Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
FR
EN

Un éditeur, pourquoi faire?

  • 239 réponses
  • 39 participants
  • 41 499 vues
  • 41 followers
Sujet de la discussion Un éditeur, pourquoi faire?
Salut à tous !!

j'ai dû plusieurs fois expliquer à mon entourage ce qu'était un éditeur, que les gens confondent souvent avec un label. Du coup, je me suis dit que ça pouvait être intéressant que la communauté Afienne partage son expérience à ce sujet.

En ce qui me concerne, être signé chez un éditeur a été l'une de mes grandes chances, car il est pour moi et mon groupe le soutien principal (infrastructures, avances…) ; il fait aussi office de manager ; c'est lui qui démarche les labels ; etc…

bref, je ne sais comment je ferais sans lui !

Et vous ?

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

Afficher le sujet de la discussion
176
CQFD :clin:

http://www.myspace.com/withoutsensetheband
Vends TBE Pedales LS2,GT2 & RV5

177
Fuyez les editeurs comme la peste ! le bateau coule, les éditeurs n'en rame pas une ! vous n'êtes plus à la sacem ? CHANCE inespérée. pareil la sacem est un monstre lèpreux sur l'agonie qui ne sait ni réagir face à l'europe, encore moins face aux royalities et ferme les yeux sur internet.

faites un peu de boulot vous même si jamais vous générez du fric prenez quelqu'un pour faire le boulot. avant d'avoir un editeur qui prend quand même 50 (putin1) de % de vos droits ! (pour ne RIEN faire) faut vraiment vendre et à l'international à plus savoir quoi en foutre.
les radios et télé déclarent à la sacem pas besoin d'un editeur.

un éditeur pour passer sur une pub ou un film ? aha ils n'ont pas plus de poids que le premier crétin qui débarque avec sa maquette du moment que le réal aime. et même un producteur cinoche préfère ne pas avoir d'éditeur et espérer signer les éditions lui-même.

le meilleur conseil c'est : FUYEZ !
sur 100 euros le mec vous en prends 50 réfléchissez à deux fois avant d'être lié à un peuple d'incapables tous auto proclamés directeurs et leurs armée de stagaires prépubaires aussi incultes en musique que crasse dans le show biz (et sur les new média je vous dit pas c'est à se pendre)et ce 70 ans après votre mort !

pour savoir si on a besoin d'un editeur c'est super simple. faites votre business SEULS et laissez rouler. Quand les mecs vous appelerons parce que vous les faites baver, vous pourrez négocier des avances NON RECUPERABLES et voir comment ils réagissent. Mais généralement c'est que votre buisness est rodé et alors vous pourrez vous passer d'un éditeur quitte à avoir quelques pertes. non mais imaginez que vous perdiez même 40% de vos droits parce que vous êtes mal organisé etc ... vous êtes quand même gagnant ! et pas lié arpès votre mort ...(jusqu'à 50% ! délire non ?)

on est en 2008 il va bien falloir que l'industrie de la musique ce débarasse de ces encombrants qui ne font qu'augmenter le prix des disque et encourager le piratage. ps : les editeurs sont les premiers à mettre en ligne peer to peer les albums de leurs concurrents :) le bon monde ça donne envie.


vous vous en doutez j'ai fait la connerie de signer et franchement je me couperais la main si c'était à refaire.

a j'oubliai ! si jamais je ne vous ai pas counvaicu : ne jamais signer en votre nom. mais celui du groupe uniquement. et aussi si vous signez des avances récupérables (arg) UNIQUEMENT sur ce que le groupe touchera et pas vous (en votre nom) pour éviter que le disque ne se vende pas et que vos autres musiques futures (70ans after death j'insiste parce que c'est long quand même) servent à rembourser ces enc... euh bon vous avez compris quoi.

<<< editeur
178
Je te suis sur l'editeur, c'est pas indispensable un editeur, surtout au prix ou ca coute.
par contre la sacem c'est indispensable pour les auteurs compositeurs.

http://www.myspace.com/withoutsensetheband
Vends TBE Pedales LS2,GT2 & RV5

179
Bon pour rétablir un peu les faits :

L'éditeurs peut percevoir 50% sur les droits mécaniques. C'est 1/3 pour le reste (droit d'execution publique...) Non négociable, c'est figé par la sacem.


