Le pub du photographe
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Dr Pouet

Après le pub du graphiste, je crois que nous avions besoin de ce thread !
Pour des questions sur le choix d'un appareil, merci de poster de préférence dans ce sujet : Quelqu'un s'y connaît en photo (APN un peu classe ?)
... où figurent déjà pas mal de réponses.
A signaler aussi le magnifique thread de VFred vos photos de vacances
[edité par bb aka Will Zégal avec l'accord de l'auteur ;) ]
Message de modération :
Re-edit : il est interdit de poster des photos en grand format. Ça ne sert à rien parce que le forum les redimensionne et ça alourdit considérablement le chargement des pages pour ceux qui ont un faible débit ou consultent en mobile.
Ne poster que des photos en résolution écran de moins de 400 Ko (ce qui est déjà beaucoup dans 99% des cas). Les photos dépassant ce poids pourront être modérées sans préavis.
Si vous voulez montrer des photos dans une résolution supérieure, rien n'empêche de rajouter un lien vers la photo en haute def.

Will Zégal


Peut-être qu’elle est mieux en couleur. D’autant qu’il y en a peu, des couleurs. Et ce bleu-gris de la mer est intéressant.
Je pense que tu mets le doigt sur LA question du N&B : il ne peut le plus souvent être une simple photo couleur désaturée.
De ce que j'ai lu, les grands photographes de N&B pensent (voient ?) en N&B au moment de shooter.
Car ce qui fait tout le sel d'une photo N&B est différent de ce qui fait le sel d'une photo en couleurs.
De fait, dans le cas présent, il est possible que cette photo ne soit pas vraiment faite pour un N&B : la lumière et les couleurs sont trop douces. Elle n'offre pas suffisamment de contraste à la base. Une fois désaturée, elle offre une palette de gris trop restreinte, trop uniforme. On peut l'étendre, la dynamiser en jouant sur les contrastes, mais de un ça prend vite un tour artificiel, de deux... on perd tout ce qui faisait le sel de la photo de départ, à savoir justement cette douceur et cette palette qui frise le monochrome.
Donc, je me demande s'il ne faut pas ici d'une part renoncer au N&B, d'autre part traiter la version couleur en jouant encore plus sur le côté doux en enlevant même du peps à l'herbe plutôt qu'en tentant d'en ajouter.

Lonewolf


Dr Pouet

Pour préparer une photo n&b il y a toujours le bon vieux filtre rouge.
Ou jaune ou vert...

Elle n'offre pas suffisamment de contraste à la base. Une fois désaturée, elle offre une palette de gris trop restreinte, trop uniforme. On peut l'étendre, la dynamiser en jouant sur les contrastes, mais de un ça prend vite un tour artificiel, de deux...
D’autant qu’il y a peu de couleurs et qu’elles sont proches. Or généralement ce type de situation rend bien en couleurs. À l’inverse, le manque de diversité des couleurs va brider les possibilités de traitement N&B via plans RGB (l’équivalent des filtres jaune, rouge, vert).
[ Dernière édition du message le 06/04/2019 à 19:04:47 ]

Anonyme

De ce que j'ai lu, les grands photographes de N&B pensent (voient ?) en N&B au moment de shooter.
Pas que les grands... les petits aussi. Quand je shootais argentique-N&B je pensais et voyais en N&B. Je calculais quand j'avais le temps, imaginais mes gammes de gris, essayais d'équilibrer entre ombres et lumières, réglais le flash:
Je ne pouvais me permettre de foirer, pas de vision sur écran, 10000 bornes de la maison, clairement l'argentique obligeait à un exercice d'imagination que le numérique a supprimé et je ne m'en plains pas forcément. Pas de question de fric (ça coutait les péloches et le développement) maintenant. C'est une autre façon de shooter et il est vrai que le rattrapage en post-prod est un luxe qui laisse un peu de côté des réglages plus pointus à la prise de vue, hors cadrage évidement.
Pouet, un scooter passant dans les rues de Montigny le Chartif je suis pas sûr qu'elle aurait le même charme...
L'exotisme et la découverte jouent aussi, non ?

