En fait jusque vers 1985, le format éditorial ramassé favorisait la qualité littéraire. Il fallait évoquer un maximum (puisqu'on avait peu le temps de décrire longuement) en peu de pages (300 pages était alors un maximum).
Depuis que les éditeurs, pour des raisons évidemment bassement financières, demandent aux auteurs des romans en séries interminables, on a bien sûr de l'écriture au kilomètre, à part talent exceptionnel.
Les courts romans de SF des années 60/70 étaient souvent des coups de poing dans la gueule. Ca a donné des Heinlein, Silverberg, K.Dick (que beaucoup adulent mais que je n'aime pas), Priest, Asimov, Van Vogt, Smith, etc...
Avec aussi des contre-exemples : pour Fahrenheit 451, l'éditeur a imposé à Ray Bradbury de doubler la longueur du roman. Personnellement c'est ce que j'avais ressenti avant de l'apprendre.
Ce qui ne m'empêche pas de rester un fan inconditionnel de ses Chroniques Martiennes.
Par ailleurs, merci à Youtou de m'avoir donné envie de lire Uranus, j'ai beaucoup aimé (et je résiste à un jeu de mot tentateur).
Ce qui ne m'empêche pas de rester un fan inconditionnel de ses Chroniques Martiennes.
J'avoue que j'avions été déçu après les avoir lu. Je m'attendais à un vrai chef d'oeuvre et c'est une suite de nouvelles plus ou moins liées qui ont, je trouve, pas très bien vieillies.