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Les Mains dans le Cambouis
Bidouille & Développement Informatique

Le pub des programmeurs

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Sujet de la discussion Le pub des programmeurs
Salut :coucou: y a des programeurs sur AF si oui vous bossez sous quoi ?
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671

Citation : c'est pour ca que je pense pas que la question du langage soit tres importante (et donc pas super approprie pour ce thread )


Non mais moi ma question / débat portait bien sur l'aspect langage.

Donc sans parler de machines de votes, quel est votre point de vue sur "quel langage permet le plus facilement de savoir ce que fait un programme en lisant le source ?" ou "avec quel langage est-il le plus difficile de cacher des fonctions douteuses ?"

Peut-être que Python, comme Perl, qui sont des langages de scripts réflexifs (ça se dit ? pour dire que l'on peut créer une chaîne de caractères dans le programme et ensuite exécuter celle-ci, ce qui est proche du code automodifiant) ne sont pas adaptés, mais il me semble qu'en java ça devrait être plus difficile ; et notamment plus difficile en java qu'en C.

Sinon l'Ada doit être un bon cheval pour écrire des programmes où il est difficile de cacher des trucs.
:bravo:

Bon moi je vote pour l'Ada. Et vous ?





Pour revenir à la machine de vote (qui est un autre débat pour moi) :

Citation : En fait, plus j'y reflechis, plus je pense que c'est totalement et fondamentalemt cretin comme idee. Surtout aux vues de ce que ca apporte.


Je suis assez d'accord. Mais je doute que l'on puisse tenir cette argumentation éternellement. Je vois gros comme une maison que ces trucs vont se généraliser. Il y a déjà un certain nombre de bureaux de vote en France où on vote avec ces trucs.

Par conséquent je pense que la meilleure stratégie est de proposer d'autres solutions, que de s'y opposer sans rien proposer. Et la seule solution que je vois c'est bien :
- juste après le vote, la machine imprime aussi un billet de vote
- le votant vérifie ce qui est imprimé
- il met ce billet imprimé dans une urne
- on fait ensuite systématiquement un décompte du vote papier, et c'est le seul qui fait foi à la fin.

J'ai l'impression que ce serait la seule solution viable. Et si beaucoup de français sont conscients du problème et ont en tête cette solution, on devrait arriver à l'imposer. Spourça que j'en parle. :mrg:
672
Juste une question : vous faites comment, vous, pour voir accès au source sur ces machines ? :?!:

Sinon ton idée Pouet se tient, mais alors c'est quoi l'intérêt du truc ? Diminuer un peu la consommation de papier en imprimant moins de bulletins que d'habitude ?

Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering

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Je peux plus trop te repondre, la, Pouet, j'ai trop de trucs en cours, et ce ***** de latex qui refuse de me foutre la figure comme il faut a 3 jours de la deadline d'une des deux confs importants de l'annee :rocket:
674

Citation : ce ***** de latex qui refuse de me foutre la figure comme il faut



On dirait mes stagiaires... :aime2:

Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering

675
Ca doit bien te rappeler des souvenirs, non ?
676
Ouaih, hier aprèm. :lol:

Mais en fin de thèse je taquinais grave en Latex, et quand on en est là, c'est un réel bonheur...

Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering

677

Citation : Sinon ton idée Pouet se tient, mais alors c'est quoi l'intérêt du truc ? Diminuer un peu la consommation de papier en imprimant moins de bulletins que d'habitude ?


Ca permet d'avoir le résultat instantanément dès la fin des heures de vote. C'est l'un des principaux arguments des défenseurs des machines de vote. Et j'ai retenu l'idée d'imprimer un bulletin, mais elle n'est pas de moi, je l'ai lu sur l'article du Monde :

Citation : Soupçons sur le vote électronique
Article paru dans l'édition du 20.03.07

Des machines à voter vont être utilisées dans certains bureaux pour l'élection présidentielle. Avantages : commodité et économie de papier. Inconvénient : des manipulations sont possibles

Le 22 avril, un à deux millions de Français ne trouveront dans leur bureau de vote ni bulletins ni enveloppes. Pour exprimer leur voix, ils presseront deux touches - la première pour choisir un candidat, la seconde pour confirmer leur choix. Pour la première fois en France, lors d'une élection présidentielle, ces citoyens utiliseront des ordinateurs de vote. Un peu plus d'un millier de terminaux sont aujourd'hui installés dans une cinquantaine de communes, mais leur déploiement ne va pas sans polémique.

