Que faut-t-il utiliser quand on a un son "pourri"?
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DJ_chris_41
Je possede une paire de JBL SR4733A et le probleme est que dans certaintes salles (ou meme chez moi) le son n'est pas super: manque de basses et de precision et ça vient de la piece.
J'ai entendu dire que l'on pouvait arranger ceci avec le BEHRINGER DEQ2496 ULTRA-CURVE PRO car il permet d'analyser en temps reel le spectre de courbe des HP c'est ça? (apparemment il faut un micro expres behringer vendu separement)
Avec cet appareil je pourrais avoir un bon son dans des pieces "qui ne sonnent pas".
Si oui y-a-t-il quelque chose de moins cher et plus facile d'utilisation?
merci d'avance
DJ chris
loicm
Désolé mais si ça sonne pas ce n'est pas avec de la technologie que tu vas changer radicalement l'affaire.
Tu peux améliorer mais si ta pièce est vraiment mauvaise ...
@+
Loïc
cotto
stereosound
Quelques questions préalables :
1) quel est ton critère de "manque de basse" ?
2) quel style de musique (électro, rock, jazz, …) , soit quel type de basse es-tu en mesure d'attendre
3) comment dispose-tu tes enceintes (sur pieds, à 2 m du sol, ou sur le sol) ?
4) as-tu une protection (limiteur) en amont de ton ampli pour éviter que celui-ci sature (d'où un son plus déséquilibré à l'écoute)
Pour ma part, j'ai toujours été septique sur la capacité de ces ensembles "compact" à reproduire des basses profondes sans distorsion à haut volume. C'est pas pour rien que l'on fait des caissons de "sub" en push-pull. Quand tu auras essayé un "push-pull" en système résonnant avec deux 46 cm, tu comprendra "la différence".
Avant de se précipiter sur un rack de traitement, investi plutôt dans un caisson de sub avec ampli séparé.
A +
StereoSound
StereoSound
Toto11
d'abord se poser la question : qu'est-ce qu'un son pourri?
Y a trop d'aigus, trop de médiums, trop de graves?

ca vibre, ca crachouille, ca larsen, ca tape, ca distorsionne?

Ensuite vérifier si tes HP sont en bon état? quel age?
aprés, le DEQ2496, grace a son analyseur tps réel et son micro, te permettra de visualiser si tes enceintes reproduisent bien toutes les fréquences :
si oui : le pb ne viens pas de tes enceintes mais de la pièce à corriger acoustiquement et là il faut voir ou le bas blesse (dimensions, matériaux, architecture, dispositions du matos d'écoute,...)
voir là :
http://www.4p8.com/eric.brasseur/acou.html
et là :
http://www.rt60.net/home.htm
ou g..gle...
si non : corrige les fréquences qui manquent et/ou fais réviser/change tes enceintes.
mais avant d'acheter le DEQ, essaye de voir en location ou un poto zikos?...
sinon aprés il faut rentabiliser l'investissement(350€ de mémoire?) si tu fais bcp de prestas salle alors ca peut le faire et t'aider à mieux gérer ta facade...à toi de voir
à Chaud
Ça oriente fortement les soupçons sur tes enceintes.
Ensuite, comme dit plus haut, tu définis assez mal le problème acoustique.
1. Manque de basses <> Manque de précision: c'est presque un paradoxe.
Sauf avec des enceintes pourries, le manque de précision en salle provient de la réverbération globale de la salle: les sons émis par les enceintes sont réfléchis par les parois, formant des sons parasites qui viennent se rajouter en retard sur les sons émis par les enceintes. Ça brouille tout.
Or, en général, les salles sont très réverbérantes dans le grave et beaucoup moins dans l'aigu, quand elles ne sont pas carrément absorbantes à ces fréquences.
Donc en général, les salles à mauvaise acoustique ont tendance à regorger de grave.
Cela conduit à réduire les graves à la console ou à l'équalo pour calmer la salle et améliorer la précision du son.
