réactions au dossier Sondage sur le sexisme dans le milieu de l'audio
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Fin du sondage : 24/11/22
1 Posté le le 11/11/2022 à 11:00
Sondage Clos
Selon vous, le milieu de l'audio est-il sexiste ?
- 1 oui (251 - 64%)
- 2 non (140 - 36%)
Hushman
6008
Administrateur·trice du site
Membre depuis 5 ans
Sujet de la discussion Posté le 11/11/2022 à 11:00:02Sondage sur le sexisme dans le milieu de l'audio
Le milieu de l'audio n'est pas vraiment un reflet de notre société, et on observe encore de nos jours un puissant déséquilibre hommes/femmes. Quelles peuvent en être les raisons ?
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Hushman
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vass-m
674
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
321 Posté le 24/11/2022 à 08:22:52
Citation de Juki :
Citation de vass-m :Perso, je pars du postulat qu'on est tous phobique de l'autre, que chacun fait plus ou moins bien avec. Il est assez dérisoire d'essayer d'argumenter sur ses phobie pour les justifier.
Pas d'accord, je ne parle pas pour moi, mais y'a plein de gens qui ne sont pas phobiques des autres. Ça ne veut pas dire qu'ils/elles n'ont pas d'autres problèmes divers et variés par ailleurs.
Ce n'est que mon postulat, pas le tien 😁 mais bon ça n'est pas si pertinent que ça...
Darkmoon, il y a forcément des deux ce n'est pas soit l'un soit l'autre. Du biologique et du culturel. Cependant quelle est du déterminisme biologique chez l'humain face au déterminisme social... À la base biologiquement on a jamais été programmé pour voler, au final on s'est construit des planeurs... On avait pas l'option hermaphrodite comme l'escargot, on a de très bons chirurgiens.
Snowfall
1547
AFicionado·a
Membre depuis 11 ans
322 Posté le 24/11/2022 à 08:25:53
Citation de Before_ :
xHors sujet :ho toi tu vas avoir droit à une vidéo d un youtubeur assermenté en guise d argumentation
Un résumé très ntéressant des études sur le sujet ici : https://www.bbc.com/future/article/20161011-do-men-and-women-really-have-different-personalities
tl;dr : Les experts ne sont pas d'accord entre eux et sont prudents quant aux réponses apportées. Oui, il y a des différences, mais la méthodologie est parfois remise en cause par les experts eux-mêmes, ce qui en science n'est généralement pas très bon signe. Autre point de désacord, beaucoup plus saint en revanche, étant le fait de se demander de quelle manière les résultats doivent être interprétés. Certains soupçonnent des différences majeures et profondes entre les deux sexes, quand d'autres pensent qu'elles sont bien plus fines et subtiles que les études ne le suggèrent.
En gros, Darkmoon a cité une étude parmi plusieurs qui, sans se contredire, permettent d'atténuer certains propos. Rappelons aussi qu'une différence génétique est "déclanchée" ou non par l'environnement, c'est notamment comme cela que fonctionnerait l'homosexualité d'après notre compréhension actuelle.
[ Dernière édition du message le 24/11/2022 à 08:28:31 ]
Anonyme
323 Posté le 24/11/2022 à 08:35:25
Darkmoon :
La "mouvance wokisme" comme tu dis ne veut pas anhihiler les différences, mais plutôt les reconnaitre.
Et je te rappelle qu'on parle d'égalité en droits.
Donc je ne comprends pas trop ta réaction.
Ce serait dommage d'en arriver à parler d'eugénisme.
La "mouvance wokisme" comme tu dis ne veut pas anhihiler les différences, mais plutôt les reconnaitre.
Et je te rappelle qu'on parle d'égalité en droits.
Donc je ne comprends pas trop ta réaction.
Ce serait dommage d'en arriver à parler d'eugénisme.
[ Dernière édition du message le 24/11/2022 à 08:37:00 ]
Berzin
23741
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
324 Posté le 24/11/2022 à 08:36:13
Citation :
Certes un journaliste n'est pas sociologue. Après il y a de bons journalistes et de mauvais sociologues.
