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réactions au dossier [Bien débuter] Programme de mixage en 12 étapes

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Programme de mixage en 12 étapes
Programme de mixage en 12 étapes
Dans les articles parus sur Audiofanzine, nous avons abordé de nombreux thèmes relatifs au mixage ainsi que la marche à suivre pour préparer un mix. Mais certains AFiens ont réclamé une vue d’ensemble du processus de mixage. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de règle pour réussir un mix ; chaque ingénieur de mix a sa propre méthode. Nous vous livrons donc ici un guide pas-à-pas qui correspond à une approche possible.

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41
"filtre coupe bas sur beaucoup de piste"
Citation :
Et voici pour vous le meilleurs moyen d'obtenir un mix avec une absence flagrante de grave.
...ben flute...icon_facepalm.gif je pratiques cela régulierement, et sans percevoir un manque de bas (faut dire que je n'ai pas , volontairement ,de sub ..... d'autres mixeur patenté sont de l'avis de globule ??

Citation :
De manière générale et sauf effet particulier, il vaut mieux préférer le shelf
Pourquoi ?? un shelve induit moins de probleme de phase ??:?!: et pourquoi ?
42
Citation :
Et voici pour vous le meilleurs moyen d'obtenir un mix avec une absence flagrante de grave. Sans compter qu'un filtre coupe-bas (ou passe-haut, comme vous voulez) crée des décalages de phase non négligeables et va venir vous pourrir le grave, surtout dans le cas de pistes multiples corrélées (batterie acoustique par exemple). De manière générale et sauf effet particulier, il vaut mieux préférer le shelf.


Ah ben c'est pour ça que mes mixs sont pourraves dans le bas du spectre? Je mets des passe-haut partout moi :oops::oops::oops::oops::oops::oops::oops::oops::oops:

Un exemple de mes compos/remixes sur Youtube https://www.youtube.com/watch?v=zMlU-HKF2bA

43
De mon point de vue la différence de problèmes de phases c'est un peu de la zut avec le matériel actuel, le plus important c'est de pouvoir entendre le différence dans le bas entre shelf et le coupe-bas, pouvoir décider qui permet d'atteindre un objectif voulu... et après il existe différents type de coupe bas qui chacun influent la phase différemment, pas toujours en mauvais...
C'est aussi bon de savoir qu'un coupe bas commence aussi à atténuer plus haut que la fréquence affichée.
Je préfère utiliser un coupe bas dans le but de nettoyer quand réellement le bas ne m'offre plus rien d'intéressant , sinon je laisse passer et utilise simplement un shelf pour doser le bas comme il me convient. Après on peut toujours utiliser par la suite un coupe bas sur un groupe ou le master...
Le coupe bas (hors résonant) c'est juste pour le nettoyage et il ne doit pas impacter le son.
44
Intéressant cette article :) dommage que je ne comprenais pas grand chose a tous ça à l'epoque :)

Pour moi le "declic" a bien été de comprendre surtout comment le matos analogique pouvait réagir face au différentes unité de mesure ...

Quand je vois les niveaux utilisés ds certain home studio , ça fait peur ...l'électronique qui est derrière ( monitoring / casque /table de mixage / bref , tous ce qui est relier à la carte son et au courant )) ne peut pas supporter des gains aussi haut et à des conséquences énorme sur le son .
A l époque des enregistreurs a bande , transformateurs des consoles haut de gamme avec des composants discrets ( pas les puces electroniques actuelles ) on pouvait permettre des saturations / distortion , elles apportaient d'ailleurs énormément sur le punch / couleur finale d 'un mix ( c est d ailleurs pour ça qu on tente de les émuler depuis si longtemps )

Pour la liaison numérique / analogique , les niveaux doivent etre "strictes" et on colore avec des plug ou hardware adapté

Regarder le manuel de ça carte son avant toute chose ( souvent à la fin )
Sur ma RME par ex , mes convertisseurs sont au"top" a -15dbFS=0VU=+4dbu
J ai bien sur un petit de marge au cas ou ...mais le but est de rester dans cette zone

Attention aussi , une "snare " n'affichera pas le meme niveau qu un violon ....il faut vraiment utiliser un analyseur adéquat .

Généralement sur mes mixs ds Reaper , je tape à -15 sur le mix final , avec des peak à -3 / -6
Le limiteur sera la pour "rapprocher " le niveau peak / du RMS , afin de rendre un mix plus homogene , plus "lié " et plus fort ( oui , c est une mode :) )

Ne vous fiez pas au niveau " visuel " ...quand on enregistre une basse , et que le nievau de votre DAW monte à -6 sur le fader ...il y a un problème qui va intervenir sur l electronique qui sonnera " serré "...

