Le retour à la mode des machines d’antan peut laisser indifférent ou emballer plus que de raison. Si l’on est un tant soit peu intéressé par l’histoire des claviers, de la synthèse, on ne se plaindra pas, et l’on profitera des efforts des différents éditeurs pour proposer au plus grand nombre des machines depuis longtemps inaccessibles ou réservées à quelques heureux fortunés. Que ce soit à base de modélisation ou de samples, chaque éditeur a sa recette. IK Multimedia et Sonic Reality viennent ainsi de sortir SampleTron, présenté comme étant le thesaurus des claviers de type Mellotron-Chamberlin. Voyons voir...
Le retour à la mode des machines d’antan peut laisser indifférent ou emballer plus que de raison. Si l’on est un tant soit peu intéressé par l’histoire des claviers, de la synthèse, on ne se plaindra pas, et l’on profitera des efforts des différents éditeurs pour proposer au plus grand nombre des machines depuis longtemps inaccessibles ou réservées à quelques heureux fortunés. Que ce soit à base de modélisation ou de samples, chaque éditeur a sa recette. IK Multimedia et Sonic Reality viennent ainsi de sortir SampleTron, présenté comme étant le thesaurus des claviers de type Mellotron-Chamberlin. Voyons voir…
Présentation
Une belle boîte, deux DVD, un manuel (d’installation) et une carte d’enregistrement, 2,19 Go de données, les formats AU, VST et RTAS, tout est clair, net et précis, tout s’installe là où il le faut et comme on le veut : disque système, externe, dossier, sous-dossier, SampleTron demande le chemin des programmes lors de son premier lancement. Un manuel complet (anglais ou japonais) est disponible en .pdf sur le DVD.
IK Multimedia et Sonic Reality ont échantillonné 17 machines typiques des ‘claviers à bandes’ (avec quelques entorses à la définition) et inclus le tout dans un moteur dérivé de SampleTank 2.5. Ce qui fait que l’on y retrouve ses trois moteurs de synthèse : Resample, classique rééchantillonnage (plus la note est haute, plus le sample est lu rapidement, et inversement), PS/TS qui permet de manipuler indépendamment hauteur et vitesse (pour changer le pitch sans accélérer le sample, par exemple) et enfin Stretch, technologie maison très efficace en ce qui concerne les legato, Bend et autres réjouissances.
Autres fonctions de SampleTank, le filtre multimode, multipente, les deux enveloppes et deux LFO, les réglages de réponse à la vélocité, la Macro, les réglages de Pan, Volume général, Portamento, d’assignation de contrôleurs Midi, la sélection du mode (Mono, Poly et Legato), les 16 Parts avec leurs volume, Pan, choix de sorties, transposition (par octave, plus ou moins 5), Mute et Solo respectifs et le mode Zone. Enfin, la section effets réduite, puisque l’on ne dispose que de quatre slots d’insertion, dont un fixe et trois à remplir avec l’un des 32 effets. Pas de multieffet global, ni de Send comme avec ST2.5 et pas non plus de sauvegarde de réglages… On se consolera en se disant qu’on peut toujours ouvrir les programmes dans SampleTank, afin de bénéficier de routing d’effets plus complets et de mémoires, à condition de l’avoir bien sûr. L’autre solution est de sauvegarder des Combis, auquel cas les réglages de Parts et d’effets seront mémorisés.
