Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
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Rage is Walrus
moi, pour être honnête, le modèle économique, je m'en branle un peu, de toute façon, les artistes se font avoir, et je ne trouve pas ça illogique que leurs revenus soient avant tout générés par la scène (j'ai conscience que je dis peut-être plein de conneries à la seconde)
non, ce qui me gène, c'est que depuis 65 à vue de nez, on était sur un modèle où dans la musique un tant soit peu ambitieuse, on recherchait des formats d'au moins 40 minutes. Aujourd'hui encore, je ne peux pas ne pas écouter un album en entier, il y a une cohérence, une volonté artistique, un choix de l'ordre, toussa.
Avec la fin du disque (vinyl ou plastique), c'est surtout la fin des albums.
Silicon Machine Extended
Si l'utilisateur peut écouter ses titres préférés (et potentiellement tout le catalogue disponible) quand il veut et autant qu'il le veut, cela revient au même que de les posséder. Sauf que dans ce cas le produit n'a pas été acheté/payé.
autant le système est foireux, autant cette réflexion l'est aussi: deezer paye pour chaque écoute, non? du coup à terme si deezer ne payait pas cete misere symbolique, on est bien d'accord que ça ramene plus a l'artiste que la vente non? t'estimes à combien le nombre d'écoutes d'un cd qui justifie de posséder l'objet?
Silicon Machine Extended
Avec la fin du disque (vinyl ou plastique), c'est surtout la fin des albums.
ou pas: il peut y avoir de la cohérence ailleurs que dans le format 40min....
globule_655
non, ce qui me gène, c'est que depuis 65 à vue de nez, on était sur un modèle où dans la musique un tant soit peu ambitieuse, on recherchait des formats d'au moins 40 minutes.
Le déclin à commencé quand les labels/maisons de disques sont passées des mains des passionnés qui les ont fondés aux mains de financiers de wall street et consorts. La chute à commencé avec une pente très douce dès le milieu des années 70.
L'aspect "industrie" a permit de financer des projets ambitieux, voire même parfois démesuré mais avec le revers de la médaille qui est que les financiers ne sont intéressé que par les chiffres. Le résultat on le connait. Pas ou peu de prises de risques et on ressort éternellement les mêmes resucées de recettes épuisées.
Aujourd'hui encore, je ne peux pas ne pas écouter un album en entier, il y a une cohérence, une volonté artistique, un choix de l'ordre, toussa.
Ce qui est en partie liée au modèle économique actuel. L'album est vu comme un produit d'appel pour vendre des places de concert et non plus comme une oeuvre à part entière.
La tendance à l'auto-production assumée où le réalisateur ne fait pas souvent partie de l'équation n'aide pas forcément non plus.
De mon point de vue, il y a tout un tas de facteurs qui font que les groupes ne prennent plus la peine de "trier" les morceaux qui finissent sur l'album et en font un dès qu'ils ont le nombre de compositions qu'ils jugent adéquat. Genre "allez les gars c'est bon on a 10 morceaux on peut faire un album".
La plupart (si ne n'est tous) les groupes/artistes qui ont marqué l'histoire ont écrit/composé bien plus de chansons que ce qui à été sorti. C'était la crème de la crème de ce qu'il pouvaient faire.
Avec la fin du disque (vinyl ou plastique), c'est surtout la fin des albums.
Oui et ce que beaucoup n'ont pas l'air de réaliser, c'est qu'on est en quelque sorte revenu à une économie de single un peu comme dans les années 50.
Un moyen de redonner de la valeur à la musique enregistrée en tant qu'oeuvre serait d'arrêter de produire des albums qui vont de toute façon finir en écoute gratuite sur un bandcamp ou autre tout en leur ayant coûté beaucoup d'argent. Dans le meilleurs des cas, les fans achèteront les morceaux qu'ils jugent les meilleurs sur iTunes mais n'écouteront pas l'album tel qu'il a été construit.
Je pense qu'il est plus judicieux de produire des singles. Aller en studio avec deux ou 3 de ses meilleurs morceaux maximum et mettre les moyens pour finaliser le mieux possible celui qui a le meilleur potentiel.
Cela permettrait de produire de manière régulière des produits de bien meilleure qualité, à la fois artistique ET technique.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
globule_655
autant le système est foireux, autant cette réflexion l'est aussi: deezer paye pour chaque écoute, non? du coup à terme si deezer ne payait pas cete misere symbolique, on est bien d'accord que ça ramene plus a l'artiste que la vente non? t'estimes à combien le nombre d'écoutes d'un cd qui justifie de posséder l'objet?
C'est prendre le problème à l'envers. Ce que tu dis grosso modo c'est que c'est mieux que rien. Moi je dis que ça ne paye pas assez. Le streaming reverse un montant basé sur un quota d'écoute qui est en totale déconnexion avec la valeur du produit.
Ce n'est pas tout à fait une question de nombre d'écoutes dans l'absolu mais dans la possibilité potentiellement illimitée d'écoute. Quand on possède un CD, on peut l'écouter autant de fois que l'on veut, quand on veut. Si le streaming permet d'écouter autant de fois que l'on veut et quand on veut également, il devrait rémunérer l'artiste à la hauteur de la valeur du produit car son utilisation est la même dans les deux cas.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
#Houba
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
#Houba
Le déclin à commencé quand les labels/maisons de disques sont passées des mains des passionnés qui les ont fondés aux mains de financiers de wall street et consorts. La chute à commencé avec une pente très douce dès le milieu des années 70.
Oui et ce que beaucoup n'ont pas l'air de réaliser, c'est qu'on est en quelque sorte revenu à une économie de single un peu comme dans les années 50.
Un moyen de redonner de la valeur à la musique enregistrée en tant qu'oeuvre serait d'arrêter de produire des albums qui vont de toute façon finir en écoute gratuite sur un bandcamp ou autre tout en leur ayant coûté beaucoup d'argent. Dans le meilleurs des cas, les fans achèteront les morceaux qu'ils jugent les meilleurs sur iTunes mais n'écouteront pas l'album tel qu'il a été construit.
Je pense qu'il est plus judicieux de produire des singles. Aller en studio avec deux ou 3 de ses meilleurs morceaux maximum et mettre les moyens pour finaliser le mieux possible celui qui a le meilleur potentiel.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Silicon Machine Extended
C'est prendre le problème à l'envers. Ce que tu dis grosso modo c'est que c'est mieux que rien. Moi je dis que ça ne paye pas assez. Le streaming reverse un montant basé sur un quota d'écoute qui est en totale déconnexion avec la valeur du produit.
Je ne dis pas DU TOUT que c'est mieux que rien!! vendre un CD, que ce soit en physique ou en dématérialisé, c'est fonctionner avec un effet de seuil. Si t’achètes un cd que t'écoutes 2 fois dans ta vie, tu peux avoir l'impression (sans doute assez claire) de t’être fait avoir (et je ne te dis pas quand avant le net on achetait selon les pochettes... Avec un modèle qui paie à l'écoute, tu payes l'artiste pour l'écoute réelle de son album, pas pour le fait de t’acquitter un droit d’accès a vie a un truc que t’écouteras peut être plus jamais. Après on peu se demander ce que vaut réellement une écoute...
Rage is Walrus
oui, après le téléchargement a permis aussi de "posséder" de la musique sur laquelle on n'aurait jamais mis un centime.
Je pense à mon frère qui a l'album de patick sébastien
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