Depuis le début de l'année, plusieurs personnalités et partis politiques s'interrogent sur les risques inhérents à ces systèmes. « Des machines à voter basées sur des matériels informatiques sont aujourd'hui en cours d'installation (...) en France, sans qu'un débat public ait eu lieu sur le bien-fondé de cette technicisation du vote et les éventuels risques de fraude et de manipulation », déclarent ainsi les Verts dans une motion adoptée début février. Le Parti communiste est sur la même ligne. Selon Patrick Bloche, député (PS) de Paris, « un sentiment de méfiance domine largement au Parti socialiste » vis-à-vis d'appareils « qui semblent bien moins transparents que les urnes en Plexiglas ».

« Les machines à voter sont accessibles aux malvoyants, permettent un dépouillement immédiat, sans gâchis de papier, sans besoin de table de dépouillement, de scrutateurs, etc., plaide pour sa part Hervé Palisson, directeur de France-Election, importateur en France des machines à voter néerlandaises Nedap. Il faut savoir que, faute de volontaires, ce sont des employés municipaux payés en heures supplémentaires qui procèdent au dépouillement dans certaines communes. »

Cette dématérialisation du suffrage est pour certains un risque intolérable. « Le système de vote actuel a été conçu pour que quiconque, même le plus ignorant, puisse se forger l'intime conviction que le vote s'est déroulé honnêtement, dit Roberto Di Cosmo, chercheur au laboratoire Preuves, programmes et systèmes (CNRS, université Paris-VII). Lorsque le vote se fait par voie électronique, est-il possible de se forger, seul, la même conviction ? La réponse est non : il faut recourir à l'expert, à l'argument d'autorité. »

L'impossibilité de vérifier l'intégrité du vote inquiète bien au-delà de quelques universitaires ou personnalités politiques. La principale société savante d'informaticiens, l'Association for Computing Machinery (ACM), a récemment pris une position de consensus appelant à ce que tout système de vote électronique soit doublé d'un dispositif d'impression d'un bulletin contrôlé de visu par l'électeur. Ces bulletins papier pourraient être stockés dans une urne classique, autorisant ainsi un recomptage ultérieur des suffrages. Cette précaution ne figure pas dans le règlement technique émis en novembre 2003 par le ministère de l'intérieur (il faut préciser que, dans le vote traditionnel, les bulletins papier ne sont pas conservés mais détruits le soir même après la proclamation des résultats dans chaque bureau, à l'exception des blancs et nuls qui sont annexés au procès-verbal). Les trois modèles d'ordinateur à voter homologués en France - construits par Nedap, l'espagnol Indra Sistemas et l'américain ES&S - sont donc dépourvus d'un tel dispositif de contrôle.

D'autres reproches sont formulés. « Le règlement technique du ministère admet que le programme utilisé dans les machines à voter soit secret, c'est-à-dire que le code-source ne soit pas rendu public, dit ainsi Chantal Enguehard, maître de conférence en informatique à l'université de Nantes. Il est donc impossible aux simples citoyens de l'examiner : la protection du secret industriel a été jugée plus importante que la transparence de la procédure de vote. » Par la voix de son directeur, France-Election fait cependant savoir que le code-source n'est pas rendu public pour des raisons de sécurité, mais qu'il a pu être ausculté par des organismes de contrôle comme le Bureau Veritas.