Notons d’ailleurs qu’il n’y a pas de Combis fournies, c’est bien la première fois. C’est dommage, le matériau s’y prête fort bien. À savoir aussi, une cinquantaine de presets supplémentaires seront fournis à la condition d’acheter le plug chez eSoundz (visiblement des programmes de Birotron). Intéressant pour ceux qui résident aux USA, moins pour ceux qui veulent l’acheter en bas de chez eux. Bref, pas de Combis et des presets sous conditions, dommage…
Du contenu
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Des Chamberlin aux Novatron, SampleTron est donc censé être ‘the most complete collection of ‘Trons’ over’. Par ‘Trons’, IK Multimedia entend aussi bien les classiques instruments à bandes que ceux utilisant de disques optiques. On ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec le M-Tron de GForce qui, s’il ne dispose pas de toutes les fonctionnalités dues au moteur de SampleTank, n’a pas à rougir en termes de sonorités. En fait, chaque logiciel a ses atouts : beaucoup de sons de Chamberlin pour STron, beaucoup de sons de Mellotron pour M-Tron. Ensuite chacun développe ses exclusivités, Optigan, Talentmaker, Orchestron et Novatron pour STron, Birotron et beaucoup de bandes inédites ou exclusives (en provenance de chez Tangerine Dream, Yes ou Zappa) chez MTron. IK a rajouté une Powerhouse 8-track Drum Box et une Chamberlin Rhythmate, deux boîtes à rythmes utilisant des bandes, et plus anecdotiques voire incongrus car reposant sur une génération du son électronique, un Dubreq Stylophone et un 360 Systems Digital Keyboard. Dans le même domaine, les deux éditeurs ont jugé utile de fournir des samples de Roland VP-330 Vocoder Plus, ce qui stylistiquement peut se défendre, l’instrument ayant été utilisé pour ses chœurs par de nombreux Mellotron users (Tony Banks, par exemple).
Boucles à gogo
Commençons par les loops et boîtes à rythmes. Voici la Rhythmate, historiquement le premier instrument réalisé par Harry Chamberlin, utilisant des bandes préenregistrées. STron propose deux programmes réunissant 42 boucles, de la valse jazz au swing jungle en passant par la marche, le twist, le bolero, etc.
Du côté de la Powerhouse, dénommé abusivement Mellotron Powerhouse (car bien que distribuée par Mellotron, elle était fabriquée par Bandmaster LTD), c’est 27 boucles qui nous attendent (assez longues pour offrir des variations), dans des styles un poil plus modernes, mais pas trop non plus, date de fabrication oblige. Originalité, les bandes 8-pistes de l’époque étaient enregistrées en stéréo avec un instrument différent pour chaque canal (batterie à gauche, percus ou variation du groove de batterie à droite). On pourra donc les utiliser en pannant à fond droite ou gauche, de manière à n’entendre qu’une des voix.
Autres boucles, celles de l’Optigan. On en retrouve ici plus de 110 différentes, de classiques boucles de percussion à des orchestrations plus complètes, de grilles de piano à des vocalises (on retrouve le motif vocal du ‘Chocolate Cake’ de Crowded House sur les touches B2 et C3 des Optigan Loops B), d’arpèges de guitare en motifs de vibraphone… Dommage que l’éditeur n’ait pas inclus les accords de toutes les tonalités disponibles d’origine (majeur, mineur, diminué), ce qui en aurait fait du coup une véritable anthologie. Mais n’oublions pas que les moteurs de synthèse de SampleTron permettent de modifier tempo et pitch dans des proportions raisonnables.
Même chose du côté des 24 boucles du Chilton Talentmaker, autre ‘orgue’ à lecture de disques optiques sorti en 1973. Dans les deux cas, ça craque, il y a du rumble, des scratches et le son est bien étouffé. Cela peut sembler étrange de retrouver des défauts proches de ceux du vinyle, mais la diffraction de la lumière provoquée par des poussières ou rayures sur les disques optiques occasionne un son proche de celui obtenu par contact…
Toutes ces boucles, si elles ne risquent pas d’être utilisées comme motif de batterie ou de piano principal dans le cadre d’une composition ‘acoustique’, seront en revanche fort appréciées par tous les compositeurs d’électro, lounge, hip hop, etc. Le côté roots, les craquements et défauts des disques, les bruits de fond feront des merveilles dans un environnement contemporain. Et s’il n’y en a pas assez, SampleTron propose l’effet Phonograph qui permettra de rajouter Crackles, Distortion et un filtrage nommé Age.