Sinon je reste assez d'accord pour dire que l'on peut s'en sortir sans...
180
:coucou:

Fred

181
:nawak:


:-)
182
Bon! Ben pour résumer et si j'ai bien tout compris:

LA SOCIETE D'EDITION:

-Son role:

1) accompagner et aider financièrement et matériellement le/les auteurs/compositeurs à la création de leurs chansons jusqu'aux glassmaster

2) Déclarer les oeuvre de l'artiste à la SACEM en vue de percevoir les droits d'auteur.

3) faire connaitre les oeuvres de l'artiste via les médiats (radio, société de production,...).


-Son fonctionnement financier:

1) Chiffre d'affaire réalisé essenciellement par la perception des droits d'auteur via la SACEM.

2) Rémunérer le/les auteurs/compositeurs (50% en général des droits d'auteur pour un nouvel artiste), les arrangeurs, ingénieurs du son, studio de prémastering pour le glassmaster, personnel de gestion (secrétaire, comptable,...), autres dépenses à son fonctionnement (assurances, salaires et charges sociales du personnel embauché, matériels ou location de studio, frais de déplacement, etc.).

-Son intérêt financier:

1) Démarcher un maximum de médiats en vue de générer un maximum de droit d'auteur via la SACEM.



LA SOCIETE DE PRODUCTION:

-Son role:

1) Financer et organiser des concerts

2) Faire presser les CD à partir du glassmaster après déclaration et payement des droit à la SDRM.

3) Démarcher les revendeurs de CD (magazin de disque, supermarché, etc.).

4) Faire la promotion des oeuvres de l'astiste via les médiat (TV, radio, publicités divers.).

5) Réaliser les clip vidéo.


-Son fonctionnement financier:

1) Chiffre d'affaire réalisé par la vente de CD, Clip vidéo, passage de l'artiste à la TV, concerts et autres activités liés au spectacle et à l'audiovisuel.

2) S'acquiter des droits de reproduction mécanique (DRM) de CD, DVD ou autre support auprès de la SDRM

3) S'acquiter des droits d'auteur à la SACEM provenant des ventes de CD, des concerts et autres activités générant des droits d'auteur.

4) Rémunérer l'artiste interprête (et non le/les auteur/compositeur) sous forme de cachet ou royalties.

5) Financer les concerts et tout autres activité de promotion et de spectacle lié au milieu artistique.

6) Rémunérer les salariés et sous-traitants

7) Financer les clip video


- Son intérêt financier:

1) Faire un maximum de promotion de l'artiste auprès des médiats pour réaliser un maximum de chiffre d'affaire issu des concerts, ventes de CD/DVD et autres activité lié au spectacle et à l'audiovisuel.


Ouff! ben wouala!

Reprenez moi si j'ai fait une erreur.

Fred

183
Pour faire beaucoup plus simple:

-La société d'édition:
* intervient depuis la conception de la chanson jusqu'au glassmaster.
* elle se finance par la perception des droit d'auteur via la SACEM.
* Elle rémunaire le/les auteur/compositeur et non l'interprête.

-La société de production:
* intervient depuis le glassmaster jusqu'a la vente des CD, DVD, places de concert.
* Elle se finance par la vente de support mécanique, les concerts et autres prestations audiovisuelles
* Elle rémunaire l'interprête et non le/les auteur/compositeur.


J'ai tout bon?

Fred

184
Conclusion:

Un jeune artiste qui ce lance dans la chanson et qui veut se faire connaitre et s'autoproduire au niveau nationnal voir même internationnal sans passer par des société d'édition et de production (voir même sans passer par la SACEM), c'est comme si un jeune artisan qui débute, prétendrait pouvoir réaliser à lui tout seul le viaduc de MILLAULT.

:bravo2:

Fred

185
Correctif: la réalisation du glass master ( et toutes les étapes qui la précèdent--->enregistrement, mixage, mastering) incombe au producteur, et non à l'éditeur.

