réactions au dossier [Bien débuter] Steve Hackett : Genèse d’un artiste multicordes
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Nous sommes d'accord ! Pour ma part, étant bien trop jeune pour avoir vu le groupe sur scène, je me contente des vidéos sur Youtube. Et effectivement, au fil des interviews, je comprends pourquoi Hackett est parti, lui plutôt réservé, tandis que Banks prenait l'avantage...
D'ailleurs, tout ceux qui pensent que Collins est le responsable du virage pop du groupe ont tord : c'est bien une évolution commune, d'ailleurs Collins aimait bien les morceaux plus complexes, car pour le reste sa carrière solo suffisait...
Ce qui est surprenant aussi, c'est le mauvais jugement que portent le duo Banks/Rutherford sur leurs anciens morceaux, préférant de très loin les morceaux passés en radio...
J'ai beaucoup aimé le jeu d'Anthony Drennan, le guitariste de la tournée Calling All Stations.
Max_Onhoff
9665
Je poste, donc je suis
Membre depuis 9 ans
The Musical Box que j'ai vu aussi en 2012 à l'Olympia. Concert totalement désservi par une acoustique calamiteuse (à droite de la scène, SOUS le virage final de l'étage du "poulailler", on a été littéralement lessivés par les basses tournantes du Taurus qui nous ont ruiné l'écoute sur toute la durée du concert).
Mais malgré la très grande qualité des reprises de ce groupe, on ne peut s'empêcher de regretter de n'avoir vu l'original à l'œuvre plutôt que la copie. Surtout parce que le Genesis de la grande époque, pour nous autres musiciens, c'est un matériel et des instruments clairement identifiés. Quand on voit les photos des grandes tournées où Banks était presque obligé d'être treuillé jusqu'au cœur du set de ses claviers, alors qu'aujourd'hui 3 pauvres claviers-maître et un ordi portable suffisent. Et quand on n'a que le son et pas l'image pour les battles de batteurs entre Chester Thompson et Phil Collins là où aujourd'hui on doit se contenter du strict respect de la restitution des versions studio des albums, ça fait un peu chier d'avoir eu à l'époque l'age sans l'autorisation (en ce qui me concerne), ou pas l'age du tout (en ce qui te concerne).
Par contre, je ne partage pas ton avis sur le vieillissement délicat de la théatralité et des histoires racontées par les premiers albums. Au contraire, je trouve que ça n'a pas pris un ride. Alors d'accord, c'est daté, mais pas dépassé (je ne sais pas si je me fais bien comprendre).
En fait, c'est dans mon esprit tellement attaché à la notion de "concept-album" que je n'arrive pas à dissocier ces œuvres là et leur temporalité. Comme si ces concept-albums véhiculaient avec eux-mêmes l'époque de l'histoire qu'ils déroulent.
Et je crois que ça conserve toujours un écho et une écoute favorables aujourd'hui, quand je vois le titre que j'avais écrit et composé avec Disciple pour la saison 14 des "Compos collectives d'AF". A voir le succès qu'avait reçu "The Lost Of The Knight Of Prog" (5 semaines No 1 du "top compos" d'AF), au caractère primo-Génésien clairement revendiqué, je me dis qu'il n'y a pas nécéssairement de côté désuet ou kitsh (pour faire court) dans ce genre de création musicale, même au 21ème siècle.
Mais malgré la très grande qualité des reprises de ce groupe, on ne peut s'empêcher de regretter de n'avoir vu l'original à l'œuvre plutôt que la copie. Surtout parce que le Genesis de la grande époque, pour nous autres musiciens, c'est un matériel et des instruments clairement identifiés. Quand on voit les photos des grandes tournées où Banks était presque obligé d'être treuillé jusqu'au cœur du set de ses claviers, alors qu'aujourd'hui 3 pauvres claviers-maître et un ordi portable suffisent. Et quand on n'a que le son et pas l'image pour les battles de batteurs entre Chester Thompson et Phil Collins là où aujourd'hui on doit se contenter du strict respect de la restitution des versions studio des albums, ça fait un peu chier d'avoir eu à l'époque l'age sans l'autorisation (en ce qui me concerne), ou pas l'age du tout (en ce qui te concerne
).Par contre, je ne partage pas ton avis sur le vieillissement délicat de la théatralité et des histoires racontées par les premiers albums. Au contraire, je trouve que ça n'a pas pris un ride. Alors d'accord, c'est daté, mais pas dépassé (je ne sais pas si je me fais bien comprendre).