Si la réverbération est la cause de la mauvaise précision de ton son, ce qui en est la raison habituelle, tu devrais avoir trop de grave, même avec des enceintes pauvres dans ce domaine.
Mais ça m'étonnerait que chez toi tu aies des conditions acoustiques aussi mauvaises que dans les grandes salles.
Dans la même famille que la réverbération globale et diffuse d'une salle, il existe aussi des échos du son contre une paroi qui donnent du traînage dans le son et réduisent sa précision.
Ce genre de problème se résoud en cherchant un meilleur emplacement pour les enceintes.
À ce sujet, des enceintes tout près des murs, ou pire dans l'angle entre murs, c'est la meilleure solution pour avoir un son dégueu.
Un DEQ2496 ne résoudra jamais ce genre de problème: il te faut chercher la meilleure place pour les enceintes.
Perso, quand je sonorise dans une nouvelle salle, j'y vais avant pour tester son acoustique. Je prends une petite enceinte active et un lecteur de CD pour "écouter la salle".
Si la salle pose des problèmes, j'y vais plusieurs heures à l'avance pour essayer divers emplacement d'enceintes.
Je possède 8 enceintes identiques et je fais souvent de la multi-diffusion: un son à faible niveau produit près des oreilles des gens permet de s'affranchir en grande partie des problèmes d'acoustique de salle.
2. Même très bien utilisé au maximum de ses possibilités, le DEQ2496 ne résoud pas tous les problèmes.
D'abord, il n'est pas évident de l'utiliser au maximum de ses possibilités.
Exemple: Beaucoup ignorent complètement l'usage de l'anti-larsen pour réduire les modes de résonnances propres de la salle. C'est pourtant la solution pour supprimer la réverbération "discrète" (résonnances de la salle à des fréquences bien précises).
Ensuite, le DEQ2496 ne permettra jamais à tes enceintes de donner du grave si elles en sont incapables.
Par expérience, DEQ2496 utilisé à son meilleur, tel que je sais le faire, rend parfaits les ensembles enceintes+salle de qualité, et améliore les mauvais d'autant plus efficacement qu'ils sont moins mauvais...
Dans une très mauvaise salle, c'est un secours précieux, le résultat (bien utilisé) sera meilleur que sans, mais ce résultat restera toujours inférieur à ce que donnerait un bon ensemble enceintes+salle.
3. Enfin, il y a la qualité du signal sonore envoyé aux enceintes.
En particulier ton mixage si tu sonorises des orchestres live.
Dès que l'acoustique de la salle est tant soit peu mauvaise, il faut carrément couper certaines fréquences de chaque instrument pour que l'instrument joue dans son registre sans empièter sur celui des autres.
À chacun sa bande de fréquence, chacun chez soi sans géner les copains, et ça devient davantage audible à défaut d'être de la HiFi.
Il faut se rappeler qu'en studio on fait le meilleur son possible, et qu'en sonorisation on essaye de faire le son le moins mauvais possible.
Conclusion:
Quand le son d'un spectacle est mauvais, je vais parler avec l'ingé son et lui demande d'écouter dans ses écouteurs. Généralement se son est parfait, tandis que ce que l'on entend est dégueulasse.
Il m'explique alors que cela vient de l'acoustique de la salle.
Je lui demande alors s'il connait le DEQ2496. Il ne comprend pas pourquoi je lui pose cette question.
C'est tout simplement parce qu'avec un DEQ2496, et éventuellement une multi-diffusion, je sais faire dans la même salle un bien meilleur son que lui.
loicm
Oui enfin, une multi-diffusion peut causer plus de prb que en résoudre dans une salle correcte.
Et le DEQ n'est pas non plus un processeur de diffusion.
Commence par écouter un cd des références que tu connais sur un système qui te plaît et compare ce qui va pas sur le tient. On comprendra peut être mieux ce que tu sembles appeler un son pourri.