Donc une seule chose ne change pas, le cadrage:
Ici c'est l'expérience qui parle et qui me fait mettre le bus en bas à droite. Le talent je le laisse à ceux qui savent tirer de belles photos avec la banalité qui traine aux alentours. Ronis, Brassaï, Cartier-Bresson, Doisneau et j'en oublie encore beaucoup.
Pour préparer une photo n&b il y a toujours le bon vieux filtre rouge.
Tu veux dire à la prise de vue ?


Anonyme

Comme en plus le bonhomme a une personnalité dans ses clichés et qu'il progresse pas mal s't'un régal pour ses potes cyber-connards... #alertelècheboules

Lonewolf

Citation de Lony, :Pour préparer une photo n&b il y a toujours le bon vieux filtre rouge.
Tu veux dire à la prise de vue ?
Wep, Ca augmente les contrastes et te donne déjà une bonne idée de ce que sera le résultat dans ton viseur. Comme le dit Pouet, certains utilisent aussi du jaune ou du vert, mais là je n'ai pas de retex de ce que ça donne personnellement.
Et pour revenir à ma question de l'autre jour du choix d'un UGA, le fait de pouvoir mettre une filtre fait que je vais prendre un Tokina, même s'il est un poil moins bon que le Samyang, j'ai un projet voyage au bord de l'eau et sans filtre CPL je ne me sens pas de sortir des trucs potables pour le moment sauf coup de bol ...

Dr Pouet

Pouet, un scooter passant dans les rues de Montigny le Chartif je suis pas sûr qu'elle aurait le même charme...
L'exotisme et la découverte jouent aussi, non ?![]()
Ah mais bien sûr. C’est ce que je voulais dire : le sujet compte beaucoup.
D’accord aussi avec l’intérêt des séries, et notamment celles de Over Kraft.
Comme le dit Pouet, certains utilisent aussi du jaune ou du vert, mais là je n'ai pas de retex de ce que ça donne personnellement.
Le jaune et le rouge noircissent le ciel. Le vert noircit un peu tout sauf la verdure ; ce qui revient à éclaircir le vert.

chapolin

Citation :mais qui seront oubliées 5 mn plus tard
Fabriquer des œuvres inoubliables? C'est une question que je considère souvent en trouvant difficilement des réponses, tant au niveau de la production artistique que de la "consommation" qu'on peut en faire. La valeur de l'art et ses répercussions. Aujourd'hui il y a un tel flot de productions de tous niveaux, à tous niveaux, que les choses ont changés par rapport à d'autres époques où les productions étaient plus localisées, moins diffuses dans l'ensemble et donc peut-être plus visibles et qui donc pouvaient marquer plus facilement les esprits. Aujourd'hui même si tu fais un truc super, comment ressortir dans tout ce flot humain régional, national, mondial ? Ce flot continuel et semble-t-il irrépressible ? Quelle attitude adopter , quelle posture tenir en face de l’œuvre qu'on est en train de créer ? A qui est-elle destinée si dans le lot elle n'a aucune chance de ressortir tombant immédiatement dans l'oubli numérique après une vie épisodique ?
Par exemple en musique il y a tellement de scènes possibles ... les scènes de jazz, de rock, de musique actuelles, underground, les scènes classiques, baroques, contemporaines, le monde folklorique etc etc etc, une multitude de mondes parallèles qui peuvent ne jamais se mélanger, tous contenant des choses exceptionnelles voir géniales mais aussi plus simples ...
Dans ce flots actuel mondial d'informations, comment ressortir ? et surtout est-ce encore raisonnable de vouloir à tout prix ressortir, de fabriquer un art dont c'est le critère ?
En fin de compte il y a tellement de trucs géniaux à écouter, à voir, à lire, qu'on arrive à les oublier 5 minutes après, aussi ...
Pour revenir à la photo d'AS, j'ai vraiment apprécié la numéro 3 quand il l'a publiée seule et du coup de voir les autres (et surtout la première) çà m'a créé comme une forme de déception. Elle me plaît toujours mais il y a quelque chose qui ne passe pas, c'est étrange. Je pense que c'est parce que la 1 a une douceur très intéressante, apaisante et de ce fait une sorte de charme opère. Tandis que pour la 3 au contraire la violence des contrastes crée une certaine sensation elle aussi intéressante. Mais finalement on ne peut avoir les deux effets en même temps et les deux versions (d'une même chose) sont devenues l'antithèse l'une de l'autre !!
De fait, dans le cas présent, il est possible que cette photo ne soit pas vraiment faite pour un N&B : la lumière et les couleurs sont trop douces. Elle n'offre pas suffisamment de contraste à la base. Une fois désaturée, elle offre une palette de gris trop restreinte, trop uniforme. On peut l'étendre, la dynamiser en jouant sur les contrastes, mais de un ça prend vite un tour artificiel, de deux... on perd tout ce qui faisait le sel de la photo de départ, à savoir justement cette douceur et cette palette qui frise le monochrome.
Vraiment très intéressant, çà me donne plein d'idées et je pense avoir appris un truc important, merci bien Will pour cette contribution.