En fait, c'est dans mon esprit tellement attaché à la notion de "concept-album" que je n'arrive pas à dissocier ces œuvres là et leur temporalité. Comme si ces concept-albums véhiculaient avec eux-mêmes l'époque de l'histoire qu'ils déroulent.
Et je crois que ça conserve toujours un écho et une écoute favorables aujourd'hui, quand je vois le titre que j'avais écrit et composé avec Disciple pour la saison 14 des "Compos collectives d'AF". A voir le succès qu'avait reçu "The Lost Of The Knight Of Prog" (5 semaines No 1 du "top compos" d'AF), au caractère primo-Génésien clairement revendiqué, je me dis qu'il n'y a pas nécéssairement de côté désuet ou kitsh (pour faire court) dans ce genre de création musicale, même au 21ème siècle.
Ce que j'ai écrit? MON avis, voilà tout!
---> Dernier album en date <---
[ Dernière édition du message le 18/03/2017 à 20:21:54 ]
steffgo
473
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pierresilex
2600
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Citation :
comme ceux qui n'écoutent que du david Guetta ! comme quoi on peut vivre sans !!!).
Pierresilex
[ Dernière édition du message le 18/03/2017 à 22:41:56 ]
steffgo
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steffgo
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steffgo
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Zuma Otto Rivers
1742
AFicionado·a
Membre depuis 12 ans
Citation de Max_Onhoff :
Tout en élégance, le père Hackett, comme d'habitude. Effectivement, il n'est pas l'inventeur du tapping, la technique ayant été démontrée en 1965 par un guitariste italien, comme il le précise:
Sinon, chacun se fera toujours son idée sur l'intérêt ou l'affection à accorder aux différentes phases successives de la vie de Genesis. Pour ma part, j'aime tout de A à Z, chaque évolution ayant accompagné une époque, mais mettant toujours au centre des débats l'inventivité et la techniques des membres successifs du groupe.
Je n'ai jamais renié l'immense Hackett, mais j'ai aussi foncièrement kiffé le très performant Stuermer.
Je fais d'ailleurs partie des - a priori - très rares à avoir énormément apprécié la dernière ligne droite du groupe, celle où officia Ray Wilson. L'orientation sombre et tendue donnée à la production musicale du groupe telle que je l'ai ressentie, ça apportait une nouvelle couleur qui promettait, de mon point de vue, une grande richesse à venir... à condition que tout ne s'arrête pas brutalement comme ce fût le cas à l'initiative du puant Banks (pas prêt à passer mes vacances avec ce pisse-vinaigre, moi) et de Rutherford qui, pour le coup, ne fût grand que par son mètre quatre-vingt douze et pas par l'élégance avec laquelle il prit la décision de suicider la formation.
Mais bref, classe internationale, Steve Hackett, c'est une parfaite évidence!
Nous sommes d'accord ! Pour ma part, étant bien trop jeune pour avoir vu le groupe sur scène, je me contente des vidéos sur Youtube. Et effectivement, au fil des interviews, je comprends pourquoi Hackett est parti, lui plutôt réservé, tandis que Banks prenait l'avantage...
D'ailleurs, tout ceux qui pensent que Collins est le responsable du virage pop du groupe ont tord : c'est bien une évolution commune, d'ailleurs Collins aimait bien les morceaux plus complexes, car pour le reste sa carrière solo suffisait...
Ce qui est surprenant aussi, c'est le mauvais jugement que portent le duo Banks/Rutherford sur leurs anciens morceaux, préférant de très loin les morceaux passés en radio...
J'ai beaucoup aimé le jeu d'Anthony Drennan, le guitariste de la tournée Calling All Stations.
« Il n'y a pas de théorie : il suffit d'entendre. Le plaisir est la règle. » Claude Debussy.
steffgo
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