Ce ne sont pas non plus des monitors de studio tes boites ...
L'antilarsen ca marche mais franchement, c'est quasi jamais utilisé en sono classique d'orchestre.
En général, un 31 bandes et une paire d'oreille et/ou un smart et ca roule.
et tu peux pas comparer un son de sortie de table au casque avec un son live.
Essaye de voir si tu as pas des HP un peu trop vieux. OU demande à un mec qui à de l'expérience.
@+
Loïc
à Chaud
Citation : L'antilarsen ca marche mais franchement, c'est quasi jamais utilisé en sono classique d'orchestre.
Je vais essayer d'expliquer l'intérêt de l'antilarsen pour réduire la réverbération d'une salle et améliorer ainsi grandement la précision du son dans les salles difficiles.
Prenons l'exemple une salle dont le sol est horizontal en béton ou en carrelage et dont le plafond est en matériau tout aussi dur et horizontal, à une hauteur de 5 mètres au-dessus du sol.
Toute onde sonore envoyée dans la salle va avoir tendance à rebondir entre le sol et le plafond sur une longueur de parcours de 10 mètres.
Si le son envoyé correspond exactement à la fréquence du rebond, il va s'accumuler et se reforcer de plus en plus: on se trouve en présence d'une pointe de résonnance de la salle.
La fréquence de cette résonnance est facile à calculer sachant que le son se déplace à 330 mètres par seconde: 330 mètres par seconde divisé par 10 mètres, ça donne 33 fois par seconde. On dit 33Hz.
Cette résonnance correspond à une fréquence extrèmement pointue, d'autant plus pointue que les parois sont dures et bien réfléchissantes. Ces pointes de résonnance amplifient alors le son de 10 à 100 fois, en jargon technique on dit +10 à +20dB, uniquement à cette fréquence bien précise.
Ce son parasite va ainsi continuer à rebondir du sol au plafond et vice versa pendant en certain temps, et même un temps certain, pour se calmer lentement au fur et à mesure de la légère absorbtion à chaque réflexion contre les parois, sol ou plafond.
Il se trouve que le même phénomène se reproduit aussi de la même manière à une fréquence double. Il a la mauvaise idée de se reproduire aussi à une fréqence triple, quadruple, etc.
Mais plus la fréquence augmente plus les matériaux absorbent le son à chaque réflexion et le phénomène perd vite de son ampleur dès que les fréquences augmentent.
Hélas pour nous, une salle possède tout plein de modes de réflexions différents, entre le plafond et le sol, entre le mur de gauche et celui de droite, entre celui de devant et celui de derrière, en diagonale, etc.
À chaque longueur de parcours correspond un jeu de fréquences de résonnances bien particulières.
Je répète pour ceux qui n'auraient pas suivi:
Avec des parois non absorbantes telles que le béton, le carrelage, etc, l'amplification à chaque fréquence de résonnance peut aller de 10 à 100 fois, à des fréquences extrêmement précises et uniquement à ces fréquences particulières, absolument pas aux autres fréquences.
Par contre avec des parois absorbantes (matériaux mous), l'absorbtion à chaque rebond est suffisament forte pour que les résonnances soit réduites, avec des pointes faibles, et des fréquences nettement moins marquées.
Si donc dans une salle aux parois réfléchissantes la sono envoit du son à des fréquences quelconques, il va toujours se trouver des fréquences telles que le son rebondisse sans arrêt entre 2 parois, et ce son va se trouver fortement amplifié de 10 à 100 fois à ces fréquences particulières.
Ce son amplifié va se prolonger et masquer la suite des sons émis par la sono.
Et ça recommencera à chaque fois que la sono recommncera à exciter la salle à l'une de ces fréquences bien précises.
C'est d'autant plus grave que l'oreille humaine présente un défaut particulier: les sons graves "masquent" (empèchent la perception) des sons plus aigus, d'autant plus que le sons graves sont puissants.
