque nous dis oui ??? la BNP ... pas de problème , elle nous prete les 800 000 Fr (c'etait notre budget a l'époque) mais elle veut en garantie une hypotheque sur la maison de papa maman !!!
papa maman sympas nous soutiennent et nous disent que c'est a nous de voir ...
on s'inquiète on imagine le pire ... du coup on fait expertiser notre Bail du local par un avocat specialisé dans l'immobilier ... stupeur !!!
le gars qui nous loue le local achete l'immeuble a credit , si il y a incident de paiement de sa part aupres de l'organisme de credit , ce dernier pourrait ne pas reconduire le bail voir même nous foutre dehors ... trop risqué (a l'époque il n'y avait pas Courbet a la TV) la mort dans l'ame, on laisse tomber
on se dit qu'on va trouver un autre local ... erreur grave dirait le feu colluche
on a passé un an a chercher un local qui possède tous les criteres ... sans succès , fin de l'histoire
grosse désillusion. 2 ans de travail (en + des petits boulots ) partent en fumée ...
aujourd hui avec la flambé de l'immobilier , le projet me semble assez hasardeux mais pourquoi pas !
une dose de chance , une équipe soudée ... et beaucoup de travail , mais quant on est passionné , on a pas l'impression de travailler.
javascript:emoticon('
')
voila
si tu trouve le local c'est possible d'en vivre, le coté association on avait laissé tomber , un projet doit etre viable sans subvention ...
voila mon histoire.
Etape 1
Le plus important c'est le local c'est la clé du succés
-pres d'un metro ou RER
- grand parking
- accès avec monte charge
- de preference en sous sol
- faible loyer
on avait trouvé la perle rare , a montreuil ... on allait niquer les studios + et autres structures en place a l'époque.
Etape 2:
Montage du dossier complet ... previsionnel sur 6 ans ! mon pere est expert comptable il nous met en forme le projet c'est nickel !
4 studios + 1 stud d'engistrement/scene + vente de matos d'occase + restauration (bar sans alchool) pizza hamburgers.
a l'époque avec trois personnes pour le faire tourner (mon frangin , un pote et moi même) on se payait (en previsionnel) le smic sur les 3 premières années si ma mémoire est bonne.
Etape 3:
On rencontre tous les fournisseurs potentiels (batterie ampli micros ...) on negocie des volumes d'achat a l'année (il faut faire tourner le matos et le revendre dés qu'il est amorti)
Etape 4: le tour des banques
démoralisant a l'époque ! trop jeunes ! pas de garanties ! mais finalement
une banque nous dis oui ??? la BNP ... pas de problème , elle nous prete les 800 000 Fr (c'etait notre budget a l'époque) mais elle veut en garantie une hypotheque sur la maison de papa maman !!!
papa maman sympas nous soutiennent et nous disent que c'est a nous de voir ...
on s'inquiète on imagine le pire ... du coup on fait expertiser notre Bail du local par un avocat specialisé dans l'immobilier ... stupeur !!!
le gars qui nous loue le local achete l'immeuble a credit , si il y a incident de paiement de sa part aupres de l'organisme de credit , ce dernier pourrait ne pas reconduire le bail voir même nous foutre dehors ... trop risqué (a l'époque il n'y avait pas Courbet a la TV) la mort dans l'ame, on laisse tomber
on se dit qu'on va trouver un autre local ... erreur grave dirait le feu colluche
on a passé un an a chercher un local qui possède tous les criteres ... sans succès , fin de l'histoire
grosse désillusion. 2 ans de travail (en + des petits boulots ) partent en fumée ...
aujourd hui avec la flambé de l'immobilier , le projet me semble assez hasardeux mais pourquoi pas !
une dose de chance , une équipe soudée ... et beaucoup de travail , mais quant on est passionné , on a pas l'impression de travailler.
javascript:emoticon('
')voila
si tu trouve le local c'est possible d'en vivre, le coté association on avait laissé tomber , un projet doit etre viable sans subvention ...
Lebenn
7160
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
Mister H-Pi
1816
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
GaarnGhost
33
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 20 ans
Je viens de parcourir tout vos posts, et il y a un truc qui me turlupine...
Les tarifs cités ici et là sont complètement à la rue par rapport aux coùts réels d'une structure de salles de répète. A votre avis, pourquoi dans les studios où je vais les prix sont en moyenne de 35 euros pour deux heures ? Chaque semaine, ça représente 1820 euros par an ( ou pas loin de 12 KF pour les vieux comme moi qui ont du mal avec les euros
). On est très loin des 1000 balles par an que j'ai pu lire dans vos posts, les gars ! Et les studios sont pleins en permanence, a tel point qu'on a du mal à choper des créneaux horaires si on ne s'y prend pas suffisament à l'avance pour réserver !
Donc, oui on peut vivre de cette activité.
Certains d'entre vous, ça me fait mal, mais il faut que je vous le dise parce que je vous aime bien, raisonnent à l'envers. Ils commencent par fixer un tarif, faible, dans un louable esprit confraternel de partage entre musiciens, et ils essaient de monter un projet autour de cette donnée. L'intention est excellente, et on ne peut que les en remercier, mais le résultat n'a malheureusement aucune chance de fonctionner. Si on ne rembourse pas les coùts, l'affaire ne tourne pas.
J'aimerais que les bonnes intentions puissent gouverner l'économie. Le monde n'en serait que meilleur...
Les tarifs cités ici et là sont complètement à la rue par rapport aux coùts réels d'une structure de salles de répète. A votre avis, pourquoi dans les studios où je vais les prix sont en moyenne de 35 euros pour deux heures ? Chaque semaine, ça représente 1820 euros par an ( ou pas loin de 12 KF pour les vieux comme moi qui ont du mal avec les euros
). On est très loin des 1000 balles par an que j'ai pu lire dans vos posts, les gars ! Et les studios sont pleins en permanence, a tel point qu'on a du mal à choper des créneaux horaires si on ne s'y prend pas suffisament à l'avance pour réserver !Donc, oui on peut vivre de cette activité.
Certains d'entre vous, ça me fait mal, mais il faut que je vous le dise parce que je vous aime bien, raisonnent à l'envers. Ils commencent par fixer un tarif, faible, dans un louable esprit confraternel de partage entre musiciens, et ils essaient de monter un projet autour de cette donnée. L'intention est excellente, et on ne peut que les en remercier, mais le résultat n'a malheureusement aucune chance de fonctionner. Si on ne rembourse pas les coùts, l'affaire ne tourne pas.
J'aimerais que les bonnes intentions puissent gouverner l'économie. Le monde n'en serait que meilleur...
Docteurnon
2533
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
les tarifs bas doivent correspondre à des structures associatives carsinon, c'est effectivement tarifs élevés + bcp de salles + être bien situé pour rentabiliser une affaire et payer des salaires ...
je rajouterais que mon calcul de CA ~20kF/an correspond à
et que ça ne rembourse même pas le matos ...
donc, sans être naïf et avoir fixé des conditions irréalistes, il y a des situations où ce n'est pas rentable ... alors ?? ...il reste toujours les associations (là où les bonnes intentions gouvernent ? même pas sur !) ...
- < Liste des sujets
- Charte