La question n'est pas là, c'est une histoire de compétences et de métier. Il y a de bons maçons et de mauvais éléctriciens, ça ne veut pas dire que je vais confier la réalisation de mon éléctricité à un maçon.
Citation :
La femme est biologiquement « cablé » pour enfanter et donc pour avoir la sensibilité et l’empathie nécessaire pour « prendre soin des autres » alors que l’homme est « cablé » pour d’autres types de tâches
Non ! Le fait que la femme a un utérus n'implique absolument pas qu'elle est "faite" pour la sensibilté. C'est une construction de genre ! Dans la nature nombr'eux sont les animaux femelles qui ne s'intéressent absolument pas à leur progéniture.
Citation :
mais ils sont bel et bien présents biologiquement dès le départ et ont bcp plus d’incidence tout au cours de la vie durant que ce qu’une certaine mouvance a réussi à nous faire croire depuis quelques années!
As-tu un article qui expliquer cela ? Parce que toutes les sources que tu cites relèvent de la psychologie, donc de la culture.
"Les gens d'en bas qu'il faut respecter". M. Barnier
[ Dernière édition du message le 24/11/2022 à 08:37:08 ]
vass-m
674
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
325 Posté le 24/11/2022 à 08:56:58
Citation :
bah tu as tort je connais des maçons qui s'en sortent très bien. Le maçon et l'électricien ont le sondage comme outil commun mais ne n'utilisent pas aux mêmes fin, la question est elle vite répondu.
La question n'est pas là, c'est une histoire de compétences et de métier. Il y a de bons maçons et de mauvais éléctriciens, ça ne veut pas dire que je vais confier la réalisation de mon éléctricité à un maçon.
Pour en revenir à la science, c'est là aussi un terrain de combat idéologique voire méthodologique. Et effectivement il faut être vigilant sur certaines approches biologistes/anthropométriques/essensialistes qui ont tendances à être récupérées par des idéologues peu recommandable au penchant avoué pour l'eugénisme.
Will Zégal
75114
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
326 Posté le 24/11/2022 à 09:30:50
Darkmoon : je vais étudier avec attention les articles que tu mets en lien, mais je voudrais déjà répondre à ce qui me semble des biais dans ton propos.
D'abord, tu ne nuances pas les différences biologiques et les différences culturelles. Personne ne nie les différences biologiques et vass-m et Snowfall t'ont répondu sur la question.
Dans les différences que tu cites, est-ce que ces études montrent qu'il s'agit de différences biologiques ? Je ne les ai pas encore lues, mais l'introduction de Gender differences in personality across the ten aspects of the Big Five ne parle bien que de différences psychologiques.
Or, la psychologie des individus est de façon majeure marquée par leur construction culturelle.
Ben il faudra démontrer que c'est une question biologique ou naturelle, ce que je n'ai pour l'instant vu nulle part dans des études sérieuses.
Petite anecdote : j'embarque ma nièce à la sortie de son lycée pour l'emmener en week-end. On est dans sa ville que je connais mal. Je lui demande de m'indiquer la route. Elle se plante entre la droite et la gauche.
Je la chambre en disant que c'est typiquement féminin (constat empirique).
Eh non. Elle m'a expliqué qu'il était démontré que c'était culturel. Dès l'enfance, les garçons sont encouragés à sortir, à explorer et à prendre des risques et les filles sont plus tenues à l'intérieur, protégées, etc.
Il en résulte effectivement une moins bonne maîtrise de la représentation des espaces par les femmes que par les hommes dans nos sociétés.
Mais ça n'a rien de naturel ou de génétique : dans les sociétés où le rôle des femmes est notamment d'aller chercher l'eau, parfois loin, celles-ci ont une représentation spatiale et un sens de l'orientation au moins aussi poussé que les hommes.
Attention aussi aux préjugés en matière de ce qui est "naturel". Cette notion de "nature" ne sert parfois qu'à justifier des orientations idéologiques.
