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Un éditeur, pourquoi faire?

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Sujet de la discussion Un éditeur, pourquoi faire?
Salut à tous !!

j'ai dû plusieurs fois expliquer à mon entourage ce qu'était un éditeur, que les gens confondent souvent avec un label. Du coup, je me suis dit que ça pouvait être intéressant que la communauté Afienne partage son expérience à ce sujet.

En ce qui me concerne, être signé chez un éditeur a été l'une de mes grandes chances, car il est pour moi et mon groupe le soutien principal (infrastructures, avances…) ; il fait aussi office de manager ; c'est lui qui démarche les labels ; etc…

bref, je ne sais comment je ferais sans lui !

Et vous ?

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

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101
Oui c'est surement le plus simple. Ca fait des kilos de papier en vrai. Un éditeurs m'avait parlé d'un collectif Hip hop qui représentait un nombre de contrat incroyable !
102
Jplains l'éditeur des petits chanteurs à la croix de bois... :lol:
103
Hmmm :?!:
les p'tits chanteurs à la croix de bois ne composent ni n'écrivent leur répertoire.
Faut pas confondre contrat d'édition et contrat d'artiste!

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

104
Plus sérieusement, au bout des 5 ans, les droits d'auteur des chansons écrites durant cette période reviennent toujours à hauteur de 50% à l'éditeur ou bien l'auteur/compositeur en profite-t-il alors pleinement?
105
Les droits acquis pendant les 5 ans sont acquis à vie, même plus !
106
Question un peu en marge... L'éditeur se paye sur les droits d'auteurs à hauteur de 50% de ceux-ci si j'ai bien compris. Il a donc intérêt à ce que toutes diffusions (en concerts, net...) soit déclarées à la sacem. J'imagine qu'en conséquence, il ne peut accepter (contractuellement) une diffusion sur un site comme myspace ou AF (il perdrait du fric). Qu'en est-il en fait ?
107
Je sais pas, si j'étais à la place de l'éditeur, jme dirais que myspace peut aider à la promotion du groupe. Et il n'y a au max que 4 chansons écoutables (non téléchargeables). Ca peut mettre l'eau à la bouche des auditeurs qui iront acheter le CD, et des organisateurs de concerts qui feront jouer les groupes. Or tout ça rapportera de l'argent à l'éditeur... Mais ce n'est que mon point de vue, je ne sais pas ce qu'en pensent exactement les éditeurs :8O:
108
Perso, c'est souvent l'artiste qui choisi d'y être ou pas. Et puis on appel ça de la promo !
109
Bien sûr, une page sur myspace, c'est de la promo pour l'artiste et on peut donc supposer que l'éditeur n'a pas à s'y opposer. Je veux juste savoir si cette clause est inscrite dans le contrat.
110
Chaque contrat est différent (même s'il y a des clauses générales qu'on retrouve sans doute partout), donc si tu veux explicitement que l'éditeur t'autorise à mettre des morceaux en ligne sur myspace, tu peux négocier la clause. Par contre, ça ne dépend pas que de l'éditeur, puisqu'il faut également être en règle vis-à-vis de la SACEM...
111
Yepla ça dépend du contrat... Normalement, l'éditeur est le seul à décider de ça... Comme d'ailleurs de l'ensemble des autres diffusions (sauf les radios) mais ça dépend du contrat, cette clause peut être écrite de façon à ce que ce soit et l'artiste et l'éditeur qui en décident...
112
:up:

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

113
Sujet vraiment intéressant sachant que l'édition est LE gros point sombre de l'industrie musicale, du moins du point de vue de l'artiste.

Quelqu'un parmi ceux qui écrivent ici est-il réellement éditeur ? Si oui peut-il se présenter ? Sauf si incognito...

Moi j'ai un nouveau cas concret qui me pose problème sur un projet qu'on est en train de mettre en place. Le cas d'un duo...