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

186
Beaucoup d'imprécisions :

L'éditeur est en charge de promouvoir les oeuvres que l'artiste a déposé en édition chez lui, pas l'artiste lui-même, donc par exemple trouver un producteur, trouver éventuellement des interprètes, assurer la promotion des oeuvres déposées chez lui etc... Rémunération en pourcentage des droits d'auteurs

Le manager est en charge de promouvoir la carrière de l'artiste, sous toutes ses formes. Rémunérations : pourcentage des revenus de l'artiste. Souvent les rôles du manager et de l'éditeur se confondent en début de carrière mais après un artiste peut avoir un manager/agent/impresario, peut importe le terme, qui gère sa carrière, et des oeuvres déposées chez plusieurs éditeurs.

Le producteur executif finance, entièrement (studio d'enregistrement, mix, mastering, cachets des musiciens,...), la fixation de l'oeuvre sur un support (le master), est propriétaire du master et rémunère l'artiste en pourcentage des ventes (les royalties ou royautés) Il n'est pas nécessairement label. Il peut aussi soit passer par un label distributeur, dans ce cas c'est lui qui fait presser les CD, soit céder des licences d'exploitation, dans ce cas c'est le label qui presse, soit vendre le master à un label. Les DRM (droits de reproduction mécanique)représentent la part droits d'auteurs du prix et sont payés à la sacem par celui qui fait presser (ou qui uploade pour le numérique)

Les gros labels ont toujours une société d'édition (publishing) en parallèle et prennent les morceaux en sous-édition lorsqu'il y a un déjà un éditeur.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


187
Bon! ben c'est pas gagné! :?!:

Va falloir que je révise mes leçons :pleure:

Fred

188
ça fait un bail

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

189
+1 pour funkydrummer, ne signez pas avec un éditeur, ça ne sert à rien.
190
StereoS, je ne suis pas d'accord! pourrais-tu argumenter?

ouaaaais, du fight mrgreen

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

191
Yerk yerk !! Bon je vais nuancer légèrement mes propos ...

- Si votre musique est "Bancable" et votre style fait l'unanimité ne serait-ce qu'autour de vous, un éditeur ne vous servira à rien.

- Si par contre votre démarche artistique a du mal à convaincre à la première écoute et qu'un éditeur manifeste son intérêt ($) pour votre oeuvre, il peut devenir utile ne serait-ce que pour vous soutenir financièrement par des avances sur droits ... qu'il faudra rembourser un jour ou l'autre.

C'est un choix, pour avoir été quelques années en contrat avec une facepalm major, je peux vous dire que j'ai perdu beaucoup de temps et d'argent.
192
Si tu as du bankable pour signer avec un gros label ou major ils vont de toutes façons exiger l'édition (ou co-edition ou sous-édition)

Sinon celui qui répond présent pour soutenir un début de carrière, financièrement et/ou par ses relations, qu'il s'appelle manager, éditeur, producteur ou tout ce que tu veux, il est sans doute plus indispensable que jamais pour sortir du lot des brouettes d'auto-prod qui sortent chaque semaine.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


193
Citation de epebe :
Si tu as du bankable pour signer avec un gros label ou major ils vont de toutes façons exiger l'édition (ou co-edition ou sous-édition)

Négatif, en tout cas je ne l'ai jamais vu faire, même au sein d'un groupe (major), les relations entre label et éditions sont souvent "bizarres", car chacun pense que c'est à l'autre de payer ceci ou cela ... beaucoup de petites querelles dont l'artiste seul sera évidement la victime, bref, pour moi l'éditeur est inutile sauf en cas de danger de mort artistique.
194
Je ne sais pas de quand date ton contrat major mais je peux te dire qu'aujourd'hui elles ne négligent plus du tout l'édition, part de plus en plus importante de leurs revenus (radios, streaming) vu la baisse des ventes. Et tous les gros labels ont leurs propres filiales publishing.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


195
... discussion stérile puisque basée sur les convictions de chacun, convictions fondées sur les expériences de chacun bref, on s'en fout, de plus les conseils qui sont donnés ici ou là ne pourront êtres suivis car chaque "deal" a ses spécificités donc, epebe a raison, j'ai raison, tu as raison ...
196
Citation de StereoS :
discussion stérile puisque basée sur les convictions de chacun

Ben non, epebe a raison, l'édition est LE poste qui ramène encore un max de thunes ; il est complétement incontournable, dans une démarche pro s'entend. Puisqu'on ne peut pas faire sans, autant en retirer le maximum d'avantages.

