réactions au dossier Faire un mastering pour YouTube et Spotify !
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Et donc ?
je me suis aussi posé la question, c'est la première fois que j'entends ce terme égalisateur. Dans le Larousse : qui égalise.
Que veux tu dire par la concretement? sur quels points McCartney III s ecarte-t-il des normes?
C est juste une vraie question pour essayer de comprendre... merci
C'est pas plutôt l'inverse qui se passe (j'ai toujours été une bille en mixage, et par conséquence en mastering...) oui, le mastering d'un point de vue industriel a commencé avec la commercialisation massive de la musique quand le vinyle est apparu, cette commercialisation massive et mature de l'industrie à permis aux radios de se développer puis encore plus aux radios musicales, mais aussi la musique diffusé dans le métro, dans la rue... les discothèques, les bars, les stades et j'en passe.
Dans les années 90 et surtout 2000 avec l'arrivée de serato, tous les djs pouvaient composer directement un morceau puis le diffuser le soir même en soirée.
Aujourd’hui, bandcamp fait partie des 10 places de marchés les plus utilisés en Europe, iTunes, Apple music, spotify, deezer, qobuzz
Les plateformes de partages comme audiofanzine, ou les forums de discussions comme reddit qui sont ultras visités et de ou naissent souvent les niches.
L'enceinte Bluetooth de chez Ikea l'enceinte Bluetooth de chez ali express
L'enceinte Bluetooth d'amazon/fnac/darty
le hautparleur de ton android, de ton iphone avec ou sans prise casque
le hautparleur de ton laptop premier prix, celui de ton macbook
ton morceau que l'algo de spotify a décidé de passer juste derrière rosalia, drake ou jul.
Jamais le mastering n'a été aussi important, spontané, et il ne s'est jamais aussi vite inscrit dans un flux de production rapide qu'aujourd’hui.
Avant il suffisait que tu sonnes aussi bien/fort que le vinyle à côté du tien dans une armoire de salon et encore, le mélomane qui écoutait un vinyle à la fois ne faisait pas la différence
puis a la radio ou mtv/mcm, fallait sonner aussi bien que le clip ou le tube passé juste avant, d'ou la loudness war.
Puis avec l'ipod, fallait que ton morceau s'inscrive dans la même foulée que les 5 autres chansons avant et après le tien dans une playlist en aléatoire et continue, avec le risque d'un mp3 mal rippé, récupéré sur kazza ou limewire.
Et puis maintenant que l'industrie a trouvé une solution, les mecs sont parvenus a se mettre d'accord sur de normes mises à jour entre leurs plateformes de streaming, mais la ou avant on écoutait sa musique sur chaine hifi, maintenant des dizaines de supports d'écoute ce sont rajoutés, sans compter que les plateformes de streaming sont tributaires de vitesse de connexions, et que si t'as une connexions de merde, un morceau de musique sera d'autant plus compressé.
Bref, le mastering n'a jamais été aussi important, alors dire que "Aujourd'hui le mastering n'est plus qu'une question de volume et de norme DB en audio diffusion, oui." c'est un peu court non?
La solution d'izotope est plus qu'interessante, la question c'est est ce que ca marche bien, c'est un marché assez neuf, faut laisser le temps a la pratique...
Ouii Et ça s'appelait un "preneur" de sons 
Oui et la pluie ca mouille.
Je ne vois pas ou dans la vidéo de red ou dans ce que je dis, est remis en question la notion de flux de travail : mixage et ensuite mastering.
Je soulève qu'aujourd’hui, il est plus rapide qu'avant de jammer/composer/arranger/mixer parfois même dans la même semaine/journée sur le même outil (ableton ou autres), il est aussi plus facile/direct de distribuer/faire écouter sa musique sur vinyle avec un procédé type serato en soirée ou sur youtube/bandcamp/spotify...
Et les supports d'écoute sont nombreux ainsi que les situations d'écoute, les gens aujourd’hui écoutent surement beaucoup plus la musique au travail sur spotify qu'a la maison sur une chaine hifi (ça existe encore?).