Plusieurs reproches : la dénomination et le classement des boucles tout d’abord. Comment s’y retrouver rapidement dans Optigan Loops A, Talentmaker05, Powerhouse 12 2A, ou Chamberlin Rhythmate2 ? Alors qu’il aurait été plus simple de nommer et classer les boucles par type (piano, percus, batterie…), et de donner leur tonalité, leur signature ou leur tempo d’origine. WaltzCMajorOrgan est quand même plus parlant que Talentmaker02, par exemple…
Ensuite, et à l’exception des Powerhouse et Talentmaker, pourquoi chaque boucle n’est-elle pas fournie séparément, de manière à pouvoir utiliser Stretch ou PS/TS ? Il faut se débrouiller, en chargeant plusieurs instances de l’ensemble de boucles ; heureusement, il y a 16 Parts et la fonction Zone qui permet d’appliquer un traitement différent à chaque sample…
Plus gênant est le ratage de certains bouclages, les rendant inutilisables sans modifications ou bounce en audio pour les reboucler après coup. Un exemple parmi d’autres, le premier groove de Optigan Loops A.
Great Chamberlin
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Avant toute chose, IK a choisi de présenter la plupart des samples sous forme bouclée, ce qui pourrait être un contresens si l’on n’avait la possibilité de couper ce bouclage. L’éditeur a créé un ensemble de paramètres dans la section Macro, dont un, Sus, qui réglé à 127 lit le sample en boucle, et à 0 ou 1 ne lit que les 8 premières secondes (éviter les valeurs intermédiaires). L’original s’arrêtait en effet après ce laps de temps, avec bruits parfois étranges en fin de bande, et temps d’attente dû au rembobinage. Vu le principe retenu, on perd malheureusement les bruits de fin.
Plus embêtant, les points de bouclage arrivent parfois tôt dans le sample, devenant du coup très audibles et allant à l’encontre du principe d’origine : un son soutenu, sans périodicité identifiable, allant jusqu’au maximum de la durée disponible. Quant aux appellations de sons, parfois, elles indiquent NL (non looped) et parfois non, parfois elles sont bouclées, parfois non. À l’utilisateur de s’y retrouver…
La plupart des sons disposent aussi de leur version répondant à la vélocité et d’une version avec réverbe.
Premier clavier à bandes, premier sampler, tout a été dit sur le Chamberlin. Cependant, même s’il est l’ancêtre, il n’en a pas moins la faveur de producteurs récents comme Mitchell Froom (de Crowded House à Sheryl Crow, de Suzanne Vega à Daniel Powter) ou Jon Brion (de Badly Drawn Boy à Fiona Apple, de Grant Lee Buffalo à Taj Mahal). IK et SR ont échantillonné cinq modèles, pour un total de 38 sons. Encore une fois, le classement n’est pas optimal, car si IK annonce les différents modèles dans son mode d’emploi, une fois dans le plug, c’est plus complexe. Pourquoi retrouve-t-on des programmes M4 dans l’arborescence MusicMasters, pourquoi chaque son n’a-t-il pas le suffixe du modèle, afin de savoir qui faisait quoi ? On est quand même dans une anthologie, non ? Bref.
Première famille, la M Series. Les presets ne donnent pas d’indication de modèles, mais le mode d’emploi nous précise qu’il y a un M1 et un M4. Brass, Cello, Flute, Organ, Sax, Trombone et Strings sont au rendez-vous, plus un Crowded Temple, qui n’est que le programme Cello une octave plus haut, avec un filtrage 12dB/oct. à 2,4 kHz. Ce qui permet de noter qu’à peu près la moitié des sons subissent un filtrage, en règle générale un LP 12dB, avec un tout petit peu de résonance, généralement réglée à 0,8 (étendue de 0 à 40)… Les sonorités sont assez différentes de celles du Mellotron, en tout cas plus abîmées (on peut jouer sur le taux de bruit avec Noise et modifier le Tone). L’échantillonnage n’est pas forcément chromatique, et cela s’entend sur les bouclages.