Avec du 24 bits ou plus , il n'a pas de probleme a remonter sa piste ( sans artefact ) plutot que le contraire ....
Quand c est trop fort , on refait plutot que de baisser sa piste ...

Le resultat sur un mix entier est hallucinant ...on conserve la dynamique / clarté / punch avec un signal propre tt au long de la chaine ...

Lorsque le signal arriveà ces enceintes de monitoring , on ecoute donc le "vrai" son calibré comme il faut ....

Bon mix a tous

45
Citation :
"filtre coupe bas sur beaucoup de piste"

Oui, passe-haut et passe-bas, c'est la base de l'égalisation. Le tout est de bien choisir la fréquence. Une basse avec un filtre à 80 Hz, il va manquer des choses... sur une voix, une caisse claire ou une guitare, par contre, c'est sans souci.
Ce qu'il faut vraiment soigner, (outre ce qui est signalé par westfinga ci-dessus), c'est le positionnement des micros. c'est trop souvent oublié en home studio... Quand un micro est bien placé, il n'y a quasi plus besoin d'égaliser. Si on a trop de grave avec un micro cardio, il suffit souvent de l'éloigner un peu. ce qui est est bien plus efficace que de triturer de suite l'égaliseur.
46
A ce qui est dit j'ajoute quelques graphes qui peuvent inspirer le placement des filtres, les fréquences de coupures se trouvent à peu près aux extrémités des bandes et sont à ajuster à l'oreille et en fonction du jeux des intrus.
Pour éviter un maximum de dégâts et conserver un aspect le plus naturel possible il me semble plus juste d'utiliser une pente très douce ; 6 dB/octave au extrémités pour commencer quand l'eq le permet, resserrer la bande entre le passe haut et bas , comparer le résultat entre différentes pentes, conserver le résultat le plus naturelle hors effets et résonances voulus.



1928739.jpeg

main_chart.jpg

[ Dernière édition du message le 08/07/2014 à 01:46:22 ]

47
Citation de Gros :
Pourquoi ?? un shelve induit moins de probleme de phase ??:?!: et pourquoi ?


Oui le shelf induit moins de problèmes de phase. De plus, il atténue les fréquences en dessous de la fréquence de coupure plutôt que de les couper purement et simplement.
Le grave joue beaucoup sur la "cohérence" d'un mix et le couper peut souvent donner une impression de "déconnexion" de l'instrument par rapport aux autres, même à basse fréquence. Dans cette optique, il vaut mieux atténuer que couper.
De manière générale, hors effet spécial ou pour tenter d'atténuer un bruit parasite (buzz, ou bruit de ventilation par exemple ou le métro qui passe pas loin...), le coupe-bas n'a que rarement une utilité. Sachant que la manière la plus efficace de réduire les bruits gênants se déroule à la prise de son, le coupe-bas n'a que peu de raison valable d'apparaître dans un mix.
Pour le coupe-haut, c'est encore pire. Je ne vois aucune raison valable pour l'utiliser, hors effet spécial ou cas très particulier.

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

48
5 à 10 ans de prise de son. Puis 5 à 10 ans de mixage et enfin 5 à 10 ans de mastering... C'est ce qu'on dit souvent dans le métier d'ingénieur du son. Je rejoins d'avantage la philosophie de globule_655. Bien qu'il y ai des choses et conseils très intéressants de part et d'autre. Et c'est bien la ou on arrive à cette fameuse "non règle" ( mais basée sur des règles et une grande connaissance de ce que sont les outils EQ/Compresseur/analyseur en tout genre/...). Il y a bien des points communs mais il y a des façons de faire personnelles basées sur l'expérience, des rencontres qui nous font découvrir tel ou tel petit truc, les outils, le style ( on ne mix pas de la musique club de la même manière que du jazz ...), etc
Tout ça dépend aussi de vos capacités personnelles ( vos oreilles;) ), le temps que vous y passerez, votre mentor...
C'est un vaste débat ou il faut restez, à mon avis, le plus ouvert possible mais en sachant que chaque morceau possèdera ses singularités qui feront qu'une telle manière de faire n'importera pas forcément le même résultat sur un autre morceau.
De mon expérience actuelle...

[ Dernière édition du message le 08/07/2014 à 09:13:42 ]

49
Je comprends le points de vue, et en même temps, je défendrai l'idée d'une approche simpliste à l'attention des débutants car effectivement, d'un point de vue pédagogique, l'apprentissage est construit de cette façon : on apprend des choses approximatives, voire fausses parfois pour les désapprendre ensuite, à l'aune d'une autre culture glânée avec l'expérience. On dit toujours qu'on apprend plus de ces erreurs que de ces succès sans jamais assumer pleinement la vraie valeur de l'erreur.