Aujourd’hui quand on va masteriser sa musique ce serait mieux de demander à l'ingénieur du son de masteriser le son pour youtube parce que les gens sont susceptibles d’écouter ce qu'on a composé sur une télé connectée. Est-ce que ces nouvelles contraintes sont prises en compte par les ingénieurs du son, c'est toute la question, d'ou l'intérêt de faire du diy avec des solutions comme celle d'izotope.
Je sais que beaucoup d'artistes sortent leurs albums sur cd ou vinyl pour la noblesse du truc, mais avec un peu de retour client, on se rend vite compte que tout le monde écoute de la musique via des plateformes de streaming avec une enceinte Bluetooth moyen de gamme dans son jardin ou dans le salon avec ses potes et la musique en fond sonore.
laurend
3175
Professionnel·le de l’audio
Membre depuis 17 ans
Will Zégal
77868
Will Zégal
Membre depuis 23 ans
Citation de laurend :
Paul McCartney qui a produit son dernier album McCartneyIII, n'est visiblement pas au courant de tous ces chipotages
Citation :
À part cette exception, il ne reçoit l'aide que d'un ingénieur du son et d'un technicien, présents avec lui dans le studio
laurend
3175
Professionnel·le de l’audio
Membre depuis 17 ans
Citation de Will :
Citation de laurend :Paul McCartney qui a produit son dernier album McCartneyIII, n'est visiblement pas au courant de tous ces chipotages
Citation :À part cette exception, il ne reçoit l'aide que d'un ingénieur du son et d'un technicien, présents avec lui dans le studio
Et donc ?
MaximalSound.com
Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
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Will Zégal
77868
Will Zégal
Membre depuis 23 ans
et donc je ne vois pas ce que ta remarque venait faire ici.
laurend
3175
Professionnel·le de l’audio
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J-Luc Fabre
659
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 21 ans
Hors sujet :
Citation :"équalizateur"t'es sérieux là ???
+1!
je m'en suis arrêté là, tellement cette victoire du globish voire du franglais fait sérieux! rappel: "equalizer" c'est en anglais (prononcer "écoualailleseur"), et en français, tout simplement, égaliseur. Du verbe égaliser.
lolodilolo
659
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 22 ans
Citation de J-Luc :
Hors sujet :Citation :"équalizateur"
+1!
je m'en suis arrêté là, tellement cette victoire du globish voire du franglais fait sérieux! rappel: "equalizer" c'est en anglais (prononcer "écoualailleseur"), et en français, tout simplement, égaliseur. Du verbe égaliser.
je me suis aussi posé la question, c'est la première fois que j'entends ce terme égalisateur. Dans le Larousse : qui égalise.
[ Dernière édition du message le 22/12/2020 à 10:19:58 ]
barabou
312
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 19 ans
Citation de laurend :
Randy Merrill confirmé pour le mastering de McCartney III. La vérité est que les grosses productions ignorent toujours ces normes de technocrates puisqu'à la fin c'est toujours le meilleur son qui gagne à niveau constant.
Que veux tu dire par la concretement? sur quels points McCartney III s ecarte-t-il des normes?
C est juste une vraie question pour essayer de comprendre... merci
laurend
3175
Professionnel·le de l’audio
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BBmiX
8920
Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
Plus t'est vieux , plus faut pousser 
(-; Be Funky ;-)
Anonyme
419
Citation de Rodney71 :
Citation de dpuppet :Citation :Dans l'idéal il n'y a rien à faire en mastering à part pousser le volume et mettre un limiteur.
Ingénieur mastering c'est le meilleur métier du monde, on pousse le volume et on met un limiteur, et voilà ça vous fera 4500 euros
Pour la petite histoire, l'ingénieur en mastering était à l'origine pour créer la galette qui allait servir de clone. je traduis, la galette = Vinyl que l'on appelait "disque d'or" et clone = pressage. Qui était une étape essentiel dans la commercialisation d'un disque. Aujourd'hui le mastering n'est plus qu'une question de volume et de norme DB en audio diffusion, oui.
Alors je répète, si le mixage n'est pas bon, le mastering ne le sera pas plus.
Et aujourd'hui, je conçois que l'on confonde mixage et mastering, vu que les deux se font en même temps désormais.