Le son de la sono sera alors brouillé par ces sons parasites jusqu'à paraître confus voire inaudible s'il s'agit de parole rapide.
Le phénomène se produisant surtout dans le grave, il suffirait de réduire les fréquences graves pour être moins génant.
Mais c'est une punition collective: pour quelques fréquences perturbatrices bien isolées, on punirait tous les sons graves ce qui priverait toute la classe du gros boumboum qui rend la musique belle et dansante.
Comment résoudre le problème ?
Réponse: c'est très simple, il suffit de ne pas envoyer de son dans la salle aux fréquences exactes où celle-ci entre en résonnance.
Bravo, vous avez 20 sur 20 et vous pouvez passer dans la classe supérieure.
Comme ces pointes de résonnances apparaissent à des fréquences très étroites, on peut parfaitement envoyer du son dans la salle à des fréquences très voisines sans que la salle entre en résonnance.
L'idéal serait d'arriver à intercaler dans le circuit des filtres extrêmement étroits (1/60ème d'octave) réglés pil poil aux fréquences exactes concernées.
Plus facile à dire qu'à faire. Comment trouver ces fréquences et comment fabriquer les filtres spéciaux qui vont bien et aux bonnes fréquences ?
Bonne question !
Hélas, les équalos graphiques ne possèdent que des filtres à 1/3 d'octave qui perturbent déjà le son dès qu'on dépasse les 3 à 6 dB.
Il n'est donc pas question d'en mettre à chaque fréquence à supprimer et de les faire fonctionner à -10 ou -20dB !
En fait, le seul engin capable d'intercaler des filtres d'une étroitesse d'1/60ème d'octave et d'une profondeur de plusieurs dizaines de décibels (si nécessaire) est le filtre anti-larsen.
Ces filtres extrêmement étroits ne s'entendent pas car il est très rare que les fréquences émises par la musique tombent pil poil dessus à 1/60ème d'octave près.
La question qui reste à résoudre est comment savoir à quelle fréquence intercaler ces filtres et à quelle profondeur les régler ?
Très bonne question !
Et bien tout simplement avec la fonction anti-larsen automatique du DEQ2496 !
Il suffit avant le spectacle, une fois toute la sono branchée et réglée, de pousser lentement le gain jusqu'au 1er larsen.
L'anti-larsen met un certain temps (ajustable) pour détecter qu'il s'agit d'un larsen, calcule sa fréquence avec une extrême précision, puis intercale automatiquement un filtre d'une largeur de bande d'1/60ème d'octave pil-poil à la fréquence voulue jusqu'à supprimer le larsen et donc la pointe de résonnance.
La courbe de réponse globale sono + salle est ainsi redressée assez correctement alors qu'elle avait été fortement accidentée par la pointe de résonnance.
C'est beau l'informatique !
Ensuite, il suffit de continuer à pousser lentement le gain.
L'antilarsen augmente si nécessaire la profondeur du filtre jusqu'à une valeur qui va bien, puis détecte une autre fréquence de résonnance qu'il va réduire elle aussi.
Et ainsi de suite.
Les fréquences les plus basses n'ont pas besoin d'être corrigées car la sono les reproduit mal ou pas du tout. Les fréquences les plus hautes ne sont pas génantes car les parois les absorbent facilement.
L'expérience montre qu'il suffit d'intercaler 5 à 6 filtres pour que les résonnances les plus génantes de la salle ne soient plus excitées par la sono.
Avec le DEQ2496 qui possède 10 filtres par côté, il reste encore suffisament de filtres disponibles pour les cas de larsen accidentels (micro qui tombe sur un retour ou présentateur avec micro HF qui passe trop près d'une enceinte de façade).
La salle étant ainsi amortie par l'antilarsen, le son n'est plus brouillé par les pricipales résonnances de la salle et devient beaucoup plus net et précis.
Bravo l'anti-larsen automatique du DEQ2496 ! Vous êtes diplômé pour améliorer fortement l'acoustique des salles.
