Sujet Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
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ferdinand
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
twartagl
Hors sujet : Chose promise : chose dûe. Je fais comme Y.Noah, j'avais annoncé que je me tirai si Sarko passait et béh je me tire...Dans les Landes!!!!!Vive Emmanuelli!!!
jambesexy
Citation : résumé un peu simplifié: si tu donnes du pognon à des gens qui en ont déjà plein (tout est relatif, etc.), ils vont pas en dépenser beaucoup, mais plutôt le placer, donc l'impact sur la consommation et la croissance sera faible. Par contre, si tu files cette thune à des gens qui ont du mal à boucler les fins de mois, ils vont en dépenser une plus grosse partie, donc ça va doper la consommation, faire marcher l'économie, d'où croissance.
ca c'est une (j'imagine que y'en a d'autres) explication! merci!
gabou> qu'appelles tu impot negatif? j'ai pas bien compris ta phrase en fait...
khaledo
(LE MONDE | 12.07.07 | 14h00)
En 2002, le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, déposait une plainte contre le rappeur du groupe La Rumeur, Hamé, pour des propos qualifiant les policiers d'"assassins". Le jeune homme d'origine algérienne, Mohamed Bourokba de son vrai nom, a été relaxé en première instance et en appel. Fait rarissime, le ministère de l'intérieur s'est pourvu en cassation.
Entre-temps, Nicolas Sarkozy est devenu président de la République. Autant dire que l'arrêt de la Cour de cassation était très attendu. Son contenu, dévoilé mercredi 11 juillet, a suscité beaucoup d'émoi. La chambre criminelle de la Cour de cassation a, en effet, cassé l'arrêt de la cour d'appel de Paris, qui, en juin 2006, avait estimé que le texte du rappeur ne constituait pas une diffamation au sens de la loi de 1881.
"ATTEINTE À L'HONNEUR"
"Constitue une diffamation envers une administration publique ne pouvant être justifiée par le caractère outrancier du propos, l'imputation faite aux forces de police de la commission, en toute impunité, de centaines de meurtres de jeunes de banlieue", juge au contraire le président de la chambre criminelle de la Cour de cassation, Bruno Cotte. Pour lui, la cour d'appel "a méconnu le sens et la portée" de la loi de 1881.
En 2002, au coeur de la campagne présidentielle, Hamé avait publié un texte dans un fanzine qui accompagnait la sortie d'un album du groupe. "Les rapports du ministère de l'intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu'aucun des assassins ait été inquiété. La justice pour les jeunes assassinés par la police disparaît sous le colosse slogan médiatique, "Touche pas à mon pote"", écrivait le rappeur. "La réalité est que vivre aujourd'hui dans nos quartiers c'est avoir plus de chances de vivre des situations d'abandon économique, de fragilisation psychologique, de discriminations à l'embauche, de précarité du logement, d'humiliations policières", ajoutait-il.
En décembre 2004, le tribunal de grande instance a jugé que ces propos, "replacés dans leur contexte", "ne constituent qu'une critique des comportements abusifs, susceptibles d'être reprochés sur les cinquante dernières années aux forces de police à l'occasion d'événements pris dans leur globalité". De son côté, la cour d'appel a estimé que ce texte ne met pas en cause la police nationale, mais "l'ensemble des acteurs politiques et sociaux des vingt ou trente dernières années", et que le délit de diffamation n'est pas constitué en raison de l'"imprécision" des propos et de leur "caractère outrancier".
Le ton a changé il y a deux semaines. Le 26 juin, l'avocat général de la Cour de cassation, Jacques Mouton, a préconisé la "cassation" en estimant que le texte contenait "bien des faits précis et déterminés de nature à porter atteinte à l'honneur et à la considération de la police nationale".
Avocat de Hamé, Dominique Tricaud dénonce une décision "intellectuellement malhonnête". "Hamé n'a jamais écrit que la police avait tué des centaines de jeunes de banlieue ! Il fait référence à une longue histoire : la répression des manifestations d'Algériens en octobre 1961, la mort de Malik Oussekine en 1986, les bavures plus récentes", rappelle-t-il.
"LE TEXTE EST UNE SATIRE"
Juge du droit, et non du fond, la plus haute juridiction ne s'est pas penchée sur le contexte. "La Cour de cassation est un instrument de rappel à l'ordre juridique, qui limite les libertés que peuvent prendre les juges de cours d'appel", constate le sociologue Fabien Jobard, qui a témoigné aux côtés de Hamé.
L'arrêt de la Cour de cassation fera-t-il jurisprudence ? "On casse le thermomètre en condamnant celui qui dénonce des injustices. C'est très inquiétant sur le plan des libertés publiques", dénonce Me Tricaud. "Cette affaire marche sur la tête en fonction de la situation politique du moment", ajoute-t-il : "La plainte a été déposée par un ministre de l'intérieur qui s'appelait Nicolas Sarkozy. Le procureur de la République a demandé la relaxe quand Villepin était Place Beauvau, et Sarkozy en disgrâce. Puis le parquet a fait appel contre la relaxe qu'il avait demandée..."