Citation de encore StereoS :
des avances sur droits ... qu'il faudra rembourser un jour ou l'autre

ben ouais, d'accord, normal, non?
sauf que si tu gagnes zéro, tu rembourses zéro... c'est pas si mal comme deal... et si tu touches des droits SACEM, ça profite à tout le monde. 

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

197
Citation de Peavycroquette :
Ben non, epebe a raison, l'édition est LE poste qui ramène encore un max de thunes ; il est complétement incontournable, dans une démarche pro s'entend. Puisqu'on ne peut pas faire sans, autant en retirer le maximum d'avantages.

facepalm J'ai pas dit que la SACEM ne servait à rien, et si tu trouve ton bonheur dans le fait de donner un pourcentage sur tes droits à un éditeur, tant mieux pour toi, pour ma part, je répète que mes expérience auprès des éditeurs se sont avérées parfois utiles($) mais jamais constructive.

Sinon je suis allé écouter CATLEYA et je trouve ça vraiment pas mal, en plus j'ai écouté sur mySpace donc
ce doit être encore mieux avec le bon son, où peut-on écouter cela ?
198
nan nan, j'ai juste dit (mais je l'avais déjà dit y'a longtemps dans ce même sujet) que donner 50 % de zéros euros à un éditeur, c'était pas très grave, surtout s'il a versé une avance.

<hs>Citation :
Sinon je suis allé écouter CATLEYA.

ah c'est beau d'être curieux! je sais pas si sur Deezer, le son est meilleur...
deuxième album à venir!</hs>

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

199
moi j'ai rencontrer un éditeur qui est intéressé de récupéré 3 albums complet que j'ai produit et préssé dans le passé avec un ami chanteur il veux nous signé comme artistes auto-producteur , et s'engage à financé la promo , le clip video , les concerts , et un nouveau préssage de CD .

ma question est : dois je demander une avance pour ça ? car rien ne me garantie de source sure que l'éditeur va se mettre au travail pour que le disque décolle une fois les bandes cèdé . les disques ayant déja été produit et la petite notoriété déja installé dans le millieu du web . il pourrai tout simplement se contenter de faire le strict minimum le temps d'attendre qu'on cartonne médiatiquement pour ensuite venir après dire : hèp hèp hèp mes 50% les gars oh !

moi je veux bien donner 50% de droits sur ma musique à un éditeur si celui çi me file une avance non remboursable assez confortable pour vivre toute l'année le temps qu'il travaille sur notre carrière .

pour moi une avance en thunes reste la meilleur des garantie pour l'artiste . et cela permet de voir tout de suite la crédibilité d'une maison qui a envie de bosser sérieux sur ton album et au moins elle à la préssion direct car elle a déja dépenser des sous donc raison de plus pour ce déchiré au boulot et faire avancer la carriere de l'artiste et prendre des RDV pour que ça perçe .

combien puis demander sur un buisness comme ça ?
est ce que les droits d'auteurs de 50% sont à vie pour lui une fois signé ?
200
S'il s'engage (par écrit) à financer ce que tu dis (pour un montant écrit lui aussi), il me semble qu'il serait mal venu de demander en plus une avance, il prend déjà pas mal de risques.

Il faut voir quel contrat il propose aussi, parce que ce qu'il s'engage à faire c'est plus le boulot d'un label que d'un éditeur. A mon avis ce devrait-être un contrat d'artiste sous licence et un contrat d'édition.

Si les droits d'auteur sont cédés à l'éditeur "pour la durée des droits patrimoniaux" c'est plus qu'à vie, en fait 70 ans après le décès des auteurs!

Méfiance tout de même, ce qui paraît trop beau pour être vrai (ce qu'il propose, promo clip etc... ) est souvent... trop beau pour être vrai. Lisez et comprenez bien ce qu'on vous propose avant de signer!

Ex-producteur retraité de la musique en 2016