Ensuite vient la série Chamberlin Misc. Surprise, tous les programmes principaux répondent à la vélocité (sauf Marimba NL), alors qu’il y a des child presets (dérivés)spécifiques. En tout cas, les Marimbas (dont des rolls) et le Fiona Brion (un vibraphone) sont très réussis, ambiance à la Tom Waits garantie. Pour annuler la réponse à la vélocité, il faudra aller dans la section Vel, et mettre le paramètre Amp sur 0 (alt+clic).
Du Chamberlin à l’Optigan
On continue avec les Chamberlin MusicMasters. S’il y a toujours un flou au niveau du référencement (des programmes M4 ?), les presets commencent à se diversifier, pour sortir des traditionnels flûtes, strings et choir. Ici, on trouve des guitares (dont des boucles façon mandoline, Gtr1 Trem LP), un celeste, des trompettes bouchées, une Squeezebox (un accordéon), des Marimbas rolls, et une rare banque d’effets spéciaux (SFX, avec cris d’animaux, bruits de train, de klaxon, etc.). Certains sons auraient ici pu être bouclés… De façon générale, le manque d’échantillonnage chromatique se ressent, et certains fichiers auraient pu être un peu plus nettoyés (trop de souffle).
Passons rapidement sur le Tube Tron, qui propose 7 sons provenant d’une numérisation à partir de la lecture des bandes de Mellotron via un antique magnéto à bandes Ampex à lampes. En dehors de quelques bruits de fond un peu plus présents et éventuellement un petit peu plus de brillance sur certains sons (vibes), les différences sont infimes. Même passage rapide sur le Three Sixty DigitalTron, sans grand intérêt autre qu’historique (un Rompler 8 bits répondant à la vélocité, ayant la possibilité de jouer deux layers). Aucun des sons proposés n’a la ‘magie’ de ceux des vrais Trons… L’anecdotique Stylophone réjouira les fans de David Bowie (une PWM un peu trafiquée sur n’importe quel VSTi contentera les autres).
Le VP330 est représenté par 3 programmes, deux bénéficiant d’effets à la prise et un brut, le VP Choir qui montre quelques problèmes de mapping, avec sauts d’octaves étranges (voici une gamme de sol majeur…). Le Novatron est quant à lui un M400, le nom ayant dû changer pour des raisons de droit commercial. On retrouve donc logiquement 5 sons qui peuvent être apparentés à des variations de ceux du M400 que l’on retrouvera dans la famille M400 and Mark V.
Avant de passer aux Mellotrons, voici les claviers à disques, l’Optigan et l’Orchestron. Au départ, Mattel commercialise son orgue à lecture de disques optiques (OPTIcal orGAN), en visant un public familial. Puis les musiciens et producteurs s’en sont emparés, ainsi que de la version améliorée éditée par VaKo, l’Orchestron. Côté Optigan, côté Orchestron, il ne manque que le sax pour avoir la panoplie complète de disques produits. Ça craque, ça souffle, il y a du bruit et de la matière partout, ces ensembles sont incontestablement une des réussites du plug.
Place aux Mellotrons !
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La première famille regroupe les M300 et MkII, proposant 7 sons et leurs dérivés (avec réverbe, sustain et réponse à la vélocité). Les presets sont immédiatement parlants quant aux instruments, tels Mk2 Violins ou The300Strings. Ou encore en faisant référence à des titres connus, comme Big Watcher (voir encadré) ou Afterglowing Choir. Une petite précision sur ce dernier : si Tony Banks a utilisé un Mellotron à l’époque pour ce son, ce serait un M400 et non pas un MkII ou un M300. D’autre part, il semble que Collins ait utilisé un procédé proche de celui mis au point par 10cc pour ‘I’m Not In Love’, à savoir enregistrer sa voix sur bande, afin de pouvoir construire les harmonies en poussant des faders (bandes sans fin pour 10cc) ou en les incluant dans un Mellotron (Genesis), ce dont je ne suis pas sûr, même si on entend de temps en temps des coupures abruptes qui pourraient correspondre à l’arrivée en fin de bande du Mellotron. Il y a aussi des re-re de voix, les legati étant irréalisables autrement. En revanche, la présence du Lo Bass Accordion, des BbBrass et des MkII Vilns permettra de reproduire le son de ‘Watcher Of The Skies’ (voir encadré). Le Sax sera parfait pour toute évocation des Sparks.
