Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
Anonyme
Si le téléchargement de fichier est légal via la license globale, le partage de ces mêmes fichiers ne l'est pas, d'où un risque de voir le catalogue d'artistes Français se réduire sur le P2P tout en ayant une offre "mondiale" très forte... avec une license globale et un système de vote, on aurait un paradoxe par rapport à la protection de l'exception française...
silicon/silicium
Citation : Mais les logiciels de téléchargement pourraient très bien nous présenter la listes des derniers téléchargements, de manière indicative, et ensuite on fait son choix.
oui, la plupart des players savent d'ailleurs faire des stats, comme ça c'est sur ce qu'on ecoute et pas seulement ce qu'on telecharge.
Citation : Si le téléchargement de fichier est légal via la license globale, le partage de ces mêmes fichiers ne l'est pas,
je crois avoir lu que si, je cherche mes sources...
Anonyme
et le 154
Je me trompe peut-être, mais ces amendements disent tout deux (à des endroits différents)
Citation : De même, l'auteur ne peut interdire les reproductions effectuées sur tout support à partir d'un service de communication en ligne par une personne physique pour son usage privé et à des fins non directement ou indirectement commerciales, à l'exception des copies d'un logiciel autres que la copie de sauvegarde, à condition que ces reproductions fassent l'objet d'une rémunération telle que prévue à l'article L. 311-4
Ce qui ne légalise nullement le partage de fichiers, seulement la copie privée depuis internet et non vers internet...
yooplaboom
une réponse de Laurent Petitgirard dans le forum présence-pc, Président du conseil d'administration de la Sacem qui explique le mécanisme de répartition sur les musiques diffusées dans les lieux publics.
Citation : Vous critiquez souvent, sur ce fil, les perceptions faites dans des magasins ou plus généralement dans des lieux publics en sous-entendant que ces sommes ne sont jamais réparties.
Pour votre information, il y a trois cas de figure :
1/ Le lieu diffuse des bandes toutes prêtes préparées par des sociétés spécialisées (c'est souvent le cas dans les centres commerciaux). Dans ce cas, la Sacem dispose du programme exact et peut répartir très précisémment oeuvre par oeuvre.
2/ Le lieu diffuse de la radio. Dans ce cas le montant réglé ira s'ajouter aux sommes réparties aux radios en proportion des statistiques sur l'écoute nationale des radios.
3/ le plus fréquent ; le lieu passe des CD. Toutes les sommes collectées dans tous les lieux de ce type en France sont réunies dans ce que l'on appelle "la caisse mécanique". Il est créé une banque de données comprenant tous les titres ayant fait l'objet d'une vente minimum de 500 CD sur un semestre. ces titres resteront dans cette base pendant 10 ans. (tout réenregistrement, toute compilation crée une nouvelle période de 10 ans). Actuellement, il y en a 700.000 environ. Chaque année on examine combien, parmi ces titres ont généré des droits, soit en vente disque, soit en radio ou en concert. (il y en a en général 15%, soit environ 115.000). On sélectionne la partie dans laquelle le titre a généré le plus de droit (disque, radio et concert) et on lui affecte le nombre de points correspondant. Exemple : 52,14 euros = 5214 points. On additionne l'ensemble des points obtenus. On divise la somme totale à répartir par le nombre total des points et on obtient ainsi la valeur du point de base. Il n'y a plus ensuite qu'à multiplier le nombre de points obtenus par chaque titre par la valeur du point pour obtenir ce qui revient à chaque titre.
Est-ce parfait, non, mais est-ce logique et au plus près de la réalité que l'on puisse espérer, oui.
Pourquoi ne pourrions nous pas faire cela pour Internet ? Parce que ce qui est acceptable en terme d'approximation pour une petite partie des droits ne le serait pas sur la partie principale de ce même droits.
http://forum.presence-pc.com/presencepc/Lesnewsvosreactions/Le-president-de-la-SACEM-vous-repond-sujet-8650-3.htm
24-02-2005
yooplaboom
Citation : Attention, Cher Denis, lorsque l'on dit "les auteurs" il faut savoir que dans la variété, il y a toujours un éditeur qui a 50% des droits.
Donc le compositeur et l'auteur reçoivent 25% chacun. S'ils écrivent à plusieurs, comme cela se passe très souvent, il faut encore diviser par le nombre d'ayant-droits,sans parler d'un éventuel arrangeur.
Et puis 7%, c'est de que reçoit la SDRM sur les sommes HT, et elle doit déduire ses frais de fonctionnement.
Prenons donc un titre avec 1 compositeur, un auteur, 1 éditeur, 1 arrangeur....