Imaginons que deux auteurs écrivent un texte en commun avec chacun sa partie. Imaginons aussi qu'il y ait un 3ème larron, le compositeur, pour écrire la musique... Imaginons aussi que l'un des deux auteurs (voire les 2) intervienne sur la mélodie vocale (donc la compo). Sachant enfin qu'un des auteurs est signé chez un éditeur et que les 2 autres non. Le tout concerne un seul morceau à sortir sur un album impliquant d'autres auteurs/compositeurs...

Comment se fait la répartition ?

Faut-il bien distinguer POINTS SACEM (droits d'exécution publique seulement c'est ça ?) et ROYALTIES (droits de reproduction mécanique donc concernant les ventes d'albums, ou le nombres d'albums pressés d'ailleurs ???)...

Concernant les Royalties (droits de reprod mécanique c'est ça ?). Comment sa se calcule précisément ? Par exemple si on dit qu'un auteur prendra 12% en Royalties, c'est 12% du prix de vente HT ou sur la marge ou autre ? On parle bien de 12% du morceau en question (s'il est présent sur un seule morceau de l'album) ? Ou de tout l'album ? Si c'ets juste sur un morceau comment on calcul les ventes d'un morceau parmi 15 autres ?

Plein de questions ! Mal à la tête !
www.rewiind.fr | www.asymetrick.com | www.rony-soul.com
114
Wow, il est :fou: , ce dernier post...


Citation : Imaginons que deux auteurs écrivent un texte en commun avec chacun sa partie. Imaginons aussi qu'il y ait un 3ème larron, le compositeur, pour écrire la musique... Imaginons aussi que l'un des deux auteurs (voire les 2) intervienne sur la mélodie vocale (donc la compo). Sachant enfin qu'un des auteurs est signé chez un éditeur et que les 2 autres non. Le tout concerne un seul morceau à sortir sur un album impliquant d'autres auteurs/compositeurs...

Comment se fait la répartition ?



un truc du genre:

texte: auteur A 50%, auteur B 50%
musique: compositeur 50%, auteur A 25%, auteur B 25%

sachant que, vu que l'un des gusses est édité, tout le monde va devoir céder ses droits sur le titre, c'est-à-dire signer un piti contrat avec l'éditeur du gusse (vous me suivez?) sur ce titre uniquement...
ce qui revient en fait à donner la moitié des droits à l'éditeur, ce qui donne donc:

texte: auteur A 25%, auteur B 25%, éditeur 50%
musique: compositeur 25%, auteur A 12,5%, auteur B 12,5%, éditeur 50%

hard, non? Et ça se complique au cas où y'a un arrangeur dans l'histoire

mais en fait, tous ces savants calculs ne sont valables que sur les droits de reproduction mécanique (CD, DVD, mp3... que sais-je encore).
En effet, sur les droits d'éxécution publique (concerts, radios, télés...), la répartition est immuable:

1/3 compositeur
1/3 auteur
1/3 éditeur

ce qui semble beaucoup plus juste, quand même ; et en fait, c'est surtout là que les droits SACEM rapportent le plus. En effet, on peut supposer que le titre de Bézu "à, à, à la queue leu leu" par exemple, génère aujourd'hui beaucoup plus de droits d'éxécution publique que de reproduction mécanique...


Citation : Faut-il bien distinguer POINTS SACEM (droits d'exécution publique seulement c'est ça ?) et ROYALTIES (droits de reproduction mécanique donc concernant les ventes d'albums, ou le nombres d'albums pressés d'ailleurs ???)...



bon, j'ai déja répondu à la question.
mais attention tu confonds DRM et points de prod' (ce que tu appelles ROYALTIES), qui eux s'appliquent à l'artiste, qu'il soit ou non crédité SACEM sur l'album.

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

115
Bonjour tout le monde...

Une question n'a pas été évoquée ici.
Dans le cadre d'une avance sur droits passée avec l'éditeur, comment fait-t-on pour calculer le montant d'une telle avance ? S'agit-il d'estimations ?
Si quelqu'un peut apporter des précisions sur ce point...

Enfin, si l'avance se fait par un achat de matériel pour la scène, la pédale achetée pour le guitariste et les baguettes de batterie achetées pour le batteur leurs reviennent-elles au final ?