Anonyme

xHors sujet :En fin de compte il y a tellement de trucs géniaux à écouter, à voir, à lire, qu'on arrive à les oublier 5 minutes après, aussi ...
Il faut savoir se limiter...
Je pense que c'est parce que la 1 a une douceur très intéressante, apaisante et de ce fait une sorte de charme opère.
Elle est plus "vraie" aussi.

Lola Tance

Aztec american zip Soviet, je suis très heureux de retomber sur ta photo de bus.....

Vince_


C'est les 3 en argentique ou bien ?

Oiseau Bondissant


Le débat des falaises couleurs/NB, je suis d'accord avec Will, vu les faibles contrastes au départ, j'suis pas certain que le passage au NB soit judicieux.
Les 3 dernières d'AS :
La 1 est typique de son style, un beau premier plan

Mais les 2 et 3 sont vraiment des cas d'école question cadrage. Si le NB leur va si bien, c'est avant tout parce qu'on a une homogénéité des gris en arrière-plan mais avec un sujet scooter/bus quasiment noir. Ca claque de suite.
D'ailleurs c'est pas la première fois que tu nous les mets et c'est tjs un réel plaisir.
On parlait également des photos qui restait ou pas en tête. Celle du bus, tu nous l'avais montré ya plusieurs années et je m'en souviens encore. Comme quoi...
Bon je lui trouve un défaut quand même, sans doute lié à la numérisation de l'argentique : la trace en bas (ou un mauvais pliage car j'ai l'impression que ça prend quasiment toute la hauteur de la photo). Bref, dans cette belle étendue de sable, ça m'attire l'oeil :

Et donc, la même avec un p'tit filtre gradué en bas et la correction dudit défaut :


(j'ai pas fignolé, notamment le halo autour du bus, le trop franc marquage gris clair/gris foncé, etc. mais c'est juste pour montrer comment j'aurais sans doute fait si cela avait été ma photo qui est...superbe amha)
« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien
[ Dernière édition du message le 07/04/2019 à 09:51:39 ]

Lonewolf


chapolin

Sinon c'est pas tellement le fait de vraiment oublier, moi j'oublie pas un truc qui me plais vraiment mais çà entre dans un ensemble de souvenirs et çà n'émerge plus. Du coup c'est vrai qu'en revoyant l’œuvre je vais me la remémorer immédiatement mais sans çà, dans le lot, si je veux m'en souvenir c'est comme si elle n'existait plus à de rares exceptions près. Une exception c'est par exemple pour le cinéma récent, il y a un film qui est vraiment présent dans mon esprit depuis que je l'ai vu - Vampires en toute intimité - je l'ai vu plusieurs fois et j'ai toujours envie de le revoir, mais depuis 2015 j'ai vu tout un tas d'autres films et je sais que pour certains je les ai trouvé géniaux ou vraiment super bons, mais il y en a tellement au point que si je ne vois pas l'affiche ou que je ne les revois pas carrément, en fait c'est comme si ils n'existaient plus. Je pense aussi à un morceau de musique que j'ai découverts sur le net et qui m'a vraiment impressionné pendant un bon moment il y a quelques mois, je l'ai downloadé et stocké dans mes centaines de mp3 et finalement il y a quelques jours je suis tombé dessus par hasard et trouvé toujours aussi bon avec l'envie de le réécouter, mais je suis forcé d’admettre qu'à moins de ce hasard, je l'avais complètement zappé. Je pense en fin de compte qu'on est submergé de cultures, notamment avec le net et en même temps il y a plein de gens qui n'y sont pas forcément sensibles et qui baignent pourtant dedans sans la goûter ...
[ Dernière édition du message le 07/04/2019 à 22:04:17 ]

le reverend

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

sqoqo


Qui va finir par aller la chercher dans les archives du quai sncf, la carne ?

