"Le Saviez-Vous ?"
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Fuyuhiko
26198
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 10/02/2004 à 10:15:26"Le Saviez-Vous ?"
Vaaaaaaaaala
Je me disais bien qu'il manquait un sujet dans le pub : un pendant culturel à tout ce qui est automatique, un contre-pouvoir pacifique au pub des losers, un petit frère des blagues pourrites ....
Le petit truc en plus en dernière page, la star du papier d'emballage :
le "LE SAVIEZ-VOUS"
A vous les studios
Je me disais bien qu'il manquait un sujet dans le pub : un pendant culturel à tout ce qui est automatique, un contre-pouvoir pacifique au pub des losers, un petit frère des blagues pourrites ....
Le petit truc en plus en dernière page, la star du papier d'emballage :
le "LE SAVIEZ-VOUS"
A vous les studios
I'm Back
Mouloud Holywood
1936
AFicionado·a
Membre depuis 13 ans
4662 Posté le 06/01/2013 à 18:50:12
Citation :
Véritable cerveau de l'organisation des FFL
Citation :
Mort de congestion cérébrale
Sanctionné par là où il a pêché...
If everything seems to be under control, you're not going fast enough (Mario Andretti)
Captain Niglo
9732
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
4663 Posté le 07/01/2013 à 11:06:39
Avant j'étais prétentieux, maintenant je suis parfait.
SoundCloud | Stompin at decca | I can't give you anything but love
Anonyme
30851
4664 Posté le 07/01/2013 à 13:55:25
Ca me rapelle une chaine à la mort de thierry gilardi (mort d'une crise cardiaque) "une pensée à sa famille blablabla si tu as un coeur transmet ce message à tous tes amis"
aris
1276
AFicionado·a
Membre depuis 17 ans
4665 Posté le 14/01/2013 à 14:42:58
Dans les années 90, une chaine de tv UK a sorti une sitcom "Heil honey, I'm home!" interprétant Hitler et Eva brown habitant à coté un couple de juifs.
Étonnement, la série n'a pas bien pris...
preuve:
Étonnement, la série n'a pas bien pris...
preuve:
Flo667
1270
AFicionado·a
Membre depuis 15 ans
4666 Posté le 14/01/2013 à 14:54:17
Lorsque l'on reste un certain temps dans l'eau, la peau de nos doigts se fripe. Ce n'est pas qu'elle se gorge d'eau, c'est un réaction de notre système nerveux pour nous permettre d'attraper plus facilement les objets mouillés.
karloguan
6634
Je poste, donc je suis
Membre depuis 15 ans
4667 Posté le 14/01/2013 à 15:02:59
Et s'il le faut j'emploierai de moyens légos !
ralQ
183
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 17 ans
4669 Posté le 14/01/2013 à 15:25:53
"Fort dérangé, mais fort brave."
Anonyme
27133
4670 Posté le 14/01/2013 à 16:44:10
On meurt quand on monte au sommet de l'Everest...
Lorsqu'on suit la voie Sud, le Camp IV (dernier point de "repos" avant le "final push" vers le sommet) est situé à 7920m d'altitude. A partir de ce point, les grimpeurs rentrent dans la Death Zone: le taux d'oxygène est tellement bas dans l'air et les efforts à fournir tellement violents, que le corps consomme tout simplement plus d'oxygène qu'il n'en reçoit. Il pompe donc sur ses réserves, c'est ce qui explique que l'on dise ainsi que "l'on commence à mourir quand on monte au sommet de l'Everest".
Quelque soit l'entraînement dont on ait pu bénéficier auparavant, il se dit qu'aucun organisme vivant ne peut rester sans assistance plus de 48h dans la Death Zone. Le sommet de l'Everest baigne dans la stratosphère...
Aussi, de nombreux corps d'alpinistes, décédés durant l'ascension, jonchent la piste: on appelle cela la Vallée Arc-en-Ciel, the Rainbow Valley, en raison des taches multicolores que les anoraks laissent sur la glace. Il faut en effet comprendre qu'aucune expédition pour descendre ces corps, ainsi que les innombrables détritus des ascensions précédentes, ne peut être raisonnablement entreprise dans la Death Zone: les risques pour ceux qui composeraient cette expédition sont en effet trop grands, par rapport aux bénéfices retirés.
Depuis le camp IV, les grimpeurs entament le final push vers minuit, pour une arrivée au sommet prévue vers midi, où ils resteront moins d'une demi-heure. Quoiqu'il en soit, si à midi le sommet n'est pas atteint, l'équipe devra rebrousser chemin, afin de redescendre au camp IV avant la nuit, et également échapper aux conditions météorologiques qui se dégradent souvent dans l'après-midi. Les grimpeurs doivent également gérer leurs réserves d'oxygène pour ne pas en manquer.
Mais la dégradation de l'oxygénation du cerveau donne lieu à un phénomène terrible: la summit fever, la fièvre du sommet. Galvanisés par le sommet, qui leur semble soudain si proche, motivés par une préparation physique qui dure parfois depuis plusieurs mois, voire des années, les alpinistes perdent peu à peu leur conscience et leur capacité de réflexion. Il se dit que là-haut, nos capacités intellectuelles sont celles d'un enfant attardé... La plupart tiennent donc absolument à avancer, quoi qu'ils rencontrent sur leur route, et quelque soit l'avis du chef d'équipe. Les expéditions traversent donc la Death Zone au milieu des innombrables cadavres de leurs prédécesseurs, et cette vision morbide ne leur provoque parait-il, aucune émotion.
