Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

Citation : Exact, ça s'appelle la redevance sur la copie privée. Tu vois, la copie que tu as légalement le droit de faire de ta musique achetée légalement?

Citation : Tu les tires d'où ces statistiques ?

Citation : chez l'immense majorité des utilisateurs, surtout pour les grandes capacités, c'est minimum 1/3.

Citation : C'est pas avec ça que les artistes vont bouffer, hein!

Citation : Non mais, sérieux, faut pas se voiler la face, celui qui achète un disque dur supplémentaire de 500 Go, c'est rarement juste pour y mettre les photos du petit neveu, hein!

Citation : Cela dit si les demandeurs (sacem, industrie de la musique, du cinéma, etc...) ont obtenu cette redevance je suppose que ce n'est pas sans arguments.

Citation : Les industriels et un grand distributeur français, Rue du Commerce, viennent d’attaquer l’une des dernières décisions de la Commission sur la Rémunération pour copie privée, celle du 17 décembre principalement.

Le tir groupé a été déposé ce vendredi outre par la société d’e-commerce, par le syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques (SIMAVELEC), le syndicat national des supports d’image et d’information (SNSII) et le syndicat des entreprises de commerce international de matériel audio, vidéo et informatique grand public (SECIMAVI).

La liste des points juridiques est longue, très dense. Citons simplement l’acteur de l’e-commerce qui évoque par exemple une violation des règles de fixation des prix. Des atteintes à la liberté du commerce dans un système vicié par nature où le ministère de la Culture trouve intérêt à ce que les taux augmentent. Ce que la « taxe » pour copie privée apporte au financement de la Culture (25% de son montant est réaffecté), c’est aussi de l’argent en moins à ponctionner sur son budget, déjà bien sollicité pour financer la riposte graduée en France et le filtrage des bornes WiFi. Une consanguinité qui montre aussi la perversité d’un tel système et du danger de la roue libre.

Marché gris et colère noire

On évoque aussi un cas de monopole de fait sans contrôle aucun des autorités puisque la gestion est confiée aux sociétés de gestion collective et que ces bénéficiaires de la « taxe » copie privée disposent de la majorité absolue des voix au sein de la commission d’Albis.
Derrière, sont en cause les modalités de détermination du préjudice réellement subi par les ayants droit ou les modes de calcul de la taxe, le marché gris que génère la territorialité de ce régime, bref, le train de critiques qui se répète depuis la mise en place de la ponction et sa dégénérescence.

Un premier coup de hache avait été exercé par le Conseil d’Etat l’an passé, lorsque le juge suprême exigea que l’on cesse de calculer les usages de copie – assiette de la taxe – sans extraire les contrefaçons. De fait, plus le piratage augmentait, plus ces usages pouvaient galoper vers de hautes cimes, du fait de la duplication de contrefaçon sur supports vierges.

Une "taxe" qui ne baisse pas

Depuis, les ayants droit ont pris soin d’ignorer les copies illicites, mais sans pour autant voter la baisse de la ponction. Pourquoi ? : « La décision a été prise de prendre en compte dans les conditions beaucoup plus exactes, la réalité des pratiques de compressions des particuliers lorsqu’ils procèdent à des copies privées » nous expliquait Thierry Desurmont (Vice-président du directoire de la Sacem) dans une interview. La commission a donc ignoré les copies illicites tout en jouant sur un autre levier, la compression de fichier : plus on compresse, plus on met de fichiers, donc plus on copie.

Ce pas en arrière suivi de deux pas en avant n’a pas été immédiat : « Le contexte n’était pas favorable [à une hausse des barèmes] compte tenu de la situation difficile que connaissent les Français. (…) Les ayants droit ont donc pris cette initiative de ne pas demander à la Commission de procédure à cette actualisation de 15% envisagée. Si elle était parfaitement justifiée dans le principe, elle n’était pas opportune compte tenu du contexte ». Tous les barèmes devraient cependant bien être augmentés de 15%, sans plus attendre, alors que l’année s’annonce morose pour les galettes physiques ( DVD et CD vierges).

De leur côté, les industriels et les distributeurs subissent eux de plein fouet ces boulets tarifaires puisqu’à chaque augmentation, les consommateurs nationaux sont enclins à aller s’approvisionner à l’étranger pour acheter leurs clefs USB, téléphones, disques durs, disques durs multimédias, DVD-Rom, Cd-Rom et prochainement leur disque vierge haute définition…

Citation : les consommateurs nationaux sont enclins à aller s’approvisionner à l’étranger pour acheter leurs clefs USB, téléphones, disques durs, disques durs multimédias, DVD-Rom, Cd-Rom et prochainement leur disque vierge haute définition…

Citation : ça s'appelle le lobbying et c'est ce qui dévie l'action politique de l'intérêt général.