A l'automne 2006, un groupe d'informaticiens néerlandais a fait l'acquisition de machines Nedap pour en évaluer l'intégrité. « Ces informaticiens ont démonté une machine, ont constaté qu'ils pouvaient en changer le logiciel et l'ont reprogrammée pour jouer aux éc hecs », explique M. Di Cosmo. Surtout, ils affirment être parvenus à capter les radiofréquences émises par la machine à une distance de 25 mètres environ et être ainsi à même de savoir si le nom affiché sur l'écran à cristaux liquides de l'appareil - le nom du candidat pour lequel le vote a été enregistré - comporte ou non des caractères accentués. « Ce qu'ils ont fait, c'est simplement de vérifier que la machine fait bien ce qu'on lui demande », tempère M. Palisson. Quant à la possibilité de surveiller à distance le fonctionnement de la machine, « l'expérience a été faite sur un ancien modèle qui n'est plus en service et, de toute façon, il serait possible de mettre en oeuvre le même type de surveillance avec le vote classique, au moyen de caméras installées dans les isoloirs », réplique le directeur de France-Election, qui fait valoir qu'aucun dysfonctionnement des appareils Nedap n'a été rapporté.

« NEUTRALISER UN CANDIDAT »

L'exercice auquel se sont essayés les informaticiens néerlandais n'est pas isolé. En octobre 2006, quatre chercheurs du département d'informatique et d'ingénierie de l'université du Connecticut sont par exemple parvenus à reprogrammer un terminal de vote Diebold, l'un des constructeurs les mieux implantés aux Etats-Unis. « Une attaque de base peut neutraliser entièrement un candidat, échanger les voix apportées à deux candidats ou biaiser les résultats en reportant sur un candidat les votes apportés à un autre, écrivent les auteurs dans le compte rendu de leurs travaux. La corruption du système peut rester dormante jusqu'au jour de l'élection, ce qui rend impossible sa détection par le biais de tests préélectoraux. » Sans que des fraudes avérées aient été mises au jour, plusieurs cas de défaillances de systèmes de vote électronique ont été documentés ces dernières années, surtout aux Etats-Unis, mais aussi en Europe.

Un exemple fameux est l'incident de Schaerbeek (Belgique), le 18 mai 2003. Le décompte des voix exprimées avait excédé de plus de 4 000 le nombre d'inscrits dans la circonscription. Incapable d'en élucider la cause, le collège d'experts mandaté par les autorités fédérales belges a conclu que « l'erreur [avait] très probablement été occasionnée par une inversion spontanée et aléatoire d'une position binaire ». C'est-à-dire, en somme, qu'un bit informatique de l'ordinateur de vote a pris « spontanément » la valeur 1 au lieu de la valeur 0. « Ce phénomène, ajoutaient les experts, est abondamment décrit dans la littérature spécialisée. » Il ne l'est pas dans le code électoral.
Stéphane Foucart (avec Edouard Bal)


Effectivement, au niveau papier ça diviserait la consommation au moins par 10 : 1 bulletin par votant, et non 1 par candidat, sans parler des bulletins non utilisés.
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Citation : Ca permet d'avoir le résultat instantanément dès la fin des heures de vote.



Bah tu viens d'écrire qu'il faudrait recompter les bulletins imprimés. :?!:

Donc que le cumul instantané est forcément une donnée provisoire, donc parfaitement inutile, sauf peut être pour les bookmakers. :noidea:

J'ai lu l'article. C'est clair que si tu files une machine pour une durée indéterminée à un groupe d'experts, ils arriveront a lui faire afficher "hello world" au lieu de "sarkozy".

Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering

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Citation : Donc que le cumul instantané est forcément une donnée provisoire, donc parfaitement inutile, sauf peut être pour les bookmakers.


Tu sais, les gens qui regardent la télé aiment bien avoir les résultats à 20h01 ;)

Je défends pas le truc hein : moi je préfèrerais, en général, avoir des infos hebdomadaires approfondies qu'un journal de 20h complètement creux. Mébon, la tendance générale est à l'instantanéité, à l'image, au gadget...

Si on ne peut pas s'y opposer (ce que je pense être le cas pour ces machines à votes), autant militer pour conserver un moyen de vérification.

:noidea:
680

Citation : Je peux plus trop te repondre, la, Pouet, j'ai trop de trucs en cours, et ce ***** de latex qui refuse de me foutre la figure comme il faut a 3 jours de la deadline d'une des deux confs importants de l'annee


Tiens, ça m'a fait la même chose il y a qqs temps !
C'est quelle conf ?

Et c'est sur quoi qur tu vas plancher au SOC ? - n'oublie pas que ça devrait être ton activité principale de l'été :volatil: -