Un éditeur, pourquoi faire?
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Peaveycroquette

j'ai dû plusieurs fois expliquer à mon entourage ce qu'était un éditeur, que les gens confondent souvent avec un label. Du coup, je me suis dit que ça pouvait être intéressant que la communauté Afienne partage son expérience à ce sujet.
En ce qui me concerne, être signé chez un éditeur a été l'une de mes grandes chances, car il est pour moi et mon groupe le soutien principal (infrastructures, avances…) ; il fait aussi office de manager ; c'est lui qui démarche les labels ; etc…
bref, je ne sais comment je ferais sans lui !
Et vous ?

nightwisher

Si le groupe ne marche finalement pas, l'éditeur peut lui réclamer l'argent des avances? Si à l'inverse le groupe arrive à percer, ne perdra-t-il pas une grande partie des bénéfices de sno travail au profit de l'éditeur?

Peaveycroquette

Citation : En gros, un éditeur, ça coûte la peau du cul
ça te coûte une signature au bas d'un contrat
Citation : mais l'apport qu'il génère vaut-il le prix payé?
bah, t'as payé zéro, a priori, heing
Citation : Si le groupe ne marche finalement pas, l'éditeur peut lui réclamer l'argent des avances?
nan, il s'agit d'avances non remboursables.
Citation : Si à l'inverse le groupe arrive à percer, ne perdra-t-il pas une grande partie des bénéfices de sno travail au profit de l'éditeur?
si le groupe arrive à percer, il est possible que ce soit grâce au travail de l'éditeur (pas obligatoire, mais pas exclu d'emblée)
d'autres questions?

nightwisher


Peaveycroquette


Anonyme

Evidemment, c'est frustrant de se dire que tu pourrais gagner le double... sauf qu'il est possible que sans l'éditeur, tu n'aurais peut-être rien gagné du tout...

Peaveycroquette



Anonyme

- du matos (petite sono + retours + effets) - la plupart de ce matos a été revendu quand le groupe a splitté
- 2 semaines de studio avec ingé son + mastering par un studio spécialisé + pressage à 1000 ex. avec pochette de notre démo de l'époque.
On a fini par splitter, sans rien lui rapporter. Que dalle. En fait, on a été financés pendant 2 ans grâce à des succès qu'a eus un autre artiste qui travaillait avec lui.

Anonyme

Je pense que ce métier est amené à disparaitre car il ne justifie plus vraiment. Ca fait cher le carnet d'adresse non ?

Peaveycroquette

En gros, que l'éditeur investisse, ça te semble tout à fait naturel, mais qu'il cherche à gagner de l'argent, ça te pose problème?
c'est bizarre, ce que tu dis.
Citation : Cela dit les avance sont rarement de l'odre de 50 000 euros

quoique, je pense qu'Obispo doit être aujourd'hui son propre éditeur.
Citation : Je pense que ce métier est amené à disparaitre car il ne justifie plus vraiment. Ca fait cher le carnet d'adresse non ?
beuh, pas du tout, c'est même obligatoire, un éditeur...

Anonyme

Dans le cas ou l'éditeur fait bien sont taf, c'est cool. si il merde tu te débrouille tout seul et il empoche quand même le fric...
De plus le boulot semble limité, trouver une prod, négocier un contrat, avancer de la thune. L'artiste ne peut mener qu'une vie et ne touche du fric que sur ces oeuvres, un éditeur prend 50% de X artiste. Si il passait autant de temps et de conviction, il faudrait encore justifié cette prise de pouvoir sur "la propriété intellectuelle" de l'oeuvre.
A bien me poser la question, je me demande comment cette profession en ait arrivé à piller ainsi les artistes...
Je trouve cher payé pour un carnet d'adresse et un crédit à taux progressif...

Anonyme

Citation : la moitié des gains à vie je trouve que c'est bien trop
Citation : Dans le cas ou l'éditeur fait bien sont taf, c'est cool. si il merde tu te débrouille tout seul et il empoche quand même le fric...
Un contrat, ça définit les obligations de chacune des parties, et prévoit en général des clauses de rupture ou de rachat de contrat.
La plupart des artistes qui ont monté leur propre structure d'édition avaient un éditeur auparavant, et quand ils sont arrivés à un niveau de notoriété suffisante pour ne plus avoir besoin de l'éditeur, ils ont soit renégocié, soit cassé le contrat. Ce qui fait que seuls leurs anciennes oeuvres rapportent à l'éditeur; et encore, ils peuvent racheter ce catalogue (dont le prix est bien sur à négocier). Pas d'arnaque là-dedans...