On nous a par exemple beaucoup seriné que la prédation ou la loi du plus fort était naturelles. Et donc, que des hommes veuillent s'accaparer les ressources ou écraser les autres était quelque part normal, naturel.
Or, les biologistes nous disent que non, ça n'a rien d'une règle de la nature. Il y a plein de fonctionnements différents dans la nature qui est d'une incroyable diversité, et la compétition en fait partie. Mais ce qui domine largement dans la nature, c'est la collaboration. Et d'ailleurs, c'est bien la collaboration qui a conduit l'espèce humaine là où elle est.
Quant à la prédation, on n'a jamais vu un lion décimer un troupeau d'antilopes pour avoir plus à bouffer que son voisin.
D'abord, tu ne nuances pas les différences biologiques et les différences culturelles. Personne ne nie les différences biologiques et vass-m et Snowfall t'ont répondu sur la question.
Dans les différences que tu cites, est-ce que ces études montrent qu'il s'agit de différences biologiques ? Je ne les ai pas encore lues, mais l'introduction de Gender differences in personality across the ten aspects of the Big Five ne parle bien que de différences psychologiques.
Or, la psychologie des individus est de façon majeure marquée par leur construction culturelle.
Citation :
il faut vraiment avoir la tête dans le sable pour observer le contraire et croire ceux qui prétendent que ce n’est qu’une histoire d’éducation et de culture.
Ben il faudra démontrer que c'est une question biologique ou naturelle, ce que je n'ai pour l'instant vu nulle part dans des études sérieuses.
Petite anecdote : j'embarque ma nièce à la sortie de son lycée pour l'emmener en week-end. On est dans sa ville que je connais mal. Je lui demande de m'indiquer la route. Elle se plante entre la droite et la gauche.
Je la chambre en disant que c'est typiquement féminin (constat empirique).
Eh non. Elle m'a expliqué qu'il était démontré que c'était culturel. Dès l'enfance, les garçons sont encouragés à sortir, à explorer et à prendre des risques et les filles sont plus tenues à l'intérieur, protégées, etc.
Il en résulte effectivement une moins bonne maîtrise de la représentation des espaces par les femmes que par les hommes dans nos sociétés.
Mais ça n'a rien de naturel ou de génétique : dans les sociétés où le rôle des femmes est notamment d'aller chercher l'eau, parfois loin, celles-ci ont une représentation spatiale et un sens de l'orientation au moins aussi poussé que les hommes.
Attention aussi aux préjugés en matière de ce qui est "naturel". Cette notion de "nature" ne sert parfois qu'à justifier des orientations idéologiques.
On nous a par exemple beaucoup seriné que la prédation ou la loi du plus fort était naturelles. Et donc, que des hommes veuillent s'accaparer les ressources ou écraser les autres était quelque part normal, naturel.
Or, les biologistes nous disent que non, ça n'a rien d'une règle de la nature. Il y a plein de fonctionnements différents dans la nature qui est d'une incroyable diversité, et la compétition en fait partie. Mais ce qui domine largement dans la nature, c'est la collaboration. Et d'ailleurs, c'est bien la collaboration qui a conduit l'espèce humaine là où elle est.
Quant à la prédation, on n'a jamais vu un lion décimer un troupeau d'antilopes pour avoir plus à bouffer que son voisin.
x
Hors sujet :D'après Pablo Servigne, les comportement d'accaparement des ressources dans la nature ne naissent que dans les situations d'abondance. En situation de pénurie, le comportement est toujours la collaboration et le partage.
Ce qui est amusant, c'est que ça recoupe ce que je sais de l'histoire humaine. C'est à la fin du moyen-âge, avec l'évolution des techniques qui ont conduit à une abondance, que sont nés la bourgeoisie et le capitalisme. Là où pratiquement l'ensemble des ressources étaient auparavant intégralement partagées (plus ou moins équitablement) au sein des communautés, l'abondance a permis l'éclosion du commerce et de son avatar la finance (notamment par le prêt) conduisant à la concentration des richesses dans un petit nombre de mains.
