réactions à la news Les compos inspirées: saison 14
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Anonyme
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patrick_g75
Donc, de mon point de vue, Coolhelp2 à vraiment fait le tour de tous les principes actifs de l'aspect "musical" de l'usage de la voix.
Là, je ne reviens que sur la question de la compréhension d'un texte. En quelque langue que ce soit (le français ou l'english, l'ouzbek ou le catalan, etc.), il y a des SONS, de toutes sortes, qui, en tant que tels, peuvent servir à composer de la musique. Cela a été dit.
Mais, que vous le vouliez ou non, un texte (qui n'est pas une suite de bruits faits avec sa bouche) a un SENS.
Et, en quelque langue que ce soit, faire comme si il n'en avait pas... ça me défrise les moustaches !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
erewhon
un texte a un SENS
Bah, le sens, depuis le point de vue d'un dadaïste, hein, ça laisse de la marge et même prétexte à mauvaise foi assumée dans l'interprétation du sens jusqu'au non sens...
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
Max_Onhoff
Citation de Coolhelp2 :écrire en anglais, c'est aussi bizarrement une façon de tenter de ne pas trop risquer d'assassiner la poésie française avec sa 'tite chanson
Il suffit de s'obliger à écrire des textes ciselés dans notre belle langue, ce qui, à mon avis, concernant le couple coolhelp et la teneur des écrits que vous nous proposez ici au travers de vos interventions sur les forums (forme de l'écrit, respect des règles de grammaire, vocabulaire, culture), ne devrait vous poser guère de problème (avis personnel valable aussi pour Benat, puisqu'on en parle, mais je n'en exclue a priori aucun autre, je ne me permettrais pas de juger ceux-là).)
Personnellement, j'ai un problème avec le français qui me pousse à utiliser l'anglais dans un cas et dans un seul: S'il est question de mettre en scène un personnage (quel qu'il soit), voire de le faire parler, je n'y arrive absolument pas. Et encore vais-je tempérer: L'album que je suis en train d'enregistrer (et qui ne me laisse aucun temps pour venir jouer ici avec vous à ce petit jeu d'instinct visuel), il donne la parole à des victimes colatérales de la première guerre mondiale. A ma grande surprise, j'ai réussi a faire parler des vallons, des village, des forêts victimes muettes de la boucherie qui les a ravagé voilà 100 ans.
Mais sur le principe, le français, c'est dès qu'il est question de sentiments, de ressenti, d'émotions vivantes. En dehors de celà, ça coince, et pas qu'un peu. Et ça n'a rien à voir, du coup, avec la musicalité et le rythme, mais c'est ainsi. Ma culture prog, peut-être, et forcément anglo-saxonne, du coup, qui fait que dès que c'est théatralisé, c'est en anglais parce que ça colle, alors qu'en français j'aurais l'impression d'être dans le ridicule et la caricature du "français traduit de l'anglais". Je sais, c'est peut-être stupide, mais c'est ainsi!
Benat, je t'envie d'avoir été aux journées d'Astaffort, ce doit être une expérience vraiment enrichissante!
Ce que j'ai écrit? MON avis, voilà tout!
---> Dernier album en date <---
patrick_g75
Citation :un texte a un SENS
Bah, le sens, depuis le point de vue d'un dadaïste, hein, ça laisse de la marge et même prétexte à mauvaise foi assumée dans l'interprétation du sens jusqu'au non sens...
Certes. D'ailleurs... j'allais le dire !
Sans rire (quoique...) : aucun écart n'est concevable hors d'une règle reconnue - ne serait-ce, donc, que pour la transgresser.
Nul plus attentifs au sens que les adeptes (dada & Co) du non-sens, des formulations absurdes, etc.
C'est juste pour causer un peu littérature.
Ça nous repose de la musique...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 14/07/2017 à 16:56:22 ]
patrick_g75
Quand je dis "curieuse", je veux juste dire qu'elle excite la curiosité, hein !
C'est une expression particulière d'un bilinguisme, natif ou acquis ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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[ Dernière édition du message le 14/07/2017 à 19:09:25 ]
philrud
Chouette ta compote ! J'aime les paroles,même si le fond est plutôt ombragé, austère, c'est bien trouvé et ta voix passe super avec ce genre. La mélodie est entraînante, joyeuse, la guitare aussi. Je cite quelques paroles : " The jingle of my hand. Dady, ... I was too Young for remenber ... " . T'as assuré !
Mon soundcloud Good times !