Ah oui et le mieux étant toujours que le mixage soit fait par un autre que nous, ainsi que le mastering encore un autre que l'autre que nous
C'est pas plutôt l'inverse qui se passe (j'ai toujours été une bille en mixage, et par conséquence en mastering...) oui, le mastering d'un point de vue industriel a commencé avec la commercialisation massive de la musique quand le vinyle est apparu, cette commercialisation massive et mature de l'industrie à permis aux radios de se développer puis encore plus aux radios musicales, mais aussi la musique diffusé dans le métro, dans la rue... les discothèques, les bars, les stades et j'en passe.
Dans les années 90 et surtout 2000 avec l'arrivée de serato, tous les djs pouvaient composer directement un morceau puis le diffuser le soir même en soirée.
Aujourd’hui, bandcamp fait partie des 10 places de marchés les plus utilisés en Europe, iTunes, Apple music, spotify, deezer, qobuzz
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L'enceinte Bluetooth de chez Ikea l'enceinte Bluetooth de chez ali express
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le hautparleur de ton android, de ton iphone avec ou sans prise casque
le hautparleur de ton laptop premier prix, celui de ton macbook
ton morceau que l'algo de spotify a décidé de passer juste derrière rosalia, drake ou jul.
Jamais le mastering n'a été aussi important, spontané, et il ne s'est jamais aussi vite inscrit dans un flux de production rapide qu'aujourd’hui.
Avant il suffisait que tu sonnes aussi bien/fort que le vinyle à côté du tien dans une armoire de salon et encore, le mélomane qui écoutait un vinyle à la fois ne faisait pas la différence
puis a la radio ou mtv/mcm, fallait sonner aussi bien que le clip ou le tube passé juste avant, d'ou la loudness war.
Puis avec l'ipod, fallait que ton morceau s'inscrive dans la même foulée que les 5 autres chansons avant et après le tien dans une playlist en aléatoire et continue, avec le risque d'un mp3 mal rippé, récupéré sur kazza ou limewire.
Et puis maintenant que l'industrie a trouvé une solution, les mecs sont parvenus a se mettre d'accord sur de normes mises à jour entre leurs plateformes de streaming, mais la ou avant on écoutait sa musique sur chaine hifi, maintenant des dizaines de supports d'écoute ce sont rajoutés, sans compter que les plateformes de streaming sont tributaires de vitesse de connexions, et que si t'as une connexions de merde, un morceau de musique sera d'autant plus compressé.
Bref, le mastering n'a jamais été aussi important, alors dire que "Aujourd'hui le mastering n'est plus qu'une question de volume et de norme DB en audio diffusion, oui." c'est un peu court non?
La solution d'izotope est plus qu'interessante, la question c'est est ce que ca marche bien, c'est un marché assez neuf, faut laisser le temps a la pratique...
Rudolph71
827
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 5 ans
Anonyme
Rudolph71
827
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 5 ans
Citation de tguyfr :
Sans compter qu’au tout début, le « mixage » se faisait à la prise... en éloignant ou rapprochant les interprètes du micro ! Quelqu’un était chargé de pousser un chariot sur lequel se tenait l’interprète. Il y a un documentaire passionnant sur Arte sur la révolution du « shellac » (le vinyl) pour ceux que ça intéresse.
Ouii
Et ça s'appelait un "preneur" de sons laurend
3175
Professionnel·le de l’audio
Membre depuis 17 ans
azertyvince
3197
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
laurend
3175
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azertyvince
3197
Squatteur·euse d’AF
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laurend
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Citation :
lufs a -6
Citation :
Oh mon dieu !
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sfx
642
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 22 ans
Citation de Kiradu95 :
Dans l'idéal il n'y a rien à faire en mastering à part pousser le volume et mettre un limiteur.
[ Dernière édition du message le 23/12/2020 à 00:56:39 ]
Anonyme
419
Citation de Rodney71 :
Alors non ce n'est pas l'inverse, le mixage se faisait bien avant, puis enregistrement en stéréo (uniquement) sur la bande master, car après tu ne pouvais plus toucher à rien. L'ingénieur faisait sa tambouille, et ensuite, il y avait "2" copies, une pour le pressage et l'autre au cas où...
Oui et la pluie ca mouille.
Je ne vois pas ou dans la vidéo de red ou dans ce que je dis, est remis en question la notion de flux de travail : mixage et ensuite mastering.