Il subsiste cependant un reste de réverbération diffuse qu'il est impossible de supprimer.
C'est pour cela qu'on obtient toujours un meilleur résultat dans les bonnes salles que dans les mauvaises.
Mais, bien utilisé, l'anti-larsen automatique du DEQ2496 arrive à faire des miracles dans les cas les plus désespérés.
Si vous savez faire mieux pour moins cher, dites-le moi, je suis preneur.
krikri25
Merci pour ce cours qui est très intéressant. Jusqu'à maintenant, je ne voyais l'anti-larsen que pour supprimer les risques d'accrochage "micros-sono", et pas pour supprimer des mauvises fréquences dans une salle.
Par contre, j'ai une question pratique sur le filtre automatique du DEQ2496.
Quand je monte le gain pour déclencher le larsen, il faut que le larsen soit très fort pour que le DEQ2496 réagisse (bonjour les oreilles et pas bon pour les enceintes
Est-ce qu'il n'y a pas sur le DEQ2496 un réglage de sensibilité pour qu'il détecte le larsen + rapidement ? J'ai fait le tour des menus et cherché sur la notice, mais j'ai pas trouvé. Comme tu sembles bien connaître la "bête", tu as peut-être trouvé cette fonction... à moins qu'elle n'existe pas, ce qui serait vraiment dommage.
Autrement, pour info, j'en ai un depuis 3ans 1/2 et je n'ai jamais eu de souci avec
ffwill
Hors sujet : toujours un plaisir de te lire à Chaud ;)
à Chaud
Citation : Autrement, pour info, j'en ai un depuis 3ans 1/2 et je n'ai jamais eu de souci avec. J'ai du tomber sur 1 bon numéro
Non, tu n'es pas tombé sur un bon numéro. Ils sont tous bons, à part quelques très rares exceptions.Les premiers modèles sortis avaient une incompatibilité chimique entre la matière des connecteurs et celle des câbles plats de liaison, ce qui entrainait des micro oxydations et des mauvais contacts systématiques. Ce problème a été corrigé il y a longtemps.
Perso je possède 2 DEQ2496 et un très ancien UltraCurve des tout premiers débuts. Jamais eu de problème à part la pile à changer avant qu'elle ne soit complètement usée, sinon àdieu les mémoires.
Citation : Quand je monte le gain pour déclencher le larsen, il faut que le larsen soit très fort pour que le DEQ2496 réagisse (bonjour les oreilles et pas bon pour les enceintes)
Tu règles le seuil (Threshold en anglais) de déclenchement où l'appareil considère un son fort comme du larsen dans le menu FBD page 3 à droite de l'écran.
Maintenant, si tu as la mauvaise habitude de mettre les potars de ton ampli à fond, ça t'oblige à envoyer un signal très faible avec ta table (les Leds s'éclairent très peu).
Dans ce cas, ne t'étonnes pas que le DEQ ne détecte pas le larsen, et qu'il te faille remonter le niveau à la table pour qu'il s'en apperçoive.
Dommage de faire travaille le DEQ 2496 avec un signal si faible, ce qui correspond à n'utiliser qu'une dizaine des 24 bits de résolution disponibles.
Ceux qui font ça trouvent que l'engin a un son métallique. Il suffirait qu'ils utilisenr correctement leur matériel pour qu'il apprécient la transparence de la bête.
Je viens de traiter sur un autre forum d'AudioFanzine le problème de l'adaptation de niveau entre la table qui est construite pour envoyer de +24 à +27 dB et le DEQ qui sature dès les +10dB en créant des craquements désagréables.
Tu dois d'abord tenir compte de cette adaptation de niveaux avant de toucher au réglage du seuil.
Perso, avec mon câble réducteur de tension (voir mon post), j'utilise toujours les réglages d'origine du DEQ sans jamais saturer, ni avoir des problèmes de seuil de déclenchement au larsen, ni un mauvais son.
