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Le Pub
le Pub artistique et culturel

"Le Saviez-Vous ?"

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Sujet de la discussion "Le Saviez-Vous ?"
Vaaaaaaaaala :bravo:

Je me disais bien qu'il manquait un sujet dans le pub : un pendant culturel à tout ce qui est automatique, un contre-pouvoir pacifique au pub des losers, un petit frère des blagues pourrites ....

Le petit truc en plus en dernière page, la star du papier d'emballage :

le :mdr: "LE SAVIEZ-VOUS" :bravo:

A vous les studios :D:

I'm Back

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A ne pas confondre avec Fabrice Eboué
1945746.jpg
4662
Citation :
Véritable cerveau de l'organisation des FFL

Citation :
Mort de congestion cérébrale


Sanctionné par là où il a pêché...

If everything seems to be under control, you're not going fast enough (Mario Andretti)

4663

Avant j'étais prétentieux, maintenant je suis parfait.

SoundCloud | Stompin at decca |  I can't give you anything but love

4664
Ca me rapelle une chaine à la mort de thierry gilardi (mort d'une crise cardiaque) "une pensée à sa famille blablabla si tu as un coeur transmet ce message à tous tes amis" :-D
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Dans les années 90, une chaine de tv UK a sorti une sitcom "Heil honey, I'm home!" interprétant Hitler et Eva brown habitant à coté un couple de juifs.

Étonnement, la série n'a pas bien pris...

preuve:
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Lorsque l'on reste un certain temps dans l'eau, la peau de nos doigts se fripe. Ce n'est pas qu'elle se gorge d'eau, c'est un réaction de notre système nerveux pour nous permettre d'attraper plus facilement les objets mouillés.
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eek

Et s'il le faut j'emploierai de moyens légos !

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Mince Flo, ça me la coupe!
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"Fort dérangé, mais fort brave."

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On meurt quand on monte au sommet de l'Everest...

Lorsqu'on suit la voie Sud, le Camp IV (dernier point de "repos" avant le "final push" vers le sommet) est situé à 7920m d'altitude. A partir de ce point, les grimpeurs rentrent dans la Death Zone: le taux d'oxygène est tellement bas dans l'air et les efforts à fournir tellement violents, que le corps consomme tout simplement plus d'oxygène qu'il n'en reçoit. Il pompe donc sur ses réserves, c'est ce qui explique que l'on dise ainsi que "l'on commence à mourir quand on monte au sommet de l'Everest".

Quelque soit l'entraînement dont on ait pu bénéficier auparavant, il se dit qu'aucun organisme vivant ne peut rester sans assistance plus de 48h dans la Death Zone. Le sommet de l'Everest baigne dans la stratosphère...

Aussi, de nombreux corps d'alpinistes, décédés durant l'ascension, jonchent la piste: on appelle cela la Vallée Arc-en-Ciel, the Rainbow Valley, en raison des taches multicolores que les anoraks laissent sur la glace. Il faut en effet comprendre qu'aucune expédition pour descendre ces corps, ainsi que les innombrables détritus des ascensions précédentes, ne peut être raisonnablement entreprise dans la Death Zone: les risques pour ceux qui composeraient cette expédition sont en effet trop grands, par rapport aux bénéfices retirés.

Depuis le camp IV, les grimpeurs entament le final push vers minuit, pour une arrivée au sommet prévue vers midi, où ils resteront moins d'une demi-heure. Quoiqu'il en soit, si à midi le sommet n'est pas atteint, l'équipe devra rebrousser chemin, afin de redescendre au camp IV avant la nuit, et également échapper aux conditions météorologiques qui se dégradent souvent dans l'après-midi. Les grimpeurs doivent également gérer leurs réserves d'oxygène pour ne pas en manquer.

Mais la dégradation de l'oxygénation du cerveau donne lieu à un phénomène terrible: la summit fever, la fièvre du sommet. Galvanisés par le sommet, qui leur semble soudain si proche, motivés par une préparation physique qui dure parfois depuis plusieurs mois, voire des années, les alpinistes perdent peu à peu leur conscience et leur capacité de réflexion. Il se dit que là-haut, nos capacités intellectuelles sont celles d'un enfant attardé... La plupart tiennent donc absolument à avancer, quoi qu'ils rencontrent sur leur route, et quelque soit l'avis du chef d'équipe. Les expéditions traversent donc la Death Zone au milieu des innombrables cadavres de leurs prédécesseurs, et cette vision morbide ne leur provoque parait-il, aucune émotion.
Mais le sommet de l'horreur est atteint le 15 mai 2006, avec la mort de David Sharp. Ce jour-là, plusieurs expéditions concurrentes tentent d'atteindre le sommet. David Sharp, qui effectue lui, l'ascension en solitaire, tombe sur la piste du final push, à quelques mètres d'un cadavre connu sous le nom de "Green Boots" (Bottes Vertes). Privé d'oxygène et de gants, David agonise par -40° durant plusieurs heures. Ce jour-là pourtant, "quarante personnes au moins sont passées devant lui" témoigne de Mark Inglis, qui faisait partie de l'une de ces expéditions, mais personne ne lui viendra en aide. Les 40 personnes continueront toutes leur route vers le sommet, le laissant agoniser, à part un sherpa qui tente de lui donner un peu d'oxygène. Ce drame n'a été connu que le 23 mai, avec l'interview de Mark Inglis, qui lâche le morceau que tous les autres tenaient soigneusement gardé.
Pourtant il est avéré que ces grimpeurs, longuement préparés, connaissaient tous les difficultés de la Death Zone, et que laisser ainsi un des leurs, sans oxygène et sans gants, c'était le livrer impitoyablement à la mort. Un dicton de l'Everest dit ainsi: "you loose your glove... you loose your hand" (tu perds ton gant, tu perds ta main).
C'est depuis ce drame que le chef d'équipe est désormais interdit d'atteindre le sommet, afin de ne pas succomber lui aussi à la summit fever et garder intactes ses capacités de réflexion. Il reste donc au Camp de Base (5380m) et guide son équipe par radio.


Une page sur le drame de David Sharp: http://www.zonehimalaya.net/Everest/sauvetage-everest.htm