[ Dernière édition du message le 24/11/2022 à 09:31:22 ]
Will Zégal
75114
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
327 Posté le 24/11/2022 à 09:40:01
x
Hors sujet :Citation :Pour en revenir à la science, c'est là aussi un terrain de combat idéologique voire méthodologique. Et effectivement il faut être vigilant sur certaines approches biologistes/anthropométriques/essensialistes qui ont tendances à être récupérées par des idéologues peu recommandable au penchant avoué pour l'eugénisme.
Un exemple des biais idéologiques dans la science : ces dernières années se sont multipliées des affaires de découvertes archéologiques de tombes de princesses et de guerrières (souvent les deux : princesses-guerrières).
Pourquoi ces dernières années ?
En fait, beaucoup de ces découvertes sont beaucoup plus anciennes, mais les archéologues et historiens n'avaient juste pas vu que les squelettes qu'ils étudiaient étaient ceux de femmes !
Alors d'accord, un squelette en archéologique, c'est rarement un joli truc complet et intact comme ceux qui trônent dans les salle de cours de biologie. Mais quand même : différencier un squelette d'homme de celui d'une femme est souvent assez évident... si on se pose la question. Mais quand on ne peut même pas imaginer que le squelette qu'on a découvert peut être celui d'une femme, on ne le voit pas.
A noter d'ailleurs que dans un de ces exemples (pas de sources, je cite tout de mémoire), il a fallu plus de 20 ans pour que le caractère féminin soit soulevé (il l'avait été assez tôt par une archéologue, mais on s'était foutu de sa gueule : encore une lubie de bonne femme), puis encore beaucoup d'années pour que la question soit véritable étudiée, puis encore pas mal d'années pour que l'écrasante majorité des archéologues reconnaissent le caractère féminin du squelette. Et il reste des historiens et archéologues pour dire que "non, c'est pas possible".
Berzin
23741
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
328 Posté le 24/11/2022 à 09:50:40
Citation :
C'est ce que j'expliquais quelques pages en arrière.Eh non. Elle m'a expliqué qu'il était démontré que c'était culturel. Dès l'enfance, les garçons sont encouragés à sortir, à explorer et à prendre des risques et les filles sont plus tenues à l'intérieur, protégées, etc.
Même la taille plus petite des femmes serait liée à la culture. Il semblerait que depuis la nuit des temps, elles ont eu accès à une nourriture plus pauvre en protéines et qu'elles auraient été sélectionnées : les hommes soucieux de leur domination, auraient préféré des femmes menues et une femme grande et forte aurait eu moins de chances de se reproduire. Il convient de noter que dans la nature, la femelle est souvent plus corpulante que le mâle.
"Les gens d'en bas qu'il faut respecter". M. Barnier
Snowfall
1547
AFicionado·a
Membre depuis 11 ans
329 Posté le 24/11/2022 à 09:54:57
x
Hors sujet :Citation de Berzin :Citation :C'est ce que j'expliquais quelques pages en arrière.Eh non. Elle m'a expliqué qu'il était démontré que c'était culturel. Dès l'enfance, les garçons sont encouragés à sortir, à explorer et à prendre des risques et les filles sont plus tenues à l'intérieur, protégées, etc.
Même la taille plus petite des femmes serait liée à la culture. Il semblerait que depuis la nuit des temps, elles ont eu accès à une nourriture plus pauvre en protéines et qu'elles auraient été sélectionnées : les hommes soucieux de leur domination, auraient préféré des femmes menues et une femme grande et forte aurait eu moins de chances de se reproduire. Il convient de noter que dans la nature, la femelle est souvent plus corpulante que le mâle.
A confirmer, mais j'ai souvenir d'avoir entendu Pierre-Henri Gouyon dire que les femmes ne sont en fait pas plus petites que les hommes, mais qu'elles grandissent moins vite. Du fait de l'espérence de vie humaine et des problèmes de dos, on n'en voit pour ainsi dire jamais le résultat.