[ Dernière édition du message le 14/07/2017 à 19:54:51 ]
philrud
Ceci dit, encore plus facile que l'anglais, pour moi,c'est l'italien. L'espagnol, je sais pas, mais à mon avis, ça doit pas être facile.
Mon soundcloud Good times !
Rhésus Plus
@Rhésus Plus : Pour la basse, à mon goût on pourrait l'entendre un peu plus. L'ambiance du début est bien posée, les pulsations en battement de cœur introduisent de la vie dans un décor sinistre. La vie derrière l'enfermement. La guitare à partir de 4' me plaît beaucoup.
Merci à toi RvBy pour ton ressenti sur ma composition. Content que tu aies pu ressentir ce que tu décris. Cela m'a beaucoup fait plaisir.
Ta composition avec Yoshed m'a beaucoup plu aussi comme je l'ai écrit dans l'avis que j'ai déposé sur votre compo.
Merci encore
n1c07
Max_Onhoff
C'est une expression particulière d'un bilinguisme, natif ou acquis ?
Houlààà, je ne voudrais pas tartiner ce sujet de HS, surtout concernant mon insignifiante petite personne qui n'a pas encore posé une seule note dans les compos inspirées, mais à question posée réponse attendue (en spoiler pour ne pas polluer):
Le français est une langue que je chéris, et que j'ai ma foi toujours eu la chance de pratiquer avec pas mal d'aisance (sans me donner la peine de la travailler du tout, au grand dam de feu mon très érudit de père, mais c'est une autre histoire ). On parlait bien à la maison, avec force recours à du vocabulaire très varié, conscients que nous avons une langue extrêmement riche dont il convient d'exploiter toute cette opulence lexicale qu'elle tient à notre disposition.
Mais voilà, ma culture musicale a toujours été fondée sur les groupes anglo-saxons, ma façon d'être rebelle chez nous: Rock, Hard Rock et Progressive Rock tournaient sur ma platine disque dès les années 70, forcément issus des productions anglaises et américaines. Alors comme j'avais aussi la chance d'avoir l'oreille très musicale et une facilité avec les langues étrangères, j'ai acquis l'anglais scolaire là encore sans jamais rien foutre ().
Venu (tardivement) le temps d'écrire mes propres textes, j'ai constaté de façon totalement empirique cette stérilité de créativité que je subissais dès lors où, soucieux d'écrire en français, il était question d'autre chose que des sentiments. Comme par ailleurs mes goûts musicaux m'inclinent majoritairement du côté du Prog, et que le Prog français a souvent été une véritable caricature ridicule de ce qu'il peut y avoir de plus perché et inconsistant (avis strictement personnel inside, hein, je n'assène pas ça comme un axiome), là où les phares de la musique très théatralisée étaient tous anglophones, c'est naturellement que j'ai assumé cette forme de schizophrénie: Des situations avec des gens, des histoires, des récits, du factuel et du narratif/descriptif, c'est dans l'anglais que je trouve mon confort; des sentiments et tout ce qui touche au cœur, aux émotions et à l'esprit, c'est en français, en tâchant toujours de trouver les mots les plus exacts et les plus justes qui soient dans tous les outils de notre magnifique langue natale.
Pour répondre au premier cas de figure, et 30 ans après avoir quitté les bancs de l'enseignement supérieur, je me suis mis, grâce à internet, à beaucoup regarder et lire de l'anglais, afin de retrouver un assez bon niveau, grandement aidé d'ailleurs par une correspondance que j'entretiens (toujours via le web, qui n'est pas QUE vecteur de saloperies) avec une australienne installée aux USA. Elle-même s'est toujours étonnée de ma dicotomie en terme d'écriture textuelle, et je lui ai fait la même réponse que celle que je viens de te livrer.
Pour renforcer ma posture (si inconsciemment j'en éprouvais le besoin), je prends souvent l'exemple d'un titre qui figure sur mon site, I Am The Peacock (2ème titre de cette page album, avec les paroles si souhaité), que j'avais voulu écrire en français. Narrer le sort de ce pauvre machin tanké au sol m'a paru tellement vain et risible en français que j'ai immédiatement "switché" () pour l'anglais, et je m'en félicite toujours aujourd'hui. Non, vraiment, en français, il n'y avait rien à en tirer, et ce ne fût pourtant pas faute d'essayer .
Alors disons que tout cela est le fruit d'un "background" très dual, acquis durant la période où j'ai fait ma culture musicale. Les anglais ont écrit des textes tellement efficaces, et nos grands chanteurs français ont écrit tant de belles choses dans la langue de Molière!...
Ce que j'ai écrit? MON avis, voilà tout!
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