0,99 euros = 0,80 euros HT
7% = 0,056 euro
Frais de gestion SDRM
Il va rester environ 0,048
Pour l'éditeur 0,024
Pour le compositeur et pour l'auteur : 0,011
Pour l'arrangeur : 0,002
Au final, pour 10.000 téléchargement, le compositeur aura reçu 110 euros, le double s'il est aussi l'auteur et un peu plus s'il n'a pas d'arrangeur.
maintenant, si paroles et musiques sont écrites à plusieurs.... divisez !!!!
Donc il en faudra des téléchargements pour gagner sa vie comme auteur....
Amitiés
LP
fritesgrec
Anonyme
Citation : Légaliser le téléchargement et inerdire le partage c'est quand meme aberrant non?
Dr Pouet
Bon apparemment la SACEM applique des coefficients qui compensent l'effet néfaste du matraquage :
Citation : Vous vous méprenez sur l'idée de "favoriser les petits". Il ne s'agit pas de leur donner plus d'argent que ce qu'ils ont généré. Il s'agit d'avoir un système de répartition qui ne les exclue pas.
Corrigeons la formule, si vous le voulez bien en "ne pas défavoriser les petits", ce qui serait plus exact.
Dans un système de droit exclusif, celui qui n'a vendu que de faibles quantités touchera exactement sa part, aussi minime soit-elle. Dans un système basé sur les sondages et autres péréquations correctives, il risquera d'etre trop petit pour apparaître.
Maintenant si vous attendez de nous que nous corrigions la réalité économique en baissant les droits à partir d'un certain seuil, et en les augmentant sous un certain seuil, de façon à ce que personne ne touche beaucoup et que tout le monde reçoive un minimum (quelque soit son talent et son audience), et bien vous serez déçu, nous n'avons absolument aucun droit de le faire.
Sachez bien déjà qu'en n'ayant qu'un écart de 1 à 4 sur les coefficients multiplicateurs horaires (de 4 pour le prime-time à 1 pour la nuit) nous sommes très en deça de la réalité de l'audience qui passe de 100 à 1.
Notre soutien est au niveau du culturel (fond de soutien à la musique contemporaine, au jazz, à la poésie, aux musiques traditionnelles, à l'autoproduction etc...) et au niveau de notre bataille pour défendre des quota de productions françaises sur les radios.
Mais après, nous sommes obligés de répartir selon la programmation réelle, même si elle n'est pas de notre gout.
Un dernier point sur la copie privée : La Sacem n'en perçoit que 50% (le reste va aux interprètes et aux producteurs) et sur les sommes perçues, nous devons, de par la loi, en distribuer 25% pour défendre le spectacle vivant, la création et la formation.
Donc 50% - 25% de ces 50% = 37,5%.
Il faut donc arrêter d'assimiler Sacem et copie privée. Nous n'en n'avons qu'une partie, nous ne sommes pas des inconditionnels de la copie privée, nous avons toujours défendu le droit exclusif et le droit moral qui s'y rattache.
Et plus loin :
Citation : La Sacem répartit à environ 84% au programme (œuvres identifiées individuellement).
Les sociétés anglosaxonnes plutôt autour de 50%. Evidemment cela coûte plus cher de répartir avec précision. Vous constaterez que les sociétés qui utilisent le plus les sondages sont celles où les editions multinationales sont majoritaires au CA.
En effet, une multinationale est partout, elle est donc favorisée par les sondages.
Bon faut relativiser : c'est le président de la SACEM qui écrit ça. Mais bon, ça peut être vrai quand même. Si ça l'est, la SACEM semble au moins faire quelques efforts pour compenser les distorsions de concurrence. C'est moins pire que ce que je disais avant sur la répartition.
Dr Pouet
Citation : 5/ Un dernier mot sur la licence légale.
J'entends parler de 10 euros par mois.
Imaginons :
10 euros/mois TTC = 8,04 euros HT.
Il faudra les partager avec tout ce qui se télécharge, à commencer par le cinéma, les arts graphiques, la presse et l'écrit.
Admettons que nous en obtenions 40%, ce qui semble logique.
Il restera 3,2 euros/mois soit 38,4 euros par an.
Pour le prix de 2 CD, les internautes pourront légalement télécharger des milliers de titres.
Et bien cela ne tient économiquement pas.
C'est ici :
Le président de la SACEM sur le forum Présence PC
Alienik Groove Factory
Il faudrait un truc enooooorme pour centraliser tout ca, et organiser les reports, (relègant les sites P2P au simple rang de sous traitance (intermédiaire?))
Et d'un point de vue international ? hein ? (parce que nous on voit ca du point de vue franco francais)mais faudrait convaicre les autres pays chez lequels d'autre systèmes (moins altruistes, certes(ou moins pragmatique)) sont déja en place, ou en passe de l'etre! enorme bordel en perspective, (avec a la clé des prises de bec diplomatiques (notament avec les pays dont le droit d'auteur est sous l'égide du copyright))!
tout ca c'est bien beau maiiis...
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