Eric Music Strasbourg
4596
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 17 ans
330 Posté le 24/11/2022 à 10:01:30
Citation de Will Zégal :
Darkmoon : je vais étudier avec attention les articles que tu mets en lien, mais je voudrais déjà répondre à ce qui me semble des biais dans ton propos.
D'abord, tu ne nuances pas les différences biologiques et les différences culturelles. Personne ne nie les différences biologiques et vass-m et Snowfall t'ont répondu sur la question.
Dans les différences que tu cites, est-ce que ces études montrent qu'il s'agit de différences biologiques ? Je ne les ai pas encore lues, mais l'introduction de Gender differences in personality across the ten aspects of the Big Five ne parle bien que de différences psychologiques.
Or, la psychologie des individus est de façon majeure marquée par leur construction culturelle.
Citation :il faut vraiment avoir la tête dans le sable pour observer le contraire et croire ceux qui prétendent que ce n’est qu’une histoire d’éducation et de culture.
Ben il faudra démontrer que c'est une question biologique ou naturelle, ce que je n'ai pour l'instant vu nulle part dans des études sérieuses.
Petite anecdote : j'embarque ma nièce à la sortie de son lycée pour l'emmener en week-end. On est dans sa ville que je connais mal. Je lui demande de m'indiquer la route. Elle se plante entre la droite et la gauche.
Je la chambre en disant que c'est typiquement féminin (constat empirique).
Eh non. Elle m'a expliqué qu'il était démontré que c'était culturel. Dès l'enfance, les garçons sont encouragés à sortir, à explorer et à prendre des risques et les filles sont plus tenues à l'intérieur, protégées, etc.
Il en résulte effectivement une moins bonne maîtrise de la représentation des espaces par les femmes que par les hommes dans nos sociétés.
Mais ça n'a rien de naturel ou de génétique : dans les sociétés où le rôle des femmes est notamment d'aller chercher l'eau, parfois loin, celles-ci ont une représentation spatiale et un sens de l'orientation au moins aussi poussé que les hommes.
Attention aussi aux préjugés en matière de ce qui est "naturel". Cette notion de "nature" ne sert parfois qu'à justifier des orientations idéologiques.
On nous a par exemple beaucoup seriné que la prédation ou la loi du plus fort était naturelles. Et donc, que des hommes veuillent s'accaparer les ressources ou écraser les autres était quelque part normal, naturel.
Or, les biologistes nous disent que non, ça n'a rien d'une règle de la nature. Il y a plein de fonctionnements différents dans la nature qui est d'une incroyable diversité, et la compétition en fait partie. Mais ce qui domine largement dans la nature, c'est la collaboration. Et d'ailleurs, c'est bien la collaboration qui a conduit l'espèce humaine là où elle est.
Quant à la prédation, on n'a jamais vu un lion décimer un troupeau d'antilopes pour avoir plus à bouffer que son voisin.
xHors sujet :D'après Pablo Servigne, les comportement d'accaparement des ressources dans la nature ne naissent que dans les situations d'abondance. En situation de pénurie, le comportement est toujours la collaboration et le partage.
Ce qui est amusant, c'est que ça recoupe ce que je sais de l'histoire humaine. C'est à la fin du moyen-âge, avec l'évolution des techniques qui ont conduit à une abondance, que sont nés la bourgeoisie et le capitalisme. Là où pratiquement l'ensemble des ressources étaient auparavant intégralement partagées (plus ou moins équitablement) au sein des communautés, l'abondance a permis l'éclosion du commerce et de son avatar la finance (notamment par le prêt) conduisant à la concentration des richesses dans un petit nombre de mains.
Une étude a été faite sur le cerveau de l'homme et de la femme démontrant des facultés différentes. Les zones du cerveau pour lesquels la perception des couleurs ou de la représentation de l'espace démontrait que les femmes avaient pour une majeur partie des facultés de perczptions des couleurs beaucoup plus grandes que les hommes. Inversement les hommes avaient la zone du cerveau permettant l'orientation beaucoup plus active et développée.
Il y a bien des différences complémentarités prouvées scientifiquement. Science et vie avait d'ailleurs fait un article là dessus
Eric
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