Anonyme

J'ai l'impression de filer la moitié de mon salaire au mec qui a déposé mon CV dans tel ou tel boite, vous trouvez pas ça abusé comme taux ?
Bon ok je sors !

Anonyme

S'il te manque une partie de ça (en général, c'est le temps qui manque, ainsi que le carnet d'adresses et parfois le culot ou le telent commercial), un éditeur peut t'aider. C'est un service qui se paye...

Anonyme


Anonyme

Si ce mec te trouve un taf 3 fois mieux payé mais t'en prend la moitié, cela ne fait plus q'une fois et demi... Je ne trouve ca vraiment pas juste.
Je me fait evidemment l'avocat du diable ici, pour motiver les arguments. Mais je trouve quand meme très honnetement que 50% c'est une énorme arnaque. Je trouverai 20 ou 30% beaucoup plus juste...

Anonyme

Sinon, ben oui, c'est commercial... pour gagner sa vie avec la musique, il faut la vendre, et ça, ben ça s'appelle du commerce.

Sinon, je ne parle pas du pressage du CD qui sera vendu à la fnac, mais d'un premier pressage d'une démo très avancée qui servira pour le démarchage. Tu rentres mieux chez un label avec un produit quasi-fini.

lohworm

Et un éditeur, ça se trouve où ? ça se démarche comment ? ça se séduit comment ?

ratafiole

Citation : c'est seulement commerciale
chez les bons editeurs, il y a une vraie dimension artistique.ils sont capables si besoin de te donner les conseils qui vont faire la différence, orienter un interprete sur un auteur-compositeur qui lui va comme un gant et inversement, rendre le projet artistiquement cohérent, en termes musicaux, graphique etc
produire un petit clip ou un teaser pour faire un peu de buzz, aider à trouver un tourneur, c'est tres varié et vraiment pas "seulement commercial".

Peaveycroquette

à toi de voir.
lohworm, tout est possible, en matière de rencontres. Le DA qui nous a signés faisait partie du jury dans un Tremplin!
sinon, t'as un gros bouquin qui s'appelle L'Officiel de la Musique, remis à jour chaque année, et qui contient tous les contacts de tout ce qui peut avoir un rapport avec le métier du disque et du spectacle.

Anonyme

Aucune mauvaise expérience, pas de préjugé trop fort non plus. Par contre, en tant que bizness man je pense que les taux sont parfois à la limite du raisonnable, ils sont pour la plupart au maximun du seuil tolérable.
Je cherchais juste à motivé des arguments pouvant justifié ces taux spectaculaire. Je crains que le seul soit : sans eux, tu quittes difficilement ta chambre :-)
Bref je pense que c'est quand même cette forme de prise de pouvoir qui me gêne...

Peaveycroquette

rien n'empêche un artiste arrivé en fin de contrat de monter sa propre boîte d'édition, si son activité artistique le justifie! (et s'il en a le courage)
Je ne vois pas là de chaînes particulières!
Evidemment, tout dépend de l'implication et de la motivation de l'éditeur dans sa tâche.

position.on.off

Citation : Y'en a pas pour 1 mois à demarcher les labels.
j'aimerai bien voir ça

nightwisher

chanson 1 écrite par moi même
chanson 2 écrite par le guitariste
chanson 3 écrite par l'ensemble du groupe
chanson 4 reprise d'un mégatube de Lorie

Quel pourcentage des droits d'auteur touchera l'éditeur pour chaque chanson?
Le contrant avec l'éditeur déjà, prend en compte l'ensemble des membre du groupe et le groupe lui-même? Ou il faut un contrat pour chacun? Et en ce qui concerne les reprises?

Peaveycroquette

chanson 2: le guitariste 50%, l'éditeur 50%
chanson 3: le groupe 50%, l'éditeur 50%
chanson 4: le groupe 0%, Lorie 0% (vu qu'elle n'écrit rien, je pense), l'auteur compositeur de Lorie 50%, l'éditeur de celui-ci 50%
BREF: ce qu'il faut comprendre, c'est que l'éditeur ne signe pas un artiste-interprète, mais un auteur et un compositeur.
Donc, il ne signe pas un groupe, sauf si tousles membres écrivent.

nightwisher

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