Les studios-mallettes

@ Francois Erh-Metz P-h :
pour le sidechain, le compresseur ?

alors tu as plusieurs possibilités :
- un fly en long mais ça risque d'être lourd et volumineux, rapide à installer mais galère à trimballer
- passer en souple pour limiter le poids si tu voyage en voiture et non en soute à bagage avion (moindre protection)
- scinder ton équipement en deux et partir sur deux cases mais ça complique le câblage
- tu peux aussi faire ton case toi-même sur mesure, avec une épaisseur de CTP moindre pour le poids, plusieurs étages etc...

Pour moi, la premier question à se poser absolument est "ai-je besoin de tout ça en live ?".

En studio, on s'équipe de profusion de matos parce que c'est pas trop un problème.

En live, la question est complètement différente.
Plus on a de matos
- plus il faut de flights (organisation, temps pour penser tout ça, coût, ...)
- plus c'est lourd à trimbaler
- plus c'est galère à trimbaler (en pratique, la différence entre "je peux tout porter d'un coup" et "je dois faire plusieurs voyages jusqu'au coffre de ma voiture" est énorme. Dans le second cas, impossible de prendre des transports en commun (ce qui est pourtant souvent pratique dans des villes où le stationnement est de plus en plus problématique), nécessité de se garer près de lieu de concert (ce qui n'est pas toujours évident) ou à l'arrache le temps de décharger et de repartir se garer plus loin en laissant son matos sur place, pas toujours surveillé.
- plus il faut d'espace sur place pour installer tout ça. Or, dans les bars, l'espace est souvent limité, voire très limité, surtout s'il faut laisser de la place au matos d'autres zicos ou DJs qui joueront avant ou après. En teuf, le problème peut être le même. Le dernier bar dans lequel j'ai joué, c'était short pour rentrer ordi + Maschine Jam + KP2 + Minologue. Et encore, je n'ai pas eu à amener de console puisque j'ai pu tout brancher sur celle du DJ qui jouais après moi.
- il y a aussi la question de la disposition. Des fois, l'espace dont on dispose est toute en longueur et peu profond, d'autres fois, c'est l'inverse, on a de la profondeur, mais sur pas bien large.

Au final, le plaisir de jouer avec plein de machines étalées devant soi est vite gâché par les galères que ça représente d'un point de vue pratique.

Donc, à mon avis, la première chose à faire est de rationaliser :
- voir ce qui peut être samplé pour éviter d'emporter un synthé auquel on touche assez peu, ou remplacé par un instrument virtuel si on utilise un ordi
- s'il le faut, alléger ses compos, remplacer 3 pistes de synthés différents par une seule sur un seul synthé. ça peut sembler frustrant, mais souvent, ça pousse à la créativité.

Et il faut se rappeler qu'en live, il y a plein de subtilités qui ne vont pas forcément s'entendre (selon la diff sur laquelle on va jouer) et que l'énergie et l'atmosphère sont plus importants que des orchestrations complexes et subtiles.

Puis c’est con , j’ai composé des morceaux avec l’aide de ces instruments ... donc faudrais que je fasse des morceaux uniquement studio et d’autre live ? Ça tue un peu le principe dans l’œuf ...

parce que je vais bientôt commencer à faire de « petit » gig