Hors sujet :

Citation : Ca ne mériterait pas un autre sujet, will? (titre licence globale par ex)

Citation : Sauf que cette redevance existe dans la plupart des pays (union européenne en tous cas) Union européenne qui cherche d'ailleurs à l'uniformiser dans tous les pays.
Par rapport au conflit cité dans l'article, ça montre encore une fois que les idées de licence globale c'est effectivement une piste mais que le problème est juste déplacé du consommateur vers d'autres acteurs (fabricants de supports dans ce cas)Tout le monde trouve que c'est un autre qui doit payer.

Citation : Un premier coup de hache avait été exercé par le Conseil d’Etat l’an passé, lorsque le juge suprême exigea que l’on cesse de calculer les usages de copie – assiette de la taxe – sans extraire les contrefaçons. De fait, plus le piratage augmentait, plus ces usages pouvaient galoper vers de hautes cimes, du fait de la duplication de contrefaçon sur supports vierges.

Hors sujet : Je ne suis pas fortement amateur de copyright et encore moins de majors.
Je n'aime pas non plus l'ambiance alternative qui rode chez la plupart des éditos post-indépendants. Si le copyright fonctionnait d'une autre manière j'y souscrirais peut-être, et encore, mes sources m'appartiennent-elles sur le plan philosophique, ca vaudrait le coup d'analyser ca pour commencer par le début, si créer c'est pomper machin et machine, on est tous des génies! Mais come je ne vise pas le dessus du plateau (de crabes), j'ai encore le droit de penser CA:

En tant qu'artiste musicien et jongleur (yakaalum sur uTube, c pas un spam), je me nourris actuellement plus mal que mon chien et goute les plaisirs d'une vie saine à 30 bornes d'une ville secondaire, dans une piaule infestée de rats cet hiver, sans tabac ou presque (je vais pas fumer des branches !!!)
Je milite depuis 3 ans activement pour les activités de share, de copyleft, et l'open-source, je ne suis pas un voleur, puisque je travaille sur de l'open-music essentiellement.
Il devient très difficile pour nous aussi de nous diffuser car nous sommes grillés par les 2 bouts: le public show avide ces derniers temps de spectacle de rue nous prend pour des cinglés devant le caractère marginal de notre mode de diffusion (je diffuse en pièce unique, 6ème CD, 150 exemplaires qualité pro maxi, je donne, sans rien demander en échange, malgré un home-studio qui m'a coûté une année de travail et c'est au bas mot ....).

En revanche, je peux vous dire que les activités créatrices ne se sont que rarement, et malgré tout ce qu'on peut lire et entendre, si bien portée, à l grande joie des afficionados .... l'after-punk, l'expé, le post-kore explosent en une activité et des propos singuliers autant qu'époustouflants.

Ce débat surrané devient ringard, car la créativité est seule mère de talent.

Les jeunes adorent cette musique qui les branche mais continue de les effreyer un peu qd à ses modes de diffusion.

De notre côté retrouver nos créations "hackées" par nos providers "hackers" n'est pas non plus de tout repos ou juste pour le plaisir. Je sais qu'il y a de grandes gueules qu'il convient de fermer mais quand même, le champ expérimental doit rester libre de ce genre de corruption.

Fays ce que vouldras, dis le proverbe occitant.
Je fais ce que je veux tant que je vole pas ... non ??? Les majors font mille fois pire que moi et conduisent les musiciens à la faillite depuis des lustres. C'est MON avis, je me le partage depuis l'age de 13 ans, je n'ai joué qu'ainsi avec tous et toutes ... n'est-ce pas?

{K¤LuM} n'a pas la côte en ce moment, downstreet for the summer, as usual. A gift for every1 .

Je ne comprend rien à cette mayonnaise numérique, qui une fois de plus vise au contrôle de la pensée unique: "dis papa c'est quoi un sampler, une séquence, et ça appartient à qui un 2-5-1" ?

Citation : Pour çà je ne crois pas que le p2p soit à la base de la chute de l'industrie du disque, c'est juste qu'un peu partout une révolution est en cours, inéluctablement, et je pense que çà s'appelle le progrès.

Citation : Faire payer pour telecharger illegalement, c'est a dire faire un vrai bizness a la vue de tous sur le marché de l'illégal, moi je leur donne pas 3 mois avec un projet pareil

Citation : Faire payer pour telecharger illegalement, c'est a dire faire un vrai bizness a la vue de tous sur le marché de l'illégal, moi je leur donne pas 3 mois avec un projet pareil

Citation : Et en plus les enfoirés facturent le service.