Bien sûr, les essais dont j'ai parlé pour supprimer les modes propres de la salle en faisant gronder le larsen sont à effectuer AVANT que le public entre dans la salle.
Idem pour l'étalonnage de la courbe de réponse de l'auto-EQ.
chriis
j'ai une ddx 3216, peut t'on relier les 2 apprareils sur les sorties numériques. retrouves t'on la stéréeo? est plus sur que les sorties analogiques en xlr?
merci.
christophe
stereosound
Citation : Bonjour j'envisage l'achat de cet appareil meme si ca semble risqué vu les problèmes rencontrés sur le forum.
Arrêtez de dire du mal de cette marque ! Il y a peut-être eu des séries de mauvaises qualité, mais j'ai 2 DEQ 2496, et plusieurs autres rack de la même marque, pour n'avoir eu qu'un problème en 10 ans : un axe de pot. qui a cassé.
J'ai eu aussi de la maintenance interne à faire suite à panne sur mes produits d'autre marque (dbx, D&R, BOSS/ROLAND, …), … mais on en fait pas tout un plat !
Sur le sujet de la qualité sonore, c'est un autre débat et question de goûts et couleurs !
Maintenant, que ceux qui savent faire mieux à ce prix peuvent créer leur société et mettent en vente leur produits comme des KILL-BERHINGER (je ne suis pas contre si le résultat est à la hauteur).
StereoSound
StereoSound
loicm
Je voudrai quand même mettre de gros bémol sur le DEQ.
En sono live, ce n'est pas pratique à utiliser sauf dans le cas d'une salle fixe ou alors c'est parfait.
(lock des presets ...)
ON a pas accès aux deux canaux directement. Bon ok, en général on est symétrique.
Et après, faut pas rever, le filtrage 1/60 .... et en plus à phase non constante ... C'est pas le miracle en pratique. C'est même plus un prise de tête et un risque de faire n'importe quoi.
Dans une salle correcte, un bon 31 bandes avec un vrai processeur bien réglé et une disposition des boites correcte marche correctement.
Y'a pas de miracle. Parce que l'antilarsen, c'est bien mais en pratique tu la fais ou ta mesure ? Et dans qu'elle condition.
C'est assez irréaliste sans plusieurs points de mesures. Et en sono, sérieuse, certe le behringer sonne bien mais personne ne prendra trop le risque de mettre ça dans un rack de presta en tournée.
Sinon, oui c'est super en sortie de table numérique branché sur le spdif ou AES.
Voila, ca marche mais ce n'est vraiment pas un miracle. De plus, on a pas toujours le temps de s'amuser avec ce genre de mesure en presta.
Bref, la théorie c'est bien mais la pratique ...
Faire une mesure de traînage dans le grave, ce n'est pas simple et ça ne se fait pas avec le petit micro behringer.
@+
Loïc
animix63
Hors sujet : Quel soft utiliser avec ce DEQ ?
loicm
tu confonds pas avec le DCX2496 ?
@+
loïc
animix63
Citation : tu confonds pas avec le DCX2496 ?
Non pas du tout !
Il existe un soft pour le dsp8024! Donc pour le DEQ2496 je me demandais s'il existe un soft car sur le site Behringer je n'en trouve aucun! Sinon quel soft pourrais je utiliser ?
loicm
pas vu de soft sur mon DEQ.
JE pense pas qu'il y en ai un.
Tu veux faire quoi ?
Pour faire de l'analyse, y'a le smart.
@+
Loïc
zebzik
animix63
Merci loicm
à Chaud
loicm
Tu branches où ton ordi sur le DEQ ?
Tu parles du midi dump ? Pour récupérer les données ?
@+
Loïc
zebzik
et de quel logiciel ? pour paramétrer ou sauvegarder la mémoire ?
pour la pile tu confonds pas avec le 8024 ?
à Chaud
Citation : Je voudrai quand même mettre de gros bémol sur le DEQ.
En sono live, ce n'est pas pratique à utiliser sauf dans le cas d'une salle fixe ou alors c'est parfait.