Mais le sommet de l'horreur est atteint le 15 mai 2006, avec la mort de David Sharp. Ce jour-là, plusieurs expéditions concurrentes tentent d'atteindre le sommet. David Sharp, qui effectue lui, l'ascension en solitaire, tombe sur la piste du final push, à quelques mètres d'un cadavre connu sous le nom de "Green Boots" (Bottes Vertes). Privé d'oxygène et de gants, David agonise par -40° durant plusieurs heures. Ce jour-là pourtant, "quarante personnes au moins sont passées devant lui" témoigne de Mark Inglis, qui faisait partie de l'une de ces expéditions, mais personne ne lui viendra en aide. Les 40 personnes continueront toutes leur route vers le sommet, le laissant agoniser, à part un sherpa qui tente de lui donner un peu d'oxygène. Ce drame n'a été connu que le 23 mai, avec l'interview de Mark Inglis, qui lâche le morceau que tous les autres tenaient soigneusement gardé.
Pourtant il est avéré que ces grimpeurs, longuement préparés, connaissaient tous les difficultés de la Death Zone, et que laisser ainsi un des leurs, sans oxygène et sans gants, c'était le livrer impitoyablement à la mort. Un dicton de l'Everest dit ainsi: "you loose your glove... you loose your hand" (tu perds ton gant, tu perds ta main).
C'est depuis ce drame que le chef d'équipe est désormais interdit d'atteindre le sommet, afin de ne pas succomber lui aussi à la summit fever et garder intactes ses capacités de réflexion. Il reste donc au Camp de Base (5380m) et guide son équipe par radio.
Une page sur le drame de David Sharp: http://www.zonehimalaya.net/Everest/sauvetage-everest.htm
Lorsqu'on suit la voie Sud, le Camp IV (dernier point de "repos" avant le "final push" vers le sommet) est situé à 7920m d'altitude. A partir de ce point, les grimpeurs rentrent dans la Death Zone: le taux d'oxygène est tellement bas dans l'air et les efforts à fournir tellement violents, que le corps consomme tout simplement plus d'oxygène qu'il n'en reçoit. Il pompe donc sur ses réserves, c'est ce qui explique que l'on dise ainsi que "l'on commence à mourir quand on monte au sommet de l'Everest".
Quelque soit l'entraînement dont on ait pu bénéficier auparavant, il se dit qu'aucun organisme vivant ne peut rester sans assistance plus de 48h dans la Death Zone. Le sommet de l'Everest baigne dans la stratosphère...
Aussi, de nombreux corps d'alpinistes, décédés durant l'ascension, jonchent la piste: on appelle cela la Vallée Arc-en-Ciel, the Rainbow Valley, en raison des taches multicolores que les anoraks laissent sur la glace. Il faut en effet comprendre qu'aucune expédition pour descendre ces corps, ainsi que les innombrables détritus des ascensions précédentes, ne peut être raisonnablement entreprise dans la Death Zone: les risques pour ceux qui composeraient cette expédition sont en effet trop grands, par rapport aux bénéfices retirés.
Depuis le camp IV, les grimpeurs entament le final push vers minuit, pour une arrivée au sommet prévue vers midi, où ils resteront moins d'une demi-heure. Quoiqu'il en soit, si à midi le sommet n'est pas atteint, l'équipe devra rebrousser chemin, afin de redescendre au camp IV avant la nuit, et également échapper aux conditions météorologiques qui se dégradent souvent dans l'après-midi. Les grimpeurs doivent également gérer leurs réserves d'oxygène pour ne pas en manquer.
Mais la dégradation de l'oxygénation du cerveau donne lieu à un phénomène terrible: la summit fever, la fièvre du sommet. Galvanisés par le sommet, qui leur semble soudain si proche, motivés par une préparation physique qui dure parfois depuis plusieurs mois, voire des années, les alpinistes perdent peu à peu leur conscience et leur capacité de réflexion. Il se dit que là-haut, nos capacités intellectuelles sont celles d'un enfant attardé... La plupart tiennent donc absolument à avancer, quoi qu'ils rencontrent sur leur route, et quelque soit l'avis du chef d'équipe. Les expéditions traversent donc la Death Zone au milieu des innombrables cadavres de leurs prédécesseurs, et cette vision morbide ne leur provoque parait-il, aucune émotion.
Mais le sommet de l'horreur est atteint le 15 mai 2006, avec la mort de David Sharp. Ce jour-là, plusieurs expéditions concurrentes tentent d'atteindre le sommet. David Sharp, qui effectue lui, l'ascension en solitaire, tombe sur la piste du final push, à quelques mètres d'un cadavre connu sous le nom de "Green Boots" (Bottes Vertes). Privé d'oxygène et de gants, David agonise par -40° durant plusieurs heures. Ce jour-là pourtant, "quarante personnes au moins sont passées devant lui" témoigne de Mark Inglis, qui faisait partie de l'une de ces expéditions, mais personne ne lui viendra en aide. Les 40 personnes continueront toutes leur route vers le sommet, le laissant agoniser, à part un sherpa qui tente de lui donner un peu d'oxygène. Ce drame n'a été connu que le 23 mai, avec l'interview de Mark Inglis, qui lâche le morceau que tous les autres tenaient soigneusement gardé.
Pourtant il est avéré que ces grimpeurs, longuement préparés, connaissaient tous les difficultés de la Death Zone, et que laisser ainsi un des leurs, sans oxygène et sans gants, c'était le livrer impitoyablement à la mort. Un dicton de l'Everest dit ainsi: "you loose your glove... you loose your hand" (tu perds ton gant, tu perds ta main).
C'est depuis ce drame que le chef d'équipe est désormais interdit d'atteindre le sommet, afin de ne pas succomber lui aussi à la summit fever et garder intactes ses capacités de réflexion. Il reste donc au Camp de Base (5380m) et guide son équipe par radio.
Une page sur le drame de David Sharp: http://www.zonehimalaya.net/Everest/sauvetage-everest.htm
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