Pourquoi achetez vous encore des CD ?
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petitsynthe

Quelles sont vos motivations ?
Pour ma part l'achat d'un CD se fait après recherches sur le net d'avis ou en me baladant sur le site allmusic.com et les raisons pour lesquelles j'en achète encore beaucoup (même plus qu'avant car ils sont moins chers sur les sites de vente en ligne et avec le net, on découvre des trésors cachés), les raisons sont les suivantes :
- L'achat d'un CD me permet de m'investir plus dans la musique que si je l'avais téléchargé : dèja, il y a l'action de le mettre dans la platine CD qui demande "un effort" et le fait de l'acheter pousse forcément à l'écouter avec plus d'attention, à se "procurer l'univers de l'artiste".
- J'ai besoin d'avoir l'objet, de le toucher : la virtualité à ses limites.
- Le son est meilleur, même si je sais que l'on peut télécharger sans pertes (en Lossless/FLAC par exemple).
- J'ai commencé à faire une collection de CD dès 1986 et ça me gênerai psychologiquement de l'arrêter pour télécharger.
- Pour moi, chaque CD correspond à un moment de ma vie et ma cd-thèque représente finalement mon parcours dans la vie.
"pour votre synthé, pratiquez une activité musicale régulière »
[ Dernière édition du message le 06/06/2013 à 12:18:52 ]

Anonyme


Anonyme

La partie du public qui se contente du fichier wav/mp3 fait comme elle veut, mais elle rate quelque chose

djzephyrin

Dans ce contexte, le disque est conçu comme un objet d'art, la pochette et le livret ne sont pas du marketing

Je suis du même avis que Cloudbreak.
C'est quand même assez limité un pochette de CD
Il reste plus qu'à ajouter une ou deux recettes de cuisine dans le livret et le CD deviendra en plus de l'art culinaire

Il y a peut être des musiciens passionnés de cuisine ???
[ Dernière édition du message le 02/09/2014 à 07:59:15 ]

johnfaustus

Jesse Cook peut être

Pucelle_Dabidjan

L'emballage n'a aucune forme d'importance pour moi. D'ailleurs, j'ai mis la main sur des chef d’œuvres qui étaient emballés dans de simples pochettes carton (les premiers cd's australiens de AC/DC entre autres). Et on voit fréquemment, surtout dans le monde de la pâtisserie et de la boulangerie fine, des choses à la présentation quelconque, qui sont de toute première garde internationale.

Pechouland

@Pucelle : qu'il puisse y avoir des chefs d’œuvres emballés dans du papier kraft est un fait, moi aussi j'ai des vinyles jazz des années 20 qui font pas envie (les pochettes), après ça n'empêche pas qu'on aime que d'autres musiques sont bien emballées.
En poussant la logique plus loin, je dirais qu'à moins de n'avoir aucune mémoire visuelle, l'objet a toujours un rapport dans notre esprit avec ce qu'il représente (et/ou contient pour un disque). Par exemple, le fait que tu aies déniché des perles d'ACDC dans des boîtes merdiques peut faire parti de ton vécu/rapport avec la musique elle même, au sens où le contenu brillant contrastait davantage avec l'aspect extérieur, avec ce côté trésor caché. Peut-être qui si les boites avaient été super classieuses, tu n'aurais pas envisagé leur contenu de la même manière...
Comme dans "les sabots d'Hélène" de Brassens, on peut justement sublimer une découverte qui apparait d'autant plus fortuite. Sans aller jusque là, je pense que l'image influe forcément sur notre cerveau, y compris lorsqu'on la refuse (refuser c'est déjà prendre en compte). On reste des chasseur-cueilleurs dans l'âme...

XLRcable

En poussant la logique plus loin, je dirais qu'à moins de n'avoir aucune mémoire visuelle, l'objet a toujours un rapport dans notre esprit avec ce qu'il représente (et/ou contient pour un disque). Par exemple, le fait que tu aies déniché des perles d'ACDC dans des boîtes merdiques peut faire parti de ton vécu/rapport avec la musique elle même, au sens où le contenu brillant contrastait davantage avec l'aspect extérieur, avec ce côté trésor caché. Peut-être qui si les boites avaient été super classieuses, tu n'aurais pas envisagé leur contenu de la même manière...
Entièrement d'accord ! L'importance esthétique dépend de la définitino du "beau", et ce "beau" est parfois juste issu de souvenirs, de sentiments. Mais pour cela, même pour des disques à l'emballage précaire, il nous faut un objet matériel. Cet objet est pleins d'évocations parce qu'il est. Parce qu'on a fait en sorte qu'il soit à nous.
The blues are the roots, The rest are the fruits.
W. Dixon

W-Addict

Non ce n'est pas sale ce que j'écris

petitsynthe

- La notion de qualité sonore (mp3/vinyl/son cd/son HD)
- La notion de praticité (transportable, accessible facilement)
- La notion de gratuité/payant
- La notion de disponibilité (existe dans un format et pas dans un autre)
- La notion d'objet physique/dématérialisation
Et bien sûr, certaines notions s'entremêlent.
Il est clair que sur le papier, le CD n'a - à priori - que la notion d'objet physique comme argument "avantageux", éventuellement le son... et il est destiné à disparaître à moyen terme (je me fait l'avocat du diable là !


"pour votre synthé, pratiquez une activité musicale régulière »
[ Dernière édition du message le 03/09/2014 à 22:55:29 ]

Lola Tance

la plupart de mes cd ont fini dans le cerisier, pommier et autre fruitiers c'est efficace contre les piafs, le cd qui saute ça me rend fou, du coup ben j'achète en ligne depuis un moment……..j'ai un cloud,dd pour un éventuel back-up……l'objet cd ouais bof, je préfère la pochette et l'objet vinyle , j'ai un bon disquaire pas loin de chez moi……
Les seuls cd qu'il m'arrive d'acheter c'est en voyage……du local à base de darbouka, guembri, djembé,…...
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