Quasiment tout ce que vous avez appris en grammaire au primaire ou secondaire est ainsi une sinistre connerie qu'on vous demandera de désapprendre en première année de linguistique à la fac ou en prépa.

Vous vous souvenez qu'on vous martelait en 6e qu'un carré est forcément positif. Et c'est vrai jusqu'à ce qu'on vous présente les nombres complexes.

Bref, je suis tout à fait à l'aise avec l'idée que certaines choses puissent paraître réductrices, tant que ça permet à chacun de se coller à la tâche, et d'expérimenter les limites de ce genre de propos. Je suis d'autant plus à l'aise avec ça que je trouve que ça ne mène à rien, sinon à décourager les gens, de dire qu'il n'y a pas de recettes, qu'il n'y a pas de règles et que tout dépend toujours de tout. C'est d'ailleurs la grande différence entre la littérature française sur le sujet et la littérature anglophone : les auteurs anglais, américains ou australiens se mouillent nettement plus que les français sur le coup, comme Stavrou ou Inzagi pour n'en citer que deux. En France ou dans la presse Trash façon Computer Music, on lit souvent un descriptif technique des outils sur le mode 'un compresseur ça compresse' et 'un EQ ça égalise' et lorsqu'on en vient à rentrer dans le vif du sujet, on nous dit qu'il faut expérimenter, essayer plein de choses, parce qu'il n'y a pas de règles, et c'est marre. Ah bon ? Il n'y a pas de règles? Pourtant, la basse est la batterie sont placées au même endroit dans 90% des titres. Pourtant, on voit des ingés son qui mettent quasi systématiquement tel compresseur et tel leveler sur une voix. Pourtant, avant même de commencer à mixer, on voit des bus de réverb préparés sur la console par l'assistant. Pourtant, vue la restriction budgétaire dont sont victimes les studios, on se dit que s'il n'y avait pas quelques fondamentaux méthodologiques et des recettes, il n'y aurait pas beaucoup de titres qui sortiraient. Car qui, à part les Rolling Stones, peut se permettre deux mois de mixage? J'imagine que quand un ingé son a 3 heures pour mixer un titre, il doit bien s'appuyer sur quelques automatismes, non ? Ou alors je suis complètement à la rue ? Et effectivement, un ingé son remet tout en question à chaque titre qu'il bosse.

On parle en outre de CLA un peu plus haut et l'exemple est particulièrement mal choisi parce que, justement, c'est ce qui est assez drôle, c'est que c'est, parmi les ingés son que nous avons interviewés, celui qui fait le plus grand usage de recettes, qui arrive avec ses presets de réverb, sa méthodologie, et qui l'applique, quel que soit l'artiste, pour que ça sonne comme du CLA. On est à l'opposé de la démarche d'un Massenburg ou encore d'un Godrich qui expérimentent beaucoup plus en studio.

Et pour ce que ça vaut, dire qu'il ne faut surtout pas utiliser de coupe-bas, c'est une recette à sa façon. Et je suis bien content d'avoir lu ça ici, moi qui en fait grand usage pour dégager de la place pour mon kick et ma basse.

Mon propos n'est donc surtout pas d'aller contre les critiques exprimées à juste titre par les plus expérimentés d'entre vous. A priori, nous consacrerons prochainement une série d'articles au mixage, et la chose sera sans doute pleine d'approximations que je serais heureux de voir débattues ici, parce que le juste se trouvera entre l'article, sa critique et l'expérience de chacun. Mais c'est notre rôle d'amorcer ce genre de discussions : en disant certes le moins de conneries possibles, mais en proposant surtout un contenu accessible. Si c'est pour écrire qu'il n'y a pas de règles et qu'il faut 10 ans avant de pouvoir faire partie de ceux qui savent, et sans savoir très bien comment ils ont accédé à ce savoir, alors autant fermer ce site. ;)

Bref, merci à vous tous pour ces commentaires : de notre côté, on va essayer de soigner la série Mixage qui sera probablement confiée à Nantho.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

50
Citation :
Pourtant, avant même de commencer à mixer, on voit des bus de réverb préparés sur la console par l'assistant.

Parfois, chez nous, c'est même une assistante (et cela change TOUT !)

Et si tous les fabricants de console et de préampli placent un passe-haut sur leurs bécanes, c'est bien la preuve que cela ne sert à RIEN, et que tous les concepteurs ne sont qu'une bande d'abrutis. Il y a une règle simple, que je retiens des commentaires éclairés lus ici : le passe-haut ne sert à rien, et en-dessous de cinquante ans, on n'a pas le droit de s'asseoir devant une table de mixage :mdr::mdr::mdr:

[ Dernière édition du message le 08/07/2014 à 11:04:07 ]