Je soulève qu'aujourd’hui, il est plus rapide qu'avant de jammer/composer/arranger/mixer parfois même dans la même semaine/journée sur le même outil (ableton ou autres), il est aussi plus facile/direct de distribuer/faire écouter sa musique sur vinyle avec un procédé type serato en soirée ou sur youtube/bandcamp/spotify...
Et les supports d'écoute sont nombreux ainsi que les situations d'écoute, les gens aujourd’hui écoutent surement beaucoup plus la musique au travail sur spotify qu'a la maison sur une chaine hifi (ça existe encore?).
Aujourd’hui quand on va masteriser sa musique ce serait mieux de demander à l'ingénieur du son de masteriser le son pour youtube parce que les gens sont susceptibles d’écouter ce qu'on a composé sur une télé connectée. Est-ce que ces nouvelles contraintes sont prises en compte par les ingénieurs du son, c'est toute la question, d'ou l'intérêt de faire du diy avec des solutions comme celle d'izotope.
Je sais que beaucoup d'artistes sortent leurs albums sur cd ou vinyl pour la noblesse du truc, mais avec un peu de retour client, on se rend vite compte que tout le monde écoute de la musique via des plateformes de streaming avec une enceinte Bluetooth moyen de gamme dans son jardin ou dans le salon avec ses potes et la musique en fond sonore.
Hors sujet :
(d'ailleurs pour info, je sors du sujet, mais pas vraiment, mais des plateformes de distribution comme believe développe du machine learning basé sur de la data et les volumes d’écoute issus de plateformes de streaming afin de pouvoir indiquer si un morceau a des chances d’être populaire ou non, pourquoi? Parce que aujourd’hui, les gens écoutent de la musique en zappant, et arrête de zapper pour x ou y raison: drop, pont, refrain... structure d'arrangement type pop, trap, rock, métal ou rap, tessiture de voix, d'instrument, mixage... et en ce basant sur ces habitudes et choix d'écoute, ils s'estiment capables, avec l'algo en machine learning qui va bien, de savoir si un morceau a des chances de plaire.)
Ils estiment aussi qu'on en est au tout début du phénomène du streaming et de leur acquisition d'utilisateurs, le milliard d'écoutes cumulé que peut faire un Jul par exemple en francophonie, avec le même succès, ce même Jul serait capable dans 5 ou 10 ans de faire 5 milliards d’écoutes ou plus.
La question, selon moi, est: une fois que spotify aura atteint la fin de sa croissance est ce que les gens écouteront tous la même chose de la même façon, ou est ce que plus de gens veut dire plus de diversité et d'usage.
[ Dernière édition du message le 23/12/2020 à 01:27:02 ]
sfx
642
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 22 ans
sfx
642
Posteur·euse AFfolé·e
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laurend
3175
Professionnel·le de l’audio
Membre depuis 17 ans
La question principale du sujet est "faire son mastering". "Pour YouTube et Spotify" est un détail qui compte moins au final pour le son que les conditions d'écoute de l'auditeur.
L'usage d'un téléphone dans les transport, d'un gros système HiFi ou d'une enceinte connectée dans sa cuisine aura certainement plus de conséquences sur le son perçu, et l'émotion ressentie.
L'application au dB près d'une norme industrielle juste conçue pour permettre une consommation de musique au mètre qui spolie les artistes relève vraiment du détail. Les grosses productions l'ont bien compris. Quand ça sonne, ça sonne...
L'usage d'un téléphone dans les transport, d'un gros système HiFi ou d'une enceinte connectée dans sa cuisine aura certainement plus de conséquences sur le son perçu, et l'émotion ressentie.
L'application au dB près d'une norme industrielle juste conçue pour permettre une consommation de musique au mètre qui spolie les artistes relève vraiment du détail. Les grosses productions l'ont bien compris. Quand ça sonne, ça sonne...
Hors sujet :
Je trouve navrant, en cette période de répression généralisée des libertés, que le monde de la musique accepte et intègre sans broncher le diktat des plateformes streaming qui l'asphyxie. Mode rebel OFF
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[ Dernière édition du message le 23/12/2020 à 09:21:54 ]
sfx
642
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