Dernière famille, Mellotron 400 and Mark V. C’est là que les éditeurs ont concentré tous leurs efforts, puisque l’on dispose de pas moins de 27 sons. Des chœurs aux Trumpet, des Strings au Cello, des Flutes aux Vibes, on retrouve le riche instrumentarium de l’instrument original. Quelques raretés ajoutent à l’intérêt, ainsi que quelques programmes évocateurs de standards du genre (Topographic Strings). On dispose aussi des child presets, offrant Reverb, Sustain ou réponse à la vélocité. Les sons sont à l’origine non bouclés, ce qui est plus logique. Certains ont mal vieilli, les bandes d’origine devant être dans un triste état (difficile de reconnaître une trompette dans le preset MlTrn Trumpet L, par exemple).
En conclusion
IK et SR ont pratiquement réussi le pari de l’exhaustivité, dans la réalisation d’un instrument ‘mémoire’ consacré aux machines à bandes et disques optiques. Mais il reste une impression d’insatisfaction.
D’abord, les instruments sont loin d’être samplés chromatiquement, ce qui vu le principe de proposer des sons bouclés, amènent certains résultats sonores faisant contresens au principe d’origine. Qu’à la limite certains samples soient communs à deux demi-tons, pourquoi pas, mais parfois ils sont mappés sur 5, 6 voire 7 demi-tons, sans compter les extrêmes qui peuvent s’étendre sur deux octaves… Dans ce cas, les points de loops deviennent vite audibles. C’est d’autant plus dommage quand le preset est constitué de figures rythmiques (trémolo de guitare ou autres). Le concurrent direct, le M-Tron, utilise lui un échantillonnage chromatique très précis et le résultat sonore est impeccable.
Ensuite, on peut regretter que l’éditeur n’ait pas réellement proposé un échantillonnage complet des instruments. Par exemple pour les disques d’Optigan ou d’Orchestron, chaque tonalité aurait pu bénéficier de chaque accord d’origine, là, nous serions face à une véritable anthologie.
Puis il y a les retrouvailles avec des sons déjà connus. D’abord, l’original, le Squids Tron Vol. 1, qui proposait déjà certains des sons ici présents, mais dans une version non bouclée, avec les fins de bande si caractéristiques. Ensuite on a pu retrouver pas mal de sons dans les banques de SampleTank et Sonik Synth. Mais SampleTron comporte heureusement beaucoup de nouveautés, comme les Chamberlin, plusieurs modèles de Mellotron, etc.
Difficile de ne pas mettre en balance SampleTron et M-Tron. Le premier est vendu 249,99 euros, le second 125 euros. Tous deux offrent à peu près la même quantité de contenu (entre 2,5 et 2,9 Go), sachant que le sampling de GForce est de meilleure qualité, en particulier grâce à une pratique chromatique. La variété de sources est à l’avantage de SampleTron, mais pas forcément la variété de sons. Si l’on se concentre sur les Chamberlin et Mellotron, on se retrouve avec une palanquée de flûtes, cordes, chœurs, là où GForce a été chercher des bandes rares, offrant du coup une plus grande diversité de sons.
En revanche, SampleTron marque des points, grâce aux raretés de type Rhythmate, Powerhouse, Optigan, Orchestron, Chamberlin, etc. C’est le point fort du logiciel, là où réside peut-être son plus grand intérêt.
Bref, le collectionneur ou amateur sera content de retrouver tous les sons qu’il recherche, mais regrettera peut-être que tous ne soient pas à la hauteur de la puissance du moteur logiciel qui les héberge, suite à un échantillonnage et des bouclages qui auraient pu être de meilleure qualité. Bien sûr, on peut tout modifier, trafiquer, rendre méconnaissable, mais est-ce le but d’un tel instrument ?