(lock des presets ...)
ON a pas accès aux deux canaux directement. Bon ok, en général on est symétrique.
Et après, faut pas rever, le filtrage 1/60 .... et en plus à phase non constante ... C'est pas le miracle en pratique. C'est même plus un prise de tête et un risque de faire n'importe quoi.
Dans une salle correcte, un bon 31 bandes avec un vrai processeur bien réglé et une disposition des boites correcte marche correctement.
Y'a pas de miracle. Parce que l'antilarsen, c'est bien mais en pratique tu la fais ou ta mesure ? Et dans qu'elle condition.
C'est assez irréaliste sans plusieurs points de mesures. Et en sono, sérieuse, certe le behringer sonne bien mais personne ne prendra trop le risque de mettre ça dans un rack de presta en tournée.
Sinon, oui c'est super en sortie de table numérique branché sur le spdif ou AES.
Voila, ca marche mais ce n'est vraiment pas un miracle. De plus, on a pas toujours le temps de s'amuser avec ce genre de mesure en presta.
Bref, la théorie c'est bien mais la pratique ...
Faire une mesure de traînage dans le grave, ce n'est pas simple et ça ne se fait pas avec le petit micro behringer.
Il arrive dans la vie que l'on trouve des cas désespérants...
Dans chaque salle où je vais pour la 1ère fois, je fais les essais bien avant l'arrivée du public et je sauvegarde la config en mémoire.
Quand j'y retournerai, plus rien à faire que de rappeler la mémoire.
Je tourne dans une dizaine de salles, et il y a longtemps que je n'ai plus fait le moindre réglage.
Plus simple que ça tu meurs !
Quant aux filtres à 1/60ème d'octave, on ne s'en soucie jamais. C'est l'antilarsen automatique qui s'en charge pour d'abord réduire la réverbération de la salle en supprimant ses modes propres, et éventuellement et très secondairement pour réduire des larsens accidentels par fausse manip.
En fait, quand les micros et les enceintes sont bien disposés, et la courbe de réponse du système sono+salle correctement équalisée, on reste loin du larsen.
La fonction antilarsen ne sert alors plus à rien sauf à supprimer la réverbération, ce qui est sa principale fonction, plus un éventuel larsen en cas de micro qui tombe sur un retour ou autre accident de ce genre.
Dans les manips que j'ai indiquéeq pour ôter la réverbération avec l'antilarsen, je n'ai jamais parlé de micro étalon. Je ne vois pas ce qu'il vient faire dans cette phase du travail.
On utilise simplement les micros sur scène et les enceintes, tout ce monde étant à sa place définitive, cablé et réglé pour le concert.
Par contre le micro étalon est indispensable pour équaliser la courbe de réponse en 1/3 d'octave du système sono + salle.
Et c'est cette équalisation qui va supprimer la majeure partie du larsen !
Ne pas confondre l'équaliseur qui réduit le larsen avec l'antilarsen qui réduit la réverbération en supprimant les modes propre de la salle.
Ça peut paraître bizarre, mais c'est comme ça.
à Chaud
Citation : De quel soft parles tu ?
Tu branches où ton ordi sur le DEQ ?
Tu parles du midi dump ? Pour récupérer les données ?
Tu as raison, je parle du midi dump de la mémoire de l'UltraCurve dans le PC.
Il faut un câble Midi-PC qui se branche dans la prise Joystick à l'arrière du PC.
Je l'ai déjà fait avec le petit soft du site Behringer avant de remplacer la pile de mon UltraCurve 8000.
Ce soft a été upgradé à l'occasion de la sortie de l'UltraCurve 8024 qui marche en 24 bits comme le DEQ.
Ce soft devrait être compatible avec le DEQ qui fonctionne exactement sur le même principe que les modèles précédents, seule l'interface utilisateur étant différente (et grandement améliorée).
Mais je n'ai jamais essayé avec le DEQ.
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