Merci...
116
L'avance, c'est à négocier, en fonction de ce dont tu as besoin et de ce que l'éditeur estime que tu peux lui rapporter. Et le matériel, en général tu le gardes.
117
OK. C'est assez large donc.

Mais un petit éditeur qui n'assure aucune avance d'argent est-il tenu d'assurer le matériel pour d'éventuelles scènes à venir ? Ou bien l'éditeur peut refuser tout type d'avance et se borner aux autres démarches ?
118
En fait, tout est négociable... mais tu vas pas donner des parts à un type qui ne te file rien en retour !
119
Je serai plutôt d'accord avec toi.

Mais apparement, à en lire les posts, il y a bon nombre de gens qui pensent que l'éditeur en échange de tes droits bosse pour toi et c'est suffisant. Ainsi, l'avance devient difficile à négocier je trouve.

Le seul risque dans cette affaire est que l'éditeur ne remplisse pas sa tâche. Mais rappelons que son argent, il ne l'a que s'il exploite bien ton disque. Ainsi, c'est plutôt délicat de lui dire:" donne moi une avance non remboursable au cas où tu serais mauvais et que tu ne remplirais pas ta mission".

Maintenant, que se passe-t-il pour les ayants droits, à savoir, l'arrangeur ? Car tant qu'il n'y a pas d'éditeur, arrangeur, compositeur et auteur sont déclaré sur 100% à la Sacem. Ce qui veut dire que l'arrangeur devra lui aussi céder ses droits d'édition à l'éditeur ! Et pour que ce soit équitable pour lui, il serait normal qu'il y ait une avance car il ne va pas céder ses droits gratos, ni se désolidariser de l'artiste...

Es-tu d'accord ?
120
En ce qui concerne l'arrangeur, je ne peux pas te répondre, je n'ai pas été confronté au problème...
121
Salut à tous !

C'est super interessant comme sujet et il est captivant d'entendre vos opinions !
Je voudrais vous faire part de ce qui se trame de mon côté...et avoir bien sur votre avis.

Je suis en contact avec un éditeur (qui est aussi arrangeur/réalisateur) et voila ce qu'il propose :

-pas d'exculisvité contractuelle, juste un contrat "morale" qui veut que si il me plug un titre sur un artiste X je ne deal pas directement avec cet artiste X la prochaine fois qu'il a besoin d'une chanson.
-un (très) bon carnet d'adresse, avec de vraies possibilités de bosser pour des artistes que j'apprecie énormement (artistiquement ou..financierement).
-pas d'avances

voila en gros... pour vous le "pas d'exclu" justifie-t-il le "pas d'avance" ?
Qu'en pensez vous ?
Merci

-jeremy-

122
Oui !

Je pense que l'exclu est sine qua non pour la réalisation d'un "bon" contrat d'édition...


Mais par contre ca peux etre un bon plan, tu as rien à perdre :-)
123
Effectivement je n'ai rien à perdre...
le seul truc qui peut remettre tout ça en question c'est la proposition d'un autre éditeur, avec un contrat plus classique (petite avance, exlu )... c'est bizare mais mes camarades signés (dans les grosses stucture comme universal publishing...) me disent tous que finalement, pour la plus-part des titres qu'ils ont placés ils se sont demerdés eux même...
Enfin bon ce n'est pas le cas pour l'instant donc je tente le coup et on verra !!
d'autres avis ???
merci

-jeremy-

124
UP !

-jeremy-

125
Moi j'ai une question

il y a bcp de labels qui à coté de l'édition phonographique montent une petite structure pour l'édition

on propose comme deal à un de mes potes de sortir un de ses morceaux en édition phonographique à la condition qu'il accepte que le titre soit aussi en édition chez le même label , sachant qu'il n'y a pas d'avance et de chose comme cela mais que le label va réaliser un investissement plutot lourd (c'est coté édition phonographique évidemment) sur l'artiste (avec un remix d'un nom assez connu) est ce que ça vous semble correct? est-ce qqchose de courant pour les labels de demander l'édition (via une structure séparé ou non?) sur les titres que le label phonographique sort?


voila voila dslé pour ma question si elle est un peu conne