Dr Pouet


chapolin


trazom


Lui, je le l'ai pas relâché.

chapolin



C'est quoi cette bestiole ? un acarien ?
Tu nous parles un peu de la genèse de la photo ?


trazom

Une putain de saloperie de pou.

chapolin


Et je n'irais pas te chercher de poux dans la tête en te reprochant de ne pas l'avoir relâché


Will Zégal

Citation :Fabriquer des œuvres inoubliables?
Entre "oubliées en 5 mn" et "inoubliables", il y a une certaine gradation, non ?
Par ailleurs, dans mon propos, il ne s'agit pas de "fabriquer". Quand je crée (à mon modeste échelon), je ne me demande pas si je fais un chef d'oeuvre pour la postérité. Sinon, j'arrêterais tout de suite.
Je ne me demande pas non plus si je fais une oeuvre qui va plaire. D'une part parce que je ne crée pas pour ça (sinon, je retournerai vendre des ordinateurs : ça rapporte vachement plus), d'autre part parce que je ne sais pas faire : ce qui pourrait plaire aux masses, rapporter vraiment des sous, être vendu chez Yellow Corner ou diffusé sur NRJ, je ne suis pas assez en phase avec ça pour le faire et encore moins le faire bien.
Il ne me reste qu'à faire un création sincère, un truc que j'ai envie de faire, mais me fasse vibrer, dont je sois fier.
Il se trouve que, en ce qui concerne la musique en tous cas, quand je fais ça, ça donne des trucs qui plaisent à suffisamment de gens pour que ça fasse un métier. Mais sauf coup de bol incroyable, je ne crois pas que ça fasse jamais ni une fortune, ni un inscription dans l'histoire de l'art. ça tombe bien : la fortune ne m'intéresse pas et je me fous de ma postérité artistique.
ça ne veut pas dire que j'exclus totalement l'auditeur ou le spectateur de la démarche. Il m'arrive par exemple de raccourcir des séquences que je m'éclate à jouer, mais qui seraient probablement ennuyeuses pour l'auditeur.
Sauf en live : c'est justement sur ces séquences longues où je peux improviser et exprimer au maximum mon feeling que ça fait le plus vibrer les gens. Car finalement, l'art n'est qu'une passerelle entre la sensibilité de celui qui le produit et la sensibilité de ceux qui le reçoivent.
Pour moi, cette sensibilité ne peut passer que par la sincérité. Toutes les techniques qu'on acquier, toutes les méthodes de production qu'on apprend à maîtriser et qu'on met en oeuvre n'ont pour intérêt que de permettre d'exprimer le plus justement possible cette sensibilité et de façon la plus recevable possible pour l'auditeur, le spectateur, le regardeur...

Oiseau Bondissant

Jugez plutôt :
- 4 capteurs conçus avec Leica
- 40 Mégapixels pour l’objectif grand angle (ouverture f/1.6, OIS)
- 20 Mégapixels (objectif Ultra grand angle, ouverture f/2.2)
- 8 Mégapixels (Téléobjectif, ouverture f/3.4, OIS)
- écran Oled 16,7 millions de couleurs
- processeur dernière génération
- promesse de sensibilité à 409600 ISO avec les 4 capteurs
Et bien sûr toutes les fonctionnalités possibles d’un téléphone récent et le tout pour moins de 1000 euros.
Les quelques tests que j’ai lu ont l’air assez positifs et les résultats photos assez bluffants, surtout en grand angle.
En tout cas, pour la photo, il enterre tous les autres et dévient le meilleur smartphone du monde sur ce créneau.
« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien
[ Dernière édition du message le 10/04/2019 à 19:33:10 ]

trazom

Par exemple :
- Leica s'est retrouvé dans la passé associé à plein de trucs, parfois tout pourraves.
- 40 Mégapixels... pour quoi faire ? Avec quelle qualité ?
- f/1.6 : rappelons que ces valeurs n'ont pas grand sens sur des lentilles d'appareil photo
- processeur dernière génération : bah oui, mais avant lui, c'était la génération précédente qui était la dernière génération, et ainsi de suite par récurrence, jusqu'à la première génération
- 409600 ISO : faut voir la gueule de la photo
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