Ce dossier est "le pire camouflet" pour le nouveau chef de l'Etat, estime Me Tricaud. "Devenu président, Sarkozy aurait dû demander au parquet de renoncer à son pourvoi. Pendant la campagne présidentielle, n'a-t-il pas dit qu'il préférait un excès de caricature à une absence de caricature, à propos des dessins sur Mahomet ? Le texte de Hamé est une satire", défend-il.
L'affaire est désormais renvoyée devant la cour d'appel de Versailles pour être à nouveau jugée. Sa décision pourra encore être contestée devant la Cour de cassation statuant en chambres réunies et mettant fin à la procédure. En France, tout du moins. Car il sera encore possible de faire un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme. "Là, on aura une autoroute. Vu la jurisprudence de la Cour, nous sommes sûrs de gagner", pronostique Me Tricaud.
pemberton
Citation : [quote]résumé un peu simplifié: si tu donnes du pognon à des gens qui en ont déjà plein (tout est relatif, etc.), ils vont pas en dépenser beaucoup, mais plutôt le placer, donc l'impact sur la consommation et la croissance sera faible. Par contre, si tu files cette thune à des gens qui ont du mal à boucler les fins de mois, ils vont en dépenser une plus grosse partie, donc ça va doper la consommation, faire marcher l'économie, d'où croissance.
ca c'est une (j'imagine que y'en a d'autres) explication! merci! [/quote]
Ben ouais l'autre (en très simplifié) c'est grace à l'épargne des plus riches on refile des crédits au plus pauvres pour qu'ils puissent consommer (sinon le système s'écroule)
Pov Gabou
Citation :
gabou> qu'appelles tu impot negatif? j'ai pas bien compris ta phrase en fait...
L'idee, c'est qu'un SMIC eleve empeche beaucoup de gens d'acceder au marche du travail (coutent trop cher par rapport a ce qu'ils pourraient rapporter); donc au lieu d'augmenter le cout du travail pour augmenter le revenu des gens payes au SMIC, tu files des subventions a la place (import negatif). Pour les gens qui ont le SMIC, ca ne change pas leur revenus reels, et ca permet de ne pas rendre le cout du travail faiblement qualifie trop eleve.
Enfin bon, c'est la theorie.
pistonpistache
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
Citation : AFP - Mercredi 18 juillet, 22h39
PARIS (AFP) - Le débat sur le service minimum dans les transports, ouvert depuis mardi au Sénat, s'est brusquement élargi mercredi, une éventuelle extension à l'Education nationale évoquée la veille par François Fillon provoquant colère syndicale et volonté d'apaisement du gouvernement.
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Gérard Aschiéri, leader du premier syndicat enseignant FSU, s'est dit "très en colère" contre un gouvernement accusé d'"accumuler les sujets de conflit", après la sortie du Premier ministre estimant mardi soir que le service minimum dans les transports pouvait servir de "modèle pour être étendu dans d'autres secteurs dont l'Education nationale".
Cinq fédérations de l'Education, voulant "une mobilisation de grande ampleur" à l'automne contre les suppressions de poste, ont réaffirmé "leur attachement au respect du droit de grève" et dénoncé "l’utilisation faite par le gouvernement de l’argument du service minimum".
Le gouvernement s'est montré mercredi prudent, son porte-parole assurant qu'il n'y avait "pas, à ce stade, de projet en préparation".
"Mais cela n'empêche pas de réfléchir à moyen terme à des dispositifs d'accueil, de continuité du service public dans l'Education nationale aussi", a précisé toutefois le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos.
Fustigée comme une "provocation" par le Premier secrétaire du PS François Hollande, l'éventualité de cette mesure a animé la séance du Sénat consacrée à cette promesse de campagne de Nicolas Sarkozy.
Les sénateurs ont adopté mercredi soir l'article 2 du projet de loi sur la continuité du service public dans les transports, qui impose aux entreprises la signature avant le 1er janvier 2008 d'un "accord cadre organisant une procédure de prévention des conflits".
Il prévoit que "le dépôt d'un préavis de grève ne peut intervenir qu'après une phase de négociation préalable entre l'employeur et les organisations syndicales représentatives qui envisagent de déposer le préavis", afin que les conflits soient traités en amont.
Sur le texte lui-même, l'opposition relaye dans l'hémicycle les craintes des confédérations syndicales, qui dénoncent l'obligation pour un salarié de se déclarer gréviste 48 heures à l'avance et l'instauration d'un vote à bulletins secrets au-delà de huit jours de grève, y voyant d'intolérables "atteintes" au droit de grève.
Mais, au-delà de la rhétorique, les centrales syndicales ne semblent pas désireuses de passer à l'action, la CGT, rejointe mercredi par Solidaires et la CFDT Transports, appelant à de simples "rassemblements" le 31 juillet, et les autres organisations s'abstenant de